SAUVEGARDE DU TREGOR
Communiqué de presse suite aux articles de la presse locale
Un agrément environnemental n'empêche aucune procédure administrative
Le défaut d'agrément
d'une association environnementale n'empêche nullement des actions
en justice. Preuve en est que Sauvegarde du Trégor n'a pas attendu
d'obtenir son agrément auprès du Tribunal Administratif de Rennes
en 2014 pour gagner ses procès auprès de toutes les cours de
justice administrative, comme la condamnation de l'Etat jugé
responsable de la pollution des marées vertes en collaboration avec
trois autres associations partenaires en 2007 et 2009.
Votre journal a donc
publié une information fausse et tendancieuse à propos de
l'annulation du permis de construire une piscine à Trélévern que
l'on peut assimiler à une infox (fake news). Ce retrait d'agrément
n'a donc aucun impact sur une procédure administrative, à Trélévern
ou ailleurs, comme vous l'affirmez. Il empêche seulement une
procédure devant les juridictions civiles. Ainsi Sauvegarde du
Trégor ne pourra pas demander à la justice d'établir les
responsabilités personnelles de celles et ceux qui délibérément
et en toute connaissance de cause ont caché la toxicité grave des
marées vertes, et pour cela les sanctionner. Ces décisions de
responsables administratifs et politiques ont été lourdes de
conséquences parce qu'elles ont conduit à des accidents graves et
mêmes mortels.
Nous demandons par ce
communiqué que vous signaliez la fausseté de l'information que vous
avez publiée à vos lecteurs.
Pour Sauvegarde du
Trégor, son président : Yves-Marie Le Lay