dimanche 25 février 2018

OUEST FRANCE

 Guingamp. « L’acte le plus militant est de se soigner à Guingamp »


Images intégrées 1
photo OUEST FRANCE
Le premier rendez-vous du comité de soutien santé a rassemblé une soixantaine de personnes. | Ouest-France



photo LE TELEGRAMME




Le syndicat CGT est à l’initiative de ce comité. Prenant l’exemple de Lannion ou encore Paimpol, un comité de défense santé à l’échelle du pays de Guingamp s’est formé, vendredi soir, à Grâces.
En prélude, Thierry Pérennes de l’Union locale CGT interpelle : « Il faut mener une réflexion, voir loin. Une réflexion concrète et locale. On ne peut pas regarder sans rien faire. Il faut mettre de la lumière là où il y a beaucoup de nuit. »
Il ajoute : « On veut une structure souple et réactive pour faire des propositions à la population. On veut, aussi, travailler avec les organisations locales et nationales. » Le comité souhaite mettre en place une pétition papier et en ligne, mais aussi que des conseils municipaux se prononcent et adoptent une motion. Une manifestation qui aurait lieu début avril devant l’Agence régionale de santé (ARS) est évoquée.
Durant plus de deux heures, syndicalistes, professionnels de santé, usagers et élus ont pris la parole pour exprimer leurs inquiétudes. Pour eux, l’hôpital de Guingamp et plus spécifiquement la maternité sont menacés. Ils déplorent également le manque d’offre médical dans le périmètre guingampais. Et, plus spécifiquement, ils pointent du doigt la pénurie de médecins généralistes. Aussi, la situation des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) émeut.

« On compte sur le soutien de la population »

La section CGT du centre hospitalier, préoccupée, « compte sur le soutien de la population à l’hôpital ». Et interpelle : « L’acte le plus militant est de se soigner et d’accoucher à Guingamp ». Elle déplore également le pouvoir de l’ARS « qui change les règles tout le temps. Exemple avec tarification 2 à l’activité et la prise en charge de l’ambulatoire. L’hôpital est à l’os et il n’y a plus rien à grignoter ! » Pour la section syndicale, les groupements hospitaliers de territoire (GHT) sont « une mutualisation déguisée pour des économies drastiques. » La section Sud de l’hôpital les rejoints.

« Pas qu’une question d’argent »

Nadège Le Gall, déléguée CGT du personnel de Asad Argoat (Accompagnement et soins à domicile Argoat), évoque le rythme des aides-soignants. « Nous sommes directement impactés par la fermeture de lits à l’hôpital. Et nous tentons de faire au mieux. Il faut savoir, une aide-soignante avec 20 ans d’ancienneté gagne 1 300 €… »
Félix Leyzour, ex-député, ex-sénateur, ex-conseiller général, maire honoraire de Callac, alerte : « Il ne faut pas opposer les hôpitaux les uns aux autres. » Pour l’ancien élu communiste, il faut prendre en compte « la dimension nationale. Il faut mobiliser pour marquer des points. Les hôpitaux sont une nécessité pour répondre aux besoins de la population. Tout le monde a besoin de services publics de santé. »
Une femme saisit le micro : « Il faut absolument sauver l’hôpital de Guingamp. Et c’est à nous, usagers, de faire le nécessaire. C’est défendre le territoire. » Elle ajoute : « Il faut une résistance, ensemble, vis-à-vis de l’ARS. » Une autre usager : « La santé, il ne faut pas en faire qu’une question d’argent. »
Un professionnel de santé, médecin généraliste, s’est également exprimé. « La santé est dans un mauvais état dans le pays de Guingamp. La population de ce pays est en moins bonne santé que dans le reste des Côtes-d’Armor, que dans le reste de la région et, plus généralement, de la France. »
Pour lui, « ce n’est pas lié qu’à l’offre de soins mais aussi à la situation socio-économique du territoire. On parle de besoins réels de la population. »

Contact provisoire : comite-defense-sante-guingamp@orange.fr ou au local de la CGT : 27 rue de la Trinité 22200 Guingamp.

samedi 24 février 2018

L'Écho de l'Argoat

Guingamp : un comité de défense pour l’hôpital et la santé

Un comité de défense du service public de santé dans le bassin de Guingamp va être créé. Une réunion est prévue vendredi 23 février, à Grâces, pour la constitution de ce comité.

« Nous sommes tous concernés ! La santé n’est pas une marchandise », clament les syndicats CGT santé du bassin de Guingamp. Ils appellent à la création d’un comité de défense. (©Photo d’illustration L’écho de l’argoat)
Un comité de défense du service public de santé va être créé à l’initiative de la CGT. L’objectif est de donner aux soignants, dans le bassin de Guingamp, les moyens d’exercer leurs tâches principales, à savoir soigner, guérir et assister tous les patients. La réunion pour la création de ce comité est prévue vendredi 23 février. Elle est ouverte à tous.
La création de ce comité de défense santé autour de Guingamp est à mettre à l’initiative des syndicats CGT : Union locale de Guingamp, Hôpitaux de Guingamp et de Bégard, service d’aide et de soins à domicile de Guingamp.
Dans un communiqué, ils expliquent leur démarche :
Il y a urgence à donner aux soignants les moyens d’exercer leurs tâches principales, à savoir soigner, guérir, assister tous les patients. Infirmiers, aides soignants, auxiliaires de vie, agents, médecins et cadres de santé dénoncent les dérives de notre système de soin qui génère de la souffrance au travail. C’est notre santé qui est en danger avec un accès aux soins de plus en plus inégalitaire
Les syndicats affirment :
L’hôpital est malade des choix budgétaires pris par les gouvernements successifs soi-disant pour réduire les dépenses publiques notamment au travers de la Sécurité sociale. de 2015 à 2017 les budgets hospitaliers ont supporté 10 milliards de réduction
Ils dénoncent :
Les cadences infernales, les réorganisations du travail, les suppressions de postes, le management toxique, la précarisation des conditions de travail, la suppression de lits, la restructuration, la délégation au privé le plus rentable, la réduction de moyens matériels et humains
Les agents de la santé défendent leurs services, leurs emplois, mais leurs actions sont au service de l’intérêt général de la santé de la population.
Prétendre toujours faire mieux avec moins de moyens, ce n’est plus possible aujourd’hui, le système craque de partout : plus de médecine de ville, des places en Ehpad rares et chères, des maternités en sursis, des listes d’attente interminables, de la maltraitance qui se généralise malgré le dévouement des personnels notamment en soins à domicile
Avant de conclure :
Cette situation n’est pas inéluctable, le soutien de la population est essentiel. C’est tous ensemble que nous obtiendrons le maintien des activités indispensables à notre santé, à celle de nos enfants, et des personnes âgées et handicapées
Toutes les personnes attachées au service public de santé, les familles, les usagers, les acteurs de soins du bassin de Guingamp, tous les syndicats, les élus, sont invités à cette réunion de création.
Réunion de création du comité de défense santé, vendredi 23 février, à 20 h 30, salle des associations de la mairie de Grâces (sous la mairie). 

Contact provisoire : comite-defense-sante-guingamp@orange.fr, ou comité de défense, 27, rue de la Trinité – 22 200 Guingamp.

Note du comité:
Le comité NPA soutient l'initiative de création de ce comité de défense.Vendredi soir nous étions présents  de nombreux militants et sympathisants du NPA étant adhérents de la CGT et de SOLIDAIRES. Le succès de la réunion publique démontre qu'une attente existe pour se mobiliser pour défendre  le service public de la santé dans sa globalité.

com marées

ET ENCORE LES MAREES VERTES....
COMMUNIQUE de Yves Marie Le LAY de "SAUVEGARDE DU TREGOR"

 Premières marées vertes à Saint-Michel-en-Grève dans les Côtes-d'Armor, dimanche 2 juin.
 Vue bucolique de la plage de gréves sous les algues vertes. Bonne baignade....


Madame, Monsieur, cher(e) ami(e),
                                                         le SAGE Lannion Trégor a été voté ce vendredi 23 février par 35 voix pour et une contre (la mienne). Je me dois une explication à toutes celles et ceux qui peuvent à juste titre s'interroger sur un  tel vote.

                                                         Ce document chargé de la gestion des eaux douces et salées des bassins versants allant du Léguer au Douron contient des éléments positifs même s'il s'agit le plus souvent de recommandations et non de prescriptions. Mais mon vote négatif porte sur un point décisif de la politique de l'eau sur ce territoire à l'horizon 2027. Le SAGE signe un recul patent sur la qualité des eaux des rivières se contentant de l'objectif large de bon état écologique, mais renonçant à une eau dont le taux de nitrate se situerait entre 5 à 10 mg/l. 
Or, c'est à ce seuil qu'il faut parvenir si on veut en finir avec les marées vertes. Il a été validé scientifiquement à plusieurs reprises, la dernière dans l'ouvrage récent du spécialiste en la matière, Alain Menesguen aux éditions Quae.
Il a été validé aussi juridiquement par le Tribunal Administratif de Rennes en 2007 saisi par nos associations qui pose que "la prolifération des algues est directement liée à la présence dans l'eau de nitrates à un taux supérieur à 5 ou 10 mg/l qui en est le seuil déclencheur". Tenant compte de tous ces éléments, les Plans Algues Vertes en 2011 avait adopté cet objectif, ce que le CESER relevait dans un rapport sur le sujet : "cet objectif de 10 mg/l maximum est désormais repris dans la mise en oeuvre du plan". 

A comparer avec les objectifs de 2027 fixés ce vendredi tels qu'ils ont été votés par 35 voix pour et 1 contre.
"Au regard des études scientifiques (notamment celle du CEVA qui fixe un objectif de concentration compris entre 10 et 15 mg/l pour diviser la biomasse algale par deux d’ici 2027) et des dynamiques observées sur les bassins de la Lieue de Grève, la Commission Locale de l’Eau fixe un objectif de concentration moyenne annuelle de 20 mg NO3-/l sur les cours d'eau du bassin de la Lieue de Grève d'ici 2021. [...] "    Extraits.

Vous avez bien lu, aucune contradiction entre les chiffres, seulement avec les objectifs. Le SAGE RENONCE A L'OBJECTIF D'ERADIQUER DANS 9 ANS LES MAREES VERTES. IL SE CONTENTE SEULEMENT D'EN REDUIRE LES VOLUMES PAR DEUX. 

Considérant ce tout de passe de passe inadmissible, considérant les déclarations mensongères de Monsieur Burlot, vice-président à la Région qui prétend que les futurs Plans Algues Vertes éradiqueront les marées vertes, considérant le recul par rapport à 2011 dans la lutte contre cette pollution toxique, considérant les conséquences de cette décision sur l'état de la biodiversité et sur les risques sanitaires, considérant la soumission des décideurs aux pressions de la filière agro-industrielle, considérant les millions d'euros dépensés en pure perte, en mon âme et conscience j'ai refusé, fussé-je le seul, aux noms de toutes celles et ceux qui soutiennent notre combat, de m'opposer fermement à cette décision qui nous condamne toutes et tous, nos enfants y compris, à la CONDAMNATION PERPETUELLE AUX MAREES VERTES TOXIQUES.

Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor et co-président de Halte Aux Marées Vertes. 



Note du comité:
Nous soutenons la  cohérence des positions de  SAUVEGARDE DU TREGOR  avec  les études scientifiques citées.Renvoyer aux calendes trégorroises le dossier des algues vertes est simplement scandaleux. Ce sont d'ailleurs les même qui prônent pour les autres la rigueur budgétaire qui dilapident l'argent public en réparation des pollutions agricoles.

lundi 19 février 2018


 Sur ANTIKA.ORG du 19 février 2018.

 Crédit Mutuel ARKEA

Dossier: Arkéa s’engage dans la voie d’un divorce avec le Crédit Mutuel


LR: Nous arrivons au terme de longues manœuvres pour aboutir à une scission au Crédit Mutuel. Crédit Mutuel Arkéa, qui regroupe les caisses de Bretagne et du Sud-Ouest  après avoir été abandonné par ses alliés d’hier du Massif Central, veut pouvoir se libérer de son carcan territorial et ouvrir des agences en dehors de son territoire historique, mais CMA aussi fait le pari de développer les prêts risqués aux ETI (entreprises de taille intermédiaire) d’investir lourdement dans les nouvelles technologies financières.

Nous écrivions cela le 24 janvier 2016, tout est dans les articles d’anti-k en tapant « crédit mutuel » dans le module de recherche.

LR: Le régionalisme breton rendrait-il aveugle, défendre l’emploi en Bretagne est une juste cause. Il ne faut pas pour autant rentrer dans la confusion et servir de force d’appoint dans la guerre entre administrateurs de banques rivaux. Défendre les patrons bretons et du Sud-ouest, du CM contre ceux d’autres caisses (la caisse du Massif Central vient de quitter les séparatistes) est un combat douteux. Surtout quand le patron en question, Jean-Pierre Denis, est un vieux chiraquien, blanchi sous le harnais de l’état RPR : Énarque passé par la lyonnaise des eaux, « conseiller » du célèbre Jean Marie Messier de Vivendi, puis parachuté à Dakia/EDF. Bref un monsieur qui s’est toujours positionné au cœur du capitalisme oligarchique français, parasite de l’Etat, avec prévarications et renvois d’ascenseurs à tous les étages. D’accord, il finance aussi « les vieilles charrues » … Ce Crédit Mutuel n’a de « mutuel » que le nom, il est géré comme n’importe quelle autre banque, joue comme elles au casino de la finance folle et ses banquiers sont parmi les mieux rémunérés du secteur. Quand le Crédit Mutuel Arkéa (les bretons) achète une « start up » « la cagnotte en ligne » pour 50 millions d’euros et prévoit d’y investir encore 10 millions; quand il se propose d’acquérir, à un prix fou Keytrade Bank une banque en ligne d’origine belge installée au Luxembourg et en Suisse, spécialisée dans les paris boursiers à l’échelle internationale ce n’est pas pour servir les intérêts des bretons. Du reste comme par hasard,  on retrouve dans ce conflit l’autre complice « mutualiste », le Crédit Agricole; c’est lui qui avait vendu en Belgique 50% de ses parts dans Crelan, propriétaire de Keytrade Bank à des pseudos caisses mutualistes belges en 2014 et qui les revendent aujourdhui. Cela sent le portage. Des investisseurs « mutualistes » qui pratiquent un capitalisme de spéculation sur le dos des sociétaires, de quoi plaire à notre Jean-Pierre Denis élève de JJM. Voilà des investissement hasardeux et très douteux qui ne sont pas décidés pour développer l’emploi en Bretagne ni pour offrir de bons services bancaires aux bretons. Pourtant les manifestantEs bonnetéEs salariéEs n’y voient rien à redire et ils enfilent le bonnet rayé rouge et gris payé par le patron. Question : Est-ce que que certains ne voudraient pas empêcher les autres caisses du Crédit Mutuel de mettre leurs nez dans les affaires du CM-Arkéa, Jean-Pierre Denis était conseiller dans le développement extérieur de Vivendi, on voit comment cela s’est terminé. Voilà des questions auxquelles les salariés du CM devraient exiger des réponses par l’ouverture des livres de comptes. Christian Troadec, le maire de Carhaix qui traînait là, n’a-t-il pas un peu trop serré son bonnet rouge sur sa tête ?


LR: Suite le 08/02/2018: Christian Troadec était présent à la manifestation du 24 janvier 2016 organisée par les séparatistes, où les manifestants dont de nombreux salariés du Crédit Mutuel Arkea étaient coiffés de bonnets rouge et gris, aux couleurs de la banque coopérative bretonne. Ces bonnets avaient été fabriqués par l’entreprise de prêt-à-porter Armor Lux (qui avait fabriqué ceux des Bonnets rouges contre l’écotaxe en 2013) dont le PDG Jean-Guy LE FLOCH, emmène la pétition du 08/02/2018 de soutien à Arkéa. Christian Troadec du Mouvement Bretagne et Progrès – Breizh War Raok semble ne pas être signataire…


http://www.anti-k.org/2016/01/17/guerre-de-tranchees-sans-issue-en-vue-au-credit-mutuel/
http://www.anti-k.org/2016/01/24/brest-plus-de-10-000-personnes-defilent-pour-lemploi-au-credit-mutuel-arkea/

Note du comité: 
une excellente mise en perspective de nos camarades de la commission économique du NPA, sur le dossier CMB ARKEA, désolé si çà va gratter certains. Nous on est pas moins bretons que ces clowns de chefs du gang des banquiers du Relek Kerhuon ....

vendredi 16 février 2018

                                    Halte Aux Marées Vertes 
                  et Sauvegarde du Trégor
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Communiqué


Le Tribunal Administratif de Rennes a lourdement sanctionné l’État français pour ses carences dans la prévention et la lutte contre la prolifération des algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc. Et à l'occasion, il donne raison aux associations Halte Aux Marées Vertes et Sauvegarde du Trégor qui dénoncent depuis des années les fausses mesures qui sont prises pour limiter drastiquement les excédents d'azote dans les rivières à l'origine des marées vertes. C'est bien pour cela qu'elles ont refusé les Plans Algues Vertes tels qu'ils ont été élaborés en 2010 et ceux proposés en 2018.

La conclusion qui s'impose est simple. Les services de l'Etat en Bretagne et tous les élus ont encore failli dans leur politique de reconquête de la qualité de l'eau, répétant les fautes des décennies passées. Comme quoi, il ne suffit pas de sauter comme un cabri en décrétant l'éradication des marées vertes pour en finir avec elles. Les services de l'Etat et les élus auraient été mieux inspirés de respecter la loi, ce qu'ils n'ont pas fait, ce pour quoi ils sont condamnés et de cesser de dilapider des millions d'euros en pure perte dans des plans de lutte voués à l'échec. Les solutions existent. Elles sont appliquées dans les zones de protection de captage d'eau minérale. Il est temps donc d'en finir avec les pratiques intensives et les élevages hors sols sur les 7 % de la surface agricole de la Bretagne qui produisent ces excédents d'azote à l'origine des marées vertes.


Contacts : 02 96 51 10 08 André Ollivro
06 12 74 34 56 Yves-Marie Le Lay


jeudi 15 février 2018

skol 3

L'Écho de l'Argoat

Saint-Laurent : en colère contre la fermeture d’une classe, les parents vendent l’école sur Le Bon Coin

En Bretagne, l'école de Saint-Laurent (Côtes-d'Armor) pourrait perdre une classe à la rentrée prochaine. Les parents d'élèves ont mis l'établissement en vente sur Le Bon Coin.

L’école de Saint-Laurent, dans les Côtes-d’Armor, a été mise en vente par les parents d’élèves qui se mobilisent face à la menace de fermeture d’une classe. (©capture d’écran Le Bon Coin)
En colère, les parents d’élèves de Saint-Laurent. Alors que la direction académique des Côtes-d’Armor (Bretagne) a annoncé la fermeture d’une classe à la rentrée prochaine, ils ont décidé de se mobiliser.

Le refus d’une « école low-cost »

Ce mercredi 14 février, ils ont symboliquement mis en vente l’établissement scolaire sur Le Bon Coin. Avec ce titre : « Ecole toute équipée ».
« Nous refusons une école low-cost, expliquent Elodie Allain, Maryline Quilliou et Delphine Rivoallan, les représentantes des parents d’élèves. Nous n’admettons pas de voir nos enfants entassés dans des classes à quatre niveaux. »
Dans le descriptif, les parents d’élèves écrivent :
Rare ! Nous mettons en vente notre école de Saint-Laurent, charmant petit village rural et isolé […] Notre jolie école offre tous les avantages à un apprentissage de qualité dans un environnement bucolique
Après deux mobilisations successives, dont un blocage de l’école, les parents d’élèves passent donc à la vitesse supérieure.

Décision définitive le 20 février

Mardi 13 février, lors du comité technique spécial départemental (CTSD) la direction académique a dévoilé le projet de carte scolaire 2018. L’école de Saint-Laurent, qui comprend actuellement trois classes et 52 élèves, perdrait une classe à la rentrée de septembre 2018.
Mais rien n’est encore gravé dans le marbre. Comme l’explique le Snuipp, principal syndicat de professeurs des écoles, « un second CTSD se tiendra donc le 20 février pour entériner les mesures ».
Avant cette date, donc, les parents de Saint-Laurent veulent faire passer leur message :
Notre école se compose de 3 classes claires et agréables, idéalement équipées afin d’offrir de bonnes conditions de travail. Grandes cours équipées pour le plaisir des enfants. C’est à regret que nous nous séparons de ce bien dorénavant inutile
Dans la description qui accompagne l’annonce, les parents d’élèves rajoutent : « L’inspection académique a choisi d’entasser nos enfants dans deux petites classes à 4 niveaux. Pourquoi donc garder cet établissement ? Prix à débattre avec l’inspection académique… »
Et les actions ne vont pas s’arrêter là. Il est prévu un nouveau blocage de l’école de Saint-Laurent, vendredi 16 février, à partir de 8h30. « Nous voulons marquer les esprits », assurent les représentantes des parents d’élèves.
Parallèlement, une pétition pour le maintien de la troisième classe a été lancée .
                                        BVONLINE

Begard – La succession de Gérard Le Caër assurée en toute sérénité


Jeudi 08 Février (2018), après le décès brutal du maire Gérard Le Caër, le Conseil Municipal se devait de désigner son remplaçant et contrairement à ce qui a pu être dit, ou plutôt écrit, ce ne fut ni difficile, ni délicat. Apparemment, la liste majoritaire « Bégard Ensemble à Gauche" avait pris ses dispositions en amont pour...
...  que l'élection du nouveau maire ne soit entachée d'aucune trace de tension et de désaccord.  
Dans une salle bien remplie – une vingtaine de citoyens et/ou collaborateurs ont assisté à la séance et seul le conseiller municipal Jean-Yves Jaguin était absent (pour raison de santé mais il était représenté) - et après une minute de silence demandée par le maire honoraire, Noël Bernard, "en hommage à celui qui était parmi nous depuis 35 ans", c'est Alain Brunel, le doyen de l'assemblée, qui a pris en charge le déroulé de l'élection. "Je suis doublement triste de devoir présider cette séance, du fait des circonstances : la disparition de notre maire, mais aussi d'être le plus âgé ; Ça ne m'emballe pas spécialement" a-t-il déclaré avant de faire l'appel des Conseillers et de constater que le quorum était atteint : "A priori, on peut voter !" lance-t-il. Il rappelle la procédure : bulletin secret, à la majorité absolue, "au moins 14 voix", et si, après deux tours de scrutin, aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour de scrutin à la majorité relative. En, cas d'égalité de suffrages le plus âgé est déclaré élu. Il est assisté de deux accesseurs : Odile Grelet et Alain Colas.
A priori, on peut voter… Mais pour qui ? Yvan Bourdon intervient : "Au nom de notre groupe, « Bégard Ensemble à Gauche », nous proposons la candidature de M. Vincent Clec'h". Du côté de la minorité « Bégard A Gauche Autrement » (alias BAGA), aucun candidat ne se présente et Chantal Rouzioux déclare : "Nous ne participerons pas au vote dans ces circonstances-là, nous vous laissons libres du choix d'élire M. le Maire".
C'est donc par 21 votes pour, 1 vote blanc et 5 abstentions que Vincent Clec'h - ex président (de 2014 à 2016) de la Communauté de Communes du Pays de Bégard, 5ème Vice-Président de GP3A depuis 2017 (en charge des finances) et ex 1er adjoint, depuis 2008, du maire décédé - est élu maire jusqu'aux prochaines municipales de 2020. Par ailleurs directeur financier de Leff Armor Communauté, il déclarera en aparté avoir demandé et obtenu un temps partiel pour être présent en mairie.
"Je mesure toute la responsabilité de la fonction et je vous remercie de la confiance que vous me faites, déclare Vincent Clec'h après que son élection fut applaudie. Il nous reste deux années de mandat ; Nous allons continuer le travail commencé, la route était tracée, les grands projets sont identifiés… Nous allons donc continuer d'œuvrer dans l'intérêt de tous les Bégarrois et de toutes les Bégarroises, et inscrire la ville de Bégard dans un avenir de progrès, de solidarité, d'ouverture, dans le respect de nos valeurs, dans le respect de la libre parole et du débat démocratique" puis de conclure son intervention : "Je porte beaucoup d'attention à l'esprit d'équipe, au travail collectif et je me porte garant de la cohésion municipale. Bégard a perdu un Bégarrois ; Bégard a perdu son maire. J'ai une pensée pour Gérard et sa famille et j'ai également une pensée pour la mémoire de mon père. Merci et vive Bégard !".
Il faut ici rappeler que le père de l'élu, Jean-Claude Clec'h, a été conseiller municipal de 1977 à 2008, adjoint au maire Noël Bernard et que son grand-père, François Clec'h a été maire de 1944 à 1973. Une affaire de famille en sorte… Une lignée d'élus Bégarrois.
Chantal Rouzioux intervient ensuite et félicite le maire pour son élection. Elle déclare : "Les élus de BAGA n'ayant pas été associés lors du décès brutal de M. le Maire, font part de leur émotion à l'occasion de ce Conseil. Certes, nous avions des divergences sur certains points, mais nous nous retrouvions dans ses valeurs humanistes, son sens de la ruralité, du service public et sa capacité d'écoute. Les mots qu'il a prononcés lors des vœux à la population [NDLR : Voir Vœux du maire : En 2018, il faudra faire face aux vents néfastes ] répondent tout à fait à l'idée que nous nous faisons d'une politique locale, en faveur des territoires ruraux et des services publics. Entre autres, il disait des mots comme harmonie, équité, considération du monde rural comme de l'urbain, autant d'éléments clés, moteurs, qui guident notre action publique au quotidien" puis de préciser sa position circonstancielle : "Mon idée, mon choix, est de dire que personne ne doit rester au bord du chemin. Ceci dans une maîtrise financière rigoureuse de la gestion publique. Mon travail, ma tâche consiste à respecter, à aider, chaque collectivité dans un esprit constructif, dans un souci de partage et de complémentarité. Pas de course à l'échalotte, pas de guerre, pas de querelle de clocher… je resterai vigilante à ce que ces principes fondamentaux du bien vivre ensemble demeurent visibles et surtout concrets. Nous espérons que son successeur aura à cœur de poursuivre dans cette direction et manifestera la même capacité d'écoute".
Désormais maire, c'est Vincent Clec'h qui prend la présidence du Conseil. Si un nouveau conseiller en provenance de la liste majoritaire a été désigné en début de séance, en la personne de Stéphane Tassel, agent départemental au collège François Clec'h, bien connu des "footeux" puisqu'il est éducateur et membre du conseil d'administration du CS Bégard, il reste à se mettre d'accord sur le nombre et la nomination des conseillers adjoints. "Le maxi est de 30% du nombre de conseillers, c’est-à-dire jusqu'à 8" précise le maire, et pour ne rien changer, je vous propose 7 adjoints". Il propose Cinderella Bernard comme 1ère adjointe, puis, dans l'ordre : Marie-Louise Daniel, Yves Bourdon, Cécile Boëté, Arlette Offret, Jean-Yves Jaguin et Herve le Gall qui fait son entrée dans le panel des adjoints. Le nombre d'adjoints et la liste proposée sont votés à l'unanimité des votants, soit 21, les cinq élus de BAGA ne prenant toujours pas part au vote.
Les fonctions de chacun des adjoints seront précisées et mises en délibération lors du prochain Conseil qui aura lieu le 22 février à 18h. Il n'y aura sans doute pas de grandes modifications, travaux et voirie anciennement confiés à Vincent Clec'h pourraient revenir à Hervé Le Gall qui s'est bien impliqué là-dedans jusqu'à maintenant en qualité de Conseiller Délégué de la commission.
Lors de ce prochain Conseil, il sera aussi question d'un premier gros dossier pour le nouveau maire : le débat d'orientation budgétaire, alias le DOB !

Note du comité: 
Etant donné les circonstances liées au décés de Gérard Le Caer, maire de Bégard nous publions pour information et nous ne ferons aucun commentaire.

lundi 12 février 2018

dinan

 OUEST FRANCE

Les facteurs de Dinan en grève

Les facteurs du secteur de Dinan se sont mis en grève ce lundi 12 février pour protester contre leurs conditions de travail.

 
Près d’une trentaine de facteurs était en grève. Au premier plan, en beige, Gilles Le Boulc’h, secrétaire départementale CGT FAPT 22. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor. )
Ils sont 70 % de l’effectif, soit près d’une trentaine de personnes, à avoir cessé le travail, selon la CGT. Plus quatre facteurs sur cinq d’Evran.
« Deux tournées ont été supprimées au mois d’octobre, dans le cadre des réorganisations régulières du travail de la Poste, passant de 43 à 41, explique Gilles Le Boulc’h, secrétaire départemental CGT FAPT. Les personnels ont donc dû se partager la charge de travail supplémentaire, ce qui revient à allonger leur tournée et à déborder sur leurs horaires. Des heures supplémentaires leur étaient payées mais elles sont supprimées depuis janvier. Depuis certaines tournées ne peuvent être effectuées intégralement et les facteurs rentrent avec des courriers non distribués. Ils connaissent leur métier et contrairement à ce que prétendent des projections mathématiques, 18 tournées ne peuvent être réalisées dans les délais impartis. »
Les facteurs en grève demandent donc une remise à plat de l’organisation du travail. Mais avant cela, l’arrêt provisoire de la sécabilité, le temps d’améliorer le fonctionnement. La sécabilité ? C’est la répartition de la charge des absents pour maladie ou congés. « Jusqu’à présent, cela avait cours les lundi et mardi, considérés comme des journées moins lourdes, mais là, on n’en peut plus », assurent les préposés qui disent « aimer ce boulot ».
Après avoir rencontré Suzanne Lebreton, vice-présidente de Dinan-Agglo, ils devaient être reçus aux permanences du député et du sénateur avant de voir la sous-préfète puisque, « la Poste appartient encore, à près de 80 %, à l’Etat ». En fin d’après-midi, ils comptaient revoir leur direction et se disaient prêts à reconduire le mouvement « qui n’est pas un caprice mais un sacrifice financier, vu ce que l’on gagne » si la question de la sécabilité n’était pas réglée.
De son côté, la direction répond que la plupart des revendications des postiers ont été satisfaites : « 18 tournées posent question. Cela nous a été communiqué début février et nous nous donnons deux mois pour trouver la bonne organisation. Lorsque le nouveau dispositif a été mis en place en octobre, il était déjà prévu qu’il fasse l’objet d’une période d’observation de six mois. D’autre part, nous avons accepté de suspendre provisoirement la sécabilité du lundi ».

Reprise du travail

Une nouvelle discussion a donc eu lieu en fin d’après-midi et « la direction a accepté de suspendre également la sécabilité du mardi le temps d’étudier une nouvelle organisation », annonce Christophe ollivier, de la CGT. Les facteurs ont donc accepté de reprendre le travail dès mardi.

jeudi 8 février 2018

OUEST FRANCE GUINGAMP

Saint-Agathon. Privés de salaire, les employés de la SIB en grève


  • Le rond-point d’Intermarché occupé par les grévistes de la SIB.
    Le rond-point d’Intermarché occupé par les grévistes de la SIB. | Ouest France
Une trentaine de salariés de la Société d’Isolation Brestoise de Ploumagoar (Côtes-d’Armor) a manifesté, mercredi matin, sur le rond-point devant l’Intermarché de Saint-Agathon. Ils réclament des garanties pour le paiement de leur salaire, qu’ils n’ont pas reçu en janvier.
Non, le feu et les quelques personnes occupant le rond-point devant l’Intermarché, à Saint-Agathon, n’avaient aucun lien avec le mouvement des agriculteurs, hier matin. Une trentaine de salariés de la SIB (Société Isolation Brestoise) de Ploumagoar était en grève suite au non-versement de leur salaire.
La société spécialisée dans le désamiantage et le calorifugeage compte 150 salariés en France. Suite à une décision de la société Qualibat de ne plus donner l’agrément désamiantage, l’entreprise connaît de graves difficultés.

« Le frigo est vide »

Les salaires de janvier n’ont pas été payés, et la direction n’aurait pas prévu de le faire. Les salariés réclament donc des garanties pour le paiement de leurs salaires de janvier ainsi que sur la pérennité de leur emploi.
« Certains d’entre nous ont acheté une maison, d’autres ont des enfants à nourrir, le frigo est vide : comment va-t-on faire pour le remplir ? » s’inquiète un des grévistes.

La société SIB comparaîtra devant le tribunal de commerce, le 13 février.

Note du comité: 
La SIB dont le siége social est à Brest possède une succursale sur St Agathon, depuis les dernières élections La CGT y  est majoritaire .
Le travail dans le désamiantage n'est pas de tout repos et les risques pour la santé sont énormes.
Tout cela pour de petits salaires...Quand ils sont payés....

mercredi 7 février 2018

comite defense

Un comité de défense du service public de santé devrait voir le jour d'ici la fin du mois. Une initiative prise par l'Union locale CGT, les syndicats CGT de l'hôpital de Guingamp, de la Fondation Bon Sauveur de Bégard et des services d'aide à domicile du secteur de Guingamp.

« Dans toutes les structures, la prise en charge des patients se dégrade. Il faut que les gens prennent conscience qu'il y a un problème qui se pose au niveau de la santé », a déclaré, hier, Flora Bochet, du syndicat CGT de l'hôpital. Des propos appuyés par Thierry Perennes, de L'Union locale CGT : « On ne peut pas rester spectateur d'une telle dégradation. »

Une réunion publique d'ici la fin du mois


C'est pourquoi l'Union locale CGT, les syndicats CGT de l'hôpital de Guingamp, de la Fondation Bon Sauveur de Bégard et des services d'aide à domicile du secteur de Guingamp ont décidé d'agir et de « travailler sur l'avenir des hôpitaux et sur les questions de santé publique ». « Nous avons pris l'initiative de lancer un comité de défense du service public de santé », a annoncé Thierry Perennes. D'ici la fin du mois, une réunion publique devrait être organisée afin de le mettre sur pied. Elle sera ouverte aux professionnels de santé, aux usagers, aux élus, aux organisations syndicales, etc. Outre son rôle d'information, le comité sera également là pour organiser des mobilisations. Ceux qui le souhaitent peuvent d'ores et déjà prendre contact par mail sur l'adresse suivante : 
comite-defense-sante-guingamp@orange.fr ou par voie postale au 27, rue de la Trinité à Guingamp.

Les difficultés pointées du doigt


Du côté du syndicat CGT de l'hôpital, on affirme « que ce n'est pas en votant pour la fermeture d'un plateau technique sur le territoire numéro 7 ; que ce n'est pas en dirigeant les patients sur la clinique privée de Plérin, que ce n'est pas en supprimant des moyens humains dans les unités de soin ; que ce n'est pas en fermant et supprimant des lits et certaines unités de soins, que l'on va améliorer la situation de l'hôpital de Guingamp ». Et de poursuivre : « Nous pensons que l'hôpital de Guingamp a toute sa place au sein du territoire 7. La maternité avec plus de 500 accouchements en 2017 est une unité que la population guingampaise doit garder. Le renouvellement d'autorisation de fonctionnement est attendu au printemps, nous resterons attentifs sur ce dossier. » 
Le syndicat a également rappelé que « la chirurgie avec de nombreux actes effectués dans différentes spécialités est un des moteurs de l'hôpital. » Il a aussi souligné que « le service des urgences et du Smur est en augmentation constante d'activité tous les ans. » Mais, malgré tout, « l'hôpital reste en grande difficulté avec un déficit qui se creuse d'année en année. » 
 
Concernant la Fondation Bon Sauveur, Mathieu Roussel du syndicat CGT de l'hôpital bégarrois tire lui aussi la sonnette d'alarme en rappelant que le projet d'établissement pour la période 2017/2021 prévoit la fermeture de 38 lits d'hospitalisation, « alors que notre secteur géographique est déjà sous-doté avec 73 lits pour 100.000 habitants contre 100 lits en moyenne nationale. » Le représentant syndical dénonce par ailleurs des durées de séjour qui ne cessent de diminuer. « De fait de nombreux patients sortent de l'hôpital avant d'être stabilisés. » 
 
Nadège Le Gall, également syndiquée à la CGT, a elle aussi pointé la dégradation des soins, dont le service d'aide à domicile pâtit, selon elle, directement. « Les hospitalisations sont de plus en plus courtes et c'est à nous de nous adapter lors du retour à domicile. » Pour toutes ces raisons, l'Union locale CGT, les syndicats CGT de l'hôpital de Guingamp, de la Fondation Bon Sauveur de Bégard et des services d'aide à domicile du secteur de Guingamp appelle donc toutes les personnes se sentant concernées par ces problématiques à les rejoindre au sein du comité de défense du service public de santé. 
 


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/service-public-de-sante-un-comite-de-defense-va-etre-cree-07-02-2018-11842662.php#OzaFhLfiWa1CgsrG.99

lundi 5 février 2018

gael

Appel « Non au licenciement de Gaël ! Regroupons-nous contre la répression à La Poste et ailleurs ! »

Procès de Loïc Canitrot, militant de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France et de la CGT spectacle 25 Janvier 2018 Paris Crédit Photo: Photothèque Rouge /Milo

Un appel de soutien à Gaël Quirante et contre la répression du mouvement social. 

Gaël Quirante, secrétaire départemental de SUD Activités Postales 92 et militant du Front social, subit un véritable harcèlement disciplinaire : 10 tentatives de licenciement en 14 ans, et presque un an de mises à pied cumulées.
La Poste avait en effet tenté de le licencier en 2010 en l’accusant de séquestration alors qu’il avait participé à une occupation de la direction départementale de La Poste : son licenciement avait été refusé successivement par l’inspection du travail en 2010, par le ministre du Travail en 2011, puis par le tribunal administratif en 2014.
En avril dernier la Cour d’appel du tribunal administratif de Versailles a annulé les 3 précédentes décisions et a ainsi relancé toute la procédure ! L’inspection du travail a de nouveau refusé son licenciement mais c’est désormais Mme Pénicaud, ministre du Travail et ex-DRH de Danone, qui va décider du sort de Gaël ! Notre mobilisation doit empêcher son licenciement !
La Poste a décidé de frapper fort contre les militantes et militants combatifs. L’intervention du GIPN contre les grévistes du centre de tri de Bègles-Bordeaux en 2005 avait constitué le coup d’envoi de cette offensive. Depuis, les poursuites disciplinaires et pénales, les licenciements, les sanctions disciplinaires se sont multipliées contre les syndicalistes et plus largement contre toutes celles et ceux qui refusent de courber l’échine : 10 ans de mises à pied cumulées par les militantes et militants SUD et CGT en Île-de-France depuis 2012 ont été recensées, 14 ans depuis 2010 ! 4 militants syndicaux du 92 ont été mis en garde à vue en pleine grève en 2014. Olivier Rosay a subi à lui seul 69 mois de suspension de fonction ! Dans le 92 aussi, Yann Le Merrer a été révoqué, puis en attente de poste suite à l’obligation faite à son employeur de le réintégrer.
Cette logique répressive touche aujourd’hui l’ensemble du monde du travail : plus de 4 000 poursuites disciplinaires ou pénales ont été intentées contre des grévistes ou des manifestants depuis le mouvement de 2016 contre la loi travail. Mais cette répression est combattue, que ce soit concernant les peines de prison pour les ex-Goodyear, contre les violences policières dans les quartiers populaires, pour les inculpés du procès du Quai de Valmy, à PSA Poissy, pour Loïc de la Compagnie Jolie Môme par exemple. Si la répression est là, c’est bien qu’il y a des résistances. Nous appelons à regrouper tous les cas de répression pour être en mesure de mettre un coup d’arrêt à l’offensive actuelle. Si nous regroupons nos forces, nous pouvons gagner !

Rassemblement
le 6 février à 19 h
devant le ministère du Travail
à Paris (métro Varenne)
    


Parmi les premiers signataires : Jean-Pierre Mercier (CGT PSA), Cécile Gondard (secrétaire nationale Solidaires), Éric Beynel (secrétaire national Solidaires), Pierre Khalfa (Copernic), Willy Pelletier (Copernic), Mickael Wamen (CGT Goodyear), Xavier Mathieu (ex CGT Continental), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), Éric Coquerel (La France insoumise), Olivier Besancenot (NPA), Philippe Poutou (NPA), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Romain Altmann (Info com CGT)…
https://www.change.org/p/non-au-licencie…ël-regroupons-nous-contre-lanrepressiona-la-poste-et-ailleurs

jeudi 1 février 2018

SKOL 2

L'Écho de l'Argoat


Ecole de Saint-Laurent : contre la fermeture d’une classe, les parents d’élèves se mobilisent

Jeudi 1er février, les parents d'élèves de Saint-Laurent (Côtes-d'Armor), près de Bégard, se sont mobilisés contre la fermeture à venir d'une des trois classes de l'école.

Jeudi 1er février, les parents d’élèves et les élus de Saint-Laurent se se sont mobilisés pour réclamer le maintien de la 3e classe à l’école. (©L’Echo de l’Argoat)
« Touche pas à ma ruralité. » « Ecole en danger, tous concernés ». Jeudi 1er février, au matin, les parents d’élèves de l’école de Saint-Laurent (Côtes-d’Armor), près de Bégard, se sont mobilisés. Raison : ils exigent le maintien de la troisième classe dans l’établissement scolaire.
Elodie Allain, Maryline Quilliou et Delphine Rivoallan, les représentantes des parents d’élèves, expliquent leur démarche :
L’école de Saint-Laurent vient d’apprendre que sa situation était dans le viseur de la direction académique pour la rentrée prochaine (19 fermetures de classe sont prévues dans le département). L’inspecteur est venu à la rencontre de la maire, le lundi 22 Janvier. Lors de sa visite, il lui a fait savoir qu’il allait être difficile de maintenir trois classes avec l’effectif prévu de 47 élèves, alors que l’effectif est en hausse dans les petites classes (7 entrées prévues en petite section en septembre 2018)
« Inquiets », les parents d’élèves ont donc décidé de « montrer leur [notre] mécontentement.

Jeudi 1er février, les parents d’élèves et les élus de Saint-Laurent se se sont mobilisés pour réclamer le maintien de la 3e classe à l’école. (©L’Echo de l’Argoat)

« Emmanuel Macron avait annoncé qu’il n’y aurait plus de fermeture de classe en zone rurale », pointent les parents d’élèves. Cette promesse, le président de la République l’avait affichée lors de la conférence nationale des territoires en juillet 2017.

« Un service de proximité »

Elodie Allain poursuit : 
L’école de Saint-Laurent est un service de proximité qui, avec ses trois classes, accueille dans de bonnes conditions les enfants des populations vivant en milieu rural. L’établissement a été rénové il y a seulement 10 ans.
Dans leurs griefs, les parents d’élèves dénoncent également un poste non-occupé depuis trois ans : »Les élèves du cycle 3 enchaînent les remplaçants. Est-ce normal ? La situation va t-elle enfin être résolue ? »

Un rendez-vous avec la direction académique

Présent au rassemblement jeudi 1er février, Thierry Pérennes (NPA) se montre très tranchant : « Rappelons que les deux petites communes voisines, Landébaëron et Kermoroc’h  n’ont déjà plus d’école depuis des années. L’administration entend récupérer des dizaines de postes en Côtes-d’Armor pour les affecter sur d’autres départements pour gérer ses pénuries d’effectifs. Il s’assoit sur l’avenir des enfants, et va générer à terme des déplacements supplémentaires pour tous. »
D’après nos informations, la mairie de Saint-Laurent et les parents d’élèves ont sollicité un rendez-vous avec la direction académique. 

skol ST LAORANS

                                            SAINT LAURENT

Jeudi 1er février 2018 contre la menace de fermeture d'une classe la mobilisation  commence.




communiqué du NPA:

Ecole publique de Saint Laurent:

L'école de Saint Laurent, comprend trois classes, l'inspection académique pointant une faiblesse transitoire des effectifs veut y supprimer un poste d'enseignants.
Dans le droit fil des politiques de liquidation du service public en zone rurale.
Rappelons que les deux petites communes voisines, Landebaeron et Kermoroc'h  n'ont déjà plus d'école depuis des années. L'administration entend récupérer des dizaines de postes en Côtes D'Armor pour les affecter sur d'autres départements pour gérer ses pénuries d'effectifs. Il s'assoit sur l'avenir des enfants, et va générer à terme des déplacements supplémentaires pour tous.
 La mobilisation est nécessaire pour faire reculer le gouvernement  du patronat et des riches.
Comme mardi dans les EHPAD, la nécessaire intervention des personnels, des parents peut mettre en difficultés le gouvernement "En Marche Arrière".
Le NPA soutient la mobilisation et exige l'abandon de la fermeture d'une classe.

PIB

Au commerce, rien ne résiste chante Gilles SERVAT, la preuve.....

L’Insee intègre le trafic de drogues au calcul du PIB.

Boursorama avec AFP le 

L’Institut de la statistique va désormais prendre en compte le « deal » dans son calcul du produit intérieur brut, ce qui pourrait légèrement gonfler celui-ci.

L’Insee va intégrer le trafic de drogues dans son calcul du PIB (photo des douanes françaises prise le 22 octobre 2017 à La Rochelle). ( Douanes Francaises/AFP / HANDOUT )
Faut-il intégrer le trafic de drogue au calcul du produit intérieur brut (PIB) ? L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) répond oui. Après plusieurs années de débat, il va appliquer une demande en ce sens de l’Europe. L’Insee va « tenir compte de la consommation de stupéfiants et des activités liées à cette consommation sur le territoire national », a annoncé l’organisme public mardi 30 janvier.
Cette prise en compte, faite « à la demande » de l’institut européen des statistiques Eurostat, est destinée à aligner les statistiques françaises sur celles « des autres pays européens ». La réforme entraînera « une révision en très légère hausse du niveau du PIB », indique l’Insee.

DES CHIFFRES MARGINAUX RAPPORTÉS AU TOTAL
Pour le chef du département des comptes nationaux de l’institut public, Ronan Mahieu, ces nouvelles données seront intégrées aux chiffres du PIB révisés et détaillés à paraître en mai. Les corrections porteront « sur l’ensemble des résultats » publiés par l’Insee, c’est-à-dire depuis 1947. Toutefois, « il s’agira de révisions à la marge », assure Ronan Mahieu. Il évoque « quelques milliards » d’euros, à rapporter aux 2.200 milliards d’euros du PIB français. « Ca n’influera pas sur le chiffre de la croissance » en 2017, prévient-il.
La décision de l’Insee fait suite à un long débat lancé par Eurostat en 2013. L’institut statistique européen avait alors demandé aux États membres d’intégrer le trafic de drogue et la prostitution dans leurs statistiques nationales, estimant qu’il s’agissait de transactions commerciales consenties librement. L’objectif était d’harmoniser les données, ces activités étant considérées comme légales dans certains États (Pays-Bas), ce qui gonfle leur PIB. Après la demande d’Eurostat, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie ont intégré ces données. Ce nouveau système s’est à chaque fois traduit par une révision à la hausse de leur PIB.

LA PROSTITUTION RESTE EXCLUE DU CALCUL
Dans un premier temps, l »Insee avait accepté de prendre en compte les ressources issues du trafic de drogue dans le « revenu national brut » (RNB), destiné principalement à déterminer la contribution de la France au budget de l’Union européenne, mais pas dans le PIB.
L’institut refusait par ailleurs de comptabiliser la prostitution relevant des réseaux, estimant que le consentement des prostituées n’était « probablement pas vérifié ». « Sur ce point, nous maintenons notre position », souligne Ronan Mahieu.

Note du comité: A quand l'intégration de l'air que nous respirons? Encore une raison supplémentaires de devenir anticapitaliste...

congres

Congrès national du NPA : après les votes locaux

Le NPA tiendra son 4e Congrès les 2, 3 et 4 février prochains. Environ 1350 militantEs, sur les 2000 que compte le NPA, ont participé, lors de congrès locaux, aux votes sur les différents textes issus du Conseil politique national (CPN), sur des motions thématiques et sur des textes locaux.
Comme les règles démocratiques inscrites dans nos statuts le permettent, plusieurs plateformes s’étaient constituées. À l’issue des congrès locaux, 
la plateforme T a recueilli 5,3% des voix, 
la plateforme U 48,5%, 
la plateforme V 12,5%, 
la plateforme W 16,7%, 
la plateforme X 1,8%, 
la plateforme Y 2,2%, 
la plateforme Z 10,5%. 
Des plateformes locales ont recueilli, au total, 2,5% des voix.

Après cette première étape, près de 200 déléguéEs, élus dans les congrès locaux préparatoires sur la base des résultats des différentes plateformes, débattront et fixeront à Saint-Denis les orientations du NPA pour les deux années à venir, avant d’élire une nouvelle direction.
La discussion se poursuit dans notre presse entre les congrès locaux et le congrès national.

Note du comité: notre AG élective locale a mandaté un camarade issu de la plateforme V pour représenter  le comité, les voix qui se sont portés sur les autres plateformes étant décomptées au niveau national pour assurer la présence de toutes les sensibilités.Pour être élu par une assemblée locale il fallait obtenir 7 voix.

DIWAN

OUEST FRANCE

Guingamp. 40 ans que Diwan fait vivre la langue bretonne

  • Meven, Solenn Gestin, Guillaume Salis, Nahim, et Marie Soula invitent à pousser la porte de l’école, rue Saint-Sauveur, afin de connaître un peu mieux la pédagogie et le réseau Diwan.
    Meven, Solenn Gestin, Guillaume Salis, Nahim, et Marie Soula invitent à pousser la porte de l’école, rue Saint-Sauveur, afin de connaître un peu mieux la pédagogie et le réseau Diwan. | Ouest-France


Samedi 10 février, l’école de Guingamp (Côtes-d’Armor) organise une journée forum. Avec animations, exposition, conférence animée par une docteure en breton celtique, et la visite des frères Morvan.
Dans le cadre des événements « Diwan et la langue bretonne : 40 ans d’éducation populaire », l’école de Guingamp (Côtes-d’Armor) organise une journée de découverte. De ses locaux, de sa pédagogie, mais aussi du cursus en breton jusqu’à l’université, et des métiers et activités culturelles en lien direct avec la langue.
« Nous voulons faire prendre conscience de la plus-value qu’apporte Diwan à la Bretagne et à la culture bretonne », défend Marie Soula, parent d’élève de l’association d’éducation populaire (AEP) Diwan, qui gère l’école.

« Trouver des solutions pour l’avenir »

Créée voilà 37 ans, Diwan Guingamp scolarise 80 élèves en quatre classes. Il existe huit écoles de ce type dans les Côtes-d’Armor, et un collège de 230 élèves, à Plésidy. « Diwan a initié la formation en breton et engendré une dynamique qui s’est poursuivie dans la création d’écoles et de filières bilingues publiques », pointe Guillaume Salis, de l’AEP.
Le visiteur pourra découvrir le collège de Plésidy et le lycée de Carhaix, l’accueil de loisirs du centre culturel breton, une troupe de théâtre en breton ou encore le comité de soutien et ses multiples actions destinées à financer le fonctionnement de l’école. Une exposition retracera l’histoire et l’évolution de la langue.

Une conférence animée par Fanny Chauffin

Le temps fort de la journée sera la conférence animée par Fanny Chauffin, enseignante au lycée de Carhaix et auteure du livre Diwan, 40 ans déjà, fruit de sa thèse de doctorat en breton celtique. Elle sera suivie d’un échange d’expériences et « d’un débat qui concerne les acteurs culturels locaux et les élus », souligne Solenn Gestin. En fin de matinée, les frères Morvan seront présents, « en voisins et amis ».

Samedi 10 février, de 10 h 30 à 16 h 30, école Diwan, rue Saint-Sauveur. À 10 h 30, chant des élèves ; à 11 h 15, démonstration jeux de société ; à 15 h, conférence. Ouvert à tous. Gratuit. Contact : tél. 06 87 32 96 93.