dimanche 31 juillet 2016

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En Ariège, un projet minier suscite l’opposition de la population


Une société australienne de prospection minière s’intéresse de près à l’ancien gisement de tungstène - contenant de l’amiante - du hameau ariégeois de Salau, dans les Pyrénées. Si l’opposition des habitants au projet est manifeste, certains hésitent devant les arguments économiques avancés par les prospecteurs.
- Couflens (Ariège), reportage
Monsieur le maire se souvient très bien de la scène. Il était assis à son bureau quand la porte s’est ouverte. Un homme est entré. Michel Bonnemaison a dit qu’il venait rouvrir la mine. Il a exposé son projet de recherche et d’exploitation minières au cœur du village de Salau, dépendant de la commune de Couflens, en Ariège, dont Henri Richl est le maire. En quittant les lieux, le visiteur a déposé une bouteille de champagne sur le bureau. Personne ne l’a ouverte et, quelques semaines plus tard, Henri Richl l’a rendue à Michel Bonnemaison, le directeur de Variscan Mines, en présence du sous-préfet à l’occasion d’une visite sur sa commune. Le message est clair : ici, rien n’est à fêter et rien ne se fêtera.
Couflens, petite commune de l’Ariège, est un paradis environnemental. Des montagnes, plusieurs espèces d’animaux protégés, un hêtre de 475 ans concourent à en faire un site touristique proche de la nature. Mais, en s’élevant vers Salau, on découvre les stigmates de la mine de tungstène en activité jusqu’en 1986. Là où les stériles, les déchets miniers jugés non valorisables, ont été stockés, rien ne repousse. La terre gorgée de fer est orangée, chargée de toxiques tels que l’arsenic.

Henri Richl peut raconter des heures durant la vie de sa commune et celle de la mine. Lui-même fut mineur, dès son arrivée d’Algérie. Pendant 17 ans, il était responsable de l’entretien. M. le maire a gardé d’excellents souvenirs de cette époque : « Nous n’avons fermé que deux fois la mine à cause de la neige. J’aurais tout donné pour cette mine, avant que je ne comprenne. » Cent cinquante mineurs travaillaient ici, faisant vivre le village. Des grands logements leur avaient été affectés. La mine donnait 700 tonnes par jour, dont 350 de minerai. Le tungstène partait majoritairement en Russie pour alimenter l’industrie de l’armement (le tungstène est utilisé pour le blindage des chars, l’armement et certains outils).
Puis, certains mineurs sont tombés malades. Et sont morts. Deux spécialistes sont parvenus tant bien que mal à faire des analyses, malgré l’interdiction formelle du directeur de la mine, qui était aussi président de la commission de recours à l’amiable de la Sécurité sociale minière de Saint-Gaudens. Le couperet est tombé : le minerai est chargé d’amiante. De 150 à 200 fibres par litre d’air. La chute du cours du tungstène est invoquée pour fermer la mine en 1986. Quatorze cas cancers du poumon sont dénombrés, dont très peu ont été reconnus en maladie professionnelle. À cette époque, Henri Richl fait partie des manifestants qui refusent la fermeture de la mine. « On ne comprenait pas, on ne voyait pas le danger et surtout on avait peur pour notre village. »

Coffre-fort de la mairie

Les mineurs ont alors eu six mois pour quitter leur logement. Certains sont partis dans d’autres mines. De deux cents habitants, Salau est passé à sept. On a fermé l’école et les commerces. « Ça a été dur à vivre, un vrai cauchemar. » Après 20 ans d’efforts pour rendre la commune attrayante, Salau compte aujourd’hui 40 habitants permanents, dont des actifs - artisans, commerçants, éleveurs).
Quand, en janvier, Variscan Mines a pointé le bout de son nez dans la petite mairie, le sang de l’ancien mineur n’a fait qu’un tour. « Il m’a dit qu’il allait faire une galerie de 2.500 mètres en plein dans le village pour pouvoir creuser la roche davantage et toucher le peu de tungstène qu’il reste dans nos sols », raconte le maire. Au printemps, un jeune étudiant en géologie débarque de l’université d’Orléans, son cursus payé par e-mines, une boite de conseils dont le directeur n’est autre que Michel Bonnemaison, le dirigeant de Variscan Mines. Ce jeune ramasse des cailloux sans autorisation ni de la mairie ni des propriétaires privés.
Henri Richl ne veut pas voir sa commune devenir un grand chantier qui détruirait une belle partie de son écosystème et toute son économie actuelle. Il a étudié le dossier. « En Autriche, il existe une mine de tungstène qui exploite 3.500 tonnes par jour, ce qui est énorme, et qui n’emploie que soixante salariés. À Salau, on parle de l’exploitation de 350 tonnes par jour, soit d’une mine dix fois moins importante. Combien de salariés travailleront ? Très peu ! Et combien mourront de l’amiante ? Non, ce projet n’a aucun intérêt économique pour notre territoire ! »
Henri Richl fouille dans le coffre-fort de la mairie et en sort un bout de roche. De l’amiante s’envole et se dépose sur le bureau. « Ça, dans tes poumons, ça reste à vie. » Malgré les pressions, le maire ne décolère pas. Il a reçu un courrier de l’université d’Orléans se plaignant du mauvais accueil fait à l’étudiant ; une pétition pour la mine a été lancée. « Les signataires ne comprennent rien. La réouverture de la mine ne permettra pas l’ouverture des commerces. Au contraire. Il faudra sortir les stériles. Par la route ? Alors des camions qui traverseront le village. Et puis, les eaux seront polluées par les produits de l’usine de traitement. Il faudra abattre la forêt. Quel touriste viendra passer ses vacances dans un lieu où l’on respire l’amiante ? Enfin, en France, plus personne ne connaît le métier de mineur, et on n’en forme même plus. On pourra toujours faire travailler les étrangers, mais pourquoi eux devraient le payer de leur vie ? »
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Henri Richl, le maire de Couflens, et son morceau de minerai.
Henri Richl, épaulé de son conseil municipal et des membres de l’association Couflens-Salau demain sont déterminés à ne rien laisser se faire. Ils se doutaient depuis quelques années déjà de cette possible réouverture : en 2006, la directrice mondiale de Variscan Mines, une Australienne, est passée au village. Il neigeait. Cela a pris du temps pour arriver à la porte de la mine, qui est dans les montagnes. « C’était un 18 janvier, raconte le maire, je rigolais en la conduisant. Elle se tenait fermement, et elle me disait : “Mais enfin, cette mine, vous ne pouviez pas l’exploiter en hiver !” C’est jour-là que lui est venue l’idée de faire une galerie en plein village. »

« Tout est bon à prendre »

Pourtant, à Couflens et à Seix, le petit village voisin, tout le monde s’interroge. « Et si la mine rouvrait ? » Le gérant d’une des auberges du village de Seix était la veille à une réunion publique organisée par M. Bonnemaison. « C’est sûr, il te vend du rêve. Il n’a pas parlé d’amiante, mais d’emplois et dans un endroit reculé comme le nôtre, tout est bon à prendre. Trois couverts de plus par jour, pour notre auberge, c’est important. Maintenant, c’est évident, si c’est pour polluer, tuer les gens, détruire notre environnement, on ne se laissera pas faire. Mais chez Variscan Mines, ils savent parler. On va attendre de voir. Peut-être les laissera-t-on faire leurs recherche. »
La question des ressources mérite d’être posée. Que reste-t-il dans les sous-sols de Salau ? Selon les sondages de l’époque, plus grand-chose. Henri Richl est du genre méfiant : « Moi, je pense qu’ils cherchent d’autres minerais, tels que le cuivre, ou peut-être même du gaz de schiste. »
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Carte des réserves en tungstène de la mine de Salau.
Selon William Sacher, auteur de Paradis sous terre, comment le Canada est devenu la plaque tournante de l’industrie minière mondiale, Variscan Mines, comme le canadien Cominor, joue avec les permis miniers comme d’autres jouent avec les sociétés. « Un permis minier leur permet de vendre leur travail à de grosses sociétés exploitantes, qui, du coup, vont investir dans leur entreprise, afin qu’ils réalisent l’exploration. Variscan Mines ou Cominor savent souvent à l’avance que les recherches n’aboutiront pas, mais ils auront, comme au poker, fait un coup de bluff, et se seront enrichis, et en passant, auront détruit une belle partie de notre territoire. »
Sauf qu’en Ariège, et à Salau en particulier, Variscan Mines, ne fera sans doute pas sauter facilement le bouchon de champagne.

salau

                   PERMIS MINIER DE COUFLENS-SALAU 
                                DANS L'ARIEGE 

Nous avons obtenu par nos camarades du NPA ARIEGE,merci Jean Charles,les informations suivantes sur le permis minier de recherche de tungstène déposé par la société VARISCAN en ARIEGE.

La petite commune de Salau, 58 habitants, dans le Couserans était le siège d'une mine qui a été exploité dans les années 70  et 80.
Puis elle a fermé quand le cours du minerai s'est effondré, et que la présence d'amiante dans les roches a été mise à jour.

Depuis de nombreux mineurs sont morts de cancer des poumons....

Et les terrils laissés sur place regorgent d'arsenic et d'amiante.....

Aucune rapport évidemment avec le projet de PERM de LOK ENVEL, puisque selon VARISCAN se sera une mine VERTE.....Si mine, il y a !....

             Bonne visite sur le site du CEA : http://cea09ecologie.org/spip.php?article252

                          Une vue de l'état actuel de la mine de Salau

Une visite s'impose sur le site suivant: http://patrimoine-seixois.fr/salau-enquete-sur-le-carreau-de-la-mine/



               entrée de la mine, les batiments abandonnées, le carreau de la mine
 Entrée de la mine de SalauLes bâtiments d'exploitationSur le carreau de la mineSur le carreau de la mine




                            bidons toxiques à l'abandon , état actuel des bâtiments
 Bidons toxiques à l'abandonBâtiments de la mineIntérieur des bâtimentsIntérieur des bâtiments

samedi 30 juillet 2016

  LE TREGOR , hebdo de Lannion.

 

Guerlesquin Tilly-Sabco en redressement judiciaire

Le tribunal de commerce de Brest a placé vendredi 29 juillet en redressement judiciaire l'abattoir de Guerlesquin.


Les chaînes d'abattage ne fonctionnent plus depuis le 29 juin.
Les chaînes d'abattage ne fonctionnent plus depuis le 29 juin.
Ce vendredi 29, Tilly-Sabco a été placé en redressement judiciaire pour six mois par le tribunal de commerce de Brest.
“On est revenu comme il y a deux ans”. Discours un brin fataliste de Corinne Nicol , la déléguée CGT de l’abattoir de Guerlesquin. Jeudi 28 juillet, une délégation a rencontré l’administrateur judiciaire lors d’un comité d’entreprise. Une demande de mise en redressement judiciaire a été faite. Le tribunal doit statuer à 11 h  ce matin. “On voudrait connaître  l’issue avant les vacances du mois d’août” expliquent les délégués syndicaux qui seront cinq ce matin pour assister à l’audience.
Depuis le 29 juin, l’abattoir n’est plus en activité “déjà depuis six mois il y avait beaucoup de chômage partiel. On n’abattait pas tous les jours”. Tilly-Sabco compte toujours 200 salariés. “Nous sommes en cessation de paiement et ce sera dur de remettre la chaîne en marche s’il n’y a pas d’investissements. C’est ce que nous reprochons le plus aux actuels propriétaires (Idris Mohammed, de la société britannique MS Food) que nous ne voyons plus d’ailleurs.”
Marylise Le Branchu, la députée,  sur son compte Twitter, souligne que “la Région et l’Etat ont proposé aides et garanties pour Tilly-Sabco. Propositions maintenues pour un repreneur possible que nous espérons”.
La CCI de son côté espère aussi des repreneurs.


Christophe Ganne


Note du NPA Bear:

Le profond mouvement de restructuration de l'appareil industriel agro alimentaire capitaliste se poursuit. La crise ouverte lors du mouvement dit des " bonnets rouges"est loin de prendre fin.
Contrairement à son concurrent dans la filière le groupe Doux, Tilly Sabco livré à des intérêts spéculatifs pour le moins opaque du groupe britannique MS Food s'achemine lentement vers la liquidation totale.200 emplois qui seront détruits sur la commune de Guerlesquin.
Bizarrement le syndicalisme agricole est muet.... et les propos lénifiants de l'ex ministre socialiste Le Branchu ne nous rassure pas.Celle qui hier défendait un programme anti fonctionnaires comme ministre de la fonction publique....Puis pourfendait  Valls suite à son éviction du dit ministère a t elle encore de la crédibilité?
Son homologue de Lannion Corinne Erhel soutien de Macron va sans doute trouver la solution avec son mentor....
Et pendant ce temps Guerlesquin créve!....

ST ETIENNE

Communiqué de presse des élus de Saint-Etienne-du-Rouvray Vraiment à Gauche


Nous sommes profondément émus et choqués par cet acte odieux et abject  qui s'est déroulé dans notre ville. Nos pensées vont bien évidemment  vers les victimes et leurs proches.
Ces assassinats revendiqués mettent en mouvement des tueurs animés d'une idéologie obscurantiste et meurtrière.
Nous ne rentrerons pas dans le piège tendu par Daesh prônant l'essor de la haine entre les religions et les communautés. Sa violence meurtrière et aveugle vise à créer un engrenage de terreur semant la haine et la peur.
Tous les discours racistes  et xénophobes en réaction à ces assasinats vont en fait dans le sens de la division souhaitée par Daesh. Tous les discours  sur le renforcement d'un Etat d'urgence qu'on voit bien inefficace, tombent dans le piège de Daesh qui veut nous faire perdre nos libertés et répandre la peur. Comme sont  inefficaces tous les bombardemenst aveugles de la coalition en Irak ou en Syrie, qui font de nombreuses victimes civiles, alors que nous devrions plutôt aider les peuples qui luttent les armes à la main contre Daesh au Proche-Orient. 
Comme Saint Étienne du Rouvray le fait au travers de sa politique sociale avec les associations, nous continuerons à défendre nos idées progressistes,  antifascistes, solidaires et antiracistes face aux fascistes religieux et nationalistes.


Philippe Brière et Noura Hamiche, élus de la liste Saint-Etienne-du-Rouvray Vraiment à Gauche, soutenu par le NPA

jeudi 21 juillet 2016

presse



      La presse du NPA, une autre information est possible:

L'Hebdo , 2 € le numéro.
    antik346-couleurs-une_0
 Le mensuel, 4 € le numéro.



                        

mardi 19 juillet 2016


Nuit debout Lannion: la « mascarade » de décapitation condamnée.

  • Le simulacre de décapitation de François Hollande, Manuel Valls, Myriam El Khomri et Pierre Gattaz... n'a pas été du goût de tout le monde.
    Le simulacre de décapitation de François Hollande, Manuel Valls, Myriam El Khomri et Pierre Gattaz... n'a pas été du goût de tout le monde. | OF

Le défilé de Nuit debout Lannion du 14 juillet mettait en scène des décapitations d'élus (en poupées de chiffon). Le préfet déplore cette "mascarade faussement républicaine". Un dépôt de plainte est envisagé pour "diffamation publique et outrage à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique". Les sections locales PS sont elles aussi remontées...

Lors de la Fête nationale, à Lannion, une vingtaine de membres du collectif Nuit debout Lannion organisait un défilé carnavalesque, en présentant les mannequins du Président de la République, du Premier ministre, de la ministre du Travail, du responsable du Medef et de la députée Corinne Erhel, dans une charrette. Ils avaient été conduits à l’échafaud, devant la mairie de Lannion, puis guillotinés (à l’exception de la députée) par une personne déguisée en l’Ankou. Leurs têtes étant dressées ensuite sur les grilles de la sous-préfecture.Le préfet des Côtes-d’Armor condamne « cette mascarade faussement républicaine. Un dépôt de plainte est envisagé pour diffamation publique et outrage à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique », poursuit Pierre Lambert, dans un communiqué.
Une plainte a par ailleurs été déposée pour dégradation de la sous-préfecture suite à des tags. Et une enquête judiciaire est en cours. « Toute manifestation nouvelle, susceptible de troubler l’ordre public, organisée à Lannion et à l’initiative des auteurs de ces actions, sera strictement interdite. »
Les secrétaires des sections socialistes de la 5e circonscription des Côtes-d’Armor (Lannion, Perros-Guirec, Tréguier, Paimpol, Pontrieux, Plouha, Binic et Étables-sur-Mer) et le premier secrétaire fédéral, Vincent Le Meaux, condamnent eux aussi cette "mise en scène macabre" incitant "à la haine et à la violence". 


NPA Bear Gwengamp:

Préfet aux ordres et Parti Socialiste, grand défenseur de la démocratie à coup de 49.3, portent plainte contre le carnaval du 14 juillet  de NUIT DEBOUT LANNION.

Après l'état d'urgence, il reste un pouvoir en piteux "état"....

Valls Hollande vont ils interdire de rire dans la rue? Vont ils demander l'interdiction des représentations de GUIGNOL?

samedi 16 juillet 2016

nice

                     Massacre de Nice

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   Le NPA tient à exprimer sa solidarité totale avec les victimes, et leurs familles, du massacre perpétré cette nuit à Nice. Une fois de plus ce sont des hommes des femmes des enfants qui sont frappés, victimes innocentes et expiatoires de crimes qu’ils n’ont pas commis. Cette violence aveugle vise à créer un engrenage irréversible de terreur et de violence en semant la haine et la peur.
    La seule réponse qu’envisage le gouvernement c’est l’escalade sécuritaire : la prolongation de 3 mois de l’état d’urgence, alors que celui ci était déjà en vigueur et qu’il n’a rien empêché. Sa seule utilité a été d’exercer une pression policière sur les mobilisations contre la loi El Khomri. Malgré cela Valls ose appeler à l’unité nationale.
    Hollande veut mobiliser les réservistes et prévoit une intensification de la guerre en Syrie.Mais n'est-ce pas la barbarie des guerres d'Afghanistan, d'Irak, de Syrie ou d'Afrique qui a engendré le chaos social et politique, la misère sociale dont se nourrit Daech, et qui met en mouvement des tueurs animés de son idéologie apocalyptique et meurtrière?
   Ces attentats vont justifier tous les discours anti immigrés, anti réfugiés, anti musulmans, racistes, nationalistes et xénophobes. Le NPA s’y opposera et continuera à défendre des solutions internationalistes contre les guerres impérialistes, l’accueil des réfugiés qu’elles produisent, et la mobilisation des peuples pour un monde progressiste et solidaire débarrassé du capitalisme fauteur de barbarie.


Montreuil, le 15 juillet 2016.

dimanche 10 juillet 2016

PORTUGAL

                   UNE FOIS N'EST PAS COUTUME......

FELICITATIONS A  L' EQUIPE DU PORTUGAL, VALLS N 'A PAS PU SORTIR SON 49.3.....

Nous avons apprécier la mine confite du guingampais Noel Le Graet, si proche à la tribune du stade de France du "socialiste" François HOLLANDE.

extrait de la revue CAPITAL de juin 2016
SECRET DES AFFAIRES
Pour vivre heureux, vivons cachés ! L’adage bien connu de nombreux dirigeants d’affaires familiales a été adopté par Noël Le Graët, qui n’a jamais jugé bon de déposer les comptes de ses huit entreprises (plats cuisinés Celtigel, conserves Stéphan, traiteur Les Délices de la Mer…). Tout juste sait-on que le Groupe Le Graët réalise un chiffre d’affaires de 170 à 180 millions d’euros pour environ 700 salariés. A sa décharge, son petit empire agroalimentaire travaille essentiellement avec la grande distribution – Le Graët est par exemple l’un des principaux fournisseurs de coquilles Saint-Jacques de Picard. Moins on donne d’informations, moins on s’expose à de redoutables pressions. Bref, pas besoin de révéler sa rentabilité !




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jeudi 7 juillet 2016

49;3

Ils passent en force. Contre la loi travail, le combat continue !


Une journée de grève et de manifestation le 5 juillet... Le fait est tellement inhabituel qu’il suffit de l’énoncer pour mesurer la singularité de la mobilisation contre la loi travail. Début juillet est pourtant une date tout indiquée pour faire passer en douce les mauvais coups... Normalement ! Mais voilà, le mouvement contre la loi El Khomri est venu perturber le cours « normal » des choses. Intempéries ou pas, Euro de foot ou pas, approche des congés d’été ou pas, la mobilisation se maintient et pourrait rebondir à la rentrée.
Depuis le début, ce gouvernement ne connaît que la manière forte, à l’Assemblée nationale avec le 49-3, dans la rue avec les violences policières et dans les tribunaux avec des condamnations exceptionnellement lourdes.
Le rapport « Maintien de l’ordre : la dangereuse dérive » réalisé par les journalistes de Reporterre 1fait un point, non exhaustif, sur les violences policières : blessures, mutilations, tirs dans le dos, disproportion des moyens, usage des flash-ball et grenades de désencerclement, humiliations, insultes et menaces... On doit y ajouter les interdictions de manifestations, les fouilles répétées et systématiques des manifestantEs, les « nassages », l’encerclement de la Bourse du travail... L’ensemble dresse un tableau de pratiques répressives inédites au cours des cinquante dernières années.

Une démocratie vidée de tout sens
Sur le terrain parlementaire, le gouvernement dégaine de nouveau le 49-3. Cette loi est inacceptable, ni négociable ni amendable, il faut la mettre en échec. La seule réponse à ce coup de force doit être de censurer Valls et son gouvernement. C’est lui et lui seul qui lie son sort à la loi travail, et les tergiversations des dits « frondeurs » sont inexplicables, si ce n’est par le refus de rompre réellement avec cette politique et ceux qui l’imposent.
La loi travail est indissociable de l’État d’exception, de l’État policier, pas seulement parce que le gouvernement a utilisé avec un opportunisme cynique le climat créé par les attentats, pas seulement parce qu’il a usé et abusé des provocations et violences policières pour délégitimer et criminaliser la résistance, mais fondamentalement parce que le monde de la loi travail est un monde sans droits dans et hors des entreprises, un monde où la démocratie est vidée de tout sens.
Le gouvernement pensait pouvoir tout se permettre. Il pensait qu’il lui suffirait d’agiter la menace de la droite et de l’extrême droite pour donner à son projet un certificat de « moindre mal ». Il pensait que l’absence d’expression politique d’une opposition à gauche, l’absence d’une voix des exploitéEs et des oppriméEs audible, lui laissait la voie libre. Manifestement il se trompe. Il parviendra peut-être à museler ses opposants institutionnels, mais il ne supprimera pas la colère et le rejet. Dans tous les cas, il paie d’ores et déjà sa politique d’une illégitimité sans cesse croissante et d’une crise politique sans précédent. La cote de popularité de Hollande et Valls continue de chuter (respectivement 88 % et 80 % d’opinions défavorables dans un sondage publié le 30 juin). Quant à l’utilisation du 49-3, elle est désavouée par 73 % de l’opinion dans un autre sondage.

Ni amers ni découragés, on lâche pas l’affaire
De notre côté, force est de constater qu’il n’y a pas eu de grève générale capable de bloquer l’économie, d’imposer par un rapport de forces direct le retrait de la loi et le départ du gouvernement Valls. Mais bien que nous n’ayons pas eu pour le moment la force de stopper le gouvernement, ce n’est pas le découragement qui l’emporte. Les salariéEs qui, comme ceux des raffineries, sont entrés en grève reconductible pour renforcer et encourager les autres secteurs à engager l’épreuve de force pour le retrait de la loi travail, ne sont ni amers ni découragés, mais plutôt fiers d’avoir essayé. Depuis plus de quatre mois, des dizaines de militantEs de différents secteurs, statuts, histoires... se  mobilisent de manière déterminée, agissent, bloquent... bref ne lâchent pas l’affaire.
Beaucoup se retrouveront cet été à Notre-Dame-des-Landes ou à Bure. Et comme en témoignent les manifestations qui accueillent chaque déplacement d’un membre du gouvernement, les ministres ne passeront pas l’été tranquilles... Même pas la rentrée ! Le PS annule son université d’été prévue fin août à Nantes pour, selon le premier secrétaire du Parti socialiste, « trouver une autre date pour permettre de faire les choses avec plus de sérénité ». Il risque d’attendre longtemps !

Christine Poupin, porte parole du NPA

Note du comité de Bear Gwengamp: 
pour notre secteur la participation à la fête du collectif DOUAR DIDOULL en août sera une occasion de continuer la lutte contre les projets inutiles et couteux. 

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dimanche 3 juillet 2016

 

A l'appel de l'intersyndicale départementale et des jeunes de St Brieuc : pique nique revendicatif devant la préfecture.