jeudi 30 mars 2023

GREVE

 L'ECHO DE L'ARGOAT

2000 personnes ont manifesté, ce mardi à Guingamp, contre la réforme des retraites

Belle mobilisation, hier encore, mardi 28 mars, lors de la nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites, à Guingamp.

Environ 2000 personnes ont participé à la manifestation contre la réforme des retraites, ce mardi 28 mars à Guingamp.
Environ 2000 personnes ont participé à la manifestation contre la réforme des retraites, ce mardi 28 mars à Guingamp. ©Laurent LE FUR
L'Écho de l'Argoat
Mon actu

Les tensions qui ont éclaté pendant la manifestation contre la réforme des retraites, ou en marge de celle-ci, ne doivent pas faire oublier la forte mobilisation enregistrée hier encore à Guingamp. En effet, ce mardi 28 mars, ils étaient encore près de 2000 à manifester dans les rues de Guingamp, à l’appel de l’intersyndicale.

Une mobilisation à l’image des précédentes, regroupant toutes les générations, avec le renfort de quelques jeunes et notamment des lycéens. Des banderoles, des pancartes, des chants, pour une fois encore dire « non à la réforme des retraites ».

Les discours sur la place de Rustang, avant le début du défilé.
Les discours sur la place de Rustang, avant le début du défilé. ©Laurent LE FUR

On ressentait de l’amertume au départ, place de Rustang, dans la bouche des membres de l’intersyndicale, qui n’avaient pas obtenu l’autorisation de la part du sous-préfet d’aller manifester sur la RN12.

Le parcours initial du défilé devait passer par La Chesnaye et descendre, sur quelques centaines de mètres, sur la quatre-voies, pour rejoindre le quartier de Sainte-Croix.

    Face à ce refus, les manifestants ont revu leur parcours et ont rejoint le centre-ville de Guingamp. C’est là que près de 2000 personnes ce sont retrouvées autour du rond-point du Vally, pour exprimer leur colère et exiger « le retrait de cette réforme injuste, imposée par le 49.3 ».

    Environ 2000 personnes ont participé à la manifestation contre la réforme des retraites, ce mardi 28 mars à Guingamp.
    Environ 2000 personnes ont participé à la manifestation contre la réforme des retraites, ce mardi 28 mars à Guingamp. ©Laurent LE FUR

    Le cortège bien dense a ensuite pris la direction de la sous-préfecture. Des manifestants avaient fait main basse sur des poubelles en route, avec l’intention de les déverser devant les grilles de la sous-préfecture. Ils n’en ont pas eu l’occasion puisque des gendarmes leur barraient le chemin au carrefour situé juste avant la sous-préfecture. C’est là que les sacs d’ordures ont été jetés sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en chargeant la foule et en faisant usage de gaz lacrymogène.

      Environ 2000 personnes ont participé à la manifestation contre la réforme des retraites, ce mardi 28 mars à Guingamp.
      Sur le Vally, une buvette et des grillades, au profit des cheminots en lutte. ©Laurent LE FUR

      C’est là aussi qu’une très grande partie des manifestants a rebroussé chemin, pour rejoindre, calmement, mais avec la même détermination, la place du Vally, où régnait une ambiance détendue, autour d’une buvette et d’un barbecue au profit des cheminots en lutte. Tandis que d’autres manifestants, quelques dizaines de personnes, poursuivaient leur marche jusqu’à Carrefour, où plusieurs d’entre-eux ont été interpellés par les gendarmes suite à des débordements.


      OBELIX

                          VU ET DESSINE PAR NOTRE CAMARADE MARC



      A GUINGAMP, OBELIX A UNE PETITE IDEE(fixe) POUR REGLER LA CRISE ENGENDREE PAR LA LOI RETRAITE...

      GUERLEDAN

                        GUERLEDAN USINE ELECTRIQUE


      RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUTOUR DES GREVISTES






      MORGAN

       

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      c'est à nouveau MORGAN LARGE qui est visée.

      oit deux ans presque jour pour jour après le premier  sabotage de sa voiture, 

      Morgan Large, qui est régulièrement la cible d’insultes et de menaces pour avoir dénoncé les dérives de l’industrie agroalimentaire en Bretagne, a porté plainte le lendemain à la brigade de gendarmerie de Rostrenen (Côtes-d’Armor).

      Pour la rédaction de Splann !, collectif  auquel appartient MORGAN« ce nouvel acte criminel » est une « tentative de porter atteinte à la vie et au travail d’enquête de notre collègue et consœur. En instillant la peur dans la profession, il participe du climat de menaces qui pèse sur la liberté de la presse et sur les lanceurs d’alerte ».

      Comme nous l'avons fait pour LE POHER nous apportons notre soutien à MORGAN LARGE.

      Une question nous taraude? 

      Le Pouvoir , notamment DARMANIN, si prompt à vilipender les manifestants contre la Loi Retraite ou ceux de Sainte Soline  assurera t' il  cette fois la protection d'un journaliste lanceuse d'alerte? Protection demandée par la profession.


      comité NATHALIE LE MEL du NPA

      AMENDE

       LE TELEGRAMME


      Quatre militants verbalisés après une opération escargot à Guingamp 

      Emmanuel Nen le 30 mars 2023 à 18h21 Modifié le 30 mars 2023 à 20h26
      Quatre militants de l’intersyndicale ont reçu une contravention de 35 € suite à l’opération escargot menée sur la RN12.
      Quatre militants de l’intersyndicale ont reçu une contravention de 35 € suite à l’opération escargot menée sur la RN12. (Photo Thierry Pérennes)

      À l’issue d’une opération escargot menée sur la RN12, le 23 mars, quatre militants de l’intersyndicale guingampaise ont reçu une amende de 35 € pour « vitesse anormalement réduite ».

      Jeudi 23 mars, les militants de l’intersyndicale de Guingamp ont mené une opération escargot sur la RN12. Une action qui s’inscrit dans le mouvement de contestation contre la réforme des retraites. Quatre militants, dont trois de la CGT, ont ensuite reçu une contravention dans leur boîte aux lettres, d’un montant de 35 €. Ils ont été verbalisés en raison « d’une vitesse anormalement réduite d’un véhicule en marche normale » sur la quatre voies, ce qui est contraire au Code de la route.

      « On ne la payera pas »

      « On était plus nombreux que ça dans le cortège. Il semble que ce sont les voitures de tête, qui avaient un drapeau syndical, qui ont été verbalisées. On n’a pas eu de retrait de point et, si on paye dans les huit jours, l’amende tombe à 22 €… Sauf qu’on ne la payera pas », soutient Thierry Pérennes, l’un des quatre contrevenants.

      Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai. En 2020, durant le confinement imposé par la covid-19, il avait pris part à la manifestation interdite du 1er mai. « On était allé au centre hospitalier pour apporter notre soutien au personnel soignant. Or, il fallait une raison impérieuse pour se déplacer. On a reçu 17 amendes, et onze n’ont pas été payées. Un jour, on a reçu une lettre de remontrance du procureur et l’affaire en est restée là », rappelle le syndicaliste.

      Quatre militants de l'intersyndicale guingampaise ont reçu une contravention de 35 € pour "vitesse anormalement réduite" lors d'une opération escargot sur la RN 12.
      Quatre militants de l’intersyndicale guingampaise ont reçu une contravention de 35 € pour « vitesse anormalement réduite » lors d’une opération escargot sur la RN 12. (Juliette Pavy/Le Télégramme)


      mercredi 29 mars 2023

      morgan

       


      Radio FranceLa journaliste bretonne Morgan Large à nouveau victime d'un sabotage de sa voiture, une plainte a été déposée

      Les écrous de la roue arrière gauche de la voiture de la journaliste bretonne ont été complètement desserrés. Les médias qui l'emploient estiment que sa vie est mise en danger.
      Article rédigé par
      Radio France

       
      Morgan Large, une journaliste bretonne qui enquête sur l'agro-industrie et sur les atteintes à l'environnement, est régulièrement menacée. (MARGAUX STIVE / RADIO FRANCE)

      La journaliste bretonne Morgan Large, connue pour ses enquêtes sur l'agro-industrie et sur les atteintes à l'environnement, a déposé plainte après avoir été une nouvelle fois victime d'un sabotage de sa voiture le vendredi 24 mars, deux ans après un premier sabotage de sa voiture, indiquent mercredi 29 mars dans un communiqué la radio RKB et le média Splann! avec qui elle collabore.

      "Ce vendredi 24 mars 2023, la vie de Morgan Large a de nouveau été mise en danger", écrivent les deux médias dans leur communiqué. Un garagiste a constaté que "les écrous de la roue arrière gauche sont complètement desserrés" et que "la roue bouge à la main et ne tient presque plus". Selon les deux médias, la journaliste a déposé plainte samedi à la brigade de gendarmerie de Rostrenen (Côtes-d'Armor), en présence du président de RKB.

      Reporters sans frontières avait demandé une protection policière

      Il y a deux ans, le 27 mars 2021, Morgan Large avait découvert qu'une roue de sa voiture avait été déboulonnée, peu de temps après la diffusion d'un documentaire dans lequel elle témoignait des dérives de l'agroalimentaire. Cet événement faisait suite à une double fracturation des portes de son employeur, RKB, à Saint-Nicodème et Rostrenen. Une information judiciaire avait alors été ouverte par le procureur de la République de Saint-Brieuc.  L'association Reporters sans frontières avait fait une demande de protection policière, jugeant les "menaces" qui pesaient sur la journaliste "suffisamment graves pour demander cette démarche exceptionnelle".

      jeudi 23 mars 2023

      23

       Macron t’es foutu, tout le monde est dans la rue !

      Macron a parlé à la télé. Personne n’en attendait rien, donc personne n’a été déçu. À la porte d’entreprises bloquées par la grève et dans la rue, certains ont même fermé la télé et préféré danser entre grévistes ! Il faut dire qu’ils n’ont rien raté : Macron a juste annoncé que sa réforme des retraites serait appliquée pour la fin de l’année, malgré les 90 % d’actifs qui y sont opposés, malgré les passages en force à l’Assemblée nationale par un 49.3 et une quasi-censure à neuf voix près, malgré surtout les grèves, les manifestations, les actions de protestation de plus en plus vives et massives qui font l’actualité sociale et politique du pays depuis plus de deux mois et qui s’exacerbent depuis une semaine. L’effervescence politique a saisi aussi une partie de la jeunesse scolarisée du pays, dans les facs et les lycées, qui ont rejoint les travailleurs mobilisés dans des cortèges, sur des ronds-points, dans des assemblées ou aux portes d’entreprises en lutte. Ces jours derniers, les actions ont jailli de partout, en réponse à des appels syndicaux ou en réponse à rien d’autre que la colère générale, contre une réforme des retraites mais au-delà contre un système d’exploitation injuste et un président et sa Première ministre vomis. Une colère qui enfle. Un pays en passe de s’enflammer.

      La bonne vieille violence répressive ?

      Macron fait comme s’il n’avait rien vu mais il a quand même envoyé contre les manifestants ses flics, par dizaines de milliers et de toutes catégories (CRS, gendarmes, Bac et autres), lourdement harnachés et lourdement armés de gaz lacrymogène, canons à eau, matraques (aux frais du contribuable). Les réseaux sociaux ont inondé la planète de ces images de violences policières à la française, filmées en direct ! Et le régime de Macron a fait procéder à des milliers d’arrestations, de gardes à vue, de déferrements devant la justice – tout particulièrement de militants politiques ou syndicaux, de journalistes, plutôt d’extrême gauche. Contre ceux-là, en catimini, Macron vient de transmettre à la magistrature quelques conseils de sévérité renforcée ! Mais cette relance de la politique répressive, qui voudrait intimider voire terroriser, ne décourage personne ! Des journalistes se demandent si Macron a apaisé ou attisé la colère, par son intervention télé ? Devinez !

      Une vraie crise politique, qui l’emportera ?

      Macron a franchi un cap hier en traitant les manifestants de « meute », puis de « foule », aujourd’hui de « factieux » qu’il oppose à un « peuple » mythique et bien sage qui se contenterait d’aller voter pour ensuite respecter les institutions et leurs lois scélérates. Ou se contenterait d’un référendum, comme demandent certains, même à gauche ! Mais ce sont les foules de millions de grévistes et manifestants qui font l’histoire, qui défont par la rue ce que les possédants et gouvernants ont voté contre elles. Qui parfois défont des régimes aussi.

      Notre lutte collective n’est pas seulement engagée contre une réforme des retraites inique. Elle l’est bien au-delà, contre un ordre social patronal, capitaliste, basé sur l’exploitation du travail humain et toutes les oppressions qu’elle charrie. D’un côté un appauvrissement dramatique, de l’autre des fortunes indécentes. Et il n’y aurait pas d’argent pour les retraites, pour les salaires, pour les indemnités de chômage ni pour des services publics de santé, éducation, transport, logement ? Il est temps que ceux qui produisent toutes les richesses décident de leur utilisation dans l’intérêt général. Pour ce faire, il faut grossir encore les manifestations, amplifier les grèves jusqu’à la grève générale, se saisir de ce rapport de force imposé par nos mobilisations pour nous organiser, à tous les niveaux possibles dans des collectifs, des comités de grève, des assemblées interpros, qui chercheraient à se coordonner et deviendraient des embryons de notre pouvoir à nous tous, travailleurs-travailleuses et jeunes. Ce n’est pas à Macron de décider, c’est à nous de décider… et à nous de nous organiser pour le faire !

      Éditorial du NPA du 22 mars 2023

      HOSTO

                               GREVE JEUDI 23 MARS HOPITAL                                   GUINGAMP
       


      ASSIGNEES et ASSIGNES MAIS PAS RESIGNEES

      jeudi 16 mars 2023

      clement

       

      France 3 Alsace : intervention de Clément Soubise, cheminot et militant NPA

      Lecteur vidéo
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