L’estaca est une vieille chanson catalane contre la dictature composée par Lluis Llach.
Un hommage au peuple catalan qui a bien besoin de soutien. l'Estaca est chantée par les camarades russes.
C’est avec « un grand soulagement » que
Claude Le Guyader et Pascal Brigant ont accueilli le délibéré du conseil
des prud’hommes de Guingamp, ce jeudi. En mars, ils avaient attaqué en
justice leur ancien employeur, la coopérative agro-alimentaire
Nutréa-Triskalia. Celle-ci les avait licenciés pour cause réelle et
sérieuse, en 2013.
Après avoir été exposés à des pesticides, ils avaient été déclarés inaptes, ayant développé une hypersensibilité aux produits chimiques. Leur avocat, Me Lafforgue, avait évoqué, lors de l’audience, « le déchargement de céréales gorgées de pesticides », en 2009, sur le site de Plouisy. Pour l’avocat, l’inaptitude de Pascal Brigant était « due à un manquement de son employeur. Il travaillait dans un bureau, près des déchargements ». Troubles oculaires, brûlures de la peau, des yeux…quatre salariés, dont Claude Le Guyader, ont été par la suite reconnus victimes de maladies professionnelles.
Pour Serge Le Quéau, de l’union Solidaires de Bretagne, qui les a soutenus, les affaires judiciaires autour d’anciens salariés de Triskalia « ont fait bouger les lignes. Depuis le début de l’affaire, on voit à quel point la problématique des pesticides a émergé dans le débat public. Ces gens ont été intoxiqués, humiliés, licenciés, ruinés, mais ce combat leur a permis de retrouver de la dignité ».
Après avoir été exposés à des pesticides, ils avaient été déclarés inaptes, ayant développé une hypersensibilité aux produits chimiques. Leur avocat, Me Lafforgue, avait évoqué, lors de l’audience, « le déchargement de céréales gorgées de pesticides », en 2009, sur le site de Plouisy. Pour l’avocat, l’inaptitude de Pascal Brigant était « due à un manquement de son employeur. Il travaillait dans un bureau, près des déchargements ». Troubles oculaires, brûlures de la peau, des yeux…quatre salariés, dont Claude Le Guyader, ont été par la suite reconnus victimes de maladies professionnelles.
« Encore des vertiges »
En déclarant les deux licenciements « sans cause réelle et sérieuse », le conseil des prud’hommes a condamné Nutréa-Triskalia à payer 64 313 € d’indemnités et de dommages et intérêts à Claude Le Guyader et 44 672 € à Pascal Brigant. Ce dernier « n’attendait plus grand-chose de la justice, après tant d’années de combat. J’aurais au moins gagné ça, et avec cette reconnaissance, ma dignité ». Claude le Guyader estime qu’il « va être plus facile de se projeter sur l’avenir maintenant. Mais le préjudice ne sera jamais réparé. On a encore des vertiges, des maux de tête ».Pour Serge Le Quéau, de l’union Solidaires de Bretagne, qui les a soutenus, les affaires judiciaires autour d’anciens salariés de Triskalia « ont fait bouger les lignes. Depuis le début de l’affaire, on voit à quel point la problématique des pesticides a émergé dans le débat public. Ces gens ont été intoxiqués, humiliés, licenciés, ruinés, mais ce combat leur a permis de retrouver de la dignité ».