mardi 26 décembre 2017

NPA – Souscription  

Le déficit 2017 des hôpitaux publics et privés non lucratifs bretons s'envolerait à 71 MEUR

 

source HOSPIMEDIA

 


 
 
Trois jours après que la FHF a tiré la sonnette d'alarme sur le déficit prévisionnel 2017 des hôpitaux, sa fédération pour la région Bretagne a adopté ce 21 décembre une motion pour alerter sur la situation financière des établissements hospitaliers bretons. 
De manière globale, elle anticipe cette année un déficit cumulé des comptes de résultat principal supérieur à 71 millions d'euros (MEUR) pour les hôpitaux publics et leurs pendants privés non lucratif, là où ce même déficit n'atteignait que 9 MEUR fin 2016, indique-t-elle dans un communiqué.

Au national, la FHF pressent pour sa part une explosion du déficit à 1,5 milliard d'euros cette année pour les seuls hôpitaux publics, soit 2% des budgets hospitaliers pour un montant qui triplerait par rapport à 2016 (lire notre article). "Pour les seuls établissements publics bretons, ce sont quasiment 49 MEUR qui vont manquer pour clore l'année 2017 à l'équilibre", souligne la FHF Bretagne. 
Comme dans les autres régions sont avancés comme éléments explicatifs : une dynamique en berne et donc insuffisante pour absorber les baisses tarifaires ; un développement de l'ambulatoire, particulièrement en médecine, très mal tarifé par la T2A ; une augmentation des dépenses de personnels médicaux et non médicaux.
 
Note du comité: 
Comme ce n'est pas nous qui le disons sans doute sera t on cru!
Celà promet des luttes sur le front de la santé.

jeudi 21 décembre 2017

psy rennes

Rennes : 6 ème semaine de grève à l’hôpital Regnier

Le mouvement du personnel s'arrêtera pour les fêtes, avant de reprendre au mois de janvier. / © Thierry Bouilly
Par Simon Auffret 
Sixième semaine de grève, et plusieurs dizaines de personnes ont encore une fois manifesté ce matin devant l’établissement Guillaume Regnier, à Rennes. Le personnel de l’hôpital psychiatrique demande l’ouverture de 20 lits et de 15 postes pour réduire l’attente et améliorer les conditions d’hospitalisation.
« Quand un patient souffre par exemple d’alzeihmer, et qu’on va devoir le changer de chambre parce qu’on en a besoin spécifiquement, même si on sait qu’on va le désorienter d’avantage », témoigne Julien Mahé, infirmier, la situation est parfois pénible.

Du côté de la direction, le budget très serré et les efforts dans l’administration du personnel et des lits sont mis en avant. La directrice adjointe de l’établissement Anaïs Jehanno explique qu’il faut développer les « partenariats avec les médecins généraux, les structures sociales et médico-sociales pour prévenir, tant que faire se peut, les hospitalisations« . Un plan de prévention des risques sociaux a parallèlement été initié.
« La faiblesse des accompagnements des tutelles constituent pour le CHGR une véritable asphyxie compte tenu de sa sous-dotation historique, reconnue par l’ARS Bretagne elle-même, dans les précédentes années », argumente le syndicat Sud dans un communiqué.

Le mouvement de contestation devrait s’arrêter le temps des fêtes : il reprendra au début de l’année 2018.

Reportage de Thierry Bréhier, Thierry Bouilly et Gwenaël Hamon. Avec comme interlocuteurs :
  • Julien Mahé, Infirmier
  • Jessica Zouranéne, Secrétaire d’accueil et d’orientation
  • Anaïs Jehanno, Directrice-adjointe Hôpital Guillaume Régnier
  • Jacques Mény, Secrétaire Sud

lundi 18 décembre 2017

A ET R

Un gouvernement des riches au service des riches


La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a publié le 15 décembre les déclarations de patrimoine de membres du gouvernement. On y compte douze millionnaires !

Le bal des voleurs

En haut du palmarès, la ministre du Travail Muriel Pénicaud avec 7,5 millions d’euros de biens. En 2013, elle avait réalisé une plus-value financière de plus d'un million d'euros en achetant et revendant des actions Danone, dont elle était directrice des ressources humaines. Les actions avaient grimpé en flèche suite au licenciement de neuf cents employés.
Bien sûr, on ne s'attendait pas à trouver des prolos au SMIC. Qu'ils soient de vieux politiciens ou issus de la prétendue « société civile » de Macron (c'est-à-dire des chefs d'entreprises, des hommes ou des femmes d'affaires, des riches et des puissants), les membres du gouvernement et les élu.e.s qui les soutiennent font bien partie d'une même classe sociale, celle des exploiteurs et des profiteurs. À l'image de cette députée LREM, ancienne patronne qui gagnait 8000 euros par mois et se plaint de ne plus en gagner « que » 5000, car elle doit maintenant aller « moins souvent au restaurant » et manger « pas mal de pâtes » !
Une classe qui n'hésite pas à faire preuve de solidarité lorsque l'un de ses membres est menacé. Ainsi, pendant l'entre-deux tours de la présidentielle, le ministre PS de la Justice Jean-Jacques Urvoas avait transmis au député LR (puis LREM) Thierry Solère des informations confidentielles concernant l'enquête le visant pour fraude fiscale, blanchiment et trafic d'influence.

Insupportable cynisme

Ce que nous donne à voir ce gouvernement est insupportable. Bien plus encore que la vision d'un Macron fêtant son anniversaire au château de Chambord ! Insupportable de le voir couper cinq euros dans les aides pour le logement (APL) alors qu'il supprime l'impôt de solidarité sur les grandes fortunes (ISF). Insupportable de le voir dépecer le code du travail, faciliter les licenciements et supprimer des milliers d'emplois avec les contrats aidés, alors qu'il offre toujours plus de cadeaux fiscaux aux grandes entreprises.
Prochaine mesure qui entrera en vigueur en 2018 : le rétablissement du jour de carence dans la fonction publique. Un jour sans être payé ni par son employeur ni par la Sécu si l'on est malade. Et le Sénat envisage même de le faire passer à trois jours, sous prétexte de s'aligner sur le privé.
Pourquoi n'alignerait-on pas plutôt le privé sur le public en supprimant le jour de carence ? Doit-on être puni parce qu'on est malade ?
Si l'on veut renflouer les comptes de la Sécu, qu'on interdise les licenciements, qu'on embauche dans les services publics et qu'on arrête d'exonérer les patrons de cotisations !
Mais si insupportable soit-il, ce gouvernement des riches pour les riches nous rappelle un vieil adage : on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Alors à nous de compter sur nos propres forces, sur nos luttes, nos grèves, nos manifestations pour reprendre aux nantis les richesses que nous créons. La victoire des salarié-e-s d’ONET (entreprise sous-traitante de la SNCF) après 45 jours de grève montre une nouvelle fois que seule la lutte paie. D'autres salariés sont en grève un peu partout dans le pays (à la Poste par exemple, dans l'Essonne depuis 50 jours, dans l'hôtellerie, chez Holiday Inn dans le 92 depuis près de 60 jours) car les conditions de vie et de travail pour beaucoup d'entre nous sont devenues tellement difficiles qu'il faut se battre pied-à-pied pour ne pas tomber dans l'esclavage. Plus que jamais, la nécessité de faire converger nos luttes, nos colères, nos grèves, nos mobilisations pour y aller tous et toutes ensemble une bonne fois pour toutes se fait jour.

OUEST FRANCE

La Roche-Derrien. Ils disent non à la fermeture de leur Poste 

  • Les usagers sont venus nombreux protester contre les réductions d'horaires et fermeture prévisible.
    Les usagers sont venus nombreux protester contre les réductions d'horaires et fermeture prévisible. | Ouest-France
Après s’être mobilisé pour maintenir une offre de soins décente sur le territoire, le Pays rochois s’insurge contre les baisses d’horaires drastiques des services postaux.
Samedi matin, la conseillère départementale Isabelle Nicolas, les élus et usagers des six communes du Pays rochois, les délégués CGT des activités postales et télécoms se sont rassemblés devant le bureau local pour faire remonter leur mécontentement à la direction régionale de la Poste.

Treize emplois perdus chaque jour depuis 3 ans

Gilles Le Boulc’h, secrétaire général CGT a indiqué que les réorganisations d’horaires reviennent tous les 2 ans. Le bureau rochois, qui avait déjà perdu 3 h 30, est de nouveau amputé de 3 h 45 au 1er janvier.
« Ce sont tous les après-midi qui seront impactés par cette mesure, explique Gilles le Boulc’h. Le bureau qui ouvrait de 14 h à 16 h 30 n’ouvrira plus que de 14 h 30 à 16 h 15 soit une perte de trois quarts d’heure par jour. »
Globalement cette réorganisation aura supprimé deux bureaux de plein exercice, Lézardrieux et Trélévern et assuré une reprise de 16 h dans les horaires d’ouverture des différents bureaux du secteur.
« Pour les usagers, c’est moins de services publics et pour les guichetiers, plus de polyvalence et de charges de travail. Or il faut savoir que le groupe La Poste a perçu 967 millions d’euros de 2013 à 2016, au titre du Crédit d’impôt compétitivité emploi, pour consolider l’emploi et assurer ses missions de service public et qu’en fait, il détruit 13 emplois par jour et se désengage massivement de l’ensemble des territoires. Il n’est pas possible d’accepter ce détournement de fiscalité. C’est par la lutte que nous contraindrons cette logique destructive. »
Le maire Jean-Louis Even intervient ensuite pour dénoncer un processus qu’il connaît bien pour avoir déjà vu partir la perception et la gendarmerie. « Petit à petit, ils réduisent les horaires d’ouverture et viennent ensuite nous annoncer une baisse de fréquentation, explique Jean-Louis Even. Après avoir déjà diminué les horaires et imposé de nombreuses fermetures intempestives, forcément la fréquentation baisse, pas besoin d’avoir fait Maths-Sup pour le comprendre. Or il s’avère, d’après les propres documents de la Poste, qu’il faudrait 1,7 agent au lieu d’un actuellement, qui doit servir entre 16 et 19 personnes à l’heure. Nous avons tous été trop passifs, seule l’union fera notre force, toutes vos lettres de soutien seront transférées au Ministère de la cohésion sociale », indique-t-il.


INTERVENTION DE LA FAPT CGT 22 LORS DU RASSEMBLEMENT 

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    Le projet de réorganisation porté par la Direction régionale de la Poste prévoit une diminution des horaires d’ouverture de 3h45 pour ce qui concerne le bureau de La Roche Derrien. Ces réorganisations reviennent tous les 2 ans et la précédente avait déjà diminué les horaires de 3h30 soit un total de 7h15 en 4ans. D’une amplitude hebdomadaire de 30h30 aujourd’hui, celle-ci descend à 26h45 à partir du 1er janvier 2018. Ce sont tous les après-midis qui seront impactés par cette mesure : le bureau qui ouvrait de 14h00 à 16h30 n’ouvrira plus que de 14h30 à 16h15 soit une perte de ¾ d’heure par jour.

Plus globalement sur le secteur concerné de Perros-Guirec, cette réorganisation aura supprimé 2 bureaux de plein exercice (Lézardrieux et Trélevern) pour une transformation en APC pour le premier et la mise en place d’un facteur guichetier pour le second ainsi qu’une reprise de 16h00 dans les horaires d’ouverture des différents bureaux du secteur :
Donc - 3h45 à La Roche Derrien, - 1h00 à Penvenan, - 5h30 à Pleubian et – 5h45 à Louannec.

Pour les usagers, c’est moins de service public avec un fonctionnement en mode dégradé et pour les guichetiers c’est encore plus de polyvalence avec toujours plus de charge de travail sur des sites différents. Il faut quand même savoir que le Groupe La Poste a perçu de 2013 à 2016 au titre du CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) 967 millions d’euros pour consolider l’emploi et assurer ses missions de service public et qu’en fait, il détruit 13 emplois par jour depuis 3 ans et qu’il se désengage massivement sur l’ensemble des Territoires. En effet depuis l’année dernière, les zones urbaines sont également impactées par des fermetures de bureaux : 7 à Rennes, 2 à St Malo et prévisions de 2 autres sur St Brieuc. Dans ces zones, pas de partenariat (agence postale, relais poste), partenariat qui soit dit en passant, revient à faire payer 2 fois le service aux usagers (marge postale + impôts locaux) mais des fermetures sèches et définitives…

Le contrat de présence postale territoriale élaboré entre l’Etat, la Poste et l’Association des maires de France et qui règlemente l’accessibilité et l’adaptabilité du réseau postal pour la période 2017/2019 a été signé le 11 Janvier dernier.
Après avoir été rejeté dans un premier temps par le bureau de l’AMF, ce contrat reste inacceptable en l’état. Celui est une atteinte au fondement même du service public et au principe républicain d’égalité de tous les citoyens sur le Territoire. Il laisse place libre à l’accélération de la désertification et à ses conséquences sociétales. Nous faisons l’amer constat que se sont encore et toujours, les citoyens des zones déjà délaissées par les services publics qui seront les plus pénalisés par cette nouvelle mouture. 
 
Les enjeux de la communication liés à l’aménagement du Territoire sont des enjeux sociétaux. Ils doivent permettre un accès bancaire, un accès numérique et une desserte quotidienne sur tout le Territoire. Ce qui est inacceptable c’est que la ressource du fonds de péréquation territoriale ( qui a été de 510 millions d’euros pour la période 2014/2016 )et qui est principalement constituée de l’abattement de fiscalité locale dont la Poste bénéficie, devrait servir à l’amélioration de l’offre postale en milieu rural.
Pour la CGT FAPT, il n’est pas possible d’accepter le détournement de cette fiscalité au profit de l’accompagnement de la politique de désengagement des territoires du Groupe la Poste.

Au même titre que la santé, l’éducation ou le transport, le droit à la communication et à l’accès bancaire ne doit pas être sacrifié sur l’autel d’une logique purement commerciale à l’exact opposé des besoins de tous, postiers compris. Le service public est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas et partout, les mobilisations des postiers, des usagers et des élus se multiplient pour le maintien des bureaux de Poste et le développement des services de l’état.

La CGT FAPT appelle donc l’ensemble des acteurs concernés à amplifier les mouvements de protestation sous toutes les formes car c’est par la lutte que nous contraindrons cette logique destructrice.
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    mercredi 13 décembre 2017

     ISRAEL  PALESTINE  JERUSALEM

       La politique de colonisation  de l'état d' Israel a subi un revers spectaculaire symbolique devant l'ONU,  pour vous en apercevoir vous pouvez visionner la vidéo en copiant l'adresse en gras ci dessous.

    Le discours d'une très haute tenue de l'ambassadrice cubaine à l'ONU, sa détermination , son sens polémique, sa verve de classe anti impérialiste rappelle à ceux qui l'ont oublié que Cuba ne plie pas et que la voix des opprimés déborde des consensus mous.
    Nul doute que Fidel, s'il était vivant lui aurait adressé quelques félicitations!...
    Palestine vivra Palestine vaincra. 

    https://www.facebook.com/LRTurque/videos/2097292043827958/


    Quand une diplomate Cubaine, au bord des larmes, humilie un diplomate Israélien à l’UNESCO !

    Bougez avec la Poste !


    16 décembre 2017



    Rendez-vous  place de la poste à La Roche-Derrien  Samedi 16 décembre à 11h
    Venez nombreux, lors d’une manifestation festive, protester contre les modifications non justifiées des horaires d’ouverture des bureaux de poste ou de leur fermeture.




    Détails


    Début :
    octobre 21 @ 11 h 00 min 
    Le comité NPA relaie cette information et participera  au rassemblement. 

    lundi 11 décembre 2017

    Lutte Ouvrière – 

    Sécheresse : on n’arrête pas le progrès

    BRÈVE  07/12/2017

    Préoccupé par la sécheresse qui touche le département des Hautes-Alpes, l’évêque de Gap s’est tourné vers son «conseiller épiscopal à l’écologie». Ensemble ils se sont rappelé qu’il existait dans les missels une prière spécifique pour demander la pluie.
    L’évêque, prenant conscience qu’« il fallait faire quelque chose de manière urgente », a convié ses fidèles à trois jours de prières pour que cette pluie tombe miraculeusement de ce ciel si avare de ses dons.
    La bible prétend que Jésus aurait réussi le miracle de transformer l’eau en vin. L’évêque de Gap peut toujours essayer de faire l’inverse....

    samedi 9 décembre 2017

    La fusion, au 1e r janvier, du comité de services aux personnes, d'Adsevel et des structures de Bourbriac, Bégard puis de Belle-Isle-en-Terre six mois après, inquiète les quelque 200 salariés concernés. « Oui cette fusion pose question, contrairement à ce que prétendent les directions et les élus. On veut rétablir la vérité », s'indignent les représentants des personnels, soutenus par la CGT, réunis jeudi soir dans les bureaux de l'union locale. « Ces 200 emplois sont souvent des emplois peu payés, précaires et à temps partiel. S'ils n'étaient pas occupés par des femmes, les choses se seraient peut-être passées autrement... Les salariés sont inquiets car ils ne savent pas de quoi leur avenir sera fait. La fusion est l'antichambre de la privatisation des services. Cela va aboutir à une qualité de service réduite et du personnel payé moins cher ». À trois semaines de la fusion, « on ne sait pas vraiment si nos élus se rendent vraiment compte de la situation. La fusion, tel que c'est parti, va se dérouler dans des conditions catastrophiques. On nous avait dit que ça ne changerait rien. Or, il y a eu trois départs de personnels administratifs à Bourbriac, deux démissions à Bégard et deux autres à Guingamp, parce qu'on leur imposait un nouveau lieu de travail ».

    Une entrevue sollicitée auprès de la GP3A


    Le mouvement de grève, le 20 octobre, à Guingamp, n'a pas suffi. Les salariés n'entendent pas relâcher la pression. Ils envisagent une nouvelle action jeudi, à Bourbriac, lors de la prochaine réunion en vue de la fusion. « On veut être entendus. On souhaite rencontrer le président de la GP3A (communauté de communes). On est prêts, pour cela, à chiffrer nos propositions ».

    © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/aide-a-domicile-soutenus-par-la-cgt

    vendredi 8 décembre 2017

    edf synutra


    Carhaix.         La CGT coupe électricité et gaz à Synutra 

     

    commentaire du NPA : 

    Pas facile de bosser sans fluide, comme quoi le système capitaliste est fragile.Une bonne grève générale et en deux jours c'est le KO....Déjà en quatre heures!

    Evidemment, nous adressons tout notre soutien aux camarades de la CGT ENERGIE, et demandons qu'aucune poursuite ne soit faite, et grand bravo à l'UL CGT de Carhaix qui a transformé ses locaux en fort Chabrol.

    • La CGT a coupé électricité et gaz à Synutra.
      La CGT a coupé électricité et gaz à Synutra. | Archives Ouest-France
    Tony Le Pennec
     
    Une action de la CGT a entraîné une coupure d'électricité et de gaz à Synutra, hier. Une vingtaine de gendarmes sont intervenus.
    Une cinquantaine de syndicalistes venus de tout le Finistère ont fait le déplacement hier à Carhaix pour une action à Synutra, dans le cadre de l'appel national lancé par la CGT mines-énergie qui réclame des hausses de salaires. Une plainte a été déposée par la direction de l'usine. L'électricité et le gaz de l'usine de lait infantile Synutra auraient été coupés en milieu de journée, cela aurait entraîné plusieurs heures d'arrêt de la production.
    Une vingtaine de gendarmes sont intervenus au local syndical carhaisien, où les syndicalistes se sont regroupés après leur action.

    « 100 000 € de préjudice »

    Pendant trois longues heures, les gendarmes ont empêché les militants de repartir s'ils ne donnaient pas leurs identités. « C'est une action collective au nom de la CGT, nous n'avons pas à donner nos noms », ont répliqué les militants.
    « Une enquête pénale est ouverte pour dégradation, il est normal que nous cherchions des responsabilités individuelles », estimait pour sa part le colonel Pegourié, dépêché sur place.

    Tensions

    La situation a été un moment tendue. « Je n'ai jamais vu un dispositif policier pareil pour une simple action militante », s'énervait un syndicaliste.
    L'issue a été trouvée avec l'arrivée du sous-préfet de Châteaulin Bernard Musset et du directeur de cabinet de la préfecture Martin Lesage, qui ont négocié avec les syndicalistes.

    Saisies

    « On parle quand même de quatre heures d'arrêt de l'usine, de 100 000 € de préjudice », a répondu Bernard Musset aux militants l'interrogeant sur l'envergure du dispositif policier, sans que la direction de Synutra confirme cette information.
    Les syndicalistes ont finalement pu quitter les lieux sans donner leurs identités, mais sans non plus récupérer leurs affaires restées dans le car les ayant amenés à Carhaix. Celles-ci ont été saisies dans le cadre de l'enquête.

    lundi 4 décembre 2017

    npa 34

    NPA 34-Catalunya Infos en continu. 

    Paroles de bourgeois catalan sur le désastre indépendantiste…


     Ils le disent eux-mêmes…la faute (pour partie) à Rajoy ! Il a fait monter l’indépendantisme !
     
    Ce n’est pas que ce soit parole d’évangile mais les ennemis du peuple ont, hélas souvent, la lucidité qui fait parfois défaut dans notre camp… Le fait est que le professeur catalan Antón Costas, au détour d’une phrase de l’entrevue que publie aujourd’hui le site El Confidencial, parle d’or. Ancien président du cercle de l’Economie, qui, comme en France, notre Cercle des Economistes, sent en effet son idéologue patronal néolibéral, il nous dit toute la détestation que la bourgeoisie catalane éprouve envers l’indépendantisme. De quoi, au passage, prendre à revers certaines analyses mécanistes et hors sol sur la bourgeoisie « catalaniste » (1), dont on a bien vu que son intérêt…ni catalan, ni catalaniste mais capitaliste, était de mettre les voiles, loin d’une Catalogne rebelle, pour faire jonction, ou plutôt maintenir la jonction avec l’espagnolisme ultrabourgeois et anticatalaniste.
     
    Mais passons, et venons-en au seul reproche que notre homme fait à Madrid dans la crise actuelle…en remontant quelques années en arrière. Lisons sa formule abrupte : quel reproche ? « La sentence du Tribunal Constitutionnel de 2010 qui annule une partie d’un Statut [celui, réactualisé, de l’Autonomie catalane] qui avait été voté par les Catalans, approuvé par le Parlement catalan et rectifié et approuvé par le Congrès des Députés [espagnol]. Ce qui n’arrive dans aucun endroit du monde c’est que, à la suite de ça, un tribunal annule le Statut »… Ce qui n’arrive dans aucun endroit du monde… Et dire qu’en France, certains pensent que la démocratie espagnole agit exemplairement dans le cas catalan ou, plus en veilleuse, comme il faut ! Mais, alors que, devant l’insistance du journaliste à lui faire préciser ce qu’il trouve peu convainquant, notre homme s’énerve, il ajoute : « Comme j’étais en train de vous le dire, l’anulation d’une partie de l’Estatut par le Tribunal Constitutionnel, à quoi s’ajoutent d’autres choses dont je vais vous parler, explique les 48% d’indépendantisme du moment. Il y a une loi en économie, le théorème de Thomas, qui explique que ce qui se perçoit comme réel a des conséquences réelles. La sentence du Tribunal Constitutionnel a créé un malaise diffus qui a rendu service à l’indépendantisme, même s’il n’avait pas voté le Statut, pour alimenter l’idée qu’il n’était pas possible de rien espérer du Gouvernement de l’Espagne. Ensuite il y a la crise [de 2008], les coupes sombres [l’austérité] et le malaise dans toute la société que l’Assemblée Nationale Catalane [ANC] utilise pour lever la bannière d’une utopie qui est l’indépendance. » Et pour finir d’enfoncer le clou de façon assez agressive vis-à-vis de celui qu’il perçoit comme son contradicteur : « Je vous ai dit que ce qui n’a lieu dans aucun Etat démocratique c’est que le Tribunal Constitutionnel intervienne après que se soit exprimée la souveraineté populaire ».  Plus clair, tu meurs !
     
    Alors, bien sûr, cette vérité de la nature antidémocratique du régime de 78, n’amèneAntón Costas qu’à défendre implicitement qu’il fallait continuer à « piéger » le sentiment national catalan dans le système des Autonomies qui avait fait ses preuves pour désamorcer ce qu’il avait d’historiquement explosif. Quitte à faire les concessions qui conservaient l’essentiel, à savoir l’unité chère aux héritiers de Franco et, dans ce cadre centripète laissant de la bride à juste ce qu’il faut de dynamique centrifuge, permettre que les affaires (y compris de corruption mais, dans cette entrevue, on n’en dit mot)fonctionnent au grand bonheur des élites… convergentes, sur le mode capitaliste, du centre et de la périphérie ! Passant très vite sur l’importance de la crise de 2008 pour comprendre que les marges de manoeuvre politique s’en trouvent complètement déstabilisées, ce dont témoignera la crise indignée de 2011, notre homme développe un discours du regret : celui que le bras politique de la bourgeoisie espagnole et catalane, le PP, n’ait pas su être raisonnable et ait eu ce recours catastrophique à l’autre bras de la domination bourgeoise, le Tribunal Constitutionnel, contre le Statut catalan. 
     
    Pour notre part, le regret est évidemment ailleurs, dans la rencontre manquée entre la question nationale et la question sociale pour que le peuple travailleur de la Catalogne puisse, à partir de la seconde qui porte ses revendications élémentaires, faire la jonction avec la première, vis-à-vis de laquelle il est partagé, voire a priori hostile, contrel’ennemi commun : le PP et ses alliés du PSOE et de Ciudadanos !  
     
    Merci donc à Antón Costas d’avoir fait un rappel important sur l’origine de la situation que connaît actuellement la Catalogne et qui confirme bien des choses que nous défendons ici. Si ce genre de rappel n’épuise pas le sujet, il permet de le poser sur ses pieds. Pour essayer de repartir du bon (nous parlons bien de pied!).
     
    (1) Par rapport à la dimension bourgeoise qui serait celle de la revendication catalaniste, nous ne résistons pas à l’idée de reproduire ces lignes du professeur sur le président de la Catalogne, qui est, rappelons-le, le plus haut dirigeant de la droite catalaniste :[Carles Puigdemont] a perdu les pédales, il a perdu les pédales. J’ai eu de bons rapports avec lui, un rapport personnel, mais le jugement que j’émets aujourd’hui est politique : il a perdu le sens de l’orientation sur le terrain où il se meut. […] Je crois que Carles Puigdemont a quelques phobies et l’une d’elles vise la bourgeoisie catalane. Il méprise les élites. Typique du populisme. »
    Si on comprend bien…la droite catalane, a priori donc bourgeoise, aurait porté à sa tête un phobique antibourgeois ? Moins convainquant que le reste dont nous avons parlé mais avec toujours, dans ce cas paradoxalement, un grain de vérité :  la question nationale catalane a un rapport à la bourgeoisie autochtone (mais est-ce bien le mot ?) mais aussi au peuple travailleur complexe. Plus complexe que ce que l’on en lit par exemple chez certains marxistes ou marxologues se penchant sur la Catalogne…

    Le congrès de l'Union locale CGT s'est déroulé vendredi, à Grâces. L'occasion pour les syndiqués de dresser un état des lieux des événements des trois dernières années.

    Une cinquantaine de syndiqués CGT était présente, vendredi, au congrès statutaire de l'Union locale CGT de Guingamp, qui s'est déroulé à Grâces. « Ce congrès a lieu tous les trois ans et on y dresse un état des lieux de ce qui s'est passé pendant les trois dernières années depuis le dernier congrès », a déclaré Gilles Helly, secrétaire général. Les sujets évoqués ont été la vie syndicale, la formation et les différentes luttes et mobilisations menées durant ces trois ans : lutte contre la loi Travail, défense des travailleurs saisonniers des cocos paimpolais, des aides à domicile, mouvement contre les ordonnances. Ont été aussi évoquées la lutte contre les mauvaises conditions de travail et la baisse des salaires, les interventions en faveur du maintien des contrats aidés, notamment auprès de l'école Diwan de Guingamp et celles relatives au maintien de La Poste de Louargat et du centre des impôts de Bégard. Il a été procédé ce jour-là à l'élection du CE. L'élection du bureau et du secrétaire général aura lieu lors de la prochaine réunion du CE. « L'Union syndicale de Guingamp compte environ 800 syndiqués travaillant dans les entreprises de Guingamp et des communes alentours », a rappelé Philippe Viton, responsable de la formation syndicale.

    dimanche 3 décembre 2017

    CCE BEGARD

    OUEST FRANCE

    Bégard. Le personnel du comité d’entraide manifeste

    • Le personnel du comité cantonal d’entraide a manifesté son mécontentement.
      Le personnel du comité cantonal d’entraide a manifesté son mécontentement. | Ouest-France
    • Le personnel du comité cantonal d’entraide a manifesté son mécontentement.
      Le personnel du comité cantonal d’entraide a manifesté son mécontentement. | Ouest-France
    gauche 
    Jeudi, 18 h 15, la nuit est tombée. Dans un froid glacial, une douzaine d’agents du comité cantonal d’entraide, soutenus par leur ancienne présidente, Nicole Pastol, termine une marche contestataire partie du parking du foyer logement pour rejoindre l’entrée du comité cantonal d’entraide.
    La mise en scène est aussi funèbre, les agents ont des bougies allumées en main et un mini-cercueil en polystyrène a été confectionné et recouvert de fleurs !
    Les agents souhaitent ainsi marquer leur désapprobation concernant la fusion avec l’Adevel de Guingamp, le comité de service de Guingamp et le service d’aide au maintien à domicile de Bourbriac.
    « On ne tient pas compte de nos préoccupations, salariales entre autres », lançait un agent. 18 h 30, les élus des communes concernées par le comité cantonal d’entraide avaient pris place dans la salle de réunion pour une assemblée générale extraordinaire. Une réunion où la presse n’était pas conviée par le comité.
    Jointe vendredi, la direction se refusait à tout commentaire. Selon nos sources, dans cet incroyable secret, la délégation bégarroise a refusé de voter, « n’ayant pas reçu les documents très explicites sur la fusion ».
    Une nouvelle assemblée générale extraordinaire sera programmée avant la fin du mois.