lundi 28 novembre 2016


Cuba. Fidel Castro: «Ce qu’il ne disent pas…»


samedi 26 novembre 2016

Le mouvement anti aéroport dénonce la répression préventive

Depuis quelques mois, les mouvements de contestation font l’objet en France d’une répression accrue. Parmi l’arsenal utilisé par les pouvoirs publics contre les manifestants, des mesures dites préventives sont rappelées et réactivées, mesures qui portent atteinte aux droits élémentaires de manifester ou de circuler.
Assignations à résidence, interdictions de territoire et interdictions de manifester se sont multipliées avec l’état d’urgence et sont systématiquement utilisées contre les mouvements de luttes.
Le 3 avril 1955, apparaît la loi qui institue l’état d’urgence en France en plein conflit colonial algérien. A peine 3 ans après sa prorogation, ses mesures sont utilisées sur le territoire français contre tous ceux qui contestent la position du pouvoir. Ce régime de loi permet notamment de faciliter la mise en œuvre de certaines mesures de répression préventive en séparant leur exécution d’une décision judiciaire. A lui seul le préfet peut décider et appliquer ces mesures contre des opposants.
60 ans plus tard, à l’automne 2015, plusieurs centaines de personnes identifiées comme « indésirables » et visées par l’état d’urgence se sont vues contraintes de rester chez elles avec un régime d’assignation strict. Parmi elles, des membres de la communauté musulmane et quelques militants auxquels on a empêché l’accès aux manifestations parisienne contre la COP 21.
Quelques mois plus tard, ce sont des dizaines de manifestants qui, dans les principales villes du pays, ont reçu des interdictions de manifester dans le cadre du mouvement contre la loi travail. Depuis quelques semaines, des personnes reçoivent le même type d’interdictions à propos d’une éventuelle participation aux manifestations de soutien à la zad.
Ces mesures relèvent aussi bien du cadre administratif que du cadre judiciaire. La systématisation de leur usage permet d’isoler des militants, de les couper de leur possibilité d’agir.
S’il n’est pas certain que l’état va tenter d’évacuer la zad cet automne ni même de commencer les travaux, tout porte à croire qu’il prépare activement la répression du mouvement. Dans cette circonstance, il nous semble primordial que face aux mesures préventives, la solidarité s’exprime à tous les niveaux du mouvement de lutte.
Plus nombreux nous serons à manifester notre refus de ces mesures plus il sera difficile pour l’état de les utiliser contre nous.
Premiers signataires
ACIPA, COPAIN44 , des occupants de la zad, Attac44, , Solidaires44, NPA, les Objecteurs de croissance.
Nous appelons dès aujourd’hui d’autres organisations, syndicats et collectifs à rejoindre les signataires de ce texte en écrivant à la messagerie suivante :
mesurepreventive@riseup.net

Note du comité: Le NPA Bear Gwengamp a rejoint les signataires de cet appel.
                   CUBA  et FIDEL CASTRO RUIZ, épilogue de l'histoire du 20ème siècle .


Cet article est une réflexion personnelle sur  Cuba et Fidel CASTRO et l'évocation du "primo de Mayo 2006", place de la Révolution à LA HAVANE.

         Beaucoup d'encres et de salives vont couler dans les prochains jours sur le bilan  politique de Fidel CASTRO, qui vient de décéder à 90 ans.
Une longévité rare chez un révolutionnaire, surtout si on la met en parallèle avec les courtes vies du CHE, de CAMILLO CIENFUEGOS, de FRANCK PAIS et d'autres pour ne citer que des cubains. 

Je  n'ai ni l'intention ni l'outrecuidance de me prononcer sur le bilan politique de FIDEL CASTRO RUIZ. Je laisse le peuple cubain se prononcer sur le sujet et sur l'évolution du socialisme dans ce pays.

J'ai par un heureux hasard assisté à son dernier discours officiel sur la place de la Révolution à LA HAVANE, le premier mai 2006.
C'était deux mois avant sa grave maladie et donc son abandon du pouvoir en juillet 2006, tous les médias le donnaient pour mort et les cubains de la mafia de Miami exultaient déjà!

Nous avions visité Cuba lors d'un voyage touristique privé en 2001 et nous avions prévu un nouveau séjour en 2006, en incorporant la date du premier mai en toute connaissance de cause.

Un camarade de notre syndicat connaissant notre projet nous avait chargé  du transport d'un peu de matériel sous embargo. Nous avons donc livré celui ci au syndicat national des marins et des ports adhérents de la CTC, la centrale syndicale cubaine.

Fort bien accueilli pas le secrétaire général de ce syndicat,Alfredo Marchante, nous avons sympathisé, mais il est assez difficile de se fâcher  avec ce peuple si gentil....
A notre surprise en fin de notre visite au siège du syndicat, Alfredo Marchante nous remis une invitation pour assister au premier mai...à la tribune officielle. Bien évidemment, nous lui avons rappelé que nous étions à Cuba à titre privé et que cette invitation nous étonnait. Nous avions en effet envisagé de participer au rassemblement.... mais pas à la tribune évidemment.....

Le matin du premier mai de très bonne heure, nous avons donc quitté notre logement chez l'habitant dans le vieux Havane pour rejoindre la place de la Révolution en car. 
Arrivé sur cette place, aucune fouille, nous avions quand même deux sacs à dos, aucun contrôle, une simple présentation d'une carte d'invitation cartonnée, facilement imitable.Peu de policiers, et ceux qui étaient présents ne donnaient aucun signe de nervosité! Nervosité policière que nous ne retrouverons qu'à notre retour à Roissy.....

Donc vers 8h00 du matin, le meeting a lieu très tôt car le soleil tape fort en journée, nous voici assis sur les gradins du mausolée de José Marti, devant une foule impressionnante d'environ un million de personnes.


Nous nous retrouvons  parmi un parterre d'invités essentiellement issus des pays du tiers monde et juste devant nous une tribune où ont prit place les dirigeants de la CTC,dont Alfredo Marchante et nous semble t il des membres du gouvernement cubain.


Après un intermède musical, nous percevons un mouvement de foule du coté de la tribune officielle. A cinquante mètres de nous apparait FIDEL dans son costume vert olive. Nous sommes soufflés par son culot. Et notre première réflexion est de nous étonner du si peu de mesures de sécurité pour celui que toute la presse occidentale définit comme un "dictateur"...

Sous les applaudissements et les cris, FIDEL entame le discours du premier mai, il durera trois heures sous un soleil de plomb.....Insuffisamment équipé en eau nous allons souffrir un peu de la chaleur et quand retentit son célèbre signal de fin de ses discours, "la patria o la muerte, venceremos", un ouf de soulagement nous gagne. Et tout tranquillement, le "commandante en jeffe" rejoint sa vieille mercedes au pied de la tribune juste sous notre nez....

Et nous nous allons reprendre notre balade  à pied à travers les avenus et rues de La Havane, évitant soigneusement les endroits touristiques et mangeant, dormant chez l'habitant et voyageant avec les cubains sans jamais être inquiétés par la police. Bizarre pour un soit disant régime policier.

C'est sans prétention que je livre ce témoignage,qui ne se veut ni une  analyse sur le "socialisme" cubain, ni la glorification d'un tribun, qui même pour les plus grands opposants était hors pair. Juste un hommage à un homme qui aura marqué la politique des 60 dernières années. 

Fidel ,orateur au verbe haut, a dit lors de son procès après l'insurrection manquée de La Moncada à Santiago: " l'histoire m'absoudra". 
Ce ne sera pas sans doute le cas des prétentieux de "l'internationale socialiste", donneurs de leçon et porteurs d'eau du capital.

Thierry Perennes
le 26 novembre 2016









mercredi 23 novembre 2016

Guingamp. 

Mouvement social et préavis de grève au centre hospitalier

 

  • Le directeur des ressources humaines de l'hôpital à rencontré la trentaine de grévistes. Le directeur des ressources humaines de l'hôpital à rencontré la trentaine de grévistes. | Ouest-Franc
L'objet de la discorde : la réorganisation du self qui s'avère un casse-tête pour le personnel. Mais la réorganisation des services, dans un contexte financier très tendu, attise les crispations. A l'appel de la CGT, un rassemblement a eu lieu ce mardi 22 novembre à l'hôpital de Guingamp, dans les Côtes-d'Armor. Et un nouveau préavis de grève a été déposé pour le jeudi 8 décembre.
« Je regrette, on ne peut pas manger un sandwich tous les jours ! » Le face-à -face entre une trentaine de grévistes et le directeur des ressources humaines a eu lieu à la pause de midi, ce mardi 22 novembre, au centre hospitalier de Guingamp.

Jusqu'à ces derniers jours, l'établissement comptait deux selfs destinés au personnel. La décision d'en fermer un a transformé les pauses en casse-tête pour une partie des infirmières et aide-soignantes.

Baisse des moyens

Les représentants des employés dénoncent des queues « de trois quarts d'heure » alors même que les pauses ne sont censées durer qu'une demi-heure.
Mais l'incident recouvre d'autres inquiétudes plus générales, liées elle à la réorganisation des services de l'hôpital, dans un contexte de sérieuses difficultés budgétaires.
Une tendance que Gaël Cornec, le directeur des ressources humaines, ne nie pas. Mettant en avant les « grosses difficultés financières des hôpitaux », qui nécessitent « un effort important » : « ça n'est pas nouveau, ça n'est pas spécifique à Guingamp ! » Il ajoute à cela la nécessité de « faire évoluer l'offre de soin », en fonction « des besoins de la population ».Des réponses qui n'apaisent pas les craintes des salariés, qui craignent de devoir « toujours faire plus avec moins ». Un préavis de grève pour le jeudi 8 décembre a été remis en mains propres.


Note du NPA:
Pour faire la jonction avec le combat de la municipalité de La Roche Derrien sur la désertification médicale, nous publions cet article de Ouest France. 
Le 8 décembre prochain un rassemblement est prévu devant l'accueil de l'hôpital de Guingamp,   le comité  NPA  va s'y associer.
Vendredi, Lionel Baillon, de l'agence de communication de Lannion Art Men, et le maire, Jean-Louis Even, ont reçu Anne-Laure Jean, journaliste du magazine de la santé de France 5. Friand de tous les sujets consacrés à la santé et au bien-être, « Le magazine de la santé », de France 5, souhaitait connaître les suites de cette si incroyable blague lancée maintenant il y a dix mois. Le maire a rappelé l'anxiété régnante. « La peur du manque de soin est le premier sujet qui revient dans les familles. Cela fait trente ans que l'on en parle, rien n'a été anticipé. Ce problème ne peut pas se résoudre à attendre une solution. Je vais écrire au Père Noël car je crois encore en la politique avec des valeurs. Si ces valeurs s'écroulent, il n'y aura plus rien. Mon cadeau est simple : être écouté par la ministre pour trouver des solutions transversales ».

© Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/la-roche-derrien/desert-medical-lettre-au-pere-noel
 
Note du NPA:  Le conseil municipal de la roche et son maire ne lache rien et continue la lutte pour trouver des médecins. Alors que la CGT de l'hopital de Guingamp annonce des suppressions de postes dans plusieurs services. 
Voir sur ce blog la rencontre entre une délégation du NPA conduite par Armelle PERTUS et Jean Louis Even,maire de La Roche.
Notre Dame Des Landes
Le mouvement anti aéroport dénonce la répression préventive.



Depuis quelques mois, les mouvements de contestation font l'objet en France d'une répression accrue. Parmi l'arsenal utilisé par les pouvoirs publics contre les manifestants, des mesures dites préventives sont rappelées et réactivées, mesures qui portent atteinte aux droits élémentaires de manifester ou de circuler.
Assignations à résidence, interdictions de territoire et interdictions de manifester se sont multipliées avec l'état d'urgence et sont systématiquement utilisées contre les mouvements de luttes.

Le 3 avril 1955, apparaît la loi qui institue l'état d'urgence en France en plein conflit colonial algérien. A peine 3 ans après sa prorogation, ses mesures sont utilisées sur le territoire français contre tous ceux qui contestent la position du pouvoir. Ce régime de loi permet notamment de faciliter la mise en œuvre de certaines mesures de répression préventive en séparant leur exécution d'une décision judiciaire. A lui seul le préfet peut décider et appliquer ces mesures contre des opposants.

60 ans plus tard, à l'automne 2015, plusieurs centaines de personnes identifiées comme «indésirables» et visées par l'état d'urgence se sont vues contraintes de rester chez elles avec un régime d'assignation strict. Parmi elles, des membres de la communauté musulmane et quelques militants auxquels on a empêché l'accès aux manifestations parisienne contre la COP 21.
Quelques mois plus tard, ce sont des dizaines de manifestants qui, dans les principales villes du pays, ont reçu des interdictions de manifester dans le cadre du mouvement contre la loi travail. Depuis quelques semaines, des personnes reçoivent le même type d'interdictions à propos d'une éventuelle participation aux manifestations de soutien à la zad.
Ces mesures relèvent aussi bien du cadre administratif que du cadre judiciaire. La systématisation de leur usage permet d'isoler des militants, de les couper de leur possibilité d'agir.

S'il n'est pas certain que l'état va tenter d'évacuer la zad cet automne ni même de commencer les travaux, tout porte à croire qu'il prépare activement la répression du mouvement. Dans cette circonstance, il nous semble primordial que face aux mesures préventives, la solidarité s'exprime à tous les niveaux du mouvement de lutte.

    Plus nombreux nous serons à manifester notre refus de ces mesures plus il sera difficile pour l'état de les utiliser contre nous.
    Premiers signataires
    ACIPA, COPAIN44 , des occupants de la zad, Attac44, , Solidaires44, NPA, les Objecteurs de croissance.
    Nous appelons dès aujourd'hui d'autres organisations, syndicats et collectifs à rejoindre les signataires de ce texte en écrivant à la messagerie suivante :
    mesurepreventive@riseup.net


    Note:
    le comité NPA BEAR GWENGAMP a apporté son soutien en signant ce texte.

lundi 14 novembre 2016

poutou
La candidature de Philippe ne sera effective que si nous recueillons suffisamment de parrainages d'élus.Vous connaissez des maires des conseillers départementaux et régionaux
sollicitez les, aidez nous.
  Nous contacter via ce blog pour plus d'info
NPA BEAR GWENGAMP

vendredi 11 novembre 2016

  OUEST FRANCE

Grâces. Casino porte plainte contre une salariée en grève

  • La prochaine étape sera probablement l’entretien préalable au licenciement.
    La prochaine étape sera probablement l’entretien préalable au licenciement. | Ouest-France

Ils se sont déplacés devant la gendarmerie pour soutenir leur collègue, jeudi 10 novembre. Les salariés en grève de la cafétéria Casino de Grâces oscillent plus que jamais entre colère et frustration.

Ils attendaient beaucoup de la journée du mercredi 9 novembre. Les salariés de la cafétéria Casino de Grâces sont, pour le moins, restés sur leur faim (Ouest-France du 3 novembre et suivants)

Ils devaient rencontrer leur directrice des ressources humaines pour sortir du blocage qui les a conduits à la grève depuis une semaine. En jeu, leur avenir après la fermeture du restaurant, annoncée pour le 30 novembre. Non seulement, annoncent-ils, on ne leur a proposé « rien de neuf », mais l’une des grévistes a eu la désagréable surprise de recevoir un appel des gendarmes

Plainte pour « diffamation »

Le matin du 10 novembre, les grévistes s’étaient donc déplacés devant la gendarmerie de Guingamp pour soutenir l’une des leurs : accompagné de Thierry Perennes (CGT), elle y a été reçue en audition.
« Il y a eu une plainte de déposée pour diffamation », confirmait le syndicaliste à la sortie. « Selon la direction, une cliente aurait rapporté qu’elle lui aurait dit de ne pas entrer car la viande était ’’avariée’’. »
Les salariés, qui nient totalement les faits, oscillaient donc, encore une fois, entre rire, colère et frustration, après sept jours de lutte tendue. Durant toute la durée de leur grève, alors qu’ils distribuaient leurs tracts, des salariés du groupe, venus d’autres restaurants, se sont relayés pour le maintenir ouvert.  
« À la CGT Casino, on m’a signalé que certains étaient venus depuis Dijon », assurait Thierry Perennes.
Dans la journée, sept salariés sur huit ont signifié leur « refus de mutation »au groupe, après qu’on leur a proposé une formation au métier d’employé polyvalent de cafétéria. « Je fais ça depuis quinze ans ! », s’emportait l’une d’elles.
« On va vers un licenciement. La prochaine étape sera probablement la convocation à l’entretien préalable », expliquait-on à la CGT.


NOTE DU NPA BEAR / GWENGAMP:

Merci à Ouest France d'avoir omis dans l'article de préciser que ce sont deux plaintes qui ont été déposées contre une salariée et contre Thierry Perennes ès qualité de secrétaire adjoint de l'UL CGT de Gwengamp, et accessoirement militant du NPA.
Nous verrons dans les jours à venir si la plainte va prospérer...mais si classement il y a, ceux qui ont porté plainte ont du souci à se faire, l'arroseur pourrait être arrosé......

dimanche 6 novembre 2016

OUEST FRANCE

 

Bégard-Plouaret. Treize bureaux de Poste en grève mardi 8 novembre

  • Treize bureaux de poste, dans le Trégor, seront en grève mardi 8 novembre.
    Treize bureaux de poste, dans le Trégor, seront en grève mardi 8 novembre. | JM NIESTER

Les bureaux de Poste, à Bégard, Prat, Cavan, Plouëc-du-Trieux, Pontrieux, Louargat, Belle-Isle-en-Terre, Plounévez-Moëdec, Le Vieux-Marché, Plouaret, Plestin-les-Grèves, Ploumilliau et Trédrez-Locquémeau, dans les Côtes-d'Armor, seront en grève mardi 8 novembre. Les personnels pointent une réorganisation qui impliquerait de nouvelles suppressions d'emploi.

L’ensemble des 13 bureaux du terrain Plouaret Bégard sera en grève, à l’appel de l’intersyndicale, mardi 8 novembre ; à savoir, les bureaux de Bégard, Prat, Cavan, Plouëc-du-Trieux, Pontrieux, Louargat, Belle-Isle-en-Terre, Plounévez-Moëdec, Le Vieux-Marché, Plouaret, Plestin-les-Grèves, Ploumilliau et Trédrez-Locquémeau.
Dans un courrier adressé au directeur de la région Haute-Bretagne de la Poste, le personnel exprime son inquiétude concernant une nouvelle réorganisation. Ils pointent notamment le projet de suppression de trois nouveaux postes. Et revendiquent de meilleures conditions de travail en « nous redonnant les moyens de remplacements et en comblant les emplois vacants », soulignent-ils.

                  CASINO EN GREVE :  LA FANFARE LES "FFI"
                EN SOUTIEN   CE   DIMANCHE MIDI

 MORAL D'ACIER MALGRE LE FROID ET LA PLUIE LES GREVISTES DANSENT UN PLINN.......
crédit photo NPA

samedi 5 novembre 2016

Alors que le conflit entre les salariés de la cafétéria Casino et leur direction semblait s'enliser, on a appris, hier soir, par la voix de Frédéric Bonnard, délégué central CGT Casino Restauration, que les négociations étaient en cours.

Voilà maintenant trois jours que les huit salariés de la cafétéria Casino sont en grève devant leur lieu de travail. Ils réclament depuis mercredi des indemnités de départ à la suite de la fermeture annoncée le 30 novembre de cet espace de restauration, situé dans la galerie du magasin Carrefour. Hier encore, le piquet de grève a été tenu toute la journée. « On ne va pas lâcher », répétaient les grévistes, n'ayant, selon eux, « plus rien à perdre ». Comme les jours précédents, ils ont informé, à l'entrée de l'établissement les clients qui voulaient venir manger, de leur situation. « Une vingtaine d'entre eux est entrée, mais une trentaine a rebroussé chemin par solidarité avec nous », a expliqué l'une des manifestantes. Le conflit semblait être dans une grosse impasse. Les salariés demandaient en effet une négociation avant toute reprise du travail et Julien Chenel, directeur commercial régional de Casino restauration, réclamait, lui, une reprise du travail avant toute négociation.

« Le dialogue est instauré »


Ce n'est qu'en fin d'après-midi, qu'une possible issue est apparue. L'information est venue de Frédéric Bonnard, délégué central CGT Casino Restauration, qui a confirmé l'ouverture de négociations avec la direction des ressources humaines. « Le dialogue est instauré au sujet d'éventuels reclassements dans les magasins Géant de la région et des indemnités supra légales pour ceux qui ne seraient pas mobiles », a indiqué le syndicaliste. Reste maintenant à connaître la position des salariés qui seront également susceptibles de faire des contre-propositions. Des échanges devraient avoir lieu tout le week-end, « en espérant trouver une bonne conclusion lundi ». En attendant, les salariés devraient reprendre leur piquet de grève dès ce matin.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/cafeteria-casino-les-negociations-sont-en-cours-05-11-2016-11280864.php#xcxA0lLMBZj66CZl.99

vendredi 4 novembre 2016

     CASINO CAFETERIA GUINGAMP


Troisième jours de greve pour les huit licenciés!



Le groupe CASINO est en difficulté face à la détermination des salariéEs.
Les négociations engagées par La CGT Guingamp, avec l'appui de La CGT du groupe permettent d'envisager une prise en compte des revendications des salariéEs.

Le bien fondé du licenciement économique est fragilisé par semble t il une absence de PSE.  
Des propositions de reclassement leur ont été faites. Certaines à l’étranger : “Au Bangladesh, au Maroc, en Thaïlande ou en Chine notamment et on a une semaine pour se décider”. 
La mondialisation capitaliste justifie l'adage de NOTRE CLASSE:" Prolétaires de tous les pays, UNISSONS NOUS"

Pour soutenir les grévistes rendez vous demain sur le parking de CARREFOUR Guingamp .

Le NPA Bear Gwengamp apporte évidemment tout son soutien aux grévistes et salue leur combativité, leur auto organisation avec le soutien de l'UL CGT Guingamp.  

NPA Bear Gwengamp


mercredi 2 novembre 2016



Guingamp Fermeture de la Cafétéria Casino : les employés en grève à Guingamp

CÔTES-D'ARMOR. Les employés de la Cafétéria Casino, située dans le centre commercial Carrefour, à Guingamp, étaient en grève ce matin. Le restaurant doit fermer à la fin du mois.


IMG_4993.JPG
Ils ne serviront pas de repas aujourd’hui, pour protester contre la décision de la direction du groupe de fermer la cafétéria à la fin du mois. Le 30 novembre, très précisément leur dit-on.
Les employés de la cafétéria Casino étaient en grève ce matin. Ils voulaient notamment discuter de leurs indemnités de départ avec la DRH présente sur place, mais celle-ci ne leur donnera les précisions qu’ils attendent que dans une quinzaine de jours. Cette même personne n’a souhaité faire “aucun commentaire à la presse” sur le sujet. Se montrant même surprise de voir les salariés manifester et leur demandant l’objectif de leur démarche…

Des propositions de reclassement à l’étranger

Des propositions de reclassement leur ont été faites. Certaines à l’étranger : “Au Bangladesh, au Maroc, en Thaïlande ou en Chine notamment et on a une semaine pour se décider” disent-ils, dépités. Plusieurs propositions en France aussi : “Le plus près, c’est à Lamballe mais c’est le seul site en Bretagne. Sinon c’est un peu partout en France”, déplorent ces salariés qui ont tous entre dix ou vingt ans d’ancienneté et ont tous établi leur vie à Guingamp.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN JEUDI 3 NOVEMBRE A 18H00 SUR LE PARKING DU CENTRE COMMERCIAL DE CARREFOUR
A L'APPEL DE L'UL CGT GUINGAMP ET DES SALARIEeS LICENCIEeS DE CASINO CAFETERIA.