vendredi 30 décembre 2016



                     GUINGAMP LEGISLATIVES 2017


     Du nouveau du côté des soutiens de Mélenchon.

 Dans un communiqué paru ce jour dans le quotidien LE TELEGRAMME, le groupe de soutien à Jean Luc Mélenchon annonce qu'il fera connaître à la mi janvier les noms de ses candidats titulaires et suppléants sur la circonscription de Guingamp.
Il semble donc que la candidature retenue par les sections du PCF locales, celle de Cinderella BERNARD ne leur convient pas.
Il va cependant être difficile de voter pour deux candidats se réclamant de JL Mélenchon dans notre circo..... 
Les anciennes rivalités qui minaient le front de gauche refont surface, reste à savoir qui va céder des Insoumis ou du PCF.....
Mais pour l'instant, rien ne semble accréditer l'idée que ces divers postulants choisissent une option anticapitaliste...
Mais soyons prudents attendons quelques jours pour en savoir  plus sur leurs programmes. 
Les réactions virulentes contre le NPA à l'occasion des analyses critiques sur le programme Mélenchonien, notamment sur le niveau du SMIC trahissent un raidissement qui nous ramène sous l'aire glaciaire du programme commun.
A l'identique du PCF de l'ère Marchais toute critique devient un crime de lèse majesté. 

Et pourtant comme nous le chantions jadis sur l'air de l'Internationale:
" ouvres donc les yeux camarades,  regardes où sont les renégats, sors du brouillard de cette rade, rejoins tes frères de combat!"

Bonne fin d'année à tous et en ce 31 décembre un petit effort, sortez votre carte de crédit pour la souscription du NPA via internet.

Bonne fin d'année.

Le comité NPA Lannuon, Gwengamp ,Bear.

Note: vous aviez sans doute remarqué que notre comité a changé de nom, désormais le NPA est de retour sur Lannion.

samedi 24 décembre 2016

Ça chauffe autour du Coco de Paimpol ! Refusant « le chantage à l'emploi » des producteurs, brocardant une rémunération qui serait inférieure au Smic horaire, la CGT monte au créneau et en appelle à Stéphane Le Foll.

Hier, dans une conférence de presse, les unions locales CGT de Guingamp et de Lannion ont tenu à réagir à la suite de la motion de soutien au Coco de Paimpol adoptée par le conseil de la Communauté de communes du Haut-Trégor la semaine dernière (Le Télégramme de lundi).

« Une motion scandaleuse »


« Cette motion intervient alors que des négociations sont en cours entre les organisations syndicales et la FDSEA, au sujet de la rémunération, s'est érigé Thierry Pérennès, secrétaire de l'UL-CGT de Guingamp. Sous l'égide de la Direccte 22 et de la sous-préfète de Lannion, une première séance s'est tenue le lundi 12 décembre pendant trois heures. À l'issue de celle-ci, la CGT avait exigé qu'aucune des parties ne communique publiquement. Mais la FDSEA, par la voix d'Hervé Delisle, maire de Langoat, s'est exprimée devant les élus pour faire voter une motion scandaleuse. La CGT ne laissera pas dire ni faire n'importe quoi ».

8,71 € de l'heure au lieu des 9,67 €


En main, le syndicaliste et ses camarades tiennent le rapport de l'Inspection du travail, en date du 7 décembre. « Un rapport non contesté » (*), sur les conditions de recrutement et d'emploi des plumeurs de cocos paimpolais. « Le rapport issu des contrôles est accablant, que ce soit dans le cadre du Code du travail, des conditions de travail, des rémunérations et de la dignité humaine », déclare la CGT qui a écrit en ces termes au Ministre de l'Agriculture.
Le syndicat en butte à la rémunération à la tâche défendue par les producteurs demande à Stéphane Le Foll d'aller « dans le sens de celui du ministère du Travail, qu'il réaffirme que dans l'agriculture, comme dans tous les secteurs professionnels, il soit impossible d'être rémunéré en dessous du Smic horaire ». Dans son rapport, l'inspection du travail relève que le « Smic pour 7 heures de travail est atteint lorsque le salarié ramasse 127,48 kg ». Or, dans son enquête portant sur un échantillon de 337 ramasseurs de cocos (sur les 2.000 travailleurs environ du secteur), la Direccte constate deux choses : que « le poids moyen journalier de cocos plumés est de 114,80 kg » ; et qu'un rendement supérieur « est difficilement réalisable ». Autrement dit, relève la CGT, « le salaire horaire du ramasseur de coco est de 8,71 € là où le Smic est établi à 9,67 €. Et après ça, on vient nous dire que les producteurs de cocos font du social ! ».

44 dossiers mûrs pour les Prud'hommes ?


Dans l'attente du retour du ministère, la CGT dit refuser « le chantage permanent du patronat agricole » qui pose, en retour, la question de la survie d'une production faisant partie du « patrimoine économique et culturel ». Dans sa manche, le syndicat dit avoir 44 dossiers prêts à être déposés devant les Prud'hommes si jamais les acteurs de la filière « campent sur leurs positions ».  
 
* Son auteur est déléguée CGT à la Direccte, Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/coco-de-paimpol-la-cgt-prete-au-bras-de-fer-sur-la-remuneration-24-12-2016-11343702.php#eBfAGtu8upArmH7B.99

dimanche 18 décembre 2016

info locale

 La vie du Comité NPA Bear Gwengamp.

npa 4Infos locales:

Notre comité s'est réuni à la mi décembre pour faire le point sur notre activité politique. A cette occasion, nous avons accueilli des sympathisants qui vont nous permettre d'intervenir sur un secteur plus vaste.

Nous avons  examiner la préparation des élections présidentielles et notamment les parrainages en faveur de la candidature de Philippe POUTOU. Nous relançons en cette fin d'année des maires et élus pour parvenir à augmenter le nombre de ceux qui signent pour nous permettre d'être présent dans le débat.

poutouNous en profitons pour lancer un appel à nous soutenir en proposant autour de vous le parrainage.Nous aurons dans les prochains jours des affiches de Philippe, là encore nous sollicitons des équipes de colleurs pour une première campagne de propagande.

Il est envisagé un TRO BREIZH de notre candidat sans doute vers la fin janvier ou début février.Une réunion publique sera faite sur notre secteur, nous vous aviserons de la date dès qu'elle sera connue.

Enfin, nous relançons un appel à souscrire pour la campagne 2016 du NPA, en effet plus que quelques jours celle ci sera close le 31 décembre. 

Le comité  NPA Bear Gwengamp 

jeudi 15 décembre 2016



Prônant une démarche uniquement humaniste dans un cadre associatif, un homme régente les faits et gestes des ressortissants roumains installés à Quimper. Ces derniers n'ont d'autre choix que de s'en remettre à lui et à ses lubies pour espérer un travail. Une enquête est en cours.

Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, lundi dernier, huit ministres du Travail de l'Union Européenne attiraient l'attention sur le sort des travailleurs détachés, estimant que « la liberté de circuler ne devait pas être celle d'exploiter ». Cet appel résonne étrangement à Quimper, où un rituel quotidien, à proximité de la cathédrale Saint-Corentin, ne laisse d'interroger. Chaque matin, à deux pas du parvis, face au bar-tabac-presse, un petit attroupement se forme entre 8 h 30 et 9 h avec, en son centre, un homme dépassant son auditoire d'une tête, parlant avec force gestes. Les passants matinaux l'ont baptisé « le prédicateur ».

« Association d'entraide et d'insertion sociale »


Ceux qui écoutent cet homme sont des ressortissants roumains. À ce jour, leur communauté rassemble, à Quimper, une cinquantaine de familles arrivées majoritairement depuis 12 à 18 mois. Personne ne le contredit car tous dépendent de lui, pour leur trouver un travail ou mener à bien les démarches d'aides sociales ou scolaires. En retour, « Djim » - c'est ainsi qu'il accepte d'être surnommé - exigerait une obéissance totale. L'intéressé explique oeuvrer dans un but humaniste (lire ci-contre), mais plusieurs éléments accréditeraient une forme d'emprise qu'il ferait peser sur ces familles déracinées, parlant peu notre langue. En premier lieu, ce serait par son entremise qu'elles parviennent à Quimper, en provenance de trois villes, dont Buzau et Sebes. « Djim », d'ailleurs, n'est pas cornouaillais d'origine. Il est né à Sarcelles, en avril 1968, et a fait une partie de ses études en Roumanie, en profitant pour se familiariser avec la langue. Il est apparu sur les radars quimpérois en janvier 2012, en créant, avec son épouse infirmière, une association dénommée « Association d'entraide et d'insertion sociale » (AEIS). Son siège était fixé 42, allée Yves-Elleouët. Il résiderait désormais à Cuzon.

Travailleurs détachés


Son but ? « L'accueil des personnes et leur accompagnement vers des structures administratives, sociales, scolaires et de formation ; l'animation d'un réseau d'intermédiation entre employeurs et demandeurs d'emploi saisonniers et permanents ». Dans les faits, c'est effectivement ce à quoi il s'emploie. Sauf que c'est donc lui qui organiserait la venue des familles roumaines à Quimper. Rien d'illégal à cela d'ailleurs : la Roumanie fait partie de l'espace Schengen. Ses ressortissants peuvent donc y évoluer à leur guise. Mais, arrivés à Quimper, ils sont bigrement cornaqués. Selon nos sources, les hommes seraient recrutés dans un premier temps. Une fois logés dans des appartements de personnes connues de Djim, ils font venir leur famille. Djim leur trouve les contrats auprès de maraîchers, notamment du Nord-Finistère, ou au sein d'abattoirs en demande de travailleurs détachés.

Profondément pieux


Il y aurait des contreparties : l'obéissance, donc, et une dévotion chrétienne assidue. Djim est profondément pieux. Après sa réunion du matin, il rejoint immanquablement la cathédrale pour un office au cours duquel il psalmodie des prières à voix haute et se met à genou sur les dalles, au point qu'il a déjà, par le passé, été repris à l'ordre par les prêtres en raison de sa pratique trop ostentatoire. Plusieurs Roumains assistent également à ces messes, même si certains sont chrétiens orthodoxes. Ils n'auraient pas le choix : si Djim estime qu'ils n'ont pas été assez méritants, ils doivent faire « pénitence » un certain temps avant de pouvoir à nouveau prétendre à un travail saisonnier. Cette drôle de « boîte d'intérim » perdure ainsi depuis des années, au su des autorités, qui soupçonnent une forme d'extorsion sans avoir pu, à ce jour, l'établir formellement. Les familles roumaines, esseulées, ne pipent mot. Dès que l'un de leurs membres est convoqué au commissariat, Djim tente de s'immiscer. À l'inverse, plusieurs professeurs et directeurs d'école doivent le garder à distance (lire ci-dessous). Un agent du conseil départemental a eu maille à partir avec lui en 2015. Un maraîcher s'est aussi inquiété du fait que les Roumains changeaient souvent, même si leur nombre restait identique. Il a alerté l'inspection du travail.

samedi 10 décembre 2016

         OUEST FRANCE du jeudi 8 décembre 2016

Centre hospitalier de Guingamp : grève sur fond de déficit

  • La CGT envisage d’autres actions début 2017.
    La CGT envisage d’autres actions début 2017. | Ouest-France
Ils dénoncent la casse du service public. La CGT de l’hôpital de Guingamp appelait à la grève, ce jeudi 8 décembre. En jeu, des réorganisations qui masqueraient suppression de postes et hausse des charges de travail.
« Les réorganisations sont en réalité des suppressions d’emploi ! » Les représentants de la CGT à l’hôpital de Guingamp n’en démordent pas : sous couvert de redéploiement entre les services ce sont bien des postes qui disparaissent.
Une évolution qui se fait selon eux notamment par des départs en retraite non remplacés, et sur le dos de contractuels, précaires, non renouvelés : « ce qu’ils vivent est abominable ! », dénoncent-ils. Ils mettent en avant une « dégradation continuelle des conditions de travail » : « on nous en demande toujours plus avec moins de personnel. »

Service public « laminé »

À l’appel du syndicat, une soixantaine de d’employés et de militants se sont retrouvés hier dans le hall principal du centre hospitalier. Fin novembre, un premier mouvement avait eu lieu autour de la fermeture de l’un des deux selfs de l’établissement (Ouest-France du 23 novembre).
La concertation, depuis, n’a pour eux rien donné : « On avance à marche forcée, comme pour l’ouverture du service de soins de suite et de réadaptation gériatrique, on nous met face au fait accompli. » Affirmant « ne pas en vouloir directement à la direction », qui sont « de bons soldats de l’Agence régionale de santé », ils déplorent plus généralement un service public « laminé ».

2,1 millions de déficit

Face à la fronde, le directeur, Richard Rouxel, assure qu’il « peut entendre les inquiétudes, qui sont légitimes ». Mais il met en avant la défense d’un hôpital sérieusement malmené au plan financier.
Sur un budget de 172 millions d’euros, le déficit aurait dû s’établir autour de 900 000 €. « Mais on nous a retiré 1,2 million pour les soins de suite et de réadaptation. » L’agence régionale (ARS) a estimé que le compte de lits n’y était pas. De 900 000 € en 2015, le déficit plonge donc au-delà des 2 millions cette année. « Il y a d’autres facteurs », ajoute-t-il, citant la baisse du nombre d’accouchements, l’évolution du point d’indice et l’évolution des tarifs.

Résultat : « on s’est battu auprès de l’ARS pour ouvrir un service », 16 places en soins de suite et de réadaptation gériatriques. Ce qui devrait valoir une réaugmentation de dotation de 560 000 €.

Convergence sur les valeurs

« La question est celle de l’avenir et du projet de l’hôpital » et, à partir de là, « comment on est capables de réorganiser les moyens et les services. » Il tient à l’affirmer : « on ne dit absolument pas que les agents se tournent les pouces ! » En revanche, « l’organisation n’est pas toujours très efficiente » et il s’agit entre autres « d’optimiser le temps de présence ».
Quand les grévistes réclament « que l’on arrête avec les logiques comptables », lui avoue qu’il « doit faire avec ». Mais avec un impératif, « assurer la sécurité des soins à la population ».
Il ne le nie absolument pas : « les conditions de travail jouent sur cette sécurité » et la CGT « a totalement raison de se préoccuper de la santé des agents », il souligne au final leurs « convergences sur les valeurs ». Et de conclure : « je ne suis pas défaitiste, on va se relever, remettre l’hôpital debout ».


Note du NPA:
Encore un petit effort du directeur qui partage "les valeurs" de la CGT et il deviendra adhérent.....
Manifestement l'action des personnels le met en difficulté car tout me monde connait les dysfonctionnements de l'hôpital.
La rentabilité financière, la politique d'austérité et la tarification à l'acte sont les plus surs moyens de tuer le service public.
Nous ne devons pas oublier qu'Eric Woerth il y a quelques années  déclarait:
" les français sont trop attachés à leur service public pour l'attaquer de front.Supprimons les financements, les services ne satisferont plus la population, nous réglerons le problème".

vendredi 9 décembre 2016

Breizhistance a publié sur son site un bilan de son université de rentrée d'octobre 2016, nous vous laissons lire cet article.Vous trouverez en conclusion quelques réflexions sur cette initiative.

Bilan partiel de l’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste

Fin septembre s’est déroulée sur trois jours l’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste à Plougonver au sud de Guingamp. Pour la seconde fois, notre mouvement proposait ce moment de rencontre, de formation et d’échanges autour des luttes sur lesquelles nous nous sommes investis ou qui nous interpellent dans une perspective anticapitaliste et indépendantiste.
Le vendredi soir était consacré à un évènement festif sous la forme d’un Fest-Noz pour financer les activités d’un collectif antifasciste local. C’est plus de 300 personnes qui ont prit part à cette soirée ou plus d’une quinzaine de couples et formations ont joué bénévolement. Les participants étaient majoritairement originaires du terroir local. Si l’aspect festif l’emporte largement dans ce genre d’initiative, il était impossible pour les présents d’ignorer l’aspect revendicatif de par la décoration et la prise de parole. La pertinence du projet de financement s’est traduite par un investissement non négligeable des bénéfices dans du matériel de propagande dés les semaines suivantes en amont et pendant les manifestations de solidarité avec les réfugiés notamment à Trebeurden et Tregastel, Fougères… Et c’est sous les fanions des unités de défenses Kurdes que chanteurs et danseurs ont animés la soirée réussie.
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L’ensemble des débats du samedi et du dimanche à rassemblé plus de 80 participants, plutôt jeunes. Un débat a été annulé (sur le féminisme), les autres ont bien eu lieu et c’est celui sur la solidarité avec le Kurdistan qui a rassemblé le plus de participants.
2016_10_01_skol_veur_universite_breizhistance_gauche_independantiste_4
Pendant ce rendez-vous internationaliste, des délégations des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge International ont fait part de situation politico-militaire au Kurdistan de Turquie et de Syrie. Les conséquences concrètes en seront une volonté plus forte de nos militants de faire vivre la campagne de solidarité avec le Bataillon Internationale présent au Kurdistan à laquelle nous participons déjà.
La place de la langue bretonne a été assez honorable dans les prises de parole et ces journées, et les animatrices de DIREIZH ont fait vivre un débat intégralement dans cette langue autour notamment des pratiques sexistes en milieu militant et des solutions à mettre en œuvre pour lutter contre ces tendances oppressives.
Le débat sur les suites de la Loi Travail s’annonçait intéressant de part la présence de militants de la CGT, de membres de l’AG de Rennes 2, d’adhérents du NPA, d’animateurs de l’appel de Plouaret mais il nous faut reconnaître qu’il n’a pu faire émerger des propositions concrètes de remobilisation malgré les échanges.
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Le dimanche matin, chacun a pu lors de la table-ronde sur l’auto-organisation des travailleurs du sexe s’informer, échanger et pour le moins commencer à réfléchir sur cette problématique pour contrer la logique d’exploitation patriarcale et capitaliste que subissent ces travailleurs.
Ce sont les échanges autour de la démocratie réelle, de la souveraineté, de l’autodétermination qui ont cristallisés l’attention de ceux et celles qui souhaitaient réfléchir aux pistes pour faire campagne dans les prochains mois en faveur de l’autodétermination du peuple breton et populariser les luttes du moment sans participer au cirque électoral à venir (présidentielle et législatives) qui ont clôturés ce dimanche. Rendez-vous est donné par ses participants dans les semaines qui viennent pour impliquer le plus grand nombre dans une dynamique de subversion du processus électoral français, où les militantEs de Gauche Indépendantiste devront trouver toute leur place au coté d’autres composantes.
La convivialité des repas, du bar, la qualité des repas et les tables de presses (bouquins, revues, matériels) ont été également appréciés.
Malgré des faiblesses que nous ne nions pas, nous avons pu mener à bien ce rendez-vous placé sous le signe de la lutte pour l’indépendance, du socialisme, de lutte anti-patriarcale et de l’internationalisme.


Réflexion personnelle qui n'engage pas le comité NPA Bear Gwengamp:

En toute modestie nous pouvons dire que nous nous étions déplacés nombreux du NPA, 9 militants, pour accompagner notre porte parole nationale, Armelle Pertus.  L'UL CGT Guingamp avait de son coté délégué son co secrétaire général, sauf erreur le collectif "Nuit Debout" de Lannion n'était pas présent, ni aucune autre structure interpro etc... 
Le débat assurément mal préparé s'est enlisé très vite sur les pratiques rennaises, qui si elles existent, ne livre pas une vue générale du mouvement contre la loi travail en Bretagne. Ni surtout sur son enracinement dans le salariat le plus conscientisé, et le plus organisé. Il aurait sans doute été possible de faire un bilan des gréves, des manifs, de pratiques et de modes d'actions souvent nouvelles. Hélas l'absence des éléments moteurs dans ce conflit, les salariés bretons et la jeunesse avec  leurs organisations , aussi imparfaites soient elles, rendent l'exercice impossible. 
Cantonner le débat au seul aspect de l'Etat répressif exonère le gouvernement,le patronat et ses partis politiques, de gauche comme de droite, de leurs responsabilités. Incapable collectivement de tirer un bilan sérieux, comment aurions nous pu en une heure de débat tracer une perspective de remobilisation?Alors que quatre mois de lutte ne l'avait pas permis.
Etre lucide sur les difficultés de la lutte, sur celle de mobiliser n'est pas céder au défaitisme. Au contraire, et tous les marxistes le savent, ignorer les réalités objectives mènent inévitablement à la défaite face au capital. Ne donnons pas d'argument au tenant de l'idée que "la fin de l'histoire " nous livre à la merci du capital et à ses oligarchies. La succession de luttes et mobilisations multiformes sur le pays de Guingamp nous prouve le contraire: gréves chez Casino, dans les hôpitaux de Bégard et Guingamp, foyer Apajh,communauté de communes de Belle Isle, résistance aux projets inutiles et couteux, aux mines  etc....Mais elles posent aussi la réalité de la faiblesse des organisations syndicales.Il y a sans doute en Bretagne un peu plus qu'ailleurs à refonder un mouvement de masse et de classe, ou l'auto organisation permettra de surmonter les divisions et de dépasser des "cadres" syndicaux intégrés au logique du dialogue social. A ce titre, une analyse approfondie des luttes bretonnes de l'épisode des Bonnets Rouges à la loi travail s'impose. Avec pour objectif d'arracher à la bourgeoisie son hégémonie idéologique sur notre classe. Antonio Gramsci a besoin d'être traduit en breton.....

ThierryPerennes
 


jeudi 8 décembre 2016

Luttes tout azimuth sur le pays de Guingamp!

A peine sortie du conflit engendré par la fermeture de la cafétéria Casino de Grace et ses huit suppressions de postes, de nouveaux secteurs se sont retrouvés en lutte ce 8 décembre.Les agents de la communauté de communes de Belle Isle en Terre ont débrayé et plusieurs dizaines d'agents hospitaliers ont fait gréve et se sont rassemblés sur l'hôpital général de Guingamp.

Baisse des effectifs, dégradations des conditions de travail, réorganisation, souffrance au travail symbolisent le malaise qui ronge  tout le service public. Pour le comité NPA de Bear Gwengamp la riposte et la résistance doivent s'étendre et se renforcer.Toutes ces luttes percutent de plein fouet les politiques mise en oeuvre par le gouvernement du PS à travers la loi NOTRE et les lois qui visent à démanteler le service public hospitalier. Petit tour d'horizon de la presse locale, LE TELEGRAMME et OUEST FRANCE

Belle-Isle-en-Terre. Accord trouvé avec les agents de la communauté


  • Les négociations auront duré plus de deux heures.
    Les négociations auront duré plus de deux heures. | Ouest-France
La CGT appelait les agents de la communauté de communes de Belle-Isle-en-Terre à débrayer ce jeudi 8 décembre au matin. Après une après-midi de négociation, un protocole de sortie de crise a été trouvé avec Dominique Pariscoat, le président de l’intercommunalité.
Il aura fallu près de deux heures de négociation, jeudi 8 décembre, dans l’après-midi, pour parvenir finalement à un accord à la communauté de communes de Belle-Isle-en-Terre .
Les grévistes ont obtenu un certain nombre d’engagements de la part du président de l’intercommunalité, Dominique Pariscoat. Pour le Secad, notamment, l’amorce de la titularisation d’un agent jusqu’ici en contrat à durée déterminée. Un engagement sur l’affectation future d’un responsable. Des avancées sur la prise en compte des temps de trajets. Mais aussi, une modification du règlement intérieur et une mise au point quand aux responsabilités respectives des directeurs des services.« Ce sont des avancées », acquiesce Erwan Trézéguet, le secrétaire général départemental de la CGT des services publics des Côtes-d’Armor, « c’est juste extrêmement dommageable qu’il ait fallu aller jusqu’à une journée de grève ».Ces engagements devront être validés en Comité technique le 19 décembre, avant la fusion des communautés de communes.
 

OUEST FRANCE

Belle-Isle-en-Terre. Accord trouvé avec les agents de la communauté

Publié le 08/12/2016
  • Les négociations auront duré plus de deux heures. Les négociations auront duré plus de deux heures. | Ouest-France

La CGT appelait les agents de la communauté de communes de Belle-Isle-en-Terre à débrayer ce jeudi 8 décembre au matin. Après une après-midi de négociation, un protocole de sortie de crise a été trouvé avec Dominique Pariscoat, le président de l’intercommunalité.
Il aura fallu près de deux heures de négociation, jeudi 8 décembre, dans l’après-midi, pour parvenir finalement à un accord à la communauté de communes de Belle-Isle-en-Terre

Les grévistes ont obtenu un certain nombre d’engagements de la part du président de l’intercommunalité, Dominique Pariscoat. Pour le Secad, notamment, l’amorce de la titularisation d’un agent jusqu’ici en contrat à durée déterminée. Un engagement sur l’affectation future d’un responsable. Des avancées sur la prise en compte des temps de trajets. Mais aussi, une modification du règlement intérieur et une mise au point quand aux responsabilités respectives des directeurs des services.
« Ce sont des avancées », acquiesce Erwan Trézéguet, le secrétaire général départemental de la CGT des services publics des Côtes-d’Armor, « c’est juste extrêmement dommageable qu’il ait fallu aller jusqu’à une journée de grève ».
Ces engagements devront être validés en Comité technique le 19 décembre, avant la fusion des communautés de communes.


mercredi 7 décembre 2016

Produit et sponsorisé par le MEDEF avec l'aide technique du Parti Socialiste....  

dimanche 4 décembre 2016

Gant Karl,hag ar stourmerien d'an holl vroiou, betek an trec'h atav.......          






samedi 3 décembre 2016


Hier, les salariés de la Cafétéria Casino, qui a fermé ses portes mercredi, se sont retrouvés à l'Union locale CGT pour faire un point sur leur situation. Et pour rappeler que leur mobilisation n'a pas été vaine.

« On ne nous a même pas regardés, on n'a même pas une notification écrite pour dire que l'on avait fini... ». C'est avec une certaine amertume que Nadia, l'une des salariés de la Cafétéria Casino, évoquait, hier dans les locaux de l'UL CGT, les conditions du départ des employés de l'entreprise mercredi.

Indemnités revues à la hausse


Elle ne regrette cependant en rien les douze jours de grève qui ont marqué ce mois de novembre. « Tout d'abord, on n'était pas d'accord de partir avec ce qu'on nous proposait. Ça suffit les grands groupes qui licencient à tout va comme ça ! On a eu raison de se mobiliser. C'était important pour nous aussi de dire que l'on existe. Et pour l'estime de soi afin de pouvoir partir la tête haute ». Il leur faut maintenant « réaliser ». « Même si ce n'était pas un boulot mirobolant, on y était attaché quand même », explique de son côté Naima. La grève, conduite avec le soutien de la CGT, leur aura permis d'améliorer les propositions, notamment au niveau « de l'indemnité de licenciement revue à la hausse par rapport aux années d'ancienneté ». Sur les huit salariés concernant, une seule a accepté un reclassement à Lamballe. Les sept autres devraient être licenciés le 5 février. Ils auront alors quinze jours de réflexion pour décider s'ils intègrent ou non la cellule de reclassement pour une durée de neuf mois avec maintien du salaire à 85 %. Avec également une prime à la clef s'ils arrivent à décrocher dans les trois premiers mois un CDI ou un CDD de six mois minimum. « C'est intéressant, il faut que l'on réfléchisse ».
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© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/cafeteria-casino-on-a-eu-raison-de-se-mobiliser-02-12-2016-11314727.php#2L260pKr9VuBDueF.99
                                                               ***

OUEST FRANCE VENDREDI 2 Décembre 2016

Conférence de presse au siège de l'UL CGT Guingamp



Cafétéria Casino de Grâces : les salariés, le jour d’après

  • Les anciens salariés de la Cafétéria de Grâces ont obtenu la réévaluation de leurs indemnités. Les anciens salariés de la Cafétéria de Grâces ont obtenu la réévaluation de leurs indemnités. | Ouest-France
Il fallait se battre, ne serait-ce que "pour l’estime de soi". A Grâces, dans les Côtes-d'Armor, c’est en substance le regard que portent les ex-Casino sur le mois de lutte et de négociations qui s’achève.
Alors que la cafétéria Casino de Grâces a définitivement fermé le 30 novembre, ses anciens salariés faisaient le point, le lendemain, sur ces trente jours de bras de fer et de négociation. Et sur ce qui les attend maintenant.

« On ne nous a même pas offert un pot de départ. » La remarque est bien sûr ironique, mais la suivante est plus amère : après 15 ans, 20 ans, ou plus dans le groupe, « on ne nous a même pas regardés, on n’existait même plus. On ne nous a même pas dit au revoir. »
Officiellement toujours salariés, sur les neuf employés du site, sept ont refusé les reclassements proposés. « Au total, on aura fait 12 jours de grève », comptent-ils. « On a repris le 13, pour une quinzaine de jours. » Deux ultimes semaines où les clients se sont faits rares, avant le baisser de rideau.
Et demain ? « On ne sait pas, on nous a dit de ne plus venir au travail ». Ils sont toujours dans l’attente de leur convocation pour entretien préalable au licenciement. Après un délai de cinq jours ouvrables, viendra l’entretien lui-même. Et 15 jours de réflexion pour « entrer dans une cellule de reclassement qui sera ouverte pour nous ».
Une proposition « intéressante » à laquelle ils réfléchissent, avec la possibilité d’une reconversion professionnelle. « Pour une durée de 9 mois, on toucherait 85 % de notre salaire, avec des primes si l’on trouve un CDD ou un CDI avant cela. »

« On nous prenait pour des idiots »

L’annonce de la fermeture, avec des propositions de reclassement au plus près à Lamballe, ou pire, à l’étranger, les avait pris de cours. « Ce qu’il y a, pour la Thaïlande, c’est qu’ils ne proposaient pas de période d’essai », plaisante l’une, « un mois pour voir je n’aurais pas dit non. »


L’humour, ils ne l’ont certainement pas perdu. Et on les sent plus soudés que jamais. Devant eux, c’est le grand inconnu : « On nous parle de formation, mais encore faudrait-il nous proposer les bonnes. Si c’est pour ne pas trouver de travail parce qu’on n’est pas assez mobiles ce n’est pas la peine. »
Au final, ils admettent avoir obtenu une « réévaluation » de leurs « indemnités de licenciement, revues à la hausse » pour leurs « années d’ancienneté ». À l’heure des comptes, ils sont surtout heureux de s’en sortir la tête haute : « pour nous, la mobilisation, elle était importante pour l’estime de soi ». Une lutte âpre, où ils ont souvent douté mais sont restés soudés : « de toute évidence on nous prenait pour des idiots. On s’est dit : ’’il faut y aller, on existe après tout !’’ »




jeudi 1 décembre 2016

Hollande est satisfait de son bilan, c’est pourquoi il le dépose




               Déclaration de Philippe Poutou.  

La crise politique à la tête de l’Etat et du Parti socialiste vient de franchir un nouveau pas avec l’annonce de Hollande de ne pas se présenter à l’élection présidentielle.
Cette décision ne nous fait ni rire ni pleurer. Ce sera sans doute Valls qui va prendre la relève pour assumer le bilan de ces cinq ans d’attaques antisociales et sécuritaires.
Avec ou sans Hollande, comme avec ou sans Sarkozy, les classes populaires n’ont rien de bon à attendre des candidats de droite, d’extrême-droite et de la gauche libérale.
La crise du Parti socialiste est la rançon payée pour avoir mené une politique d’austérité, toute dévouée au MEDEF, à l’image de la loi El Khomri, une politique sécuritaire utilisant les attentats pour mettre en place un arsenal policier et sécuritaire remettant en cause les libertés individuelles et collectives.
Ces politiques, ce sont la droite et l’extrême droite qui en tirent profit aujourd’hui pour essayer de pousser encore plus loin une politique réactionnaire et sécuritaire.
Cela rend encore plus urgent de reconstruire le mouvement ouvrier, une représentation politique pour les exploités qui refuse de s’adapter aux besoins du patronat, des actionnaires, des plus riches.
C’est le sens de ma candidature pour le NPA à l’élection présidentielle : redonner un espoir, préparer les combats, les mobilisations de demain qui seront seules capables de bloquer l’avenir que tous ces politiciens nous préparent, construire une autre société.

                        LE HUFFINGTON POST


Philippe Poutou dénonce "le système Kardashian qui fait crever les gens"

Il avait ironisé sur l'agression de la star de télé-réalité. Malgré la polémique, le candidat du NPA s'insurge contre les inégalités de richesse.




PRESIDENTIELLE 2017 -


Son tweet lui avait attiré les foudres de nombreux internautes. Alors que les réseaux sociaux découvraient l'agression de la star Kim Kardashian, détroussée en pleine nuit lors d'un passage à Paris en octobre dernier, Philippe Poutou avait ironisé sur les "9 millions d'euros de bijoux" dérobés, saluant le début d'une "redistribution des richesses". Face au tollé, il avait retiré son message.



Invité ce jeudi 1er décembre de notre webémission ".POL" réalisée par Le HuffPost, LInternaute.com, Le JDD et Le Labd'Europe1, le candidat du NPA à l'élection présidentielle a plaidé le "second degré" tout en assumant le fond de son propos.



"Ma réaction a été très largement partagée, en tout cas là où je bosse. Parce que c'est scandaleux de voir que des gens puissent avoir 8 millions d'euros pendant qu'il y en a qui crèvent la dalle et ne puissent pas se loger", estime le candidat ouvrier dans l'industrie automobile. "C'est scandaleux que des gens aient 8 millions d'euros ou 9 millions. Ça a choqué plein de gens".



Pourquoi avoir retiré son tweet? "Moi je ne cherche pas le buzz, c'est la différence avec d'autres qui écrivent pour foutre le bazar", plaide-t-il. "Evidemment que l'idée ce n'est pas de dire 'il faut aller détrousser les riches'. Nous, on ne pense pas qu'il faut braquer les banques, aller voler les sacs à main des gens riches. Mais c'est anormal qu'il y ait des gens qui aient 8 millions d'euros", se justifie-t-il en dénonçant le "système Kardashian".



"Elle n'exploite personne, elle est dans une famille qui exploite. L'argent, il se prend quelque part. Nous quand on a un salaire à 1100 euros pour le Smic, qu'on monte comme moi à 2000 euros par mois, on sait ce que c'est cet argent. C'est l'argent du travail. Les gens ultra riches, c'est de l'argent qui est volé quelque part. Le système il permet ça: de voler légalement de l'argent, de s'enrichir sur le dos des autres", martèle ce proche d'Olivier Besancenot, non sans pointer le deux-poids, deux-mesures des réactions au moment de l'agression.



"Il y a plein de gens qui se font détrousser tous les jours. Et ça ne réagit pas. Il y a deux niveaux de gens: il y a ceux qui sont riches et respectables. Et il y a ceux qui peuvent crever dans la rue."

Pays basque : Philippe Poutou manifeste à Bayonne





Notre camarade candidat est venu le samedi 19 novembre à Bayonne participer à la manifestation organisée par Bagoaz en faveur des prisonniers basques malades, en particulier pour Ibon Fernandez Iradi dont le dossier de demande de libération conditionnelle sera présenté jeudi 24 novembre devant les juges .
Avant la manif, accompagné de trois camarades, il a rencontré des militantEs de diverses organisations locales pour des discussions et échanges cordiaux sur les problématiques du Pays basque. Ainsi Émilie Martin de Bagoaz, avec qui il a échangé sur le mandat d’arrêt européen qui avait été délivré contre elle par l’État espagnol, mais refusé par l’État français, et sur la situation des prisonnierEs basques, entre autres sur les dossiers de ceux qui sont gravement malades. Ainsi Enaut Aramendi de LAB avec qui ont été abordé les élections TPE et l’action de la Confédération CGT contre eux et contre le STC, les actions envisagées par LAB pour essayer de réussir l’unité syndicale au Pays basque dans les luttes dans la rue et dans certaines institutions locales. Ainsi Menane d’Euskal Herria Bai, coalition qui regroupe plusieurs organisations politiques basques, avec qui a été abordée la question des signatures des maires du Pays basque, plusieurs faisant partie d’EHBai, la question du salaire unique, Menane souhaitant connaître notre position sur ce sujet.
Philippe a ensuite rencontré les militantEs de notre comité pour un échange cordial et fraternel sur notre militantisme et notre fonctionnement, sur la campagne de recherche de signatures pour 2017 (entre autres). Et lors de la manifestation, Philippe a rencontré d’autres militantEs, de Sortu, de l’Oip, d’EÉLV…
Une journée chaleureuse, bien remplie, riche, très satisfaisante et fourmillante d’idées, mais bien trop courte.



NPA EUSKADI