mardi 29 octobre 2019

toba tomba

L’estaca est une vieille chanson catalane contre la dictature composée par Lluis Llach.
Un hommage au peuple catalan  qui a bien besoin de soutien. l'Estaca est  chantée par les camarades russes.

dimanche 27 octobre 2019

routes


Les deux conseillers départementaux socialistes du canton de Callac René Coail et Claudine Guillou.
Les deux conseillers départementaux socialistes du canton de Callac René Coail et Claudine Guillou. (Jean-Luc Le Garignon)

Claudine Guillou et Christian Coail, les conseillers départementaux du canton de Callac, membres de l’opposition de gauche, sont courroucés. La raison ? La nouvelle carte du salage hivernal décidée par la majorité départementale. Une carte synonyme, selon les deux élus socialistes, de baisse de service, de diminution du nombre d’interventions et de moins de proximité entre le département et les habitants des 28 communes du canton.

Claudine Guillou et Christian Coail craignent en effet qu’en raison cette réorganisation, l’axe Carhaix-Callac, sur la RD 787, soit désormais salé à partir de 7 h 30 du matin, tandis que la partie Callac-Guingamp ne serait salée qu’à partir de 5 h 30 du matin, contre 4 h actuellement.
Autre inquiétude formulée, celle relative à l’avenir des centres routiers de Bourbriac et Pontrieux, qui vont l’un et l’autre perdre leur saleuse. « Cela préfigure-t-il la fermeture prochaine de ces antennes ? Nous nous posons la question. D’autant qu’à Bourbriac, un départ n’a pas été remplacé », énonce Christian Coail.
L’élu de Saint-Servais regrette également que des communes comme Carnoët (malgré la présence de l’entreprise Vitalac), Calanhel ou Saint-Nicodème ne soient pas prioritaires en cas de chute de neige. « Les routes seront salées uniquement s’il y a le temps ».

« Mauvaise foi » selon la majorité départementale


Mais pour la majorité départementale, les deux élus du canton de Callac font preuve « de mauvaise foi. Sous-entendre qu’une partie du territoire costarmoricain serait délaissée dans la nouvelle organisation de la viabilité hivernale est totalement faux. Il est prévu que les nouveaux circuits débutent dès que nécessaire, avant 4 h du matin si besoin, contrairement aux usages précédents. Ils seront donc terminés bien avant le départ de la majorité des Costarmoricains vers leur lieu de travail. La révision de la viabilité hivernale souhaitée par le Conseil départemental permettra ainsi au final de traiter plus de kilomètres (1 531 km contre 1 507 km auparavant) et de gagner en efficacité et en réactivité ».

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/salage-hivernal-le-courroux-de-c-coail-et-c-guilloux-27-10-2019-12419261.php#qq3yGAmobO7w8ST5.99

jeudi 24 octobre 2019

TRISKALIA

OUEST FRANCE

Pesticides. Les ex-salariés de Triskalia gagnent aux prud’hommes

Deux anciens salariés de la coopérative avaient contesté leur licenciement, s’estimant victimes des pesticides utilisés dans l’entreprise. Le conseil des prud’hommes de Guingamp (Côtes-d’Armor) leur a donné raison.
Pascal Brigant et Claude Le Guyader, anciens salariés de Nutréa-Triskalia, sont engagés depuis de longues années dans un combat judiciaire, après avoir été exposés à des pesticides.
Pascal Brigant et Claude Le Guyader, anciens salariés de Nutréa-Triskalia, sont engagés depuis de longues années dans un combat judiciaire, après avoir été exposés à des 
C’est avec « un grand soulagement » que Claude Le Guyader et Pascal Brigant ont accueilli le délibéré du conseil des prud’hommes de Guingamp, ce jeudi. En mars, ils avaient attaqué en justice leur ancien employeur, la coopérative agro-alimentaire Nutréa-Triskalia. Celle-ci les avait licenciés pour cause réelle et sérieuse, en 2013.
Après avoir été exposés à des pesticides, ils avaient été déclarés inaptes, ayant développé une hypersensibilité aux produits chimiques. Leur avocat, Me Lafforgue, avait évoqué, lors de l’audience, « le déchargement de céréales gorgées de pesticides », en 2009, sur le site de Plouisy. Pour l’avocat, l’inaptitude de Pascal Brigant était « due à un manquement de son employeur. Il travaillait dans un bureau, près des déchargements ». Troubles oculaires, brûlures de la peau, des yeux…quatre salariés, dont Claude Le Guyader, ont été par la suite reconnus victimes de maladies professionnelles.

« Encore des vertiges »

En déclarant les deux licenciements « sans cause réelle et sérieuse », le conseil des prud’hommes a condamné Nutréa-Triskalia à payer 64 313 € d’indemnités et de dommages et intérêts à Claude Le Guyader et 44 672 € à Pascal Brigant. Ce dernier « n’attendait plus grand-chose de la justice, après tant d’années de combat. J’aurais au moins gagné ça, et avec cette reconnaissance, ma dignité ». Claude le Guyader estime qu’il « va être plus facile de se projeter sur l’avenir maintenant. Mais le préjudice ne sera jamais réparé. On a encore des vertiges, des maux de tête ».
Pour Serge Le Quéau, de l’union Solidaires de Bretagne, qui les a soutenus, les affaires judiciaires autour d’anciens salariés de Triskalia « ont fait bouger les lignes. Depuis le début de l’affaire, on voit à quel point la problématique des pesticides a émergé dans le débat public. Ces gens ont été intoxiqués, humiliés, licenciés, ruinés, mais ce combat leur a permis de retrouver de la dignité ».

salah

salah

mercredi 23 octobre 2019

hebdo

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fete 2019

le drapeau du NPA flotte sur Kermoroc'h...

      Comité NPA Lannuon , Gwengamp , Bear , Pempoull,  Côtes d'Armor.


19 octobre 2019, fête annuelle du comité à KERMOROC'H *.

Pour la troisième année consécutive notre comité a tenu sa féte-débat- réunion publique, avec la participation d'une quarantaine de personnes.
L'engagement de l'ensemble du comité sur cette journée a été un point très positif, renforcé par l'aide de nos sympathisants sur les tâches matérielles .

Des stands d'invités, l'association «  commune de Paris » , ALCHI association locale sur l'habitat indigne, la librairie Libertalia, mais également la présence du président de l'association environnementale « Sauvegarde du Trégor », témoignent des liens que nous tisons avec le mouvement social « réel ».

Au centre de notre fête, nous avons mis l'accent sur les luttes de notre classe en invitant en Bretagne « profonde » les facteurs des Haut de Seine qui ont présenté le film GREVONS.

Gael QUIRANTE au nom de la direction nationale du NPA a déroulé tout en débattant avec les participants notre travail politique et notre engagement pour préparer le nécessaire affrontement avec le capital, tant sur le terrain social, qu'environnemental ou international.
Et ceci à partir de notre conception d'une politique anticapitaliste volontariste dégagée des pesanteurs électorales institutionnelles, même si nous n'ignorons pas les débats qui commencent sur les municipales. Comment et pourquoi devons mettre la priorité à la contruction du 5 décembre et à la mobilisation contre la politique du gouvernement du capital ?

Un grand merci à l'équipe des facteurs du 92 et nous apprécions la venue à KERMOROC'H de sympathisantEs et amiEs de notre parti.

Correspondant.

*KERMOROC'H est une petite commune rurale d'environ 500 habitants où le NPA fait des scores électoraux significatifs avec les petites communes limitrophes, Saint Laurent et Landebaeron.


edito


Les cheminots et cheminotes ont raison :

refusons de risquer nos peaux pour le gouvernement et le patronat !



La semaine dernière, en Champagne-Ardennes, un TER a heurté un véhicule à l'arrêt sur un passage à niveau, blessant le conducteur du train et endommageant sa radio. Ce conducteur était seul à bord du train, alors que des contrôleurs auraient dû s'y trouver aussi : leur travail n'est pas seulement de vérifier les titres de transports des usagers et usagères, c'est aussi d'agir pour les mettre en sécurité, les rassurer et prévenir ses collègues en cas d'accident. C'est donc le conducteur qui a dû, malgré sa blessure, assurer toutes ces tâches.


Concours de calomnies

Que se serait-il passé s'il n'avait pas été en capacité de le faire ? La direction de la SNCF, par sa politique de réduction des effectifs et des « coûts » de sécurité, a mis en danger les passagers et passagères du train comme son conducteur. Et le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, n'a pas honte de déclarer que ce type de situation est tout à fait normal ! En cela, il affirme donc qu'il met le personnel et les usagers et usagères en danger quotidiennement.

C'est justement parce qu'ils et elles se savent en danger que les cheminots et cheminotes ont usé de leur droit de retrait suite à cet accident. La direction du service public ferroviaire aurait pu entendre leur inquiétude et y remédier en déployant les effectifs nécessaires... Mais non. Elle a préféré s'en prendre aux travailleurs et aux travailleuses en les accusant de se livrer à une grève « sauvage » et « masquée ». Elle menace de distribuer les sanctions.

Dans son sillage, ministres, politiciens et autres éditorialistes des grandes chaînes de télévision se sont livrés à un nouveau concours de dénonciation des prétendus « privilégiés » qui abuseraient du droit de retrait... Ces gens qui n'ont jamais pratiqué un emploi utile comme celui de faire rouler des moyens de transports, qui ne savent absolument rien de la pénibilité du travail, qui ne se déplacent pas en transports en commun... ont tous leur mot à dire sur le vécu de ceux et celles qui travaillent à la SNCF ou prennent le train chaque jour.


Nos vies, pas leurs profits !

Mais peu nombreuses sont les voix à avoir rappelé les raisons de cet usage du droit de retrait, à avoir déclaré qu'effectivement, il est nécessaire de faire partir des trains avec un effectif approprié, qu'il existe bien des raisons de craindre pour sa sécurité à bord d'un train...

C'est pourtant de cela qu'il faudrait discuter. C'est bien ce qu'a dit un rapport de l'inspection du travail en Alsace, qui met en garde la SNCF contre des sanctions abusives qu'elle serait tentée de prendre.

Le gouvernement comme le patronat, même dans une entreprise publique, se moquent bien des risques. Les vies des travailleurs et des travailleuses valent moins à leurs yeux que les économies et les profits.

C'est aussi pour cela que ces dirigeants veulent nous faire bosser plus longtemps, dans de moins bonnes conditions, avec des salaires plus bas et des pensions insuffisantes pour vivre une fois à la retraite. Et là aussi, pour faire passer leurs projets, ils n'hésitent pas à dénoncer les « privilèges » des uns, comme les travailleurs et les travailleuses de la RATP, pour justifier d'attaquer tout le monde. Cette entreprise de division ne doit pas nous piéger.


Préparons la grève du 5 décembre

Travailleurs et travailleuses du public comme du privé, avec ou sans emploi, précaires ou stables, c'est nous toutes et tous qui faisons tourner cette société, c'est à nous de la contrôler et non à une minorité de dirigeants et d'actionnaires qui tirent leurs profits de notre travail. Notre arme, c'est de nous arrêter toutes et tous ensemble pour bloquer ces profits, pour rappeler que rien ne fonctionne sans nous.

Le 5 décembre, de nombreux secteurs prévoient de rejoindre l'appel à la grève de la RATP : faisons de cette journée un succès et, surtout, le point de départ du bras de fer contre le gouvernement. Déjà, des assemblées générales interprofessionnelles se tiennent ou se sont tenues, comme en Île-de-France la semaine dernière. Elles permettent de regrouper ceux et celles qui veulent en découdre et ne pas s'arrêter à une seule journée. « Le 5 on démarre et le 6 on continue » voilà ce que nous devons marteler partout et préparer sérieusement car pour gagner face à Macron et au patronat, c’est une grève prolongée qu’il faudra ! Cela sera possible si d'ici-là, de nombreuses luttes sont engagées dans différents secteurs et lieux de travail. 
Préparons-nous pour enfin inverser le rapport de force !

vendredi 18 octobre 2019

LORIENT

OUEST FRANCE

Anciens pompiers, ils racontent leur 8 octobre 1985


Jean-Michel Raoulas et Jean-Claude Branchoux sont revenus sur ces journées de mobilisation des pompiers d'octobre 1985.
Jean-Michel Raoulas et Jean-Claude Branchoux sont revenus sur ces journées de mobilisation des pompiers d'octobre 1985. | ARCHIVES OUEST-FRANCE


Le livre sur le conflit des sapeurs-pompiers de Lorient de 1985 vient de paraître. Deux d'entre eux reviennent sur ces jours d'octobre 1985 où leur carrière a basculé.
L'histoire

Jean-Claude Branchoux et Jean-Michel Raoulas étaient pompiers à Lorient. Le 8 octobre 1985, ils sont, avec 300 de leurs camarades des centres de secours du Grand Ouest, dans le cortège en colère venu cueillir le président Mitterrand en visite à Lorient. Depuis 1979, les pompiers maintiennent la pression pour obtenir la revalorisation de leurs primes de feu, la hausse des effectifs... « Ce jour-là, c'était une manifestation interprofessionnelle, on se battait déjà contre une certaine forme d'austérité... », se souvient Jean-Claude Branchoux.
Le cortège des pompiers est parti du centre de secours pour rejoindre le gros des manifestants cours de Chazelles. « On était devant quand on a entendu la première et seule sommation des forces de l'ordre », se remémorent les deux hommes. Ensuite c'est la charge. « Les CRS ont foncé sur nous, les barrières ont volé. » Seulement voilà, les pompiers ne se laissent pas faire. « Pierre Joxe, le ministre de l'Intérieur, a dit par la suite que nous étions armés de ceinturons « cloutés ». C'était faux. Nous avons utilisé nos ceinturons pour défendre une camarade à terre. C'était de l'autodéfense. »

Les heurts se poursuivent mais le calme revient dans les rues de Lorient. Pourtant au sein du centre de secours, la tempête fait rage. Le 14 octobre, le corps des sapeurs-pompiers de Lorient est dissous. Par la suite, seize pompiers sont exclus, dix le seront à titre définitif. « Nous étions loin de nous douter qu'un gouvernement socialiste pouvait nous infliger de telles sanctions. » Le choc est rude. Dans les familles de pompiers, c'est un séisme. « On perdait l'équivalent de 1 500 à 3 000 francs par mois ! Nous avions été reclassés dans des services de la ville : nous étions tous deux aux espaces verts. » Les deux soldats du feu n'ont qu'une quarantaine d'années, mais déjà leur carrière est finie. Heureusement, la solidarité est intacte. Les pompiers se cotisent pour aider leurs compagnons exclus.
Hier, c'est avec émotion qu'ils ont découvert le livre consacré à cette page capitale de l'histoire de la CGT lorientaise (Ouest-France du 3 février 2016). « Deux des pompiers exclus étaient absents de la manifestation, tous étaient élus CGT. Ils ont été exclus pour désobéissance en longue durée, rappelle Michel Le Mestrallan, qui a écrit le livre. La décision était prise depuis longtemps de faire un exemple avec Lorient. »
Ce n'est qu'en 1988 que les pompiers lorientais bénéficieront d'une amnistie et seront réintégrés « à la suite d'un long combat entre 1985 et 1988 ». La page est tournée. Avec ce livre, elle appartient désormais à la mémoire des pompiers de Lorient.

Le conflit des sapeurs-pompiers de Lorient 1985-1988, Michel Le Mestrallan. 10 €, en vente à l'Union départementale de la CGT, boulevard Cosmao-Dumanoir.

mardi 15 octobre 2019



 Féte de l'HUMA BRETAGNE

Avec la participation d'Olivier BESANCENOT le samedi 30 novembre lors du débat suivant la projection du film sur la lutte des fondeurs de l'ex SBFM, fonderie du groupe Renault.


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GUINGAMP ROJAVA 


 Communiqué de presse

Les organisations Guingampaises sous-citées invitent à se rassembler à 18h place de l’échiquier à Guingamp le mercredi 16 octobre, pour protester contre l’invasion du Rojava ( Kurdistan de Syrie) par l’armée Turque et en solidarité avec les populations civiles Kurdes, Turques et Syriennes.

UL CGT Guingamp, NPA Guingamp Lannion Bégard, PCF Guingamp, Gauche Indépendantiste ( Breizhistance ), Solidaires Trégor Argoat.

dimanche 13 octobre 2019

OB ROJAVA



ROJAVA  LE SOUTIEN DU NPA

Olivier Besancenot au rassemblement de soutien.

Troupes turques hors du ROAJAVA.

Autodétermination pour le peuple kurde.
Retrait du PKK de la liste des organisations terroristes.


vendredi 11 octobre 2019

rojava

 ROJAVA KURDISTAN

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Un rassemblement sera organisé la semaine prochaine pour soutenir les kurdes de Syrie contre l'agression de la Turquie d'Erdovan.
Première rencontre prévue lundi soir 14 otobre à 18h30 au siège du PCF, rue de corlay à Guingamp.

Le comité NPA participe à cette initiative.



diwan

OUEST FRANCE

Guingamp. Le contrat aidé maintenu de justesse à Diwan

Une manifestation des parents et élèves de Diwan a eu lieu devant la sous-préfecture de Guingamp, ce jeudi 10 octobre.
Une manifestation des parents et élèves de Diwan a eu lieu devant la sous-préfecture de Guingamp, ce jeudi 10 octobre. | OUEST-FRANCE

Parents et élèves de l’école Diwan manifestaient, ce jeudi 10 octobre à Guingamp (Côtes-d’Armor). Le contrat d’une salariée avait été annulé par l’État, juste avant qu’elle commence à travailler.
« C’était une décision scandaleuse », tonnait l’enseignante de Diwan, Ivona Konan, devant le portail de la sous-préfecture de Guingamp, ce jeudi. Une manifestation d’une quarantaine de parents et d’élèves y était organisée. En cause, l’annulation pure et simple (finalement temporaire) du contrat aidé, qui devait prendre son poste lundi 6 octobre à l’école.
« Nous devions accueillir une Asem (assistante spécialisée des écoles maternelles) lundi 14, présente Morwenna Kadored, présidente de l’association d’éducation populaire. Mais, vendredi 11, alors que celle-ci était présentée à la classe, j’ai été contactée par Pôle Emploi, nous indiquant que le contrat était annulé. Une décision brutale, alors que le dossier, complet, avait été signé par toutes les parties ».

« Une décision très dure »

Une décision des services de l’État qui a suscité « l’incompréhension » d’Ivona Konan : « C’est une aide aux enseignements, aux sorties, dont nous avons besoin ». Une décision jugée « très dure d’un point de vue humain, alors que l’Asem avait quitté un autre poste pour nous rejoindre », signale Morwenna Kadored.

Le contrat maintenu

Actuellement, l’école bénéficie de deux autres Asem. Elle en aura bien une troisième finalement : « Le contrat a été maintenu, nous l’avons appris ce jeudi, en milieu d’après-midi, annonce Morwenna, soulagée. Mais nous sommes très inquiets pour l’avenir. La situation reste précaire et d’autres écoles doivent avoir des renouvellements de contrats aidés d’ici la fin de l’année. Nous resterons mobilisés ». Le contrat pour l’école de Guingamp est, lui, prévu pour une année complète.
 
 

Contre l’expédition militaire d’Erdogan, soutien au Rojava !


Manifestation à Kemper

Contre l’expédition militaire d’Erdogan, soutien au Rojava ! 

Erdogan a donc mis ses menaces à exécution, en lançant une nouvelle opération militaire d’ampleur contre l'Administration autonome du Nord et de l'Est de la Syrie (AANES, Rojava), avec une invasion terrestre et des bombardements sur les villes frontalières de Serekanye, Tall Abyad et même Qamishlo, la capitale du Rojava. L’objectif est clair : détruire la zone d’autonomie créée par les Kurdes, qu’Erdogan ne peut voir que comme une menace pour son pouvoir et son projet nationaliste, alors qu’il a été mis en difficulté lors des dernières élections municipales. 
L’annonce faite par Trump du retrait des troupes US de la zone tampon située entre la Turquie et la zone sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), quand bien même le président des États-Unis serait revenu en partie sur ses déclarations, a été prise comme un feu vert donné à Erdogan pour commettre un nouveau massacre.
L’expérience du confédéralisme démocratique en plein chaos syrien est, malgré ses difficultés et ses limites, porteuse d’un espoir pour toute la région. Le développement du multiconfessionnalisme, le respect de l’autonomie des nationalités, les avancées concernant les droits des femmes rendent son existence intolérable pour l’autocrate Erdogan.
Nous ne pouvons être indifférents au sort des populations qui vivent sur ce territoire, ainsi qu’à celui des combattantEs des Unités de protection du peuple (YPG)  et des FDS en général. Les victimes pourraient se compter par milliers, et les risques d’enlèvements, d’extorsions, de viols et de massacres sont là. Lors de l’invasion d’Afrin l’année dernière, ce sont des milliers de personnes qui ont été tuées ou qui sont portées disparues. 
Le NPA exige l’arrêt immédiat de l’opération militaire de la Turquie, qu’il s’agisse de l’invasion terrestre ou des bombardements.
Le NPA revendique le fait que le PKK soit retiré de la liste des organisations terroristes, ce qui est un axe majeur de la communication et de la politique de la Turquie pour justifier l’écrasement des populations kurdes, d’un côté comme de l’autre de la frontière. 
La question des sanctions contre la Turquie d’Erdogan doit également être posée. 
Le NPA appelle à construire, partout en France, la solidarité, et sera partie prenante des initiatives organisées en soutien aux populations du Rojava.
Le NPA s'associera aux initiatives qui seront prise sur Guingamp.

Guingamp, le 10 octobre 2019.