mardi 27 août 2019

g7

 G7 parlementaires à BREST

Info sur g7 brest (fr3)

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G7 parlementaire à Brest: des appels aux blocages

Les sept présidents des parlements des pays les plus puissants du monde sont attendus à Brest les 5, 6 et 7 septembre. Des altermondialistes appellent à perturber le déroulement du sommet.

Les 5, 6 et 7 septembre, Brest accueillera la 17e réunion des parlementaires du G7. Au menu de ces rencontres : les enjeux maritimes Des groupes altermondialistes invitent à bloquer, en tout cas perturber le sommet.
Alors que le G7, qui réunissait pendant trois jours les chefs-d’États des sept plus grandes puissances économiques et industrielles du monde ((Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon), s’est achevé lundi 26 août à Biarritz, Brest se prépare, à son tour, à accueillir son G7. Cette fois, c’est une délégation de parlementaires du G7 qui a rendez-vous dans la cité du Ponant les 5, 6 et 7 septembre 2019.

A l’invitation de Richard Ferrand

Les sept présidents des parlements des pays les plus puissants du monde y sont attendus, à l’invitation de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, conseiller régional de Bretagne et député du Finistère, et de François Cuillandre, maire de Brest. « Cette réunion (…) sera consacrée à des échanges et des réflexions communes sur les sujets en lien avec la mer, la gouvernance des océans, le climat et l’énergie« , explique Richard Ferrand.

Des appels à bloquer

Déjà, plusieurs groupes altermondialistes, anti impérialistes, relayés par Nouveau Parti Anticapitaliste, appellent au blocage du sommet. Des appels pour en perturber le déroulement sont diffusés via les réseaux sociaux. Des tracts ont été distribués, il y a quelques jours, dans la ville voisine de Landerneau. Ces mouvements dénoncent le modèle économique, social et écologique. Ils promettent des actions de désobéissance civile, des ateliers et des discussions, comme cela a été le cas à Biarritz.
« Ces assemblées soutiennent le libre-échange, le dérèglement, et imposent l’austérité. Ces assemblées, à la solde des intérêts capitalistes et des multinationales, contribuent à l’effondre-ment de la biodiversité, à la pollution des océans, à l’altération du climat », dénonce l’un de ces sites internet.

Une centaine de participants invités

D’un point de vue pratique, une centaine de participants est attendue. Ils seront hébergés à Brest, au Conquet et à la pointe Saint-Mathieu. La circulation sera restreinte pendant ces trois jours.

Le programme

Après l’accueil des participants le jeudi 5 au soir, le sommet débutera officiellement le vendredi 6 septembre au matin avec une cérémonie au Mémorial des marins morts pour la France sur la pointe Saint-Mathieu. Les présidents d’assemblées visiteront ensuite le Technopôle brestois, notamment l’Institut universitaire européen de la mer et l’Ifremer. Suivra, dans l’après-midi, une réunion de travail organisée aux Capucins. Au menu des échanges: les enjeux énergétiques, l’alimentation et la pêche, la santé et la recherche sur de nouvelles molécules issues des océans et la protection des océans.
Le samedi 7 septembre, les participants sont appelés à réfléchir sur les pollutions marines avec une visite du Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollu-tions accidentelles des eaux) et du Centre d’expertises pratiques de lutte antipollution de la Marine nationale (Ceppol).  En fin de matinée, les participants se retrouveront à la Préfecture maritime pour des entretiens bilatéraux.

Hélène Pédech  27/08/2019
https://france3-regions.francetvinfo.fr/

dimanche 25 août 2019

vincenzo



Des nouvelles fraiches de VINCENZO.

Compte rendu de la  réunion intercomité soutien vincenzo
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Salut tout le monde !! Quelle bonne journée !!
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Les nouvelles du matin sont bonnes comme vous le savez.
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Pour rappel :
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1/ La demande d'informations complémentairement d’Italie a été acceptée par les juges. L’Italie a jusqu'au 16 Octobre pour envoyer les documents nécessaires au dossier
2/ La demande de mise en liberté, ils n'ont pas accepté MAIS ILS N'ONT PAS REFUSE... Une demande d'enquête de faisabilité a été demandée pour pouvoir vérifier les conditions ici en cas de mise en liberté. Plus d'infos ce soir
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CERISE SUR LE GÂTEAU : nous avons reçu hier d'Italie un document officiel de la cour de Milan, de 2009, qui explique que Vincenzo a déjà purgé sa peine pour Milan.(pièce jointe)
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Du coup, ce qui ressort de la réunion intercomité, c'est qu'il ne faut rien lâcher et que c'est en bonne voie.
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Les comités font en fonctions de leur force disponible. Toutes les actions nous intéresse, récolter des dons, faire signer la pétition, table de presse dans des festivals, faire lire la lettre ouverte, tracter, dessin, photos, personnalités qui soutiendrait une tribune... nous relayons sur le site quand vous voulez.
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On aimerait quand même avoir une date en commun, histoire de faire un peu de Buzz et gardez la pression en commun pour la journée du 30 août. Rassemblements de tous les comités ou vous voulez à 18H00, donnez-nous les lieux et dates pour qu'on annonce sur le site. Invitations des médias locaux.
Si possible le matin tout le monde est invité à aller sur les ponts au dessus des 4 voies et sur des rond points avec banderoles pour faire de "jolies" photos.
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Vous faites comme vous voulez/pouvez, avec vos outils pour proposer et rajouter des actions.
Ce sera certainement renouveler dés que l'on a plus de dates sur la liberté conditionnelle de Vincenzo.
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N'oubliez pas d'envoyer vos contacts ou de les motiver, pour créer de nouveaux comités.
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D'autres infos pour les dates et autres dés que l'on revoie les avocats.
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Un grand merci pour votre soutien, concert de soutien au café de la pente le 28 septembre, vous êtes les bienvenues pour boire un coup !!
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HALTE A LA RÉPRESSION
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VINCENZO LIBERO
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LIBERTÉ POUR VINCENZO
FRANKIZ EVIT VINCENZO

mardi 20 août 2019

VINCENZO

OUEST FRANCE

Guingamp. Près de 50 personnes se rassemblent pour Vincenzo Vecchi

Le comité constitutif de soutien à Vincenzo Vecchi a réuni près de 50 personnes sur la place de l’échiquier à Guingamp (Côtes-d’Armor).
Le comité constitutif de soutien à Vincenzo Vecchi a réuni près de 50 personnes sur la 
 
Ce lundi 19 août, une cinquantaine de personnes s’est réunie sur la place de l’échiquier à Guingamp (Côtes-d’Armor) pour exprimer leur soutien à Vincenzo Vecchi. Ce réfugié italien est menacé d’extradition.

Ce lundi 19 août, une branche guingampaise du comité de soutien à Vincenzo Vecchi s’est créée. « Nous lançons ce comité dans le but de sensibiliser le public autour de Guingamp », explique Julien, membre du comité.
Vincenzo Vecchi est un réfugié italien de 46 ans. Il s’est fait arrêter le 8 août 2019, à Rochefort-sur-Terre, dans le Morbihan. L’activiste est menacé d’extradition car il est condamné à 11 ans et 6 mois de prison ferme en Italie. Il lui est reproché d’avoir participé aux violentes manifestations anti-G8, à Gênes en 2001, où il aurait commis des violences et des destructions de biens publics.
Ce lundi, à Guingamp, près de 50 personnes se sont réunies pour exprimer leur soutien. La justice italienne « l’a condamné en vertu d’une loi fasciste datant de 1930 », souligne le comité. Les membres demandent donc la liberté conditionnelle du réfugié.
Vendredi 23 août, à la demande de l’une des avocates de Vincenzo, l’Italie devrait livrer un complément d’informations vers 10 h au Parlement de Bretagne, à Rennes. 
Ce jour-là, le comité « souhaite une présence pacifique et déterminée ».

Note: le NPA était également présent à ce rassemblement.Nous regrettons que les organisateurs, mais c'est souvent ainsi, n'aient pas tentés d'élargir la mobilisation.

lundi 19 août 2019

                      DISPAC'H AR MIN...

REVOLTE A LA MINE ...


La fête de la Saint Loup à Guingamp ne nous a pas habitué à célébrer l'histoire du mouvement ouvrier en Bretagne.
Jusqu'à ce jour, puisque le cercle celtique de Spézet , dans le centre Bretagne, a basé sa nouvelle chorégraphie sur les luttes des mineurs de Poullaouen près de Carhaix.

Beaucoup d'entre nous l'ignorent sans doute, mais de nombreuses mines existaient en BZH jusqu'à une période récente... Notamment des mines d'ardoises sur Mael Carhaix et Sainte Tréphine, en Bretagne Centrale. 
Je me souviens d'avoir participé en qualité de soutien aux luttes contre la fermeture de Sainte Tréphine dans les années 1970...Et forgé des liens avec les mineurs de fond de Mael Carhaix, la culture politique communiste était très prégnante dans ce milieu.
La pénibilité du travail, le danger permanent rappellent ceux  vécus dans le milieu  des marins pécheurs. Quelques anecdotes croustillantes mais impossible à livrer sur un blog public tournent autour de l'usage peu contrôlé à cette époque de la "poudre noire".

Un peu d'histoire: extrait du journal LE POHER 



La mine de Poullaouën
Il ne reste que quelques traces de la mine de Poullaouën. À droite, des mineurs en Centre Bretagne au début du XXe siècle.


La mine de Poullaouën


La famille Proux s’était établie à Poullaouën pour travailler aux très rentables mines de ce secteur. Connus dès la Préhistoire, les gisements de plomb argentifère ont été exploités au Moyen Âge, avant de subir la concurrence de l’argent américain après les découvertes du nouveau monde. En avril 1732, un négociant de Morlaix, François-Joseph Guillotou de Kerever, obtient une concession à Poullaouën. Il crée la Compagnie des mines de basse Bretagne avec d’autres négociants bretons et des banquiers parisiens. L’entreprise emploie rapidement plusieurs dizaines de personnes et la production s’accroît avec l’exploitation d’un autre site à Huelgoat, puis à Pont-Péan, dans le pays Gallo. Entre les années 1760 et la Révolution, la Compagnie des mines de basse Bretagne devient le principal producteur de plomb et d’argent du royaume. Sur une trentaine d’années, sa rentabilité est exceptionnelle et elle emploie jusqu’à 2.000 salariés. Elle attire notamment des ingénieurs allemands venus de Bavière, de Saxe ou du Harz, dont certains font souche dans le pays. La Compagnie est nationalisée en 1794. Son exploitation continue après la Révolution française, avant de décliner au XIXesiècle. Le site de la vieille mine de Poullaouën témoigne de ce passé industriel.

Et pour en savoir plus sur la Bretagne minière:

 goater-MINES-D-ARGENT


vendredi 16 août 2019

bak e bzh

            BAK E BREZHONEG


OUEST FRANCE

 

Guingamp. 80 manifestants pour le Bac en breton

Vendredi 16 août, ils étaient près de 80 à manifester pour le Bac en breton dans les rues de Guingamp.
Vendredi 16 août, ils étaient près de 80 à manifester pour le Bac en breton dans les rues de Guingamp. | OUEST-FRANCE
Vendredi 16 août, près de 80 manifestants ont défilé dans les rues de Guingamp (Côtes-d’Armor). Ils demandent le Bac et le brevet en breton.

La mobilisation
En plein festival de la Saint-Loup, à Guingamp (Côtes-d’Armor), près de 80 personnes ont défilé pour le Bac en breton, dans les rues de Guingamp, ce vendredi 16 août, vers 18 h. Organisé par l’association Bak e brezhoneg, ce rassemblement vise à « montrer qu’il existe une incohérence pédagogique concernant la filière bretonne au lycée », dénonce Ismael Morvan, ancien du lycée Diwan de Carhaix. « Nos enseignements sont assurés en breton tout au long de l’année, pour, au final, avoir l’examen final en français, ajoute le militant. Dans le Pays basque, ils passent le Bac dans leur langue depuis 2012, alors pourquoi pas nous ? »

« Il y a assez de professeurs bretonnants pour corriger cette épreuve »

Après avoir diffusé l’annonce au sein du milieu associatif breton, Ismael a rallié près de 80 personnes. Dans le cortège, on retrouve plusieurs anciens lycéens, qui, comme lui, en juin 2018, avaient rendu leurs copies d’épreuve de mathématiques rédigée en langue bretonne. « Seuls les exercices purement mathématiques avaient été corrigés. Il y a assez de professeurs bretonnants pour corriger cette épreuve. Mais pour cela, il faudrait rentrer dans un dialogue avec Emmanuel Ethis, le recteur de l’académie de Rennes », demande le jeune homme de 19 ans.

La manifestation s’est poursuivie par un fest-noz organisé à Ti ar Vro, à 21 h.

jeudi 15 août 2019

NVO

NVO mensuel de La CGT

Ford Blanquefort : la CGT poursuit son action en justice pour empêcher la fermeture

7 août 2019 |
Par | Photo(s) : MEHDI FEDOUACH / AFP
 
Le 6 août 21019, la CGT Ford appelait à un rassemblement devant le tribunal de Bordeaux. La Cour d'appel devait y examiner la compétence du TGI suite à la plainte de la CGT sur l'absence de justification économique de la fermeture Ford Blanquefort. La décision est attendue le 17 septembre 2019.
C'est l'action de la dernière chance pour tenter d'empêcher la fermeture de l'usine Ford Blanquefort. Alors que la direction de l'usine a, de manière anticipée, demandé aux salariés de ne plus venir travailler depuis le 24 juillet 2019 et s'est même essayée à la provocation abjecte d'organiser « un pot de départ », la CGT n'entend pas jeter l'éponge avant d'avoir tiré toutes ses cartouches. Sur le terrain juridique, elle a demandé à faire reconnaître l'absence de justification économique de la fermeture de l'usine et l'abus de propriété concernant l'offre de reprise présentée par Punch de l’usine spécialisée dans les boites de vitesse . En première instance, le TGI de Bordeaux s'était déclaré incompétent en date du 2 juillet 2019. L'affaire est donc revenue en appel le 6 août 2019.
Ce mardi 6 août 2019, le syndicat appelait donc à un rassemblement devant le tribunal de Bordeaux où la Cour d'appel devait se prononcer sur les suites de la plainte qu'elle a déposée. En effet, la CGT, syndicat majoritaire de l'usine, avait saisi le TGI de Bordeaux il y a quelques semaines de cela afin qu'il se prononce sur le motif économique avancé par Ford pour fermer l'usine. Selon la loi, Ford doit apporter une justification économique à la fermeture, or le syndicat entend démontrer qu'elle est inexistante puisque l'activité boîtes de vitesse n'est pas arrêtée mais a été transférée aux États-Unis. Par ailleurs, la CGT souhaite faire reconnaître l'absence de justification de la décision de Ford lors de son rejet de l'offre de reprise par Punch.

« Le gouvernement a abandonné, on voudrait que la justice rattrape le coup »


L'enjeu de l'audience du 6 août 2019 était donc d'importance : «  Soit ils donnent raison au TGI et ça s'arrêtera là, soit ils donnent tort il devront rejuger l'affaire en septembre » , explique Philippe Poutou, délégué CGT de l'usine. Le syndicaliste mesure cependant aussi les difficultés du chemin emprunté : « On attend beaucoup de cette décision de justice dans le sens où il n'y a que ça qui peut sauver l'usine et on aimerait qu'il y ait une décision favorable. Mais à la fois nous ne sommes pas dupes, car on voit bien les difficultés. La justice ne peut pas nous donner tort, mais ne peut nous donner raison. C'est comme ça que nous interprétons la décision du TGI qui s'est déclaré incompétent. Nous espérons donc qu'à force d'insister on va les obliger à prendre leurs responsabilités. On a un gouvernement qui a abandonné la partie et on aimerait que la justice rattrape le coup. On sait bien qu'on n'est pas favoris dans cette affaire, mais on s'accroche. Et on garde quand même cet espoir de réussir quelque chose. »

La décision de la cour d'Appel de Bordeaux qui impactera directement le PSE portant 872 salariés de Ford a été mise en délibéré. Sa décision est attendue le 17 septembre 2019.


roazhon

L’extradition politique de Vincenzo pour avoir participé à la manifestation contre le G8 de 2001


Vincenzo Vechhi, militant politique italien arrêté et emprisonné à Rennes depuis une semaine, comparaissait ce matin devant la cour d’appel de Rennes. L’Italie et l’avocat général réclament toujours son extradition pour être jugé de sa participation aux manifestations contre le G8 de Gênes en 2011 et une manifestation antifasciste à Milan en 2006. La peine encourue est hallucinante : 12 ans de prison, 18 ans après, pour des faits mineurs et matériels.

Les avocates de Vincenzo ont obtenu le report du délibéré pour le 23 août, la remise en liberté a, elle, été refusée. Car le dossier s’avère en réalité plus complexes que prévu pour les autorités italiennes : mandat d’arrêt européen incomplet, vices de formes dans les comparutions… Son avocate compte bien aussi rappeler le contexte de ces manifestations de 2001 : « des rapports récents sur le comité d’exécution des peines en Italie, parlant notamment de torture en détention et d’isolement total pour certains détenus », la mort d’un manifestant, Carlo Guliani, Amnesty International parlant, à l’époque, de « la plus grave atteinte aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la fin de la seconde guerre mondiale. »Aucun policier, aucun ministre, aucun commissaire ne sera d’ailleurs inquiété. L’Italie sera condamnée, quinze ans plus tard, par la Cour européenne des Droits de l’Homme pour n’avoir jamais poursuivi en justice ni identifié les auteurs de violences.
Car c’est bien une affaire politique qui se déroule dans les murs du Parlement de Rennes. L’arrestation de Vincenzo a lieu alors que dans l’Italie de 2019, c’est l’extrême droite de Salvini et de la Ligue du Nord qui est au pouvoir. Ce dernier, qui ces derniers jours tente de renverser le gouvernement, veut montrer sa force, qu’après Cesare Batisti, il a enfin la tête d’un militant anticapitaliste et antifasciste. Et le gouvernement français, Macron, Castaner, Le Drian et Belloubet seront directement complices de l’extrême droite italienne en acceptant une extradition.

Ce mercredi 14 août, nous étions plus de 200 devant le Parlement pour soutenir Vincenzo : comité de soutien de Rochefort-en-Terre, militantEs politiques, syndicaux, associatifs, antifas... de Rennes et de Bretagne pour exprimer notre colère. Alors qu’Antonin Bernanos vient lui aussi de se voir prolonger sa détention, il est primordial aujourd’hui de réclamer la liberté pour touTEs les camarades antifascistes, touTEs les camarades du mouvement social et politique, touTEs les manifestantEs qui se retrouvent derrière les verrous d’une justice de classe, d’une justice aux ordres des gouvernements les plus réactionnaires et autoritaires.

LIBERTÉ POUR VINCENZO, NON À L’EXTRADITION

Kevin Elté

ROCHEFORT





NON A L'EXTRADITION DE VINCENZO VECCHI



L’image contient peut-être : texte


Jugement du tribunal de Rennes mis en délibéré au 23Août.

lundi 12 août 2019

CSSP

Rassemblement à l'appel du collectif des sans papiers de        Lannion, lundi 12 Août 2019.

       Lannuon kae an ijin, Lannion quai des possibles. 



crédit photo NPA LGBP


A Lannion ce Lundi 12 août 2019 à 11h , nous avons installons des tentes sur le Quai des Possibles  pour mettre à l’abri deux familles comptant sept enfants dont trois de moins de trois ans, mais aussi quatre jeunes majeurs qui sont menacés d’être mis à la rue, tous sans abri ni ressources dans les jours qui viennent.

crédit photo NPA LGBP



Environ une centaine de personnes en cette mi août se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux sans papiers.
L'intervention commune a dégagé la nécessité de passer de l'action caritative à une mobilisation politique.Le collectif a souligné le gros effort financier nécessaires pour suppléer aux carences de l'Eat, du Conseil Départemental et des collectivités locales. Ainsi il a puisé à hauteur de 12 000€ dans ses fonds propres.
Notons la remarque absence des éluEs à ce rassemblement, la cause serait elle peu porteuse électoralement...


crédit photo NPA LGBP

dimanche 11 août 2019

GIEC

Vous trouverez ci-dessous et ci-joint un courrier commun transmis à Madame la Préfète de Région et au Président de la Région Bretagne.
                                
 
Quand les recommandations du Giec et les plans de lutte contre les marées vertes devraient faire bon ménage...
                                 Bonne lecture.



Halte Aux Marées Vertes       Sauvegarde du Trégor          Baie de Douarnenez Environnement 
André Ollivro,                       Yves-Marie Le Lay,               Jean Hascoet 

à

Préfecture de Région Le 11 août 2019
Madame la Préfète
3, avenue de la Préfecture
35026 Rennes Cedex 9 



Madame la Préfète, 

Un rapport spécial du Giec, salué par le gouvernement, vient de tomber : l'humanité épuise ses ressources parce qu'elle exploite trop intensivement ses sols et ses forêts. Collectivement, non seulement nous mettons en péril notre capacité à faire face au réchauffement climatique, mais aussi nos conditions de vie et de subsistance. En conséquence ce rapport appelle à adopter partout en urgence une gestion durable des terres. 

Or, une gestion durable des terres passe nécessairement par un rééquilibrage du cycle de l'azote et donc la suppression des excédents de nitrates d'autant qu'ils produisent aussi du protoxyde d'azote, puissant gaz à effet de serre. Et la Bretagne, par sa configuration naturelle est doublement affectée par ces excédents de nitrates puisqu'ils sont aussi la cause de la prolifération massive d'algues vertes dont le pourrissement dégage un gaz extrêmement toxique, le sulfure d'hydrogène. 

Depuis 2010 vous coordonnez des plans de lutte contre ces excédents à travers les Plans Algues Vertes. Sans surprise pour nous qui en avons souligné leur inadaptation et leur manque d'ambition, force est de constater leur échec patent démontré depuis des mois par des échouages d'algues à des niveaux rarement atteints dans la baie de Saint-Brieuc. Depuis des mois, malgré un ramassage coûteux et limité par la capacité de traitement, des riverains subissent jours et nuits des odeurs pestilentielles, des estivants risquent des accidents mortels, l'estran est transformé par endroits en zones putrides affectant gravement la biodiversité. Ne pas changer la philosophie même de ces plans basés sur le volontariat des acteurs et la continuité des cultures polluantes actuelles signerait l'abandon de nos concitoyennes et concitoyens à leur triste sort pour les années à venir, sauf à prier le ciel pour qu'il soit plus clément, paradoxalement moins ensoleillé au printemps comme en été et tempétueux en hiver...

C'est pourquoi ce dernier rapport du Giec est une opportunité nouvelle qui s'offre à l'Etat et à la Région. Puisqu'une partie du réchauffement climatique et la prolifération des algues vertes ont une seule et même cause, que l'urgence commande de s'y attaquer dès maintenant, nous vous demandons d'élaborer dès le mois de septembre de nouveaux plans de lutte contre les excédents d'azote après consultation de tous les syndicats professionnels, des organismes agricoles, des associations de protection de la nature, des associations de pêche. Et comme en la matière, nous ne prétendons pas détenir quelques vérités sur le sujet, nous vous proposons de procéder sur ces 7,4 % de la Surface Agricole Utile bretonne concernés par les actuels Plans Algues Vertes à des expérimentations de nouvelles cultures qui permettront de sélectionner les plus efficientes. Demain elles serviront de modèles à l'ensemble du territoire. Le Giec ouvre déjà des pistes. Pour exemples, l'agroforesterie et, déjà pratiquées localement, les cultures associées qui mêlent des légumineuses à des céréales, permettant de réduire l'usage d'engrais chimiques. C'est aussi l'assurance d'un usage réduit voire nul de pesticides. Les pionniers ne manquent en Bretagne qui pratiquent ces cultures avec succès au sein de l'agriculture biologique et au CEDAPA. Vous disposez là d'un gisement de conseillers avisés qui ne demandent qu'à partager leurs compétences. Ne serait-ce pas déjà l'amorce de cette révolution agricole qu'appelle de ses vœux le Giec, en faisant de la Bretagne la région phare de la production de protéines végétales plutôt qu'animales comme aujourd'hui ? 

Madame la Préfète, pour cette gestion durable des terres qui s'inscrit dans la lutte contre le réchauffement climatique, la co-présidente du Giec, Madame Valérie Masson-Delmotte a mis « l'accent sur l'importance d'agir dès maintenant ». Nous rajoutons, comme contre les marées vertes. C'est maintenant... ou jamais, car agir demain deviendra inutile.

Soyez assurée Madame la Préfète, de notre considération.

André Ollivro  11, rue du stade  22120 Pommeret
Yves-Marie Le Lay  7, rue de Kermaquer  29241 Locquirec
 Jean Hascoet  10, impasse des Filets Bleus  29100 Douarnenez

CSSP

DERNIERE MINUTE: LE COMITE NPA APPELLE A SE JOINDRE A CE RASSEMBLEMENT  LANNION 11H00 CE LUNDI QUAI DES POSSIBLES, parking de La Poste.

DROIT ET HUMANITÉ AVANT TOUT

 
APPEL À LA CONSCIENCE PUBLIQUE

A Lannion le Lundi 12 août 2019 a 11h , nous installons des tentes sur le Quai des Possibles  pour mettre à l’abri deux familles comptant sept enfants dont trois de moins de trois ans, mais aussi quatre jeunes majeurs qui sont menacés d’être mis à la rue, tous sans abri ni ressources dans les jours qui viennent.
Nous avons tout fait pour trouver une solution : exploré les possibilités de relogement privé, démarché tous les services sociaux et administratifs à tous les niveaux. Mais cette incapacité passagère a régler ce problème  ne signifie pas résignation.
Nous constatons qu’en jetant des familles avec enfants (certains de moins de 3 ans) à la rue, l’État ne respecte pas les textes de protection de l’enfance que la France a pourtant signé. Nous dénonçons des grilles et cadres législatifs et administratifs qui ne laissent aucune place à des considérations relevant des plus élémentaires notions de civilisation : on ne jette tout simplement pas à la rue des familles avec des enfants, dans notre pays.
L’État, les diverses instances administratives et politiques considèrent peut-être que cette pratique est justifiée, qu’elle fait du sens, qu’elle est raisonnable. Mais nous, associations et collectifs de citoyens, considérons qu’il s’agit là d’un acte de trahison des fondements du vivre-ensemble qui caractérise notre pays.
Nous nous sommes mobilisés depuis des années pour humaniser l’accueil des migrants, et suppléer, de fait, à la dureté des conditions qui leur sont faites par les instances officielles. Nous les avons guidés dans le maquis des formulaires et démarches administratives, aidés à surmonter les incohérences des structures d’accueil, nous leur avons cherché et trouvé des logements, recueillis parfois dans nos propres foyers, distribué des aides d’urgence en espèces et en nature (plus de 12.000 euros de nos propres poches, des dons reçus, des recettes de vide-greniers etc.… pour le seul CSSP en 2018). Bref, nous avons assumé, en tant que membres de la société civile, une part du devoir de décence et de solidarité qui constituent les bases de la civilisation.
Aujourd’hui, nous atteignons les limites de ce que nous pouvons faire.
Fatigués de jouer le rôle de supplétifs d’une politique que nous considérons comme honteuse, nous faisons appel à la société civile et l’opinion publique pour qu’elles s’opposent aux actes d’inhumanité qui sont sur le point d’être commis – discrètement, en plein mois d’août.

Signataires
  • CSSP (Collectif de Soutien aux Sans Papiers Trégor-Goëlo)
  • LES GENS HEUREUX
  • JAMAIS SANS TOIT
  • AC TREGOR
  • TERRE DES HOMMES LANNION
  • HABITAT ET HUMANISME
  • LDH MORLAIX
  • PCF
  • RAZ LE FRONT
  •  
  • DERNIERE MINUTE: LE COMITE NPA APPELLE A SE JOINDRE A CE RASSEMBLEMENT

GENES


Info en provenance du NPA Rennes


Un activiste italien, condamné à 13 ans de prison en Italie et recherché depuis le G8 de Gênes, en 2001, a été arrêté, jeudi, dans le Morbihan, a révélé, ce samedi, le parquet général de Rennes, où il a été incarcéré.

Après 18 ans de cavale, cet Italien, répondant au nom de « Vecchi » a été « interpellé, jeudi 8 août, dans le Morbihan, par la brigade nationale de recherche des fugitifs sur le fondement de deux mandats d’arrêt européens délivrés par les procureurs de Milan et de Gênes », a indiqué l’avocat général du parquet général de Rennes, Pascal Bougy. Des mandats d’arrêts avaient été délivrés « à la suite de condamnations pénales prononcées par les tribunaux de ces villes », a précisé le magistrat.
L’avocat général a confirmé que l’arrestation de cet homme, recherché depuis 2001, est liée à deux condamnations en Italie, elles-mêmes liées à sa participation au G8 de Gênes, en juillet 2001, où un manifestant avait trouvé la mort.

Note du NPA:  rappelons que le manifestant mort à Gênes a été abattu par la police et non par Vincenzo et que toutes les poursuites ont été abandonnées contre les policiers...

« Il a été déféré, le vendredi 9 août, à la cour d’appel de Rennes où le magistrat délégué par le premier président l’a incarcéré », conformément au code de procédure pénale en l’attente de sa comparution devant la chambre d’instruction, mercredi 14 août, à 9 h », a-t-il ajouté sans autres détails.
Un collectif de soutien dénommé « Soutien Vincenzo » a confirmé, dans la soirée, dans un communiqué, que l’Italien arrêté est Vincenzo Vecchi, un homme âgé d’une quarantaine d’années, connu localement et qui vivait, depuis plusieurs années, dans une commune proche de Rochefort-en-Terre où ce collectif d’habitants s’est créé.

« Il avait choisi de fuir cette condamnation injuste »


Selon le collectif, Vincenzo Vecchi a été incarcéré à la prison de Vezin-le-Coquet près de Rennes.
« Il n’était membre d’aucune organisation politique » et « avait choisi de fuir cette condamnation injuste et disproportionnée. Il vit depuis huit ans sur notre territoire (pays de Questembert) et s’est complètement intégré à la vie locale », a affirmé le collectif.
« Nous nous opposons à ce que l’État français livre « Vincenzo » aux autorités italiennes, qui ne manqueront pas l’opportunité d’en faire un exemple », a-t-il ajouté.
Selon le collectif, Vincenzo Vecchi a été condamné en Italie pour « dévastation et saccage » au G8 de Gênes, la justice lui reprochant également sa participation à une manifestation antifasciste, non autorisée, à Milan, en mars 2006.
« Étant donné le contexte actuel en Italie, cette affaire nous apparaît éminemment politique et urgente », ajoute le collectif qui entend « se mobiliser contre une procédure d’extradition en cours » et juge « inadmissible que notre gouvernement, se prévalant d’être le défenseur européen de l’humanisme et des Droits humains, cautionne cette discrimination politique ».
« Il y a une émotion ici qui est très forte », a déclaré Jean-Pierre, un porte-parole du collectif. Celui-ci a indiqué qu’une cinquantaine de personnes « très touchées par l’arrestation de Vincenzo » se sont réunies, ce samedi soir, dans un café associatif de la commune pour « discuter des moyens d’agir et d’aider d’une manière ou d’une autre Vincenzo ».

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/monde/justice-un-activiste-italien-en-cavale-arrete-dans-le-morbihan-10-08-2019-12358372.php#1A3fYiqCOVIFqLWH.99


 Le NPA demande sa libération immédiate et l'arrêt du processus d'expulsion.

climat antika



Suffit de biffer les mentions gênantes....

 

ecop univ été

Pendant les vacances un peu d'économie politique ne peut pas nuire...

 

Dossier La crise vient, quand et laquelle ?

L’U d’été du NPA tentera de répondre lors d’un atelier le 28 août, de 9 à 12:00, animé par Rémi Grumel, Catherine Samary et Henri Wilno. Le présent billet n’entend pas répondre, mais offrir informations et références de lecture qui peuvent aider à participer pleinement aux discussion lors de cet atelier et à les prolonger au bar, aux repas ou même à la plage… 
 
Pourquoi des crises

Avant de fournir des référence de lecture sur la prochaine crise, quelques considérations sur les crises en général et le contexte favorable aujourd’hui à une crise majeure.
Les explications traditionnelles d’une crise économique, autrement dit un recul de la production marchande sont multiples: baisse de la demande (baisse des revenus ou hausse de l’épargne qui fait reculer la consommation), contraction de l’offre (notamment chute de l’investissement lié à une baisse du taux de profit, guerre, bond du prix des matières premières ou baisse de la productivité du travail), effondrement bancaire qui entraine réduction des crédits à la consommation et à l’investissement. Elle font référence en général à un facteur externe, pas aux contradictions de l’accumulation capitaliste. Par exemple en 1973 à la hausse du prix du pétrole, ou en 2008 à l’effondrement de la valeur des titres immobiliers, en ignorant les prémisses de la récession marquée alors par la chute des profits des entreprises des Etats-Unis.
Il faut exclure ici un effondrement du capitalisme. Le seul effondrement assuré, c’est l’effondrement écologique, à moins d’une révolution sociale. Par contre nous avançons vers une nouvelle crise telle que analysée par Marx.
L’origine des crises du capitalisme est une contradiction expliquée par la baisse tendancielle du taux de profit. En résumé, les progrès technologiques entrainent une mécanisation et automatisation de la production, qui réduit la part du travail humain dans la production, ce que Marx décrit comme la hausse de la composition organique du capital, d’où baisse de la plus value et du taux de profit.
Mais Marx explique bien que cette tendance est combattue par les contre-tendances. Il en annonce six dans le chapitre XIV du livre III du Capital. Retenons celles qui s’appliquent sans conteste en ce moment, et qui poussent à la hausse du taux exploitation: augmentation de la productivité (hausse des heures travaillées, accélération des cadences) ou baisse des salaires.
Comme l’explique Marx dans Le Capital : « La production capitaliste tend sans cesse à dépasser les limites qui lui sont immanentes, mais elle n'y parvient qu'en employant les moyens, qui de nouveau, et à une échelle plus imposante, dressent devant elle les mêmes barrières ». (Marx, Le Capital, livre III, tome 6, Editions Sociales, Paris, 1957, page 263)
On est alors en suraccumulation de capacité de production par rapport à la demande. Elle peut être compensée en partie par une augmentation de la consommation de la bourgeoisie, la hausse des exportations, dans les limites de la demande des pays partenaires commerciaux, et à court ou moyen terme par le crédit facilitant la consommation des classes populaires et l’investissement des capitalistes, soit achats de machines, terrains, brevets, etc. C’est ce à quoi nous avons assisté depuis des dizaines d’années avec la financiarisation de l’économie. Voir à ce propos l’ article de 2016 de François Chesnais.
Mais tôt ou tard le ferment de la crise se manifeste, parfois de façon d’autant plus catastrophique que l’endettement fut massif et prolongé. D’où la crise dite financière déclenchée en 2007, mais qui en fait est due à la contradiction même du régime d’accumulation capitaliste. C’est ce que F. Chesnais explique dans un entretien récent : « la crise avait débuté de façon très classique dans le système de crédit étatsunien, il s’agissait d’une crise de surproduction et de suraccumulation reposant sur un endettement massif des entreprises et des ménages permis par des moyens d’ingénierie financière inédits et dont le champ était le marché mondial. La crise de septembre 2008 à Wall Street a failli emporter le système financier mondial et a provoqué une récession mondiale stoppée court par la Chine. »
La crise qui a éclaté aux Etats-Unis a touché les autres continents.  Mais pas avec la force de celle des années 30, grâce au recours au crédit pour sauver les banques, et pour relancer la demande. La bourgeoisie a ainsi retardé et augmenté l’explosion à venir.
Les économistes, quand ils s’expriment librement, en s’adressant à la bourgeoisie, et non pas dans les médias chargés de défendre le régime capitaliste, peuvent, avoir recours aux explications marxistes de la crise. Un exemple: Bruno Bertez, dans l’édition du 29 juillet de la Chronique Agora:
« La crise de 2008 a été une crise de reproduction avec un système qui a buté sur ses limites.Les dites limites étaient constituées par l'endettement, qui a permis au système de se prolonger malgré les difficultés à maintenir la profitabilité et la valeur du capital dans un monde soumis d'une part aux pressions dépensières sociales démocrates, et d'autre part à la hausse de la composition organique du capital…La dette qui a été la solution jusqu'en 2008 a cessé de l'être. On est passé en situation de surendettement permanent. Pourtant, on ne connaît pas d'autre solution pour prolonger cette voie : faire encore plus de tout ce qui conduit aux crises. L'augmentation du taux d'exploitation de la main-d'oeuvre et les quelques destructions de capital des plus faibles sont loin d'être suffisantes et de faire le compte.» (souligné  par moi).
Geoges Ugeux, ancien n°2 de la bourse de Wall Street, estime les niveaux d’endettement public et privé des Etats déclenchera une crise dès la hausse des taux d’intérêt, actuellement à un plus bas historique.
Nouriel Roubini, célèbre économiste UE prix du pétrole au plus haut, ralentissement de la croissance chinoise, déficits budgétaires massifs des Etats.
Pour Olivier Delamarche, la menace vient plutôt de l’accumulation de mauvaises créances dans les banques, à tel point qu’elles ne se prêtent plus entre elles, et que la BCE a relancé les LTRO, crédits destiné à assurer la liquidité du marché interbancaire.
Pour Jean-Marc Daniel, économiste et professeur à L’ESCP Europe, la menace, c’est la baisse de la productivité.
Quant à l’ampleur de la crise qui vient, elle est jugée par beaucoup d’ économistes comme aussi grave ou plus grave qu’en 2008, du fait de l’absence de marge de manoeuvre des banques centrales: les taux déjà à zéro, et les robinets du crédit déjà grand ouverts.

Bulles…Bulles…Bulles…
Avec un endettement encore plus massif, sommes-nous aujourd’hui à la veille d’un rebond encore plus grave de la crise?  Le gonflement des bulles semble l’annoncer.
Après la bulle des technologies en 2000, puis celle de l’immobilier en 2008, nous assistons à l’envolée d’une quantité de formes de capital fictif qui ne cessent de gonfler. Chacune de ces bulles pourrait, en explosant, impacter les autres: bulle des marchés actions en premier lieu, mais aussi bulle des dettes publiques, comme des dettes privées, d’abord celle des entreprises, un peu partout, ensuite celle dite des ménages, avec l’explosion des crédits à la consommation ( crédit immobilier, voiture, étudiant, etc ).
L’endettement global, qu’il soit étatique, privé ou corporatif, dépasse déjà 300 % du PIB mondial. L’encours mondial d’obligations émises par des sociétés non financières a atteint un niveau record proche de 13 000 milliards $ à la fin de 2018, soit selon l’OCDE le double de leur encours en termes réels avant la crise financière de 2008. Selon la Banque des règlements internationaux, la part des entreprises dites « zombies » (= qui ne survivent qu’en s’endettant) serait de 6% en moyenne dans les 14 principaux pays développés.
Passé le choc d’il y a dix ans, la valeur des titres boursiers n’a cessé de monter jusqu’en 2018, avec des cours sans rapport avec les rémunérations auxquelles il donnent droit, grâce à une politique monétaire très généreuse. D’après Merrill Lynch, une des principales banques d’investissement au monde - elle gère 1 800 milliards USD d'actifs pour ses clients - jamais la bulle des actifs financiers n’a jamais été aussi menaçante.
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Les banques centrales ne savent même plus comment en sortir, sans faire éclater les bulles financières. Comme le met en évidence le tableau ci-dessous chaque crise financière a été précédée d’une hausse des taux et, pire, 16 des 19 hausses des taux des 100 dernières années se sont soldées par des récessions.
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Par ailleurs, l’analyse de la durée des cycles économiques aux Etats-Unis est assez inquiétante. Les 12 phases d’expansion depuis la Seconde Guerre mondiale ont duré 61 mois en moyenne. Nous en sommes déjà à plus de 10 ans. Mais avec une différence: une croissance faible de 22 % en 10 ans contre 45% pendant la décennie précédente.
Bien sûr les responsables de la politique monétaire assurent leur principale mission: reculer le plus longtemps possible le moment inévitable de la  panique.  Irving Fisher déclarait neuf jours avant le krach du 24 octobre 1929, que le prix des actions avait atteint ce qui semblait être "un haut plateau permanent ». Ben Bernanke indiquait, à l'été 2007, que "les crédits subprime sont contenus ». Bill Dudley, président de la Banque de Réserve de New York, a déclaré en 2018 que "le bilan de la Fed n'est pas la menace que les gens imaginent ». Autre banquier central, Alan Greenspan, a donné la clé le jour où il a déclaré:  »Si vous m'avez compris, c'est sans doute que je me suis mal exprimé »…
Bush aussi avait loué la bulle immobilière au milieu des années 2000, avant qu'elle ne s'effondre et plonge les Etats-Unis dans une profonde récession. Trump prend le relai de cette célébration religieuse de la croissance, dans son canal habituel: « Si quelqu’un d’autre me succède en 2020 (je connais très bien la course), il y aura un effondrement du marché comme nous n’en avons encore jamais vu. »
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Plus de marges de manoeuvre
Gordon Brown était premier ministre britannique au moment de la crise de 2008. Il sait comment il a du y faire face et souligne l’absence aujourd’hui de marge de manoeuvre : « Quand la prochaine crise se produira, nous découvrirons que nous n’avons ni la marge de manœuvre fiscale ou monétaire, ni la volonté d’en user. Pire, il ajoute que cette fois-ci, « la nécessaire coopération internationale nous fera défaut » (Gordon Brown, « We are sleepwalking into another financial crisis »  BBC, 13 September 2018).
Les dirigeants des principales bourgeoisies et Etats impérialistes, Trump et Etats-Unis en tête, lui ont donné raison. Sur tous les fronts, les politiques de coopération internationale et les instruments de coordination ont été mises à mais, et que ce soit pour la protection de l’environnement, notamment le climat, pour la coordination des politiques économiques, notamment les politiques commerciales, pour la protection contres les guerres, notamment le risque nucléaire, ou pour les migrations.
Or la situation économique des principales économies est plus inquiétante qu’il y a dix ans.
Aux Etats-Unis,  la croissance est tombée au dernier trimestre à un rythme annuel de 2,1%. Elle est surtout largement due à un endettement sans précédent. Le déficit budgétaire ne cesse de se creuser. Désormais à 5,5% du PIB, il dépasse ceux légendaires de l’Italie, actuellement de 3,2% ou de l’Argentine, de 5,2%. La croissance ralentie est tirée avant tout par la forte croissance de la consommation (+4,3%) et plus encore des dépenses publiques (+5%), alors que les deux autres principaux facteurs sont en recul: les exportations avec -5,2%, et l’investissement des entreprises qui baisse pour la première fois depuis le premier trimestre de 2016.
Plus important encore pour les perspectives d’investissement, les chiffres révisés indiquent non pas une hausse de la masse des profits de 20% entre 2014 et 2018, y compris de 2% depuis le début de l’année (voir article de Michael Roberts)
Enfin, les journalistes aux ordres des oligarques débitent le mantra de Trump: le pays serait en « plein emploi ». En fait les chiffres officiels ne prennent pas en compte le chômage réel, qui devrait inclure les temps partiels contraints et tous ceux qui ont arrêté de chercher un emploi. En fait le taux de participation au marché du travail recule. 
Ce déficit représente 739 milliards de dollars durant les huit premiers mois de l'exercice fiscal, une augmentation de 206 milliards de dollars par rapport à l'année précédente. Pour atténuer la crise de 2008, la dette fédérale américaine a été augmentée de 11 000 milliards de dollars au cours de la dernière décennie, soit une accumulation de dette plus importante en 10 ans que pendant deux siècles…
En Chine, la croissance chinoise est revenue à des niveaux d’avant l’ouverture en grand au capitalisme, sur fond de menace de guerre commerciale, qui verrait alors sa croissance s’effondrer.
En Amérique Latine, la principale économie, le Brésil est au bord de la récession, alors que la troisième y est déjà entrée.
En Europe, la croissance déjà atone, menace de s’effondrer dans plusieurs pays, notamment dans la perspective du Brexit. L'économie britannique elle-même se serait déjà contractée pour la première fois depuis 2012 au deuxième trimestre, selon le dernier sondage Bloomberg auprès d’économistes.
ArcelorMittal, premier sidérurgiste mondial, vient d’abaisser le premier août sa prévision de demande mondiale d'acier, estimant la consommation mondiale d'acier, variation des stocks incluse, augmentera de 0,5 à 1,5% en 2019, contre une prévision antérieure d'une hausse de 1 à 1,5%.
Le 19 mai, la Banque Natixis,  alertait que la nouvelle "modernité" créée par les gouvernements et les banques centrales était précaire,  concluant ainsi:
"La remontée des taux d'intérêt serait donc une chose terrible. L'OCDE s'étant installée dans un équilibre à taux d'intérêt bas, la remontée des taux d'intérêt serait un choc terrible qui conduirait :
- à l'excès d'endettement, aux défauts des emprunteurs (très bas aujourd'hui) ;
- à la chute des prix des actifs ;
- à la ruine des investisseurs, avec les moins-values sur les portefeuilles obligataires, le recul des cours boursiers, la hausse des spreads de crédit ;
- à la faillite des entreprises zombie."
Au vu de l'océan de liquidités, Natixis se demandait si le fait que les banques centrales gardent la main tout près du robinet est une condition suffisante pour éviter un choc financier. Dès février, Natixis tentait rappelait une évidence :
"Les crises financières viennent toujours des mêmes causes : un excès d'endettement associé à une hausse forte des prix de certains actifs (financiers ou immobiliers), et venant souvent d'un optimisme trop important au sujet de l'avenir (de la croissance, de la valeur fondamentale des actifs achetés...). Ceci s'était observé à la fin des années 1990 avec les actions, de 2002 à 2008 avec l'immobilier."
Et elle concluait:"Ce qui précède montre que peuvent être dangereux et provoquer une crise financière :
- l'endettement public des pays de l'OCDE, mais à condition que les politiques monétaires deviennent plus restrictives et que les taux d'intérêt remontent. Le maintien d'une politique monétaire très expansionniste dans l'OCDE y maintient aussi la solvabilité budgétaire ;
- l'immobilier commercial des pays de l'OCDE ;
- l'immobilier en Chine ;
- l'endettement total qui devient un endettement extérieur des pays émergents à déficit extérieur (donc à épargne faible), car ces pays connaissent une crise de change qui se transforme en crise économique dès qu'ils sont confrontés à des sorties de capitaux.
Il reste l'hypothèse d'une crise auto-réalisatrice : recul des marchés financiers dû à l'anticipation erronée d'une crise, et crise due au recul des marchés financiers. »
Dans Le Parisien 4 juillet 2019, Pascal Lamy, ancien commissaire européen et ancien directeur de l’OMC, interrogé sur la nomination de Christine Lagarde à la tête de la BCE, fait le pronostic suivant:  « Je crois, hélas, qu'elle devra faire face pendant son mandat - c'est-à-dire dans les huit années qui viennent - à une crise financière violente…Aujourd’hui, le grand danger est lié à notre système globalisé et hyperconnecté. L'univers bancaire est mieux régulé qu'avant la crise de 2008 mais il reste beaucoup de zones grises dans la finance…L'étincelle qui mettra le feu aux poudres peut provenir du système financier américain, de la dette d'un pays émergent ou encore de la Chine, si sa croissance décline un peu. Celle-ci est actuellement de 5 à 6 % mais il suffit qu'elle descende à 2 ou 3 % pour que l'impact soit énorme pour le reste du monde. »

Quatre inconnues
Restent quatre inconnues: 
1) quelle est l’étincelle qui mettra le feu à la forêt de dettes ? Ce peut être un retournement de la confiance des investisseurs, se rendant à l’évidence que le tsunami approche. Par exemple lors de la publication d’un chiffre annonçant la récession en Allemagne, ou celle au Royaume-Uni, suite à l’annonce par Boris Johnson d’un Brexit dur, ou encore la déclaration d’une des banques centrales…Ou même lors d’une accélération de crise politique et géopolitique au MO, en Afrique ou ailleurs…Sans oublier une catastrophe écologique aux conséquences économiques majeures, ce qui sera désormais difficile d’éviter.  
2) dépendant de la première inconnue, quand sera déclenchée la crise ?
3 ) plus important, comment les gouvernements, privés de capacité de surendettement supplémentaire comme en 2008, tenteront-il de nous faire payer cash la nouvelle crise? 
4) et surtout, les peuples qui entreront en résistance forgeront-ils les instruments des luttes révolutionnaires qui veulent permettront d’en finir avec la dictature du capital et la barbarie qui approche.

commune paris

13 juin 2020 : Le retour de Jacques Deljehier

Tonkedeg
Le-TdC

Programme

- 14h : Ouverture de la fête, de la buvette et du stand du livre
- 15h : Hommage à Zéphyrin Camélinat, responsable de la monnaie sous la Commune, un des fondateurs du Parti communiste à Tours en décembre 1920
- 16h : Buvette et stand du livre
- 17h : "Conférence chantée 1917-1920", de la fin de la première guerre mondiale à la création du PCF.
Spectacle avec Roger Héré, Patricia Paulus et Jean-François Vérant 
(durée environ 1h30-1h45) - Participation libre

- 19h : Apéritif communard suivi d'une paëlla - Concert de Jacques DelJehier - Tarif communiqué ultérieurement

samedi 10 août 2019

CETA GUINGAMP

             ASSEMBLEE NATIONALE

VOTE DU 27 JUILLET POUR RATIFIER LE TRAITE sur le CETA

 

Courage fuyons:  Yannick Kerlogot député de Guingamp s'est abstenu!...

Nous voila bien avancé pour décrypter si il était POUR ou CONTRE...

Peu importe, la majorité à laquelle il appartient à voter le CETA.

Il va donc s'appliquer. 

Il lui restera juste désormais à découvrir les dégâts avec ses copains du syndicalisme patronal de la FDSEA.

 

Vote des députés par Groupe ( par ordre alphabétique)*

Groupe La République en Marche (304 membres)
Pour : 229
•    Caroline Abadie
•    Damien Adam
•    Saïd Ahamada
•    Ramlati Ali
•    Aude Amadou
•    Patrice Anato
•    François André
•    Pieyre-Alexandre Anglade
•    Jean-Philippe Ardouin (par délégation)
•    Christophe Arend
•    Stéphanie Atger
•    Laetitia Avia
•    Florian Bachelier
•    Didier Baichère
•    Sophie Beaudouin-Hubiere
•    Belkhir Belhaddad
•    Mounir Belhamiti
•    Aurore Bergé
•    Hervé Berville
•    Grégory Besson-Moreau
•    Barbara Bessot Ballot
•    Christophe Blanchet
•    Yves Blein
•    Pascal Bois (par délégation)
•    Bruno Bonnell (par délégation)
•    Éric Bothorel
•    Florent Boudié
•    Brigitte Bourguignon
•    Bertrand Bouyx
•    Pascale Boyer
•    Yaël Braun-Pivet
•    Jean-Jacques Bridey
•    Anne Brugnera
•    Danielle Brulebois
•    Anne-France Brunet
•    Carole Bureau-Bonnard
•    Pierre Cabaré
•    Céline Calvez
•    Émilie Cariou
•    Anne-Laure Cattelot
•    Samantha Cazebonne
•    Jean-René Cazeneuve
•    Sébastien Cazenove
•    Jean-François Cesarini
•    Émilie Chalas
•    Philippe Chalumeau
•    Annie Chapelier
•    Sylvie Charrière
•    Philippe Chassaing
•    Francis Chouat
•    Stéphane Claireaux (par délégation)
•    Mireille Clapot
•    Christine Cloarec
•    Jean-Charles Colas-Roy
•    François Cormier-Bouligeon
•    Bérangère Couillard
•    Dominique Da Silva
•    Dominique David
•    Typhanie Degois
•    Marc Delatte
•    Michel Delpon (par délégation)
•    Nicolas Démoulin
•    Frédéric Descrozaille
•    Jean-Baptiste Djebbari
•    Jacqueline Dubois
•    Coralie Dubost
•    Nicole Dubré-Chirat (par délégation)
•    Audrey Dufeu Schubert
•    Françoise Dumas
•    Jean-François Eliaou
•    Sophie Errante (par délégation)
•    Christophe Euzet
•    Catherine Fabre
•    Valéria Faure-Muntian (par délégation)
•    Jean-Michel Fauvergue (par délégation)
•    Jean-Marie Fiévet
•    Philippe Folliot (par délégation)
•    Emmanuelle Fontaine-Domeizel
•    Alexandre Freschi
•    Jean-Luc Fugit
•    Thomas Gassilloud
•    Raphaël Gauvain (par délégation)
•    Laurence Gayte
•    Anne Genetet
•    Raphaël Gérard
•    Séverine Gipson
•    Joël Giraud
•    Olga Givernet
•    Valérie Gomez-Bassac
•    Guillaume Gouffier-Cha
•    Carole Grandjean (par délégation)
•    Florence Granjus
•    Romain Grau (par délégation)
•    Olivia Gregoire (par délégation)
•    Benjamin Griveaux
•    Émilie Guerel
•    Stanislas Guerini
•    Marie Guévenoux
•    Nadia Hai
•    Christine Hennion (par délégation)
•    Danièle Hérin
•    Alexandre Holroyd
•    Dimitri Houbron
•    Sacha Houlié
•    Philippe Huppé
•    Monique Iborra
•    Jean-Michel Jacques
•    Caroline Janvier
•    Christophe Jerretie (par délégation)
•    Hubert Julien-Laferriere (par délégation)
•    Catherine Kamowski
•    Guillaume Kasbarian
•    Fadila Khattabi
•    Rodrigue Kokouendo
•    Sonia Krimi
•    Aina Kuric
•    Mustapha Laabid
•    Daniel Labaronne
•    Amélia Lakrafi
•    Jean-Charles Larsonneur
•    Michel Lauzzana (par délégation)
•    Célia de Lavergne
•    Pascal Lavergne
Fiona Lazaar
•    Gaël Le Bohec
•    Didier Le Gac
•    Gilles Le Gendre
•    Annaïg Le Meur
•    Nicole Le Peih
•    Fabrice Le Vigoureux
•    Marie Lebec
•    Charlotte Lecocq
•    Martine Leguille-Balloy
•    Roland Lescure
•    Monique Limon
•    Richard Lioger
•    Brigitte Liso
•    Alexandra Louis (par délégation)
•    Marie-Ange Magne
•    Mounir Mahjoubi
•    Sylvain Maillard
•    Laurence Maillart-Méhaignerie
•    Jacques Maire
•    Jacqueline Maquet
•    Jacques Marilossian
•    Sandra Marsaud
•    Denis Masséglia
•    Fabien Matras (par délégation)
•    Sereine Mauborgne
•    Ludovic Mendès
•    Thomas Mesnier
•    Marjolaine Meynier-Millefert
•    Monica Michel
•    Thierry Michels
•    Jean-Michel Mis
•    Sandrine Mörch
•    Jean-Baptiste Moreau
•    Adrien Morenas
•    Cendra Motin
•    Naïma Moutchou
•    Mickaël Nogal (par délégation)
•    Claire O'Petit
•    Catherine Osson
•    Sophie Panonacle
•    Didier Paris
•    Zivka Park
•    Hervé Pellois
•    Alain Perea
•    Pierre Person
•    Bénédicte Pételle
•    Valérie Petit
•    Bénédicte Peyrol
•    Michèle Peyron
•    Damien Pichereau
•    Laurent Pietraszewski
•    Claire Pitollat
•    Jean-Pierre Pont
•    Jean-François Portarrieu
•    Natalia Pouzyreff
•    Florence Provendier
•    Bruno Questel
•    Pierre-Alain Raphan
•    Isabelle Rauch
•    Rémy Rebeyrotte
•    Hugues Renson
•    Cécile Rilhac
•    Véronique Riotton
•    Stéphanie Rist
•    Marie-Pierre Rixain
•    Mireille Robert
•    Laëtitia Romeiro Dias
•    Laurianne Rossi
•    Gwendal Rouillard (par délégation)
•    Cédric Roussel
•    Thomas Rudigoz
•    Pacôme Rupin
•    Laurent Saint-Martin (par délégation)
•    Laetitia Saint-Paul
•    Jacques Savatier
•    Jean-Bernard Sempastous
•    Benoit Simian
•    Thierry Solère
•    Bertrand Sorre
•    Bruno Studer
•    Sira Sylla
•    Aurélien Taché
•    Marie Tamarelle-Verhaeghe
•    Buon Tan
•    Liliana Tanguy
•    Jean Terlier
•    Vincent Thiébaut
•    Sabine Thillaye
•    Valérie Thomas
•    Alice Thourot (par délégation)
•    Huguette Tiegna
•    Jean-Louis Touraine
•    Alain Tourret
•    Stéphane Travert
•    Nicole Trisse
•    Stéphane Trompille
•    Alexandra Valetta Ardisson
•    Laurence Vanceunebrock-Mialon
•    Olivier Véran
•    Marie-Christine Verdier-Jouclas
•    Annie Vidal (par délégation)
•    Corinne Vignon
•    Guillaume Vuilletet
•    Hélène Zannier (par délégation)
•    Jean-Marc Zulesi
Contre : 9
•    Éric Alauzet
•    Lionel Causse
•    Yves Daniel
 •  Olivier Gaillard
•    Albane Gaillot
•    Sandrine Le Feur
•  Jean François Mbaye
•    Xavier Paluszkiewicz
•    Benoît Potterie
Abstention : 52
•    Lénaïck Adam
•    Delphine Bagarry
•    Frédéric Barbier
•    Xavier Batut
•    Anne Blanc
•    Aude Bono-Vandorme
•    Julien Borowczyk
•    Blandine Brocard
•    Stéphane Buchou
•    Danièle Cazarian
•    Fannette Charvier
•    Guillaume Chiche
•    Fabienne Colboc
•    Yolaine de Courson
•    Michèle Crouzet
•    Jennifer De Temmerman
•    Christophe Di Pompeo
•    Stéphanie Do (par délégation)
•    Loïc Dombreval
•    Stella Dupont
•    Pascale Fontenel-Personne
•    Éric Girardin
•    Perrine Goulet
•    Fabien Gouttefarde
•    Véronique Hammerer
•    Pierre Henriet
•    François Jolivet
•    Stéphanie Kerbarh
•    Yannick Kerlogot
•    Loïc Kervran
•    Anissa Khedher
•    Jacques Krabal
•    Anne-Christine Lang
•    Frédérique Lardet
•    Jean-Claude Leclabart
•    Christophe Lejeune (par délégation)
•    Marion Lenne
•    Didier Martin
•    Stéphane Mazars
•    Cécile Muschotti
•    Valérie Oppelt
•    Patrice Perrot
•    Barbara Pompili
•    Éric Poulliat
•    Cathy Racon-Bouzon
•    Xavier Roseren (par délégation)
•    Nathalie Sarles
•    Denis Sommer
•    Stéphane Testé
•    Élisabeth Toutut-Picard
•    Frédérique Tuffnell
•    Martine Wonner
Non-votant: 1
M. Richard Ferrand (Président de l'Assemblée nationale)