vendredi 30 juin 2017

CCE BEAR

OUEST FRANCE

Guingamp, Bégard, Bourbriac : les aides à domicile inquiets

  • Une soixantaine de personnes était rassemblée devant la mairie pendant que les conseils d'administration des établissements de Bégard, Guingamp et Bourbriac étaient en réunion.
    Une soixantaine de personnes était rassemblée devant la mairie pendant que les conseils d'administration des établissements de Bégard, Guingamp et Bourbriac étaient en réunion. | Ouest-France
Le traité de fusion de quatre associations de Bégard, Guingamp et Bourbriac a été validé mardi, en mairie de Bégard. Une réunion à laquelle des personnels, inquiets, se sont invités pour manifester leurs craintes.
Les conseils d’administration de quatre structures associatives (comité cantonal d’entraide de Bégard, le service d’aides au maintien à domicile de Bourbriac, le comité de service aux personnes et l’Adsev de Guingamp) étaient réunis, mardi, à la mairie de Bégard pour entériner le traité de fusion qui sera présenté au conseil départemental, dans les prochains jours.

« On se moque du monde »

Une réunion à laquelle, une soixantaine de salariées bégarroises et guingampaises se sont invitées. Avec porte-voix, klaxons et casseroles, celles-ci ont fait part de leurs craintes pour leur avenir quant à la perte des usages en vigueur au sein de chacune de ces associations.
« Ce projet de fusion souhaitée par le Département est peut-être inévitable mais la fusion se fait par un nivellement par le bas. Depuis cinq ans, nous avons une prime de 2 % sur notre salaire brut sur l'année », explique Sylvie.
« Aujourd’hui on veut la remplacer par une prime d’assiduité qui serait de 150 € basée sur un temps plein et qui sera supprimée en cas d’arrêt de travail ! On se moque du monde, beaucoup d’entre nous travaillent pour 800 à 900 € par mois », clame-t-elle avec colère.

« Régression sociale »

Comme préalable à toute signature, les salariées du Comité cantonal d’entraide de Bégard refusent « les économies faites sur notre dos, la baisse de nos revenus, la dégradation des conditions de travail, la précarité de notre emploi, les transferts de salariés loin de leur lieu de vie. » 
Une inquiétude entendue par les membres des conseils d’administration. « Aujourd’hui, nous répondons à un appel à candidature lancé par le département à qui nous allons présenter notre projet », explique Claudine Guillou, vice-présidente du Samad de Bourbriac, coordinatrice du comité de pilotage et conseillère départementale. « Rien n’est encore acté. La nouvelle structure sera effective à compter du 1er janvier prochain. »

Avec Belle-Isle-en-Terre ?

L’élue de Bourbriac indique par ailleurs : « Nous sommes conscients de la difficulté de ce métier, des salaires et savons qu’il y a des différences, en matière d’usages au sein de chacune des associations. Notre volonté n’est pas d’harmoniser par le bas. Mais, avant de négocier, il faut que le Département valide notre projet. »
Un projet de fusion absorption par le CSP de Guingamp qui rassemblerait au sein d’une même structure les 210 salariés, ou 173 équivalents temps plein. « Notre souhait serait de conserver les avantages de chacun », poursuit-elle.
Un dossier qui sera à l’ordre du jour du prochain conseil d’agglomération de GP3A (Guingamp Paimpol Armor Argoat agglomération), le 4 juillet.
Les élus devront se prononcer sur l’intégration du Secad (service communautaire d’accompagnement à domicile) de Belle-Isle-en-Terre au sein de la future structure. Auquel cas, une étude de faisabilité devra être effectuée pour pouvoir donner naissance à ce nouveau comité d’entraide.

COMMENTAIRE DU NPA:

Les difficultés commencent pour nos "chers élus" locaux.
Contrairement à leurs prévisions les personnels des comités d'entraide se mobilisent contre le projet de fusion dont l'objectif est de rationaliser les services  pour les préparer à être privatisés.
Le département en lançant un appel d'offre vise à se désengager et à faire des économies sur les personnels et les personnes âgées et dépendantes.
Faisant preuve d'une duplicité à toute épreuve, les responsables des comités jurent en public que les maigres avantages sociaux durement négociée seront conservés.Au même moment devant les délégués du personnels, ils dénoncent les accords ou usages en vigueur. 
Plus un mensonge est gros...On connait le refrain de Goebbels.....
Les mêmes élus et responsables ont mis 10 ans à appliquer la convention collective de l'aide et du soin à domicile.
Et encore tous ne l'appliquent pas à la lettre....

La NPA  soutient évidemment la lutte du personnel et s'associera à toutes les actions décidées par celui ci dans l'unité la plus large.


lundi 26 juin 2017

fs com


 gang

COMMUNIQUE DE PRESSE DU FRONT SOCIAL DE GUINGAMP



Le premier ministre Philippe vient de faire connaitre le texte que le gouvernement va présenter au conseil des ministres cette semaine
Ce texte servira ensuite pour simplement consulter le parlement avant de le traduire en ordonnances, en quelque sorte la loi ne sera pas votée par les députés.....

Le projet va au delà des premiers échos qui en avaient été donné.
Il remet en cause au delà du CODE du TRAVAIL, les conventions collectives qui couvrent 98% des salariés du secteur privé
mais pire encore il attaque les accords de branche en permettant des dérogations sur tous les sujets possibles de négociation.
Cerise sur le gâteau tous les accords d'entreprise deviendraient aussi caducs et devraient être renégociés tous les deux ans
Une véritable mise en concurrence mortelle pour l'emploi et les droits des salariés va se mettre en place
Cette concurrence va placer notamment les salariés les plus précaires en situation encore plus terribles.

Les effets sur l'emploi et le chômage seront nuls, il n'y a que Macron pour essayer de nous le faire croire...


Macron prévoit la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires en pleine période de chômage et la casse du statut de la Fonction Publique.

La défense du code du travail et du statut de la Fonction publique sont un même combat.

Public et Privé doivent s'unir dans la lutte car il s'agit du même processus : casser les dernières règles empêchant la mise en place d'un libéralisme sauvage !

L FRONT SOCIAL DE GUINGAMP appelle donc à lutter fermement contre cette oligarchie à la botte du MEDEF et du capitalisme et appelle à la mobilisation massive pour contrer ces ordonnances,et pour défendre le CODE du TRAVAIL, les conventions collectives et les acquis sociaux que nous avons conquis depuis des décennies.

Nous appelons donc à un rassemblement
samedi 1er juillet à 11h00
sur l'Echiquier
place du champ au Roy
à GUINGAMP

Une manifestation en ville suivra le rassemblement


Le FRONT SOCIAL de GUINGAMP:
UL CGT, SOLIDAIRES Guingamp, CNT22,
France Insoumise Guingamp, NPA, Gauche Indépendantiste, PCF/Front de gauche

dimanche 25 juin 2017


« Je n'en peux plus, je craque. Je ne veux pas mettre en danger ma santé et celle de ma famille ». Christelle (*) claque la porte de sa voiture floquée « Ti Jikour, partenaire de l'Amapa ». Elle vient de terminer sa tournée matinale. La chaleur aidant, elle est au bord du malaise. « On nous en demande trop, nous sommes pressées comme des citrons ». Au programme de sa fin d'après-midi, une visite à son médecin, avec l'espoir d'être arrêtée durant quelques jours. « D'ailleurs, dans les bureaux, c'est la même chose. Certaines secrétaires ont pris des congés de maladie pour évacuer le stress qui les ronge jour après jour, poursuit Christelle. On peut vraiment parler de burn out. « Je ne tiens plus, c'est l'enfer, je vais chercher du travail ailleurs » nous confiait aussi l'une des employées, au sortir d'une période d'arrêt. Ti Jikour, alors au bord de la liquidation judiciaire, « sauvée par l'Amapa » de Bernard Bensaïd, en novembre dernier (Le Télégramme du 24 novembre 2016), se retrouve face à ses anciens démons.
« C'était l'alerte orange à l'époque, cette fois c'est l'alerte rouge » se désolait il a quelques jours le docteur Joël Le Roux, l'un des fondateurs de l'association.

Une assemblée générale extraordinaire réclamée


Les maires des 21 communes concernées sont inquiets et se sont concertés. C'est Maurice Offret, le maire de Cavan (lire ci-dessous) qui a pris l'initiative d'envoyer une lettre recommandée que nous nous sommes procurée, au patron de l'Amapa. Il y réclame la tenue d'une assemblée générale extraordinaire dans les 15 jours. Les points à éclaircir sont nombreux : « Situation financière de l'association et engagements avec les tiers, gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (...) perspectives de développement, avenir de l'association ». « Devant l'absence de réactivité et l'impossibilité de faire face à un besoin immédiat, nous nous sommes tournés vers le privé » raconte Jean-Yves (*), un Plouarétais qui a été contraint de faire face à une situation d'urgence. Et il est loin d'être le seul à établir un tel constat.  
* Prénoms changés pour respecter l'anonymat des témoins.
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© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/vieux-marche/soins-a-domicile-ti-jikour-en-burn-out-23-06-2017-11568598.php#RsejSOtuLILtmpLS.99
 
 
 
Le dossier consacré à la situation de Ti Jikour (Le Télégramme du 23 juin) a suscité bien des réactions. Notamment celle d'une infirmière libérale, Claudine (*), qui s'insurge contre les propos de la directrice, Patricia Bardet. 
« Lors de la reprise par l'Amapa, cette dame est venue nous voir. Elle a demandé aux cabinets d'accepter d'être payés à 60 jours, faute de quoi nous n'aurions plus de travail. Le chantage s'accompagnait d'une promesse de signature d'une convention. Pour faire court, le contrat ne nous a jamais été soumis, donc rien ne nous lie légalement. Le retard dans les paiements n'a pas été compensé. Nous venons de recevoir les règlements de février. Mars et avril sont encore en souffrance, on nous doit donc 83 jours au total ! Mais nous, nous payons les honoraires de nos remplaçants au comptant. Nous en avons assez de nous faire balader, nous ne sommes plus en colère, nous sommes excédées ». 
Claudine est au bord des larmes. « Dans notre cabinet, c'est 25 % de notre chiffre d'affaires, un énorme manque à gagner, que les banques ont du mal à admettre. Il faut que tout le monde sache ce qui se passe. Nous sommes et serons toujours auprès d'eux, nous ne changerons rien à nos habitudes, mais je côtoie le personnel sur le terrain, je vous l'assure, il n'en peut plus. Que l'on ne s'y trompe pas, l'ambiance est devenue insupportable dans la structure. Pourvu que nos politiques soient en mesure de voler à notre secours. 
Il y a vraiment urgence ». 
 
* Prénom modifié

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/vieux-marche/ti-jikour-le-temoignage-d-une-liberale-24-06-2017-11570101.php#wvOp4KEzQDJbVmyK.99
 

jeudi 22 juin 2017

Droit du travail : Hollande en rêvait, Macron le tente

-
Le projet de loi d'habilitation "pour la rénovation sociale" rendu public ce jeudi 22 juin correspond malheureusement aux plus mauvaises des hypothèses circulant depuis plusieurs semaines.
Rien n’est laissé de côté, tous les vœux du MEDEF sont exaucés. Huit ordonnances qui visent à liquider une grande partie des droits des salariéEs et de leurs possibilité de les défendre dans le cadre de la législation. Et une ordonnance qui à la sauvette vise à décaler d’un an, au 1er janvier 2019, l’entrée en vigueur de la mise en œuvre du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.

Le premier objectif consiste à fixer au niveau de l’entreprise et non plus de la branche l’essentiel des éléments du contrat de travail (possiblement jusqu'au salaire minimum), laissant ainsi les salariés à la merci du chantage à l’emploi. Les "accords "contenant ces dispositions pourraient en effet résulter de référendum organisés par l'employeur. Et ils bénéficieraient d'une présomption de légalité pour les protéger du regard des juges. 

Dans le même temps le projet permettrait de rendre indolore pour les patrons les licenciements abusifs, en limitant les dommages et intérêts accordés par les conseils de prud’hommes lorsque le licenciement est jugé sans cause réelle et sérieuse ou en réduisant les délais de recours des salariés. Les licenciements économiques seraient facilités tant par l'abaissement des conditions actuellement requises pour justifier de difficultés économiques que par la limitation des obligations des patrons en matière de reclassement. Même les dispositions en matière d’inaptitude donneront lieu à des simplifications au bénéfice des employeurs.

Le projet vise également la mise en cause du CDI comme référence en matière de contrat de travail d'une part par la facilitation des CDD et de l’intérim et d'autre part avec la mise place des CDI “de chantier”, qui n'auront de CDI que le nom.

Il organise en parallèle l'étouffement des institutions représentatives du personnel, qui seraient regroupées en une seule et perdraient encore de leurs prérogatives.

Le texte prévoit la ratification des ordonnances dans un délai de six mois, ratification qui leur donneraient force de loi.
Ces dispositions, qui sont le prolongement des lois Rebsamen, Macron et El Khomri imposées brutalement par le gouvernement « socialiste » constitueraient une contre révolution sociale d'ampleur inégalée si elles étaient mises en place.

 Face une telle attaque la construction de la riposte est urgente. Inutile de continuer à cautionner ces projets par la participation à des consultations qui n’ont comme objectif de repousser la construction de la mobilisation. L’ensemble des organisations syndicales, associatives, politiques qui prétendent défendre les intérêts des salariéEs doit construire un calendrier de mobilisations, d’initiatives à la hauteur des attaques en marche.

mercredi 21 juin 2017

OUEST FRANCE

Guingamp. « On veut défendre nos droits et nos idées »

  • Près de 120 personnes se sont rassemblées sur la parvis de la mairie, sous l’égide du Front social.
    Près de 120 personnes se sont rassemblées sur la parvis de la mairie, sous l’égide du
Près de 120 personnes, réunies au nom du Front social, ont manifesté, hier, contre la politique annoncée du gouvernement sur la réforme du Code du travail.

La mobilisation

« C’est la première fois que je vois autant de monde pour une manifestation post-législatives ! » Thierry Pérennes, ex-candidat aux législatives pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), n’en revient pas.
Près de 120 personnes se sont rassemblées sur le parvis de la mairie sous l’égide du Front social, mouvement de contestation national établit mardi dernier sur Guingamp.
Femmes, enfants, élus, salariés se sont réunis devant la mairie.
Femmes, enfants, élus, salariés se sont réunis devant la mairie. | Ouest-France
Il regroupe le NPA, La France Insoumise, Solidaires Industrie, Le Parti communiste français (PCF), le Front de gauche, et la CGT.
« Cela s’est fait très rapidement, confie Murielle Lepvraud, ex-candidate aux législatives pour les Insoumis. Nous n’avons pas hésité une seule seconde pour le rejoindre. »
« C’était une évidence pour nous, ajoute Cindirella Bernard, du Parti communiste/Front de Gauche, candidate aussi le 11 juin dernier. Nous étions déjà de la partie l’année dernière. »

« Les élus ont un rôle de soutien au niveau local »

Ces manifestants sont venus exprimer leur mécontentement concernant la réforme annoncée du Code du travail pour l’été par le gouvernement.
« C’est dans la continuité de la loi Travail mise en œuvre par l’ancien gouvernement, note Loïc, 27 ans. Il faut que ce rassemblement soit déclencheur d’autres, afin qu’il prenne de l’ampleur. »
Ce salarié est notamment « inquiet des nouvelles règles de licenciement, des indemnités chômage… » Pour Olivier, 35 ans, et Anaïs, 31 ans, cette manifestation est un moyen de « défendre nos droits et nos idées. Ce n’est pas seulement une lutte depuis un an, mais depuis des décennies. »

Le Front social à Guingamp regroupe le NPA, La France Insoumise, Solidaires Industrie, Le Parti communiste français (PCF), le Front de gauche, et la CGT.
Le Front social à Guingamp regroupe le NPA, La France Insoumise, Solidaires Industrie, Le Parti communiste français (PCF), le Front de gauche, et la CGT. | Ouest-France
Ces néo-Guingampais ajoutent : « On ne se laissera pas faire. Nous ne sommes pas dupes. On ne veut pas que ça continue. Les partenaires sociaux sont moins présents l’été. »
L’engagement des élus locaux présents va dans ce sens. « En tant qu’élu, on ne peut accepter de réformer par ordonnance, c’est anti-démocratique, estime Cindirella Bernard. C’est pour cela que nous devons avoir un rôle de soutien et de relais au niveau local. Parce que les salariés vont vivre des moments difficiles… »
Elle regrette que ce rassemblement n’ait pas eu lieu « avant » les élections législatives, « pour contester plus tôt la dynamique d’En Marche. » Un slogan symbolisait la démarche : « Aux actes citoyens, prenons l’avenir en main. »

Commentaire du NPA
Nous sommes un peu surpris par l'article que OUEST FRANCE consacre au rassemblement du FRONT SOCIAL de mardi soir.
Nous avons l'impression d'un remake électoral alors que nous étions complétement dans un autre état d'esprit. A titre personnel et pour le comité NPA, j'avais fait le choix de ne pas m'exprimer dans la presse mardi. Celle ci parle donc à ma place et à mon corps défendant.....
En faisant le choix de l'unité et de la diversité, nous faisons un pari stratégique qui évidemment va déplaire.Contrairement au propos de certains éluEs c'est dans la rue que çà se passe.Croire encore une seconde que les éluEs jouent un role de soutien et de relais du mouvement ouvrier, c'est justement ne rien comprendre aux motivations profondes qui fondent le FRONT SOCIAL.Mais nous faisons l'effort de ne pas polémiquer pour laisser de l'espace à la construction  d'une opposition de classe au capital et à Macron.
Il me revient un vieux slogan des années trente: CLASSE CONTRE CLASSE, pas si désuet que cela..... 
C'est aussi un parti pris du FRONT SOCIAL de Guingamp, ce doit être l'espace de lutte des salariéEs  contre la nouvelle LOI TRAVAIL pas un fourre tout "citoyen et interclassiste".

SOCIETE CIVILE  (npa)


Marx-mode-d-emploi

La fumisterie de la “société civile”

Les « macroniens » n’ont que l’expression « société civile »à la bouche : la France se diviserait désormais entre la « société civile » et… on ne sait trop qui. Les ouvriers (est-ce que ça existe encore d’ailleurs ?), les travailleurs sont supposés danser une joyeuse farandole avec patrons et traders…
L’Insee vient de publier des données sur l’année 2016 dans une nomenclature dont on peut contester les frontières mais qui n’empêche pas ces chiffres d’être fort intéressants.
Les ouvriers représentent 20,3 % des salariéEs et les employéEs 27,4 %. Au total, ces caté- gories professionnelles clairement à la fois exploitées et subordonnées dans leur travail regroupent donc 47,4 % des actifs. Mais ce n’est pas tout : ce que l’Insee qualifie de « profes- sions intermédiaires » représentent 25,8 % des actifs. L’Insee y classe des travailleurs exerçant des métiers comme les infirmières, les techniciens, les enseignants du premier degré, etc. On arrive ainsi à trois quarts des actifs qui n’ont clairement que la vente de leur force de travail pour vivre. Et il en est de même pour une partie des « cadres et professions intellectuelles supérieures » (17,8 % des actifs), même si les choses deviennent plus compliquées à ce niveau.
Il ne s’agit pas d’un simple exercice abstrait de classement fait par une bande de gauchistes camouflés en statisticiens.
Ces catégories socio-professionnelles (pour reprendre la terminologie Insee) se reflètent dans les inégalités de revenus (le salaire net moyen des ouvrierEs et employéEs à temps plein ne dépasse pas 1 700 euros par mois), d’espérance de vie (l’espérance vie en bonne santé d’un ouvrier homme est de 59 ans… contre 69 ans pour un cadre), de risques pour la santé au travail, d’accès des enfants à l’enseignement supérieur, etc.
Et derrière tous les baratins sur le « renouvellement », une chose demeure :
« Le prolétariat, la classe des ouvriers modernes qui ne vivent qu’à la condition de trouver du travail et qui n’en trouvent que si leur travail accroît le capital », comme l’a écrit Marx, reste écarté de la représentation politique : il y a zéro ouvrier à l’Assemblée nationale, et moins de 9 % qui se déclarent employéEs. Alors qu’il y a près de la moitié d’ouvrierEs et d’employéEs dans la société !

mardi 20 juin 2017

Mauvaise majorité pour une sale politique

Sans surprise, le mouvement de Macron a bien gagné la majorité à l'Assemblée nationale. Mais comme prévu également, cette victoire est obtenue avec près de 60 % d'abstention. Celle-ci atteint des sommets dans les quartiers populaires, sans compter les votes blancs ou nuls !

Aucune légitimité
Alors non, cette Assemblée dominée par les disciples de Macron n’aura aucune légitimité. Aucune légitimité pour finir de briser le Code du travail. Aucune légitimité pour plafonner les indemnités de licenciement et garantir l’impunité des patrons voyous. Aucune légitimité à autoriser les référendums patronaux, c'est-à-dire le chantage à l’emploi. Aucune légitimité pour augmenter la CSG, alors que les grandes entreprises peuvent empocher l’argent de nos salaires qui devrait servir à financer la Sécurité sociale. Aucune légitimité à rendre permanent et constitutionnel l’état d’urgence, qui n’empêche aucun acte terroriste mais permet de s’en prendre aux militants et militantes du mouvement social et d’interdire les manifestations.

Construisons notre lutte « XXL » !
Macron et sa bande parlent d’une « loi Travail XXL », comme si la loi de l’an dernier ne suffisait pas ! Alors, ne leur laissons aucun répit ! Construisons nous aussi un mouvement « XXL » pour les en empêcher !
L'année dernière, nous étions des millions à nous opposer à la loi Travail et à son monde d’injustice et d’exploitation. Des centaines de milliers de travailleurs et de travailleuses, salariés, privés d’emplois, en formation, retraités… à faire grève, à manifester, à nous réunir sur les places pour organiser notre lutte. Avec les grèves des raffineries, des transports et de nombreuses entreprises, nous n’étions pas loin de bloquer le pays. Il nous a manqué des rythmes de mobilisation, un appel à faire la grève reconductible partout, à manifester plusieurs jours de suite tous et toutes ensemble. Faute de cela, la mobilisation s’est essoufflée à certains endroits alors qu’elle débutait ailleurs.

Le combat commence maintenant
Mais la détermination de notre classe sociale n’est pas entamée pour autant ! Dès le lendemain de l’élection de Macron, nous étions des milliers à manifester à l’appel de plusieurs syndicats et collectifs militants regroupés dans la coordination du Front social. Celui-ci rassemble désormais des organisations de toute la France. Il a créé des collectifs locaux et appelé à des rassemblements dans de nombreuses villes et régions dès le lundi 19 juin lendemain des législatives. En tout, 20 000 personnes ont ainsi manifesté leur détermination à ne pas laisser faire le gouvernement !
Avant même d’être élu, Macron annonçait qu’il passerait dès l’été ses mesures sur le travail par ordonnances, c'est-à-dire de façon accélérée, sans vote des députés. Vu la domination de ses sbires à l’Assemblée, il pourrait même les laisser voter, cela ne changerait rien.
La véritable opposition se trouve de toutes façons dans la rue, dans les lieux de travail et d’études, dans nos quartiers, partout où nous nous mobilisons pour défendre nos droits. Il n’y a pas à attendre. Les plans du gouvernement et du patronat sont connus. À nous de contre-attaquer dès maintenant !
            FRONT SOCIAL GUINGAMP 
                    19 JUIN 2017 à 18h00

A l'appel du FRONT SOCIAL de Guingamp, 120 manifestantEs se sont rassemblés devant la mairie de Guingamp mobilisés contre les ordonnances de casse du code du travail.

Après la tenue d'une AG sur place sous un soleil de plomb...les participants ont décidé d'élargir le collectif d'organisations, diverses propositions ont été avancées dont un gros travail d'information en direction des salariéEs.
Une nouvelle manifestation pourrait être organisée un samedi matin en coordination avec d'autres comités locaux du FRONT SOCIAL.
Une manifestation symbolique a enfin parcouru les rues de Guingamp pour clore la journée.

Le collectif se réunira jeudi 22 juin à 18h00.

Rendez vous au siège de l'ULCGT, 27  rue de la Trinité, Guingamp.

vendredi 16 juin 2017

LE TELEGRAMME Guingamp Vendredi 16 juin , revue de presse

« Front social ».

Appel à manifester lundi, à 18 h, devant la mairie

Publié le 16 juin 2017
Un appel au « Front social » est lancé au plan national. À Guingamp, les signataires de cet appel (UL CGT - Solidaires Guingamp - CNT 22 France Insoumise Guingamp - NPA Guingamp - Gauche Independantiste - PCF/Front de gauche) donnent rendez-vous lundi, à 18h, sur le parvis de la mairie pour une manifestation d'opposition aux modifications du Code du travail. Hier, des militants ont commencé à distribuer des tracts en ville.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/front-social-appel-a-manifester-lundi-a-18-h-devant-la-mairie-16-06-2017-11557825.php#qGpOBMmiXJqopEi4.99


France insoumise. « Nous continuons notre lutte »

Publié le 16 juin 2017
Dans un communiqué, les Insoumis de la quatrième circonscription du 22 remercient les électeurs qui leur ont fait confiance. « C'est en toute cohérence que nous ne soutenons ni la candidate du PS ni le candidat d'En marche, tous les deux partisans de notre nouveau monarque capitaliste », écrivent les partisans de Jean-Luc Mélenchon. « Notre résultat est satisfaisant compte tenu de la jeunesse de notre mouvement. Pour autant, cela ne suffit pas pour bloquer la politique que le Président Macron veut suivre : " Libérer le travail par ordonnance " en s'attaquant aux droits et protections des salariés, ou " faire des économies " en s'attaquant aux services publics. La France insoumise combattra résolument ces mesures qui ramèneront la condition des travailleurs de ce pays au XIXe siècle. C'est pourquoi nous nous associons au front social qui appelle au rassemblement lundi (...). Insoumis, nous continuons notre lutte pour un avenir en commun ! »

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/france-insoumise-nous-continuons-notre-lutte-16-06-2017-11557827.php#3E14cZjqOsZ5hvVy.99

PCF - Front de gauche. « Les forces de progrès doivent s'unir »

Publié le 16 juin 2017
Dans un communiqué, Cinderella Bernard, candidate PCF - Front de gauche aux législatives, et François Le Marrec, son remplaçant reviennent sur leur élimination au premier tour. « Une candidature unique des forces ayant soutenu Jean-Luc Mélenchon nous aurait permis d'être au second tour mais comment s'entendre sans discussion possible avec la France Insoumise ? En l'absence d'accord, le taux d'abstention est plus fort et la division signe la fin des débats. Et pourtant nous avons contribué avec les 416 parrainages des élus communistes a donné la possibilité à Jean-Luc Mélenchon de se présenter aux présidentielles. Sur une terre ancrée à Gauche qui a déjà connu à quatre reprises des députés communistes, notre candidature était légitime, et la reconnaissance est bien réelle en témoignent les très bons résultats obtenus dans nos communes de vie qui nous portent en tête de ce premier tour et ailleurs où nous sommes présents. (...) Nous tenons a remercier tous nos électeurs et tous ceux qui nous ont accueilli avec bienveillance ainsi que les nombreux militants qui ont contribué à la réussite de cette campagne fraternelle. 10,4 % face à Macron et Mélenchon, et leurs spots de télé incessants, ce n'est pas un score négligeable, c'est même le meilleur de tout l'Ouest de la France pour les candidats du Front de Gauche. (...) Au lendemain des législatives (...), les forces de progrès doivent s'unir pour constituer un front politique et social, populaire et citoyen, pour reconstruire l'espoir ! Nous serons présents à l'appel des syndicats dès le 19 juin, à 18 h devant la mairie de Guingamp ».

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/pcf-front-de-gauche-les-forces-de-progres-doivent-s-unir-16-06-2017-11557828.php#HDgih5A6iEAK20mv.99

LE TELEGRAMME JEUDI 15 JUIN

NPA. Aucune consigne de vote pour le 2e tour

Publié le 15 juin 2017
Dans un communiqué, le comité NPA et ses candidats aux législatives Thierry Pérennès et Aurélie Felin indiquent que ne donner « aucune consigne de vote pour le second tour, les deux candidats en lice représentent les intérêts des capitalistes et d'un système politique aujourd'hui rejeté par plus de la moitié des électeurs(...). Et puisque c'est le seul argument qui leur fait peur (...) nous appelons à la constitution dès maintenant d'un front social le plus large possible pour bloquer les ordonnances qui visent à démanteler le code du travail ».

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/npa-aucune-consigne-de-vote-pour-le-2e-tour-15-06-2017-11556203.php#ZUyfgxeuVGQX0omR.99

mercredi 14 juin 2017

NPA 4 ème circonscription des Côtes d'Armor  Guingamp

Le comité NPA et ses candidats Thierry Perennes et Aurélie Felin remercie les électeurs qui ont porté leur suffrage sur la liste du NPA.Notre résultat dans le contexte d'abstention et de recomposition politique du PS et de LR sur la droite incarnée par Macron est modeste. Nous rappelons que le NPA n'a d'ailleurs jamais été présent aux législatives sur Guingamp.Nous ne donnerons aucune consigne de vote pour le second tour, les deux candidats en lice  représentent les intérêts des capitalistes et d'un système politique aujourd'hui rejeté  par plus de la moitié des électeurs.....Ainsi l'assemblée nationale qui va être élue ne représente même pas 20% des inscrits...
C'est dire sa représentativité et sa légitimité.

Et puisque c'est le seul argument qui leur fait peur, nous réaffirmons que c'est dans la rue que çà passe et nous appelons à la constitution dès maintenant d'un Front Social le plus large possible pour bloquer les ordonnances qui visent à démanteler le code du travail.
Nous sommes d'ores déjà engager dans ce processus en réaffirmant: c'est dans la rue que çà se passe tout de suite, pas de négociation , non aux ordonnances!
le NPA Lannuon Gwengamp Bear et ses candidatEs.

Images intégrées 1

lundi 12 juin 2017

bilan

COMMUNIQUE DU COMITE NPA.

Nous remercions les électeurs qui ont voté sur un programme anticapitaliste,dans des conditions politiques très difficiles.Les candidats remercient particulièrement les militants et sympathisants qui nous ont permis d'animer la campagne avec nos tous petits moyens.
Merci aussi à Philippe POUTOU qui est venu nous soutenir. 

Avec 510 voix sur la 4ème circonscription nous atteignons notre objectif , modeste, de franchir la barre des 1%.
Cela prouve que pour le NPA c'est possible, même si le trop petit nombre de nos candidats, 27 au niveau national, nous prive de financement public.

La première analyse nous permet de voir que nous sommes 
au dessus de 10% dans une commune , Saint Laurent, 11,57%
au dessus de 5% à Kermoroc'h, 
à plus de 4% dans 1 autre, 
de 3% dans 2
plus de 2% dans 10 communes
Nous avons plus de 1% dans 34 communes
et moins de 1% dans 36.
Nettement moins bien que Philippe Poutou nous n'avons aucune voix dans 19 communes, évidemment toutes des petites communes rurales.
Il n'est pas inintéressant de constater que nous faisons plus de voix sur le secteur de Bégard où notre présence électorale et militante est la plus ancienne.

Nous faisons nettement plus de voix que LO, présente sans discontinuer à chaque législative: 339 voix et 0,76%.


Le NPA fera connaître pour demain mardi sa position pour le second tour.

Le comité NPA LGB




 

dimanche 11 juin 2017

front social

       FRONT SOCIAL GUINGAMP

Nous avons  reçu l'information que le Front Social se constitue sur Guingamp.
Une réunion aura lieu dans ce cadre au siège de l'UL CGT de Guingamp mardi 13 juin à 17h30. 

 
 Les aides soignantEs du comité du KREIZ BREIZH        soutiennent les grévistes du comité du KORONG