samedi 31 octobre 2020

edito

Macron ne confinera pas nos colères !

Depuis plusieurs jours, le sentiment de s’enfoncer, d’aller de pire en pire, s’installe : une « deuxième vague » virulente de la pandémie se développe ; le retour du confinement qui va réduire nos vies au seul travail et le vote du prolongement de « l’état d’urgence sanitaire » montrent un pouvoir qui n’a que l’autoritarisme comme politique de santé publique ; une large campagne islamophobe fait suite aux horribles assassinats de Conflans-Sainte-Honorine et de Nice. Plus que jamais, il faut résister.

Face au Covid-19, un pouvoir incapable mais autoritaire

Après plusieurs mois d’improvisation, d’inertie et d’inaction, on ne s’étonnera pas que les seules décisions du pouvoir sur les questions de santé consistent à proposer une nouvelle fois une privation générale des libertés… sauf cette fois-ci celle d’aller bosser ! Un bel aveu d’incompétence. Dans beaucoup d’hôpitaux, il n’y a déjà plus de lits de réanimation, les services dédiés à la gestion de la pandémie sont en voie de saturation, et les personnels fatigués. Qu’a fait ce gouvernement ces derniers mois pour préparer les établissements de santé à cette nouvelle réplique, si ce n’est distribuer des dizaines de milliards aux seules entreprises prétendument pour la « relance » ?

Alors que nous aurions besoin d’une politique cohérente s’appuyant des moyens humains et matériels pour les hôpitaux, des protocoles sanitaires stricts sur les lieux de vie, d’études et de travail, une véritable stratégie nationale de dépistage et des protections gratuites (masques en particulier) pour l’ensemble de la population, ce confinement new look na qu’un seul but : nous priver de toutes les possibilités de vivre sauf celle d’aller travailler, d’où aussi l’ouverture des établissements scolaires. Derrière le blabla sur la défense à tout prix de la « vie humaine », la « vie économique », c’est-à-dire la bonne marche de la machine à profits capitaliste, doit continuer… À croire que les seuls moments où l’on risque la contamination soit la vie de famille, les rencontres avec les amiEs et les temps de loisirs, mais pas les lieux de travail !

Face à l’horreur, refuser les logiques guerrières

Deux semaines après le meurtre horrible de Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, le NPA condamne aussi les assassinats qui ont eu lieu à Nice et exprime sa solidarité avec les victimes, leurs familles et leurs proches. Ces assassinats ont été commis au nom des idées jihadistes, et nous réaffirmons notre combat contre les idées réactionnaires et mortifères qui arment ces assassins et nourrissent les divisions.

Ces événements tragiques montrent la totale inefficacité de la politique du gouvernement et des mesures répressives. Au contraire, les discours islamophobes du pouvoir et ses provocations incessantes s'inscrivent dans une logique guerrière qui ne peut que renforcer les fractures déjà existantes et ainsi donner du grain à moudre aux fanatiques de tout bord, vers de nouvelles catastrophes. Le pouvoir nous appelle à faire corps derrière lui, à accepter sa politique antisociale et guerrière, xénophobe, islamophobe, en s'appuyant sur l'émotion provoquée par ces attaques. Marine Le Pen pousse cette logique au maximum en demandant des mesures de guerre, sans doute de nouvelles restrictions des libertés.

À l'opposé de ces politiques, nous exigeons, au plus vite, des garanties pour l'égalité la plus totale au sein du pays, la fin de la stigmatisation et des discriminations contre les étrangerEs, le refus des discours et actions islamophobes, et des mesures de justice et d’égalité sociales.

Alors que soufflent ces vents mauvais, dans une situation rendue compliquée par le rebond de la crise sanitaire, l’heure reste à la construction d’une riposte unie. Plus que jamais, notre camp social et ses organisations doivent se mobiliser pour défendre notre droit à vivre en bonne santé, nos libertés, et combattre le racisme, en particulier l’islamophobie. Ceux d’en haut font feu de tout bois, à nous de résister et de faire front.

Le vendredi 30 octobre 2020

 

mercredi 28 octobre 2020

nokia lundi

         A paraître cette semaine dans l'hebdo du NPA 
                      "L'ANTICAPITALISTE."

« Le compte n'y est pas » à Nokia Lannion

Interview de Yann Le Flanchec de la CGT métallurgie, et délégué au CSE, que nous remercions d'avoir accepté cette interview sans préparation, à propos des plans de licenciements chez Nokia.

Yann, ce matin (26 octobre), peux-tu nous faire un bref compte rendu de la situation ?

Je dis que le compte n'y est pas après les annonces de la direction. Certes, le site de Lannion sauverait les meubles, le nombre de licenciéEs diminuant de 400 à 240. Mais il n'est même pas certain que les reclassements en cybersécurité soient réservés aux personnels présents sur le site. Et il y a quatre ans, au moment de la vente d'Alcatel à Nokia, les mêmes promesses nous avaient été faites…

Si je calcule bien, les 28 millions de crédits puisés dans le plan de relance, on se demande ce qu’ils viennent faire là-dedans ! Ils permettront à eux seuls de payer, pour chaque poste conservé, 55 000 euros de salaires par an. 

Or Nokia n'a aucune difficulté financière. C'est le paradoxe ou, l'arnaque.

Si la cyber sécurité est un enjeu il ne faut pas se contenter de promesses qui visent aussi à démobiliser en interne. Et à Lannion nous ne jouons pas notre peau contre Nozay [autre site menacé] qui est la grande perdante. Au final le nombre de licenciéEs restent autour des 1000 postes... Pour la CGT la mobilisation doit continuer.

Quelles sont les nouvelles du jour ? 

Cet après-midi [lundi 26 octobre] la direction générale vient à Lannion, ce qu'elle refusait de faire depuis le début du conflit. Est ce un signe favorable et va-t-elle avancer dans la présentation du projet ? ou une tactique pour isoler Nozay ?

Nous sommes évidemment très attentifs et vigilants. Nous continuons à travailler en intersyndicale à la mobilisation en rappelant que depuis des mois nous sommes isolés en télétravail. Ce qui complique les échanges et les conditions de la mobilisation. Nous avions envisagé de revenir travailler en présentiel mais les portes de la boîte sont restées fermées. Nous vivons une situation tendue.

 

lundi 26 octobre 2020

CHARLIE

« Charlie » : Liberté, égalité… fraternité ?

  

Dans le désastre idéologique ambiant autour de la mort de Samuel Paty et des ses circonstances,il n'est pas inutile de prendre un peu de temps et de raisonner avec nos têtes.Loin de l'emballement médiatique de politiciens qui surfent encore une fois sur l'émotion. 

Nous précisons que le présent texte n'est pas issu des rangs du NPA, il n'en perd cependant pas sa légitimité.Et nous remercions son auteur d'en permettre la diffusion.

(le blog).

 

    A-t-on le droit de dire qu'on est horrifié par la décapitation de Samuel Paty,  inquiet de la montée de l'islamisme et, « en même temps », révulsé par certains contenus de Charlie Hebdo et, surtout, par le fait qu'on veuille nous les imposer comme des symboles de la liberté d'expression ; révulsé par le fait que quiconque « n’est pas Charlie » soit taxé d’ « islamo-gauchiste » ? 

Eh bien non, je ne suis pas Charlie et suis révulsé par ce terme (qui fait sinistrement écho à celui de « judéo-maçonnique »), si utile pour jeter dans dans la même poubelle le poison de l’islamisme d’une part, et de l’autre les valeurs de justice sociale, de fraternité, de respect de la diversité des cultures et des croyances (la laïcité). 

Que, dans le cadre légal commun, Charlie Hebdo - vendu librement, que chacun est libre d’acheter ou non - fasse toutes les unes qu'il veut sans être censuré, relève effectivement de la liberté d’expression. Mais imposer ses dessins dans l’espace public à ceux qu’ils visent délibérément à choquer dans leurs croyances et leurs valeurs, cela n’a rien à voir avec la liberté, et encore moins avec la fraternité. La liberté n’est-elle pas aussi de ne pas lire ce qu’on ne veut pas lire, de ne pas regarder ce qu’on ne veut pas regarder ? 

Qu'un enseignant laïque impose à des adolescents un dessin représentant Mahomet nu, en position de prière, tendant ses fesses marquées d'une étoile comme une cible pour la sodomie ; qu'un enseignant de l’école publique en vienne à exclure moralement certains élèves en leur « permettant » de fermer les yeux, cela est-il compatible avec la laïcité ? Je ne parviens pas à l’admettre. Moi qui, comme Samuel Paty, ai été enseignant public, moi qui suis pourtant, définitivement athée, je n'appelle pas « caricature » une telle image. Une caricature est supposée éveiller l’esprit critique en dénonçant des travers, qu’elle accentue. Quels travers dénonce cette image : quels combats philosophiques, politiques, sociaux, sociétaux, porte le dessin ? Que voit-on  sinon la volonté de choquer par l'obscène ?

Oui, Samuel Paty est la victime atroce d'un jeune homme fanatisé (on ne nait pas fanatique) par le fascisme islamique en pleine expansion. Et oui, il faut lutter contre cette idéologie mortifère. Mais il faut aussi se demander ce qui dysfonctionne à ce point dans notre société pour qu’un professeur aimé de ses élèves, pleinement investi dans notre métier – qu’ « on » dit facilement noble et dont, souvent, « on » oublie combien il est difficile - en arrive à présenter à ses élèves, comme symbole de la liberté d’expression, une image vide de sens, dont il sait qu’elle va profondément blesser certains d’entre eux.

Ce qui dysfonctionne ? La déchéance de notre classe politique s’alliant aux pires régimes ; à Israël, cet Etat d’apartheid qui viole impunément le droit international depuis plus de 70 ans ; à l’Arabie saoudite, son nouvel allié, cette dictature inspirée par l’obscurantisme wahhabite qui finance la terreur islamiste, traite les femmes comme des êtres inférieurs, pratique la torture et massacre des populations entières avec des armes françaises (Bravo M. Le Drian !) ; un gouvernement dont la police peut, en toute impunité, crever les yeux, arracher les mains, tuer des manifestants qui croyaient à… la liberté d’expression… 

Une classe politique qui a laissé s’épaissir le terreau social de l’islamisme et qui se réveille périodiquement lorsque l’horreur du sang versé lui offre de quoi manipuler l’opinion publique à coup de déclarations indignes, dans l’unique but de se faire (ré)élire. Ce qui dysfonctionne ? 

Des média à l’unisson brandissant Charlie hebdo comme le parangon des valeurs républicaines, une pensée unique interdisant de ne pas trouver drôle ce journal, de le trouver opportuniste, haineux, sexiste et arabophobe. 

Ce qui dysfonctionne ? Une société où le citoyen n’est qu’un consommateur potentiel et où l’espace public envahi par la publicité nous a habitués à regarder passivement des images trompeuses. 

Aujourd’hui, une autre ligne rouge, hautement symbolique, vient d’être franchie : c’est l’Université elle-même qui est insultée par le ministre de l’Éducation. La Déclaration universelle des Droits de l’homme nous invite à résister aux rouleaux compresseurs des ostracismes. De tous les ostracismes. Résistons. Ensemble


Jean-Do ROBIN, 25.10.2020


 

NOKIA

Sur le site national du NPA
 
Publié le Lundi 26 octobre 2020 à 09h09.

Nokia : ce n’est qu’un début, continuons le combat

Nous reproduisons le communiqué du collectif Lannion ÉCAP en soutien à la lutte des salariéEs de Nokia à Lannion.

La lutte persévérante des salariés a contraint la multinationale Nokia à un premier recul. Nokia a en effet annoncé ce vendredi 23 octobre l'ouverture d'un centre de cybersécurité à Lannion et une réduction des suppressions de postes de 40 % sur le site de Pégase.

Forts de ce premier recul, et forts de leur mobilisation, les salariés peuvent en imposer d’autres jusqu’à l’annulation complète du PSE.

Mais comme nous le disions lors d’un précédent communiqué, nous prônons l’expropriation pour cause d’utilité publique de Nokia. Expropriation sans indemnité car Nokia a reçu de l’État français de très (trop) nombreux fonds publics.

Nous pensons que pour le secteur des Télécommunications, la solution qui permettrait de pérenniser tous les emplois sur Pégase (en particulier Nokia et Orange) est la Nationalisation-Socialisation de ce secteur, équipementiers comme opérateurs.

Nous militons pour l'interdiction de tous licenciements, nous n'avons pas à payer la crise du capitalisme.

Notre Collectif félicite les travailleurs de Nokia pour leur lutte et continue de leur apporter son entier soutien.

Ceux qui luttent, ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu." Berthold Brech.


Lannion le 24 octobre 2020

LANNION ECAP  (écologiste, communiste, anticapitaliste et populaire) :
Association Nationale des Communistes (ANC-Lannion)
Cercle des Citoyens Communistes et Patriotes (CCCP-Trégor)
Ensemble-Trégor
Nouveau Parti Anticapitaliste – Comité Nathalie Le Mel

 

vendredi 23 octobre 2020

NOKIA

 Dernières infos NOKIA

Notre collectif LANNION ECAP va communiquer son analyse dans les heures prochaines.

NPA comité Nathalie Le Mel

  • Lannion. Nokia : 160 postes conservés et un centre de cybersécurité créé

    Nokia annonce ce vendredi 23 octobre l'ouverture d'un centre de cybersécurité à Lannion et diminue ses réductions de postes de 40 %.

    Les annonces de la direction de Nokia attendues depuis le début de la semaine à Lannion sont enfin arrivées.
    Les annonces de la direction de Nokia attendues depuis le début de la semaine à Lannion sont enfin arrivées. (©Le Trégor)

    Nokia annonce ce vendredi 23 octobre l’ouverture d’un centre européen de cybersécurité à Lannion qui pourrait créer 112 postes d’ici à la fin 2021 dont 97 dans le Trégor

    « Nokia ambitionne ainsi de se positionner comme un leader des services liés à la cyber-sécurité, en particulier dans le domaine des réseaux », commente Bercy.

    250 postes préservés

    Par ailleurs, dans un communiqué, le groupe annonce que près de 250 postes pourraient être préservés au niveau national dont 40 % à Lannion

    Un centre d’expertise

    Les deux projets actuellement à l'étude confirment la vision stratégique et l'engagement à long terme de Nokia pour faire de la France un centre d'expertise mondial en matière de R&D.

    Thierry BoisnonPrésident de Nokia France

    Le projet consisterait à mettre en oeuvre de nouvelles activités autour de la 5G destinées à expérimenter et intégrer les futurs cas d’usage et services de la 5G. Ce projet, selon la direction de Nokia, pourrait se faire en collaboration étroite avec l’écosystème local. 

    Il s’agit d’une avancée significative qui confirme que la France demeure une géographie stratégique pour Nokia, sur des sujets d’avenir qui ont été identifiés au cœur des priorités du plan de Relance et bénéficieront d’un soutien à ce titre.

    Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance

    Le groupe précise  aussi que près de 250  postes pourraient être préservés sur les 1 233 supprimés en France. Sur le site de Lannion le nombre de suppressions d’emplois serait réduit de 40 %. 

    Grâce à nos compétences et nos plateformes technologiques à Lannion, nous voyons là l'opportunité de créer une offre unique dans le domaine des services de cybersécurité.

    Thierry Boisnon résident Nokia France

    Les syndicats attendaient des mesures depuis le début de la semaine. Elles arrivent aujourd’hui. 

    La cyber-sécurité et la 5G font partie des priorités du plan de relance, tant pour notre souveraineté technologique que pour la création de nouveaux emplois en France. Par cette annonce, Nokia semble confirmer sa volonté de privilégier en priorité la France pour ses activités de R&D. L’Etat, en lien avec les élus locaux, reste vigilant au maintien de l’activité industrielle de Nokia en Bretagne et en Ile-de-France.

    Bruno Le Maire Ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance

    En juin dernier le groupe Nokia avait annoncé la suppression de 1 233 postes en France dont 402 à Lannion. Depuis cette date l’intersyndicale a multiplié les actions pour faire pression sur le groupe. 

    Nokia avait affirmé que la France était un pays stratégique pour son développement. En concrétisant ces deux projets autour de la cyber-sécurité et la 5G ils transforment leurs paroles en actes, ce que je salue. Je poursuivrai avec détermination mon action aux côtés des salariés et des territoires concernés pour limiter les conséquences économiques et sociales du PSE annoncé par Nokia le 22 juin 2020.

    Agnès Pannier-Runacher secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finance

     

     

    https://actu.fr/bretagne/lannion_22113/lannion-nokia-160-postes-conserves-et-un-centre-de-cybersecurite-cree_

jeudi 22 octobre 2020

ujfp

UJFP

Communiqué de l’UJFP : De l’art d’utiliser le fanatisme religieux pour légitimer le racisme d’État

L’assassinat atroce d’un enseignant par un jeune fanatique nous émeut et nous bouleverse tous. Les enseignants, en général méprisés par le pouvoir, s’interrogent sur les conditions d’exercice de leur métier et sur la liberté d’enseigner.

Le jeune terroriste a agi avec les motivations d’un fanatique religieux, qui prétend se revendiquer de l’islam. Il faudra dire un jour les ravages psychologiques qu’auront fait guerres et répressions génocidaires en Tchétchénie.

Ce crime atroce se double désormais d’une exploitation sans vergogne.

Autrefois, le pouvoir protestait contre l’idée qu’il y aurait un racisme d’État et niait l’existence d’une islamophobie. À présent, ce même pouvoir veut interdire de lutter contre l’islamophobie, en s’en prenant à des associations musulmanes, dont le CCIF, calomnié, sali, injurié parce qu’il veut faire respecter les droits des citoyens musulmans en France et lutter contre les discriminations.

Il y a quelque chose de totalitaire dans la nouvelle étape du discours raciste et islamophobe d’État qui vient d’être franchie avec l’introduction frauduleuse dans le débat national du concept du « séparatisme » supposé qu’entretiendraient nos concitoyens de culture musulmane, croyants ou non, avec la Nation.

De quelques fanatiques, on passe à des groupes entiers qualifiés d’islamistes, puis à toute organisation indépendante s’appuyant sur l’Islam comme le Secours catholique s’appuie sur le christianisme, des ONG comme Baraka City, une organisation antiraciste comme le CCIF.

D’ennemis intérieurs hier, les voilà aujourd’hui accusés d’entretenir dans leurs rangs un projet de séparatisme avec, à terme, une volonté de créer des espaces de non-droit où seules des lois prétendument inspirées du Coran remplaceraient les lois de la République. Vieux discours de l’extrême droite parés de nouveaux oripeaux…

Le véritable séparatisme, c’est la désignation assumée à la vindicte générale de pans entiers de notre société au seul motif qu’ils sont musulmanes et musulmans

L’utilisation de la notion de « liberté d’expression » jusqu’à la nausée par un pouvoir qui la brime depuis des années, en instaurant des lois d’exception, en interdisant ou en réprimant les manifestations populaires, et désormais en appelant à l’interdiction d’organisations humanitaires ou militantes, a quelque chose d’obscène

Nous connaissons les effets de cet engrenage criminel du racisme pour en avoir nous mêmes subi les conséquences. La généralisation des discours antimusulmans à chaque fois que se produit un acte criminel d’un jeune égaré, constitue en quelque sorte une victoire des auteurs de ces actes contre la démocratie.

L’atmosphère empoisonnée d’aujourd’hui peut permettre de comprendre ce qui a dû se passer en France et en Allemagne pendant les années 1930. Comment une société entière a pu être petit à petit contaminée par des discours politiques et la presse antijuive, pour se retrouver embrigadée dans une croisade exterminatrice.

Plus qu’à tous autres, il nous appartient d’alerter nos concitoyens sur les dangers qui menacent nos sœurs et nos frères musulmans, et plus largement notre société toute entière.

Le temps nous est compté si nous ne voulons pas que se produise à nouveau une catastrophe.

Nous appelons les femmes et les hommes de bonne volonté, épris de justice et de respect mutuel, à refuser ce discours islamophobe – ce discours de haine raciste gros de dangers – à faire front, toutes et tous ensemble contre le racisme qui risque de submerger notre société et de l’emporter très loin des valeurs démocratiques et républicaines qu’elle prétend défendre.

Coordination nationale de l’UJFP, le 19 octobre 2020.

 

GGP HOMMAGE


 

HOMMAGE INTERSYNDICAL DU 21 OCTOBRE

 

 Guingamp : entre la sous préfecture et  la rue Montbareil, le défilé rejoint la cour de l'ancienne école des cantons où une minute de silence a été observée devant la plaque honorant Georges Voisin.

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                                            photo NPA                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

 LE TELEGRAMME

Guingamp : 80 personnes à l’hommage pour Samuel Paty

Ce mercredi, en fin d’après-midi, un rassemblement à la mémoire du professeur Samuel Paty, décapité vendredi à Conflans, a eu lieu à l’appel de l’intersyndicale guingampaise (CGT, FSU, Solidaires). Pr
Ce mercredi, en fin d’après-midi, un rassemblement à la mémoire du professeur Samuel Paty, décapité vendredi à Conflans, a eu lieu à l’appel de l’intersyndicale guingampaise (CGT, FSU, Solidaires). Près de 80 personnes se sont rassemblées devant les grilles de la sous-préfecture. (Le Télégramme/Virginie Chenard 
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mardi 20 octobre 2020

paty

COMMUNIQUE DE L'INTERSYNDICALE UL CGT ,FSU, SOLIDAIRES de GUINGAMP

A l'occasion de la journée de deuil national,l'intersyndicale de Guingamp rendra hommage à Samuel Paty,
enseignant assassiné dans le cadre de ses fonctions.
Un rassemblement se tiendra MERCREDI 21 OCTOBRE à 18H00
devant l'inspection académique qui se situe dans l'enceinte de la sous préfecture de Guingamp.
Il donnera lieu à une prise de parole unique qui sera suivie d'une manifestation qui se rendra devant la plaque commémorative de Georges Voisin,
instituteur laïc mort en déportation, nous observerons sur place une minute de silence.

Les organisateurs demandent à toutes et tous les participants de respecter strictement les règles sanitaires.

L'intersyndicale de Guingamp

 

dimanche 18 octobre 2020

NOKIA

             NOKIA LANNION

      La situation des salariéEs de NOKIA devient très difficile alors que le déroulement du PSE plan de 400 licenciements arrive à son terme fin novembre.


Vidéo You Tube de Sylvain ERNAULT.


montmartre

150 ans après la réaction poursuit toujours les communards.

 

     Nous publions ci dessous le communiqué de l'association des amis d ela commune de paris, 1871, concernant le classement comme monument historique de l'une des plus laides basiliques au monde. La Segradia Familia de Barcelone inachevée depuis un siècle est incontestablement supérieure d'un point de vue architecturale,même avec ses échafaudages.

Nous nous associons à cette protestation via publication sur notre blog.

La commune, la garde nationale et ses canons surveillant Paris depuis la butte Montmartre où sera édifiée la basilique après la fin de la Commune.

 

 Communiqué

LE SACRE-COEUR CLASSE MONUMENT HISTORIQUE, C'EST UNE PROVOCATION !

Notre Comité s'associe à la réaction de l'association nationale à cette provocation à la veille du 150ème anniversaire de la Commune de Paris.

Le Sacré-Cœur de Montmartre était déclaré d’utilité publique depuis 1873 ; la commission régionale du patrimoine et de l’architecture d’Île-de-France vient de voter son inscription aux monuments historiques, avec le soutien de Madame Bachelot. À quelques mois du cent-cinquantième anniversaire de la Commune, cette décision apparaît comme une véritable provocation.

La basilique du « Vœu national » avait dès 1870 pour objectif avéré d’expier la « déchéance morale » provoquée par les révolutions égrenées depuis 1789. Après 1871, s’y ajoute, dans l’opinion dominante, l’expiation de la Commune de Paris déclenchée le 18 mars 1871 sur la butte Montmartre.

Le pain de sucre de la butte est donc tout à la fois le signe tangible de « l’ordre moral » voulue par l’Assemblée monarchiste élue en février 1871 et le symbole par excellence de « l’anti-Commune ». C’est cet objet que les autorités de la nation décident de valoriser volontairement.

On savait certes que la droite versaillaise n’avait jamais faibli dans sa détestation de la Commune. L’opprobre persistante lancée par la mémoire conservatrice s’est toujours voulue le prolongement des massacres de la Semaine sanglante. Qu’elle se manifeste à nouveau, avec cette morgue insoutenable, en dit long sur un certain air du temps. Nos dirigeants, manifestement, n’ont que faire des décisions de la représentation nationale. Le 29 novembre 2016, l’Assemblée nationale a voté une résolution réhabilitant les communardes et communards condamné-e-s et demandant que des efforts soient consentis pour faire connaître les réalisations et les valeurs de la Commune. Fin 2020, la réponse est donnée : ce sont les massacreurs que l’on veut mettre en valeur ; c’est la mémoire de « l’expiation » qui devient le bien commun de la nation. Qu’un lieu de culte soit choisi pour ce déni démocratique n’est digne ni de la République, ni d’une part non négligeable du monde chrétien qui aujourd’hui se reconnait dans les valeurs humanistes de la Commune.

En 2021, le Sacré-Cœur sera monument historique, tandis que Paris ne devrait toujours pas avoir sa station de métro, à Belleville, comme le Conseil de Paris l’a demandé. On salue une nouvelle fois les bourreaux et l’on crache une nouvelle fois sur les victimes. Sans doute y a-t-il, dans ce choix, une logique politique : donner des gages à la part la plus conservatrice de la droite française.

La République, déjà bien malade, n’a pas besoin de cette forfaiture. Que tous les héritiers de la Commune, sans exception aucune, se retrouvent donc dans le refus le plus total.

samedi 17 octobre 2020

vendredi 16 octobre 2020

15 octobre

 Hopital de Guingamp le 15 octobre.


Des personnels de l'hôpital ont participé à un pique nique revendicatif à l'occasion de la journée d'action nationale pour défendre l'hôpital public.

Ils ont reçu le soutien d'une délégation de l'union locale CGT de Guingamp.




Des débrayages ont également eu lieu à l'hôpital psychiatrique  de Plouguernevel, environ 200 personnes et à l'Ehpad de Belle Isle En Terre.

virginie

 Hopital de Guingamp,15 Octobre 2020.

 

Sylvain Ernault  interviewe Virginie,infirmière au bloc chirurgical.


Nous publions avec son aimable autorisation.


17 octobre

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU COMITE NPA NATHALIE LE MEL
LANNION GUINGAMP BEGARD PAIMPOL

Marche du samedi 17 octobre sur l'Elysée des sans papiers à quel jeu joue le Pouvoir?

Parties depuis plusieurs semaines de Marseille, Strasbourg, Lille, Rennes quatre marches des sans papiers convergent vers Paris.Depuis des mois, ils  demandent à être reçu par le président de la République? Celui ci affiche un mépris total pour leur cause niant la situation catastrophique des sans papiers pendant la pandémie en cours.
Vous trouverez ci joint les dernières infos du collectif national.
Des papiers pour toutes et tous !
De l'air ouvrons les frontières !

Comité du  NPA Nathalie Le Mél

Communiqué de la Coordination nationale de la Marche nationale des Sans-Papiers


Journée du 17 octobre : enjeu politique et jeu dangereux des autorités


Alors que les quatre marches de sans-papiers parties des quatre coins du pays arrivent aux portes de Paris, le gouvernement et la préfecture de police de Paris jouent un jeu dangereux.


Invités mardi à une réunion à la préfecture de police de Paris les signataires de la manifestation déposée pour l’arrivée de la marche ont reçu un accueil brutal : l’annonce de l’interdiction pure et simple de la dernière partie du parcours allant à la place de la Concorde et un refus de négocier.

Le lendemain la préfecture a fait volte-face et nous a recontacté pour proposer un parcours en direction… du ministère de l’intérieur.


Nous soulignons que, par cette proposition, les autorités se mettent en totale contradiction avec tous les arguments utilisés pour justifier l’interdiction annoncée la veille, y compris celui mettant en avant l’impossibilité de manifester vers « un lieu de pouvoir ».


Littéralement harcelés téléphoniquement par la préfecture de police pour une réponse immédiate contredisant nos règles de fonctionnement collectif et démocratique, nous avons répondu que nous prenions note de cette proposition et que nous considérions qu’elle signifiait la réouverture des négociations.

Nous avons cependant rappelé que notre objectif était d’aller vers la présidence de la République comme nous l’avons annoncé publiquement depuis le mois de juillet et comme nous en avons informé le ministère de l’intérieur et la présidence de la République depuis des semaines. Nous sommes ouvertEs à toute discussion sur un trajet permettant de respecter cet objectif.

Notre objectif n’est pas d’aller au ministère de l’intérieur parce que la question des sans-papiers et migrantEs n’est pas une question de sécurité ou de police mais une question politique d’égalité des droits.

Nous attendons donc qu’une négociation se réouvre vraiment.


Il reste désormais un jour avant la manifestation de samedi. Un accord est possible.


Nous sommes alertéEs sur le fait que ce jeudi après-midi, la préfecture de police a commencé à multiplier les provocations. Alors que depuis des semaines aucun obstacle n’avait été mis aux différentes marches, la marche venue de l’ouest a été bloquée à deux reprises par la police malgré des dépôts en bonne et due forme et des parcours signés. A Montreuil la police a menacé d’intervenir contre un concert de soutien organisé. A St Denis la préfecture menace d’interdire les parcours prévus par les collectifs de soutien pour accueillir les marcheurs et marcheuses du Nord.


Nous disons qu’il s’agit là d’un jeu dangereux. Nous demandons donc solennellement à la présidence de la République et au premier ministre de donner des consignes pour faire cesser ces provocations, pour ouvrir de manière urgente les négociations et garantir que la manifestation du 17 octobre se tienne dans de bonnes conditions et dans le respect des revendications portées par le mouvement des sans-papiers et les 280 organisations qui les soutiennent.


Nous rappelons par ailleurs que le président de la République, qui a reçu aujourd’hui même des représentants des policiers, n’a toujours pas répondu à la lettre de la Marche nationale des Sans-Papiers et à la demande de réception d’une délégation des marcheurs et marcheuses.

lundi 12 octobre 2020

SANTE

  tract du NPA Santé


Les "Héros" sont fatiguéEs et en colère !

Imposons que la santé et l'hôpital soient réellement des priorités !


C'était malheureusement prévisible et prévu, la 2ème vague de l'épidémie de COVID est là. Elle déferle aujourd'hui, inexorablement sur un système hospitalier et ses personnels encore plus fragilisés par les mois qu'il vient de vivre.

Des services de réanimation recommencent à être saturés. Pour faire de la place aux patients "COVID", "les plans blancs" sont déclenchés dans plusieurs régions. A nouveau des soins sont reportés ou annulés. A nouveau des malades vont en subir les conséquences. Dans les hôpitaux et les EHPAD le personnel manque. Ceux et celles qui restent sont, à nouveau, durement frappéEs par l'épidémie. Au CHU de Nantes, des personnels testés positifs continuent même de travailler. Des directions annoncent l'annulation des congés pour les vacances de Toussaint et pour la fin de l'année.

Les "héros" sont fatigués et en colère ! Ils ne retourneront pas "au feu" comme ils l'avaient fait au printemps. Un signe ne trompe pas : les départs se multiplient dans les services, aggravant encore la pénurie. Mais cela n'empêche pas Macron de répondre aux soignantEs qui l'interpellent que ce n'est pas une question de "moyens" mais "d'organisation". Il faut oser, quand chacunE constate l'incapacité absolue de ce pouvoir, Macron en tête, à organiser la lutte contre l'épidémie !

La deuxième vague n'était pas une fatalité

La "deuxième vague" n'était pas une fatalité : rien n'a été fait au cours des mois d'été pour l'éviter.

  • La politique de test, sans aucune organisation s'est effondrée. Elle a permis au labos privés de "faire du chiffre", mais pas de briser les chaînes de contagion.

  • Les hôpitaux n'ont pas recruté ni formé les personnels disponibles pour faire face à l'épidémie.

L'incompétence de ce gouvernement est le résultat de ses choix politiques. Il y a urgence à se mobiliser pour imposer d'autres priorités et éviter une nouvelle catastrophe sanitaire et sociale. Il en va de la santé, des emplois, des conditions de vie de la majorité de la population.

Macron et son gouvernement ne sont pas "incompétents" quand il s'agit de déverser des milliards sur les entreprises, sans aucune contrepartie pour l'emploi. Ils ne sont pas "incompétents" pour remettre tout le monde au travail, par tous les moyens, et souvent sans les protections nécessaires. Ils ne sont pas "incompétents" pour renvoyer la jeunesse à l'école au collège ou au lycée, dans n'importe quelles conditions et permettre aux parents d'aller travailler.

Leur seule vraie priorité c'est de faire tourner la "machine à cash". Tant pis pour les "dommages collatéraux". Ils ne savent, dès lors que gesticuler, en imposant des mesures autoritaires, inefficaces et incompréhensibles pour les loisirs et la vie familiale, et en essayant de rejeter les responsabilités sur les "jeunes" qui font trop la fête, ou les "vieux" qui ne gardent pas assez de distances avec leur petits enfants.

Loi de financement de la Sécu pour 2021 : comme avant en pire !

Macron et son gouvernement continuent de réduire les moyens de l'hôpital en se moquant totalement des conséquences ! Les dépenses de santé pour 2021 augmentent car le gouvernement doit tenir compte de la crise sanitaire, mais il ne desserre pas l'étau qui étrangle l'hôpital, il sera ainsi impossible de procéder aux milliers de recrutements indispensables. Le pouvoir vient même de publier un décret pour organiser les suppressions d'emplois !

Pas d'autre voie dans ces conditions que de reprendre le chemin de la mobilisation engagée en mai juin usagers et personnels de santé unis pour imposer la formation et le recrutement des personnels indispensables (120 000 pour l'hôpital, 200 000 pour les EHPAD). Les appels unitaires à faire gréve et à manifester le 15 octobre contribuent à cette lutte nécessaire.


Halte à la discrimination !

Le Médico-social en ébullition, la mobilisation s'organise !

Il n’y a pas si longtemps le Ministre Olivier Véran déclarait : "Personne ne sera mis sur le bord du chemin" . Les agents du Médico-social rattachés au service public de santé lisent ces propos avec amertume : pour eux c’est un mensonge ! En effet un décret faisant suite au « Ségur » exclut les 40 000 salariéEs du Médico-social du service public du bénéfice du Complément de Traitement Indiciaire de 183 euros mensuels attribué à tous les agents du Service publique hospitalier. C’est une véritable discrimination car tous ces personnels sont des fonctionnaires et contractuels soumis aux mêmes devoirs et droits que leurs collègues. Véran invente le salaire selon l’endroit où on exerce sa fonction ! Mais c’est aussi une discrimination plus insidieuse vis à vis des patientEs dont ils ont la charge : soignants au « rabais » pour patientEs au « rabais » ?!

Cette annonce du Ministère a été reçue par les personnels comme un camouflet. A la tristesse et l’écœurement ont succédé colère et envie de se battre pour défendre ses intérêts et sa dignité de professionnel de santé publique. Leur revendication est simple : Une même fonction publique, un même établissement, un même salaire ! C’est ce que l’on voit fleurir partout dans les slogans et sur les banderoles des médico-sociaux en lutte.

Nous sommes tous et toutes concernéEs. Cette affaire est un test pour le ministère : aujourd'hui ce sont les médicaux sociaux demain à qui le tour du salaire dépendant du poste occupé ?

Plusieurs établissements du médico-social rattachés à un hôpital et des établissement du médico-social de service public sont désormais mobilisés. Ces jours derniers les salariéEs en grève ont manifesté dans des villes comme Rennes, Dieppe, Caen, Évreux, Gourmelen, Marseille, Libourne... une vraie traînée de poudre. La mobilisation relayée essentiellement par la CGT et SUD doit maintenant s’amplifier, se coordonner dans l’unité de tous les salariéEs du secteur public de santé, il faut aller vers des mobilisations unitaires régionales pour converger au niveau national.


Le Ministre Véran doit céder sur la revendication des Médico-sociaux :

Stop au mépris, 183 euros mensuels pour toutes et tous !


 

ahb

 La CGT Association Hospitalière de Bretagne.

   PLOUGUERNEVEL COTES D'ARMOR.

    Mobilisation du 15 octobre 2020

Communiqué de presse:

Le honteux Ségur de la santé (non-signé par la CGT) conduit à augmenter les salaires des soignants de 183 euros par mois uniquement pour ceux du secteur sanitaire et des ehpads.


Outre que nous pensons que cette augmentation est nettement insuffisante et n’améliorera pas l’attractivité de nos métiers auprès des jeunes générations (quel jeune de nos jours voudrait exercer une profession mal-payée, impliquant des horaires atypiques et travailler un week-end sur deux au moins ?), cet « accord » crée, de fait, une iniquité historique puisqu’il exclut les salariés du secteur social et médico-social.

Ainsi, une aide-soignante (ou une infirmière) exerçant par exemple en MAS ne mériterait pas de gagner le même salaire que sa collègue exerçant en ehpad ou en hôpital !!!

 

Le gouvernement méprise ouvertement les salariés s’occupant de personnes handicapées ou d’usagers des services sociaux en leur envoyant le message que leur métier est moins important que celui de leur collègues du sanitaire !

Pourtant, dans le médico-social, la pénibilité existe aussi.

Nous faisons toutes et tous le même travail et nous devons être reconnus à notre juste valeur pour l’accompagnement que nous effectuons chaque jour.

Pendant la période de crise sanitaire, nous avons tous été mobilisé au service de nos patients et usagers et ce sans distinction de services ou d’établissements.

 

Nous exigeons du Ministère des Solidarité et de la Santé de véritables augmentations de salaire, des effectifs qui permettent des prises en charge de qualité.

« Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune » dit notre constitution.

Nous méritons plus que des primes parcellaires et inégalitaires.

Nous exigeons une augmentation de 300 euros net pour tous les salariés.

Nous exigeons plus de moyens matériels et humains pour une prise en charge de qualité au service de la population et l’arrêt immédiat des suppressions de lits et de la logique purement comptable de la gestion de l’hôpital imposée depuis des années par les gouvernances ultra-libérales des exécutifs successifs.

 

Nous appelons la population à soutenir notre mobilisation qui aura lieu le jeudi 15 octobre.

Nous enverrons une délégation de salariés à la manifestation nationale à Paris mais entendons aussi être présents sur le territoire.

« Qui avait deux mains pour nous applaudir pendant la crise sanitaire peut bien se retrousser les manches pour nous soutenir jeudi prochain !" 

Nous comptons sur les élus et la population pour nous rejoindre jeudi 15 octobre à partir de 11 heures sur le rond-point de l’Intermarché de Rostrenen. 

 

note du NPA: L'AHB, centre hospitalier de psy, est le plus gros employeur privé du Centre Bretagne avec plus de 1000 salariés.

 

samedi 10 octobre 2020

AERO

 

En Bretagne aussi décidons ensemble, interdisons les licenciements chez HOP Morlaix, NOKIA Lannion, Fonderie de Bretagne Lanester, et dans des centaines de petites entreprises.

Réquisitionnons les boites,tout est à nous, rien n'est à eux!...

 

Lannion

affiches

Aperçu de l’image

NOS VIES

Jeudi 15 octobre à 11h30 rassemblement devant l'hôpital de Guingamp à l'appel de La CGT.

Le NPA appelle à converger avec les hospitaliers pour réclamer des créations de postes et des réouvertures de lits.

 Le NPA appelle à converger avec les hospitaliers pour défendre et développer le service public.Nous exigeons des créations de postes et des réouvertures de lits.