mercredi 27 juillet 2022

climat

 Réchauffement, incendies... Changer le système, pas le climat !

Crédit Photo
Wikimedia   NPA

Canicule et sécheresse intenses, gigantesques incendies comme en Gironde, fleuves à sec dans plusieurs pays, récoltes très réduites avec des pénuries en vues, biodiversité en souffrance extrême… 
Incendie inusité en Bretagne dans les monts d'Arrée.Des records de température enregistrés dans la péninsule Armoricaine que tout le monde s'accordait à décrire tempérée.

La planète tire la sonnette d’alarme. Au niveau mondial, les pays du Sud voient une grande part de leurs populations soumises à des températures extrêmes alors même qu’elles contribuent marginalement au réchauffement global provoqué principalement par les pays industrialisés et par leurs classes les plus aisées. Et ici, de plus en plus souffrent : les fractures environnementales se cristallisent entre les personnes ayant un logement frais et celles vivant dans une étuve, entre les migrantEs tentant de se rendre vers la fraîcheur des pays du Nord ou sur les hauteurs et ceux et celles qui n’en ont pas la possibilité.

Les défenseurs du capitalisme sont des criminels

Les scientifiques et de nombreux mouvements partout sur le globe alertent depuis plus de 50 ans sur la situation. Malheureusement, le climato-négationnisme (qui nie la crise climatique) et le greenwashing (qui veut repeindre en vert ce système productiviste) ont fait leur œuvre. 

À l’image de Total qui savait depuis les années 1970 (par le biais d’un rapport interne) qu’elle nous conduisait dans le mur du fait de ses activités et de celles des autres groupes des énergies fossiles, cela avant même que le GIEC produise ses rapports alarmants...

Et aujourd’hui, comment réagit Total ? Ne rien changer, continuer à promouvoir ces énergies et même développer de nouvelles extractions. Comment réagissent les gouvernements qui savent eux aussi depuis longtemps ?

Conserver leurs liens étroits avec les géants du fossile et les subventionner avec les deniers publics. Il y a toujours une bonne entente entre capitalistes. Pourtant le GIEC est formel : si on ne change pas de système d’ici 2025, le réchauffement va s’accélérer de manière rapide, nous conduisant dans l’inconnu, posant même la question des conditions de survie de l’espèce humaine...

Les mesurettes du pouvoir et des patrons

Depuis plusieurs semaines, Macron a fait de la « sobriété » son nouveau dada. À l’opposé d’une prise de conscience écologique, l’explication en est tout autre : Poutine coupe les vannes du gaz… Du coup, le gouvernement fait semblant, se contente d’annonces... et va faire peser le tout à la charge des individus !

Sur nos lieux de travail, souvent rien n’a été anticipé. Parfois quelques « solutions » temporaires ou à la marge sont mises en places : horaires de travail bousculés, souvent au détriment de la vie de chacunE, délocalisation si possible dans les espaces « frais » (quand ceux-ci existent), bascule du personnel en télétravail (qui en assume seul et à sa charge les inconvénients)... 

On prévoit d’installer – quand on le pourra – des clims conventionnelles, sans se préoccuper de leur impact écologique désastreux. 

Sur les chantiers, on met à disposition plus de bouteilles d’eau et on rassure les médias sur le fait qu’on « prend soin des salariéEs »...

Et concrètement cela donne UN MORT le lundi de grosse canicule sur l'immense chantier de LIDL à Plouagat Châtelaudren.

Amplifier les luttes, créer les convergences

L’été est souvent un creux de vague au niveau des mobilisations, mais elles existent. Aussi, il est nécessaire de tout faire pour leur donner de la visibilité et bien entendu y participer activement. Avec des priorités :  lutter contre les projets écologiquement destructeurs et contre l’accaparement des terres et des ressources fondamentales (comme l’eau) nous pensons localment au projet dément d'usine à saumons de Plouisy; élaborer des revendications immédiates et offensives pour ne plus subir cette souffrance au travail au printemps-été prochain. Un des axes qui se construit localement autour de l'acès pour toutes et tous au logement en est un.Y compris contre le logement indigne avec nos camarades d'ALCHI.

Dès la rentrée, il faudra tout faire pour que les convergences aient lieu entre les luttes sociales et écologistes, sur des bases radicales, c’est-à-dire remettant en cause ce système capitaliste productiviste.

Le comité Nathalie Le Mél

logement

 

Logement (trégor)

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Logement en Tregor-Goelo, Argoat : Zone Tendue !

Il ne passe pas une semaine sans que la presse locale ne se fasse l’écho des difficultés d’accès au logement sur les côtes Trégoroises et dans l’intérieur des terres de l’Argoat.

Des zones qui semblaient protégées de la tension du marché de l’immobilier sont maintenant clairement au cœur d’une tourmente sociale excluant les plus modestes et les plus jeunes.

Les causes sont identifiées :

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•       L’engouement pour notre territoire qui attire des acheteurs aisés pour l’achat de résidences secondaires.
•       Une augmentation des ventes de résidences principales au profit d’acheteurs au pouvoir d’achat plus élevé.
•       Le développement de la location de courte durée type Air B n B.
•       Un parc de logement privé de mauvaise qualité qui fait de cette partie de la Bretagne une des plus denses en logements indignes.
•       L’absence de politique publique ambitieuse pour augmenter le parc de logement social.
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Si tout le monde s’accorde pour constater la crise et s’accorde à dire qu’elle exclue les plus pauvres de leurs communes et des services et qu’elle accentue la crise environnementale en augmentant le temps de trajet domicile-travail, bien peu d’actions nous semble être mise en œuvre pour inverser cette spirale.
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Saviez-vous qu’aucune commune de la Région Bretagne n’est classée en Zone Tendue ?
C’est dans les communes en zone tendue que s’applique la taxe sur les logements vacants (TLV). Cette taxe concerne les propriétaires de logements inoccupés dans des zones où la demande de logement est importante par rapport à l’offre.

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Dans les communes en zone tendue, une majoration de taxe d’habitation jusqu’à 60 % peut s’appliquer aux résidences secondaires. Il faut en plus qu’une délibération du conseil municipal ait décidé de l’appliquer localement.
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Dans les communes en zone tendue, on peut réguler la Location de Courte Durée (airbnb…) et aussi encadrer les loyers.
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Une décision du représentant de l’état ou du gouvernement peut faire entrer nos communes en Zone Tendue et permettrait ainsi de mettre un terme à cette rupture de l’égalité républicaine.

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Ensemble exigeons que nos élus locaux oeuvrent pour :
•       Le classement du Tregor-Goelo, Argoat en Zone Tendue !
•       La mise en place comme à St Malo de mesures compensatoires à la location de courte durée
•       La collecte de la THLV (Taxe d’Habitation sur les Logements Vacants) à l’échelle des intercommunalités comme la loi le permet déjà pour financer des services d’hygiène afin de délivrer des permis de louer pour lutter contre l’habitat indigne.

Vous connaissez tous et toutes quelqu’un qui peine à se loger !
Rejoignez le collectif « Tregor-Goelo-Argoat Zone Tendue » !
Venez manifester en famille ! Avec vos amis et voisins et collègues de travail !

Manif Lannion le samedi 10 septembre à 11h quai de l’aiguillon.

lundi 18 juillet 2022

VINCENZO

 


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Chères amies, chers amis, individus et comités de soutien,

Ce sont de très mauvaises nouvelles qui sont arrivées de Luxembourg (où siège la Cour de Justice de l'Union Européenne [CJUE] le 14 juillet.
Pour résumer, la CJUE considère qu'il faut exécuter le Mandat d'Arrêt Européen (MAE) émis par l'Italie à l'encontre de Vincenzo Vecchi.
L’avis de la cour de justice européenne va dans le sens d’un renforcement de l’automatisation du mandat d’arrêt européen et des lois sécuritaires.

Notre communiqué du 14 juillet : 


12 ans de prison pour un altermondialiste antifasciste 21 ans après… 


Aujourd’hui 14 juillet nous sommes scandalisés par la décision de la Cour de justice européenne sur l’affaire Vincenzo Vecchi. Sur toutes les options qu’elle avait en sa possession elle a choisi la plus radicale à savoir ne pas mettre en péril l’objectif poursuivi par la décision cadre régissant le Mandat d’arrêt européen et sa fonctionnalité. 

En gros, ne perturbons pas la collaboration entre Etats dans l’espace juridique européen et faisons fi des droits fondamentaux et des deux décisions de justice des cours d’appel de Rennes et d’Angers ! 

En cela la CJUE permet que dans l’espace européen une loi d’origine fasciste et liberticide puisse s’appliquer et qu’un simple manifestant soit jugé coupable des délits qui sont commis autour de lui par d’autres. 

In fine la décision reviendra à la Cour de cassation à Paris le 11 octobre 2022 ! 


Nous n’acceptons pas une telle décision. Nous restons plus que jamais mobilisés pour défendre notre ami Vincenzo et d’une manière générale, le droit de manifester et les libertés fondamentales

FDB

 Fonderie de Bretagne ( Caudan) 56 ! Reprise ou une Arnaque de plus !!!


Dés le mois de Mai 2020, Renault après avoir largement délocalisé la production a décidé de lâcher la FDB comme ce fut le cas fin des années 90.
A l'époque, une lutte magnifique et exemplaire de combativité et de démocratie avait obligé Renault à redevenir le principal donneur d'ordre. La lutte de 2008/2009/2010 dans ce qui s'appelait à l'époque la SBFM fut un symbole vivant de victoire pour le mouvement ouvrier, l'ensemble du pays lorientais et de la région Bretagne..
Pourtant peu à peu, dés juin 2013 la marque au Losange s'est désinvestie et les attaques contre les acquis sociaux se sont succédés jusqu'à l'incendie accidentel d'une ligne de production avec, le chômage technique qui ont, de fait signé le désinvestissement de la Marque et sa volonté de cession de l'entreprise.
En mars 2021, l'annonce de Mai 2020 est devenue effective et ce fut le démarrage d'une nouvelle longue lutte qui a duré 2 mois, combinant grève totale, interpellation des autorités et des élu.es et actions visibles sur tout le pays lorientais.
Hélas, dans un contexte différent de la fin des années 2000 et à l'heure de la désindustrialisation et du bradage des fonderies comme à ST Claude ou Decazeville, la détermination mais aussi la non extension du conflit aux autres unités Renault n'a pu faire revenir le constructeur sur sa décision.
Depuis, pour l'ensemble des travailleurs du site c'est l'angoisse, le stress et pour certains d'entre eux, en fait, les démissions.
Le Messie est-il arrivé ?
De promesse de reprise en promesse avortée, c'est aujourd'hui moins de 300 ouvriers qui ont appris que c'est le fonds d'investissement allemand, Callista, qui rachète l'usine... pour 1 euro symbolique.
Quelle honte !
Un fonds d'investissement plus proche du vampire et de l'aspirateur à subventions publiques que d'un projet industriel fiable et viable.
Alors certes il y aurait maintien... pour les 2 ans à venir des emplois restants mais avec, paradoxe, un investissement de 32 millions d'€ de Renault qui cède l'entreprise mais fournit les millions.
Pour Callista, comme le déclare le syndicat CGT : « On a déjà été échaudé par le passé, Callista est un fonds qui a des objectifs de court terme pour redresser l'entreprise, sans quoi ils la fermeront ».
L'histoire de Callista qui ne cherche que les profits faciles n'est faite que de rachat à l'euro symbolique et de faillite comme Vulcast en Belgique ou chez Halosteelring dans la région de Liège.
A Caudan les salarié.es et la CGT émettent de forts doutes sur la pérennité du projet et la protection des emplois.
«Combien de temps avant que Callista ne se sépare de la fonderie de Bretagne si les résultats se font attendre? Les craintes sont de voir le fonds d'investissement détruire les emplois, siphonner l'outil de travail et...déserter avec les subventions publiques ».
L'avenir est sombre, comme dans de nombreuses entreprises, et seul des mobilisations sociales et un changement radical de politique rompant avec la course aux profits et cadeaux aux multinationales et autres vampires pourra changer la donne, recréer de l'espoir et de réelles perspectives.

Pour le NPA Morbihan
Pierre Le Ménahés

coop

 

La Coop des masques à Guingamp, les difficultés économiques ne protègent pas de la xénophobie ni des illusions.

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La Coop des masques de Guingamp fait à nouveau parler d’elle, mise en redressement judiciaire il y a six mois, après une embellie, elle replonge économiquement.

Lancée à l’initiative de syndicalistes de Solidaires, en pleine pandémie de Covid et alors que tous les moyens de protection, dont les masques, faisaient défaut. La réalité et la loi du marché, vous savez la main invisible qui gouverne au lieu et place des « représentant du peuple souverain » fait tranquillement son œuvre. Les belles idées, les intentions louables, les envolées lyriques sur la production et la circulation des biens circulaires, de proximité, sans quasiment d’empreinte carbone, ne résiste pas à la théorie au combien marxiste délivré par Karl dans : « prix, salaires, profits ».

Bien mais le propos de cet article n’est pas de gloser sur la finalité du capitalisme, fusse il coopératif, mais sur l’extrême danger de tenir des propos xénophobes par voix de presse.

Ainsi un grand média régional de Bretagne reproduit la phrase suivante , qui émanerait d’une salariée de la coop :

« Aurore R…... fait partie des 14 salariés de la Coop des Masques. Elle non plus ne comprend pas l'absence de commandes de certains sociétaires : "On se demande pourquoi ils ont investi, pourquoi ils nous ont dit qu'ils croyaient en nous pour finir par aller voir ailleurs. On est vraiment déçus. Que des professionnels de santé qui ont eu une grosse pénurie pendant la crise aillent acheter en Chine, c'est difficile à accepter. On sait que ce n'est pas forcément de la bonne qualité, il y a des fongicides dessus, c'est fabriqué par des enfants, des prisonniers politiques."

Rien que cela…

Que la politique sociale du gouvernement de Chine soit contestable sans doute, mais de la à affirmer que les masques made in China sont fabriqués par des enfants et des prisonniers politiques, on patauge plutôt dans l’anticommunisme primaire ou le péril jaune.

On peut absoudre la salariée qui n’est sans doute pas experte en géopolitique certes. Mais pas de laisser passer sans le dire une telle connerie xénophobe.

Et ce n’est pas fini.

L’article de presse donne la parole à un patron d’une fabrique de masques Christian Curel qui revendique  une clause de préférence européenne pour les établissements de santé :

« Depuis décembre 2021, les établissements de santé sont pourtant incités à acheter en France et en Europe leurs masques, gants et équipements de protection contre les contaminations. C'était l'objet d'une circulaire publiée par le gouvernement pour "garantir l'approvisionnement en cas de nouvelle pandémie mondiale". Christian Curel appelle à ce que cette circulaire soit réellement appliquée ». 

Prétendre que l’Union Européenne ou le gouvernement Macron/Borne puissent être des garants d’un fonctionnement protectionniste de l’économie, c’est carrément se moquer de nous et propager le mythe précédent : « contre les vilains chinois produisons et consommons européen » !…

Ceci étant posé, je me fournis en masques auprès du délégué du personnel CGT de la Coop, pas en Chine.

Importation en cours : 1115136 octets sur 3446930 importés.




mercredi 6 juillet 2022

edito

 Un mouvement de grève paré au décollage !



                        
Manifestation pour la défense de l'hôpital de Guingamp

Samedi 2 juillet, des dizaines de vols ont été annulés à Roissy-Charles-de-Gaulle. Les travailleurs et travailleuses de l'aéroport, notamment les pompiers et agents de sûreté, les responsables du tri des bagages, des chariots, des navettes ou du nettoyage ont fait grève pour revendiquer une augmentation de 6 %, et d'au moins 300 euros, avec effet rétroactif au 1er janvier dernier, afin de rattraper l'inflation et les baisses de salaires de ces deux dernières années. Un nouveau préavis de grève est déposé du vendredi 8 au dimanche 10 juillet, afin de rouvrir les négociations avec la direction d'Aéroports de Paris (ADP). Celle-ci ne propose qu'une augmentation de 4 %, et qui prendrait effet au 1er juillet seulement. Le mouvement devrait toucher d'autres aéroports, comme celui de Marseille-Provence.

Les prix s'envolent, nos salaires restent à terre...

Des transports routiers à l'énergie, des parfumeries Marionnaud au cabinet de conseils numérique Capgemini, de TotalEnergies à Chronodrive en passant par la banque Cetelem, des EHPAD à la SNCF... Les grèves pour les salaires et les conditions de travail explosent.

Il s'agit de la seule réponse possible à la situation : les prix s'envolent (+ 5,5 % en moyenne en un an, et même + 28 % pour l'énergie, + 15 % pour les pâtes, + 11,5 % pour la farine...), tout comme les profits des entreprises et les revenus des plus riches... Mais les salaires stagnent, ce qui signifie une baisse du niveau de vie réel.

Le patronat a été bien aidé depuis la crise de 2020, mais cela ne le rend pas plus partageur. Et souvent, ses propositions sont à la limite de l'insulte pour les travailleurs et travailleuses qui font tourner les entreprises : chez Marionnaud, après huit ans de stagnation, alors que ses salariés sont au SMIC, la direction a offert... cinq euros de plus par mois ! Les grévistes en demandent cent. L'État n'est pas en reste, avec l'annonce de la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires d'à peine 3,5 %, après douze ans de gel et une perte de pouvoir d'achat de 10 % en dix ans.

Les luttes pour les salaires sont souvent intersyndicales et réunissent des salariés aux différents statuts, parfois même avec différents employeurs, comme à Roissy. Les travailleurs et travailleuses comprennent bien que c'est toutes et tous ensemble que nous pourrons imposer nos revendications au patronat, sans nous laisser diviser. D'ailleurs, certaines de ces luttes portent des revendications déjà anciennes, que la situation et le mouvement de convergence ont permis de les relancer.

Notre classe est plus forte quand elle est unie

Le 23 juin, à Issy-les-Moulineaux (92), les salariés de vingt-deux entreprises dont les sièges ou les bureaux se trouvent à proximité (Orange, Microsoft, Nestlé, Dassault...) se sont rassemblés pour soutenir la lutte en cours depuis deux mois chez Capgemini.

Le mouvement actuel pour les salaires n'est pas qu'une somme de mobilisations entreprise par entreprise. Il s'agit bien d'une opposition entre l'ensemble de la classe laborieuse et l'ensemble de la classe dirigeante. Notre classe, celle des travailleurs et travailleuses salariés, est celle qui crée les richesses et fait tourner l'économie. En face, le patronat et les actionnaires s'approprient ce travail pour accumuler toujours plus.

Un bras de fer est engagé pour savoir qui devra payer la crise et qui pourra profiter des fruits du travail. Il débute sur la question des salaires, mais il concerne aussi les retraites, l'emploi, le temps de travail, toutes nos conditions de vie. Ce bras de fer, notre classe peut le gagner si elle est unie et déterminée, si dès la rentrée nous nous donnons des rendez-vous communs, si nous sommes en grève le même jour, que nous manifestons ensemble, avec les mêmes revendications. Une journée ne suffira pas, mais elle pourrait être le tremplin d'un mouvement d'ensemble de notre classe, d'une grève générale.