lundi 24 octobre 2016

                                AMIENS EN SOUTIEN AU CAMARADES DE GOOD YEAR
 

                                    Vidéo du NPA avec une intervention de Philippe POUTOU


 
                                                      https://youtu.be/_vW07u4N6K8

            Une dizaine de milliers de manifestants se sont retrouvés à AMIENS mercredi 18 octobre pour soutenir les huit salariés de GOOD YEAR condamnés en première instance en janvier 2016 à neuf mois de prison ferme. 
Dès neuf heures du matin, les premiers manifestants arrivés souvent de loin, se sont massés devant la Cour d'Appel, rejoints tout au long de la matinée par l'arrivée de nombreux soutiens.
Parallèlement se tenait un meeting non stop au Parc St Pierre au coeur d'AMIENS.
Témoignages et interventions diverses sur les luttes, la répression syndicale, prise de parole entre autre de Philippe MARTINEZ, des représentants de SOLIDAIRES et de la FSU .

Enfin Philippe POUTOU intervint pour le NPA, suivi des orateurs du PCF, du PARTI DE GAUCHE.
Un NPA très présent dans la manifestation, sous ses drapeaux mais aussi par la mobilisation de  ses militants  syndicalistes dans la CGT et dans SOLIDAIRES.

En fin de journée Mickael WAMEN ancien secrétaire de la CGT GOOD YEAR pouvait déjà annoncé l'abandon par le procureur dans ses réquisitions des peines de prison ferme.

Pour nous la seule solution réside dans LA RELAXE.
Et nous notons l'expression d'un profond mécontentement sur l'absence de perspective pour relancer la mobilisation contre la loi BERGER-EL KHOMRI.
Ainsi que l'a exprimé Philippe POUTOU dans son discours: "nous appelons à bousculer les directions syndicales".

correspondant NPA Bear Gwengamp.

irlande

paix

vendredi 21 octobre 2016

Amiens : Contre les licenciements et la répression, les exploités doivent prendre leurs affaires en main !



      PSA vient d’annoncer un nouveau plan de 2133 « suppressions d’emplois », après les 17 000 CDI supprimés en moins de quatre ans. Pourtant, elle a engrangé 2,4 milliards de bénéfices sur 18 mois, et reçu 200 millions d’euros en trois ans au titre du CICE. A PSA comme dans d’autres boites, les subventions du gouvernement ont pour seul effet des suppressions d’emplois, et en aucun cas des embauches.

« Suppressions d’emplois » ?
Derrière ce terme, se cachent en pratique des licenciements. A PSA, à SFR et ailleurs, quand le patronat parle de « départs volontaires », nous constatons des coups de pression, des ruptures conventionnelles imposées, des licenciements pour faute, des départs en retraite anticipée.
Le patronat dispose aujourd’hui d’un arsenal extrêmement développé pour virer des salariés, fermer des usines, en contournant les contraintes des « plans sociaux ». Mais le résultat est le même : le chômage augmente, les cadences de travail augmentent, et ainsi les accidents du travail et l’épuisement des salariés.
5000 postes chez SFR, 750 chez Intel, 600 chez Servier, 240 à Latécoère, les suppressions d’emplois sont nombreuses, de l’ordre du million par an.

La répression comme réponse.

Il n’y a rien d’étonnant à ce que la répression se développe contre les militants. A Air France, à PSA Poissy, chez Goodyear, le patronat et le gouvernement veulent faire taire les colères en réprimant. Licencier les syndicalistes, les mettre en prison, c’est le meilleur moyen pour faire accepter les conditions de travail qui se dégradent et le chômage. Obtenons par la mobilisation la plus large et la plus unitaire possible, comme nous le faisons aujourd’hui à Amiens pour les Goodyear, la relaxe et l'amnistie pour tous les salariés, les militants condamnés.

Quelles solutions ?

Les solutions sont simples mais douloureuses pour le patronat. Il faut interdire les licenciements, imposer un CDI pour toutes et tous et partager le temps de travail, jusqu’à 30 heures hebdomadaires, pour travailler toutes et tous.
Il faut ôter au patronat le pouvoir de décider, et en finir avec les gouvernements qui n’ont comme objectif que de permettre les profits de cette minorité d’exploiteurs.


Que les exploités prennent leurs affaires en main.

Pour imposer ces mesures, il n’y a pas de secret. Il n’y aura pas de sauveur suprême, pas de miracle dans le cadre des institutions actuelles. Celles et ceux qui travaillent, qui produisent les richesses, devront se rassembler, construire des mobilisations de masse, et défendre leurs intérêts jusqu’au bout, contre la logique du système capitaliste. Après la mobilisation exceptionnelle contre la loi Travail et son monde, nous savons que nous en sommes capables !
C’est ce que le NPA propose, c’est ce que Philippe Poutou défendra dans les prochaines échéances électorales : la construction et la convergence des luttes, pour une mobilisation contre les suppressions d’emplois, la construction d’une riposte politique du monde du travail contre le gouvernement Hollande-Valls et pour une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions.

Dernière nouvelle: le procureur près la Cour d'Appel demande 24 mois de prison avec sursis au lieu de neuf mois de prison ferme. Une seule réponse , LA RELAXE....

    En réponse aux attaques de madame Françoise MORVAN.

           Tout à fait par hasard* nous avons découvert que notre blog faisait l'objet d'attaque de Françoise MORVAN, historienne bretonne, et grande spécialiste des écrivains russes.

Nous n'avons aucun intention de rentrer dans les querelles de celle ci et de l'ensemble de l'EMSAV, le mouvement breton, car nous n'en faisons pas partie.
Le NPA comme le mouvement ouvrier en Bretagne a d'autre chose à faire qu'à traquer les anciens de la BEZENN PERROT ou leurs successeurs  éventuels, avérés ou imaginés.
Nous laissons cette tache à madame MORVAN.
Mais nous avons toujours combattu les idéologies fascisante et raciste, française comme bretonne.

Visiblement irritée d'avoir été interrompue par des militants bretons lors d'une conférence donnée à Guingamp, elle jette sa colère sur un certain nombre de militants. D'ailleurs éloignés des thèses de droite et de son extréme. Cependant en fouillant dans l'actualité locale de BREIZHISTANCE, elle a entrevu des liens avec le NPA.

Bien que nous n'ayons pas à nous justifier, nous ne cachons pas discuter avec BREIZHISTANCE localement, voir sur ce blog,notamment  lors de leur  récente  université de rentrée.

Il nous arrive de rencontrer tous les jours des militants communistes du ou hors de PCF, des écolos, des citoyens du collectif de Guingamp, des militants d'Ensemble , des syndicalistes etc....Bref le NPA  fait de la politique.

A ce titre madame MORVAN  se doit d'accepter que nous défendions aussi Jean Marc ROUILLAN, injustement condamné récemment sur le seul motif de la liberté d'expression.
Il est assez inquiétant qu'elle le traite sur son blog de terroriste, justement un terme que la Gestapo nazie utilisait beaucoup dans son vocabulaire, quand elle pourchassait les résistants de la région de Rostrenen, si chère au coeur de notre historienne. 
Loin de nous intimider, nous continuerons à soutenir ROUILLAN comme tous les militants syndicaux  ou de la jeunesse poursuivis actuellement....par les grands démocrates de la social démocratie au pouvoir.

NPA Bear Gwengamp

*le hasard se nomme ici la synthèse des accès à notre blog.

Loc-Envel Douar Didoull allume Annie Le Houérou après ses déclarations sur la recherche minière

CÔTES-D'ARMOR - Le collectif Douar Didoull sonne la charge face à Annie Le Houérou, députée et élue de Guingamp, concernant la recherche minière voulue par Variscan Mines.


Les récentes déclarations d'Annie Le Houérou ont provoqué la colère de Douar Didoull, qui pointe du doigt "les absurdités" de la députée.
Les récentes déclarations d'Annie Le Houérou ont provoqué la colère de Douar Didoull, qui pointe du doigt "les absurdités" de la députée.
Ils l’ont un peu en travers de la gorge. Les membres du collectif Douar Didoull réagissent aux propos tenus par Annie Le Houérou lors de sa conférence de presse de rentrée parlementaire. La députée des Côtes-d’Armor, également élue à Guingamp, s’était exprimée sur les recherches minières souhaitées par la société Variscan Mines, dans 25 communes du territoire (Loc-Envel, Callac, Belle-Isle-en-Terre, Ploumagoar, etc.). Une affaire que L’Echo de l’Armor et l’Argoat révélait au grand jour dans son édition du 23 juillet 2014.

“Des absurdités”

Le collectif n’y va pas par quatre chemins :
Depuis la demande du permis par la société Variscan Mines, portant sur la recherche de tungstène, molybdène, cuivre, plomb, étain, or, argent et substances connexes (uranium, thorium…), beaucoup d’absurdités sont à noter ici et là, notamment par Madame le Député qui persiste à maintenir l’opacité autour de ce dossier. En outre, elle fait partie des députés signataires d’une proposition de loi (enregistrée à l’Assemblée Nationale le 21/09/2016) portant adaptation du code minier au droit de l’environnement et qui facilitera la tâche aux entreprises minières et réduira encore davantage le pouvoir des citoyens.
Dans la suite de son communiqué, le collectif développe sa pensée : “M. le Ministre et Mme Le Houérou passent sous-silence, que si prospection il y a, il y aura de fait une « Pré Mine », validant la prospection, puis automatiquement un « Droit de suite » permettant l’exploitation suite aux recherches par Variscan Mines, et un « Droit de Mutation » permettant de céder le projet Minier (tout ceci confirmé par Variscan Mines).”
La majorité des 25 maires du périmètre opposés au permis sauront apprécier le résultat et l’efficacité de la démarche de Madame le Député, restée lettre morte…
Douar Didoull évoque une “position en demi-teinte”.

“Une position claire et pas des postures électoralistes”

Le collectif demande “une position claire” d’Annie Le Houérou à l’Assemblée Nationale, “et non plus des postures électoralistes” ; “ceci afin de relayer les préoccupations pourtant limpides des citoyens : ils ne veulent pas de ce projet minier et ce sont les trois-quarts du périmètre du PER qui sont inaccessibles à la société orléanaise, suite à la campagne de refus d’accès aux terres, menée par Douar Didoull, tandis que de nombreuses municipalités réaffirment leur opposition et adoptent des arrêtés interdisant à Variscan Mines le survol par hélicoptère de leur commune !”


Note du NPA Bear Gwengamp:

Une fois de plus la députée "rebelle" de Guingamp se couvre de ridicule . Décidément rien ne sera épargné au PS local......
Comme des lions belle isle en terre reduite
Projection organisée par la communauté de communes de BELLE  ISLE EN TERRE
 A l'autre bout du département:         DELMOTTE BROONS

Débrayage chez DELMOTTE à BROONS






crédit photo  UD CGT22

Ce jeudi 20 Octobre la section CGT de Delmotte appelait à 2 heures de débrayage, de 12 à 14 heures, pour obtenir de véritables augmentations de salaires.
Midi moins cinq devant l’entreprise Delmotte à BROONS, la tension est palpable pour Christophe PIERRET secrétaire de la section CGT, dont c’est le premier débrayage. 
En effet, suite aux négociations annuelles la direction a « généreusement accordé » des augmentations de salaire de 0.6% alors que le coût de la vie selon l’indice INSSE n’est que de 0.2%. La CGT quant à elle demandait 4% d’augmentation.
Un par un ou par petits groupes les salariés viennent se regrouper devant les portes de l’établissement pour exprimer leur mécontentement et leur volonté d’être entendu sur leurs revendications.
Ce sont entre 60 et 70 personnes qui débrayent et qui réaffirment leur volonté de poursuivre la mobilisation engagée.
A suivre donc….

lundi 17 octobre 2016

              Rencontre avec un maire

Profitant de la visite à Guigamp d’Armelle Pertus, les militantEs du NPA ont rencontré le maire de La Roche-Derrien.

Jean-Louis Even, le maire de cette commune d’un millier d’habitantEs, a donc accueilli les militantEs en mairie pour échanger sur les difficultés rencontrées dans l’action municipale par son équipe.
Radicalement à gauche, Jean-Louis dénonce la progression du désert médical dans les zones rurales, la pénurie de médecins et de personnel médical, les difficultés financières de l’hôpital public de Lannion, avec ses conséquences en termes de qualité du service public. Confronté à l’inertie de l’ARS, agence régionale de santé, au mutisme du ministère de la Santé, les élus locaux ont eu recours au rapport de forces pour obliger l’État à réagir : les sept maires du pays rochois ont embauché un druide pour remplacer les médecins ! Panique des médias et des pouvoirs publics qui sont tombés dans le panneau. Le buzz médiatique a débouché sur l’arrivée d’une jeune médecin de 32 ans.

Désillusion et lassitude...

Autre combat difficile, l’hébergement des saisonniers employés au ramassage du haricot, dit coco paimpolais. Laissés sans hébergement par les employeurs et l’État, un certain nombre de saisonniers d’origine étrangère (entre autres roumains et africains) ont été pris en charge dans le camping municipal. C’est donc dans des conditions précaires qu’ils vivent sous la tente pendant la durée de la saison. Dorénavant le maire de La Roche n’est plus seul devant cette situation, la mobilisation prenant de l’ampleur. Soutenu par des associations et les UL CGT locales, le maire et les saisonniers interpellent les employeurs, et les pouvoirs publics sur la situation salariale et sur l’hébergement.
Cette visite a rendu palpable la grande désillusion des élus locaux vis-à-vis de la politique menée par le gouvernement, la lassitude face au rouleau compresseur des politiques du capital, et la nécessité d’une alternative politique. Une visite qui laisse ouverte la question du parrainage de la candidature de Philippe...

Correspondant

vendredi 7 octobre 2016

la roche départ



                  LA ROCHE DERRIEN

Les saisonniers roumains hébergéEs au camping sont repartis sur Quimper.
Voila qui met un terme pour cette saison à cette situation d'hébergement  très préoccupante.
Le dossier des salaires des saisonniers sur la base du paiement au poids reste lui ouvert, le Smic n'étant manifestement pas respecté. Des rebondissements ne sont pas impossibles.

 

                                  Ouest France . 


Pascal Billiou, Daoud, Jean-Louis Even, Jean-Luc Meur, Serge Henry (Haut
Trégor), Michel Guénault.



 Le feuilleton des saisonniers roumains est terminé.

Arrivés mi-août avec une tonnelle de jardin pour tout abri, le groupe de
saisonniers Roumains est reparti jeudi matin en laissant tout en place,
matelas, couvertures, vêtements, nourriture.
Des conditions d’hébergement indignes pour des gens qui travaillent
Lundi et mardi, les saisonniers Roumains ont signalé en mairie qu’il n’y
avait plus de travail pour eux et le jeudi ils prévenaient le maire qui
était malheureusement en entretien, qu’ils repartaient sur Quimper. Le
mardi, Pascal Billiou, président de l’association solidaire SOS Débarras
se faisait agresser et au tél par le responsable de l’association
d’insertion Quimpéroise qui les avait dirigés sur cette activité, ce
dernier assurant notamment « je te retrouverai », non pas parce que
Pascal Billiou avait aidé cette communauté en leur fournissant une tente
militaire pour s’abriter et de quoi vivre décemment, mais parce que les
médias avaient relayé cette déficience. Daoud, le plumeur qui s’était
exprimé lors de la marche pacifique revient sur ses affirmations : « Je
voulais surtout dire que ce n’est pas à nous de trouver des locaux et
qu’on serait prêt à payer un loyer en rapport avec nos salaires. Je ne
suis pas contre les producteurs mais je confirme qu’on peine à se faire
un smic car on dépend des intempéries et de la maturité des cocos »
précise t-il en rappelant qu’il apprécie d’avoir pu mettre sa caravane
au camping rochois, tout comme les travailleurs africains dont une
douzaine poursuit la saison. « Peu importe de savoir si c’était des Roms
ou des Roumains, toutes leurs pièces d’identité précisaient qu’ils
étaient nés en Roumanie, mais on ne laisse pas dormir par terre des
êtres humains. Qu’ils travaillent dans les champs ou dans le bâtiment,
ce n’était pas possible de tolérer ce mini-camp retranché dans la même
configuration que Calais, sans que l’Etat s’en occupe » affirme le maire
Jean-Louis Even.
Plus jamais de telles conditions pour les saisonniers
« On a touché le sommet en matière d’accueil d’être humains, c’est
inacceptable de la part des gens qui les envoient. En aucun cas cela ne
doit se passer comme ça l’été prochain. À partir du moment où ils
travaillent, ils ne doivent pas dormir dehors » affirme Jean-Louis Even
qui attend un geste des services de l’Etat. En attendant Pascal Billiou
convoie à ses frais tous les éléments de confort du séjour jusqu’à la
déchetterie.

mardi 4 octobre 2016

souscription

Souscription 2016 : Contre leur monde, notre capital, notre solidarité !

Pendant 4 mois d’un mouvement printanier exceptionnel a émergé, au delà d’une loi travail nous renvoyant plusieurs dizaines d’années en arrière, le refus politique du monde que cette loi symbolise et que l’État veut nous imposer à grands coups de violences policières, de répression judiciaire, d’idéologie sécuritaire et de racisme structurel...
Car jamais la régression sociale n’a été aussi logiquement liée à la régression démocratique. Pour la bourgeoisie, c’est l’état d’urgence. Pour préserver l’exploitation et l’oppression, il faut casser les droits sociaux et démocratiques de touTEs, mais aussi le corps et l’esprit de tous ceux qui luttent et/ou ne sont pas assez blancs, chrétiens et gaulois...
Ce refus de « la loi travail et son monde », cette rupture consommée entre une large frange de la population et le PS, cette nouvelle génération militante qui a émergé au printemps dernier, voilà sur quoi les forces révolutionnaires doivent... capitaliser.
Car notre camp social a aussi un capital : celui des dizaines de milliers de personnes qui luttent pied à pied, chaque jour, dans leur boîte, leur syndicat, leur association, leur collectif, leur parti. C’est un capital social fait d’auto-organisation, de solidarité, d’inventivité, d’intelligence et de radicalité pour construire notre monde socialiste. Mais la société étant encore ce qu’elle est, ce capital social a aussi besoin d’argent pour s’entretenir et se développer. Et si le NPA n’est qu’une partie de ce capital social, il œuvre constamment pour la victoire de notre camp social, dans l’unité et la radicalité. Soutenir financièrement le NPA, ce n’est donc pas seulement aider une organisation particulière, mais soutenir l’ensemble de notre camp social.
La campagne de soutien financier au NPA durera, comme chaque année, jusqu’au 31 décembre. Elle sera l’occasion de « parler d’argent » dans les colonnes de l’Anticapitaliste... mais à notre manière.
Sylvain Madison

Aidez-nous !
La souscription permet une déduction fiscale des deux tiers du montant versé : vous donnez 3 euros, le parti en reçoit 3, l’État vous en reverse 2 ! Moyennant un peu de patience avant le remboursement, vous pouvez donc multiplier votre don par 3 !
Un seul lien pour donner en ligne :
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Une seule adresse pour envoyer vos chèques (à l’ordre de NPA souscription) :
NPA souscription, 2 rue Richard-Lenoir, 93100 Montreuil
Si votre adresse n’est pas celle mentionnée sur le chèque, précisez-le pour que le reçu fiscal arrive à bon port, et si deux noms apparaissent sur le chèque, précisez à qui imputer le don.
Une seule limite de datation et d’envoi :
avant le 31 décembre à minuit
Et une seule adresse pour toutes vos questions :
souscription@npa2009.org

dimanche 2 octobre 2016

1 ER OCT

           Premier octobre Université de rentrée de Breizhistance



Invité par Breizhistance, le NPA a délégué l'une des portes parole de Philippe POUTOU, notre camarade Armelle PERTUS. On la voit ici, sur la gauche de la photo, intervenant lors du débat sur la loi travail .
En soirée , Armelle a animé la réunion publique du NPA à Saint Laurent en présence de plus de trente personnes.

    

                        Exclusif pour notre blog:

 
Un samedi à la campagne de la porte parole.


Gare de Guingamp, Côtes d'Armor, samedi 1 er octobre à midi, Armelle PERTUS, porte parole de Philippe Poutou entame une journée de campagne.... à la campagne!

15h00, le maire de La Roche Derrien, 1000 habitants, nous accueille en mairie pour échanger sur les difficultés rencontrées dans l'action municipale par son équipe.
Radicalement à gauche, Jean Louis dénonce la progression du désert médical dans les zones rurales, la pénurie de médecins, et de personnel médical, les difficultés financières de l'hôpital public de Lannion, avec ses conséquences en terme de qualité du service public.
Confronté à l'inertie de l'ARS, agence régionale de santé, au mutisme du ministère de la santé, les élus locaux ont eu recours au rapport de force pour obliger l'Etat à réagir. Mettant la population de leur coté, les sept maires du pays rochois ont embauché un DRUIDE pour remplacer les médecins !
Panique des médias et des pouvoirs publics qui sont tombés dans le panneau.
Le buzz médiatique a débouché sur l'arrivée d'une jeune médecin de 32 ans.

Autre combat difficile, l'hébergement des saisonniers employés au ramassage du haricot, dit coco paimpolais. Laissé pour compte par les employeurs et l'Etat, un certain nombre de saisonniers d'origine étrangère, roumaine et africaine entre autre ont été pris en charge dans le camping municipal. C'est donc dans des conditions précaires qu'ils vivent sous la tente pendant la durée de la saison, mais au moins ils ne dorment pas à la belle étoile.
Dorénavant le maire de la Roche n'est plus seul devant cette situation, la mobilisation prenant de l'ampleur . Soutenu par des associations et les UL CGT locales, le maire et les saisonniers interpellent les employeurs, et les pouvoirs publics sur la situation salariale et sur l'hébergement.

Une visite qui rend palpable la grande désillusion des élus locaux vis à vis de la politique mené par le gouvernement PS, la lassitude face au rouleau compresseur des politiques du capital, et la nécessité d'une alternative politique. Et laisse ouvert le parrainage de la candidature de Philippe.....

17h30, à quelques de kilométres de La Roche Deriien en pleine campagne de Plongonver, au DIBAR, lieu associatif atypique... se tient l'Université de rentrée du mouvement de la gauche indépendantiste Breizhistance. Armelle, accompagnés d'une dizaine de militants du comité NPA de Bear Gwengamp et de Brest va participer à l'un des débats programmés. Plus particulièrement à celui qui évoque les luttes sociales de ce début d'année contre la loi travail « et son monde » comme se plait à le préciser notre porte parole.
La discussion qui va durer une heure et demi va permettre des échanges entre Breizhistance, le NPA, l'union locale CGT de Guingamp. L'absence de représentants locaux de Nuit Debout a sans doute limité la prise en compte des mobilisations locales.
Nous notons la présence à ce débat de Jean Marc Rouillan, qui bien que sous le coup d'une possible nouvelle condamnation par la justice fait preuve de courage et soutient le mouvement social.

19H30, salle de la mairie de Saint Laurent, petite commune rurale proche de Guingamp, il ne reste plus beaucoup de places vides quand Armelle arrive et salue la trentaine de militants et de sympathisants réunis pour échanger sur la situation politique et les perspectives de lutte. Mais aussi sur la nécessité de porter lors de notre campagne présidentielle un projet anticapitaliste de rupture avec le système. Sujet d'autant plus parlant que tous les présents sont engagés dans le mouvement social soit au titre de leur syndicat ou de leur association. Une participation qui encourage notre comité local dans son travail et son ancrage territorial.

23H00, fin d'une journée et repos bien mérité pour notre porte parole....
Quand, un dernier coup d'oeil sur l'actualité du jour, nous raméne vers Calais où Philippe Poutou se trouvait lui loin des salons dorés de la République au coté des migrants.

Correspondant NPA comité Bear Gwengamp

Dans l'hebdo du NPA de la semaine vous trouverez un concentré de cet article.