lundi 30 avril 2018

poutou

            Philippe POUTOU, porte parole du NPA  a signé la pétition pour le maintien de la maternité de l'hôpital de Guingamp ce jour. 


                   Signez vous aussi très vite....
Voici le lien de la pétition en ligne de soutien à la maternité de Guingamp. 
Sign the Petition


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5 MAI

            Samedi 5 avril GUINGAMP



Sur le parking de la mairie  de Guingamp, de 10h00 à 14h30:
                     STOP MACRON, fête des luttes.

Résultat de recherche d'images pour "MAIRE GUINGAMP PHOTO"
Le parvis de la mairie de Guingamp

Sous réserve, intervention d'un cheminot
Intervention des facteurs en gréve de Rennes,
Intervention de Zadistes de NDDL
Intervention du comité de défense de la santé du pays de Guingamp
Prise de parole d'un syndicaliste retraité sur la situation des retraités
  
Stands 

Galettes saucisses, bar, tous les bénéfices seront reversés aux grévistes.

Organisé par le comité du 5 mai, composé de: France Insoumise, NPA, ul CGT, Solidaires.




dimanche 29 avril 2018

l echo

L'Écho de l'Argoat

Une manifestation et une pétition pour défendre la maternité de Guingamp

Le comité de défense santé du pays de Guingamp organise une manifestation, samedi 5 mai, pour défendre la maternité de l'hôpital de Guingamp menacée. Une pétition est aussi lancée.

 
 
La manifestation pour la défense de la maternité de l’hôpital de Guingamp aura lieu samedi 5 mai, à 16 h. (©DR)
Une manifestation pour la défense de la maternité de l’hôpital de Guingamp, menacée de fermeture, est organisée samedi 5 mai, à 16 h, à Guingamp (Côtes-d’Armor). A l’initiative du Comité de défense santé du pays de Guingamp.
Le rassemblement est prévu sur l’échiquier, place du Champ-au-Roy, à 16 h, avec déplacement vers le rond-point de l’hôpital.
Une pétition pour le maintien de la maternité est aussi lancée. Il sera possible de la signer sur place.
Le comité indique :
Tout le monde est invité : en poussette, en portage, dans le ventre de maman et à pied, à venir soutenir la mater. N’hésitez pas à envoyé de quoi faire du bruit, panneaux, banderoles, poupons, nounours, doudous…
La maternité de Guingamp, entre celle de Saint-Brieuc et Lannion, est menacée de fermeture. Depuis plusieurs mois, l’inquiétude grandit quant à son avenir.

L’inquiétude d’Annie Le Houérou

Fin mars, Annie Le Houérou, présidente du conseil de surveillance de l’hôpital de Guingamp tirait même la sonnette d’alarme. Suite à la crainte émise par le Comité de défense santé du pays de Guingamp.
Dans un courrier, le comité faisait état de « la fermeture du service d’obstétrique-maternité de l’hôpital de Guingamp ».
Annie Le Houérou appelait « à la plus grande vigilance », confirmant que « la fermeture de la maternité de Guingamp faisait partie des options » de l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Réponse fin mai ?

Annie Le Houérou insistait :
Il y a quand même un peu péril en la demeure. Il faut afficher un soutien ferme à la maternité, à l’hôpital. Si nous ne le faisons pas, je pense que nous sommes mal-barrés
Le 6 avril, une délégation du Comité de défense santé du pays de Guingamp s’est rendue à Rennes pour rencontrer le directeur de l’ARS.
Une entrevue qui n’a pas rassuré le comité :
Sur l’agrément du service maternité de Guingamp, sa réponse est des plus inquiétantes, il estime ne pas avoir tous les éléments techniques lui permettant de statuer sur la qualité de l’offre de soins
Fin mai, l’ARS doit prendre une décision sur le renouvellement de l’autorisation d’ouverture de la maternité de l’hôpital de Guingamp
Pour renvoyer la pétition : Comité de défense santé du pays de Guingamp – 27, rue de la Trinité – 22 200 Guingamp (comite-defense-sante-guingamp@orange.fr).

L'Écho de l'Argoat

vendredi 27 avril 2018

appel

                                        SAMEDI  5 MAI 2018

A l'appel du comité de défense de la santé du pays de Guingamp, rasssemblement sur l'Echiquier du champ au roy à 16H00 , suivi d'une manifestation jusqu'à l'Hôpital de GUINGAMP.

Mater


Le comité du NPA vous appelle à y participer nombreuses et nombreux.

        Notre santé vaut plus que leurs profits!....

jeudi 26 avril 2018

petition



Soutenons et développons la maternité et maintenons les naissances à Guingamp
(à vos crayons !)







Nom
Prénom
Adresse
Mail
Signature


































































































































Nom
Prénom
Adresse
Mail
Signature






















































































































































































































































































































Renvoyer la pétition : Comité de défense santé du pays de Guingamp
27 rue de la Trinité,
22200 Guingamp

ou comite-defense-santé-guingamp@orange.fr

mercredi 25 avril 2018

gael

« Même si le licenciement est prononcé, la bagarre continuera »

Après deux reports d’'audience, Gaël QUIRANTE, secrétaire départemental de SUD Poste 92, passe en Cour Administrative d’Appel à Versailles 28 mars 2017
Anticapitalisme et révolution,

Entretien. Le samedi 24 mars, notre camarade Gaël Quirante, secrétaire départemental de Sud Poste dans les Hauts-de-Seine (92),
recevait un courrier recommandé lui signifiant que Muriel Pénicaud, ministre du Travail, autorisait son licenciement. Nous revenons avec lui sur l’acharnement dont la direction de La Poste fait preuve à son égard, et sur la mobilisation contre ce cas exemplaire des pratiques de
répression antisyndicale.

  
Muriel Pénicaud vient d’autoriser ton licenciement. Peux-tu nous rappeler les précédentes étapes de la bataille qui t’oppose à la direction de La Poste ? 
En 2010, La Poste avait tenté de me licencier en m’accusant de séquestration alors que je participais à une occupation de la direction départementale de La Poste dans le cadre d’une grève ; mon licenciement a été refusé successivement par l’inspection du travail en 2010, par le ministre du Travail Xavier Bertrand en 2011, puis par le tribunal administratif en 2014.
Mais en avril dernier, coup de théâtre, la cour d’appel du tribunal administratif de Versailles a annulé les trois précédentes décisions et a ainsi relancé toute la procédure !
L’inspection du travail a de nouveau refusé mon licenciement. Plus même, la contre-enquête avait conclu à une discrimination syndicale à mon encontre. En 14 ans de boîte, c’est effectivement la 10e tentative de licenciement et j’ai presque un an de mises à pied cumulées !
Aujourd’hui donc, je ne suis pas encore licencié. Pénicaud autorise le licenciement mais c’est La Poste qui le notifiera… par lettre recommandée.
Ce qu’on te reproche en fait, ce sont tes activités syndicales. Peux-tu nous dire pour quoi (et contre quoi) vous vous battez à La Poste ?
La Poste est depuis plus de vingt ans maintenant un laboratoire de destruction d’un service public. Destruction à laquelle ont participé
tous les gouvernements successifs. La suppression des postes de fonctionnaires via entre autres le non-remplacements des départs en
retraite a entraîné l’embauche massive de contractuels et d’intérimaires. Parce que, quoi qu’en dise La Poste, des tâches, il y en a et il faut bien assurer le tri et la distribution mais elle le fait faire par des précaires…
Depuis plus de 10 ans dans le 92, nous nous bagarrons contre les réorganisations qui suppriment des tournées et alourdissent continuellement la charge de travail pour les collègues.
Mais nous avons aussi fait le choix d’une politique qui tend systématiquement à étendre la grève au niveau départemental, à sortir les bureaux mobilisés de l’isolement, à éviter la mise en concurrence des centres, à reprendre la main aussi sur notre lieu de travail. C’est
tout l’enjeu des prises de parole quotidiennes pour montrer à la direction qu’elle ne peut pas imposer sa loi à tout prix, qu’il n’y a
pas de restriction à l’exercice du droit syndical. De ce fait sur le département, nous avons connu des grèves très longues, très dures, dans
lesquelles la boîte refusait carrément de se mettre autour d’une table pour négocier parce qu’en face, elle avait un collectif militant,
déterminé, uni et solidaire, prêt à continuer chaque combat et pas à courber le dos et se mettre à genoux. Et ce ne sont pas que des
réorganisations qui ont été repoussées. Une année, la grève est partie d’un bureau car les collègues se sont mis en grève non pas pour défendre leurs droits mais pour en faire gagner à d’autres en demandant la titularisation des contractuels. C’était vraiment significatif de la
solidarité ouvrière que nous tentons de construire depuis des années et de la compréhension de ce que nous représentons lorsque nous sommes unis, au-delà de nos étiquettes syndicales, de nos postes de travail et de nos services.

Que change la décision de Pénicaud ? Y’a-t-il encore des recours possibles ?
La décision de la ministre donne l’autorisation à La Poste de licencier. Pour le moment, La Poste n’a pas encore notifié sa décision, donc je
suis encore officiellement postier ! Le mouvement de grève qui s’est déclenché le 26 mars dans les bureaux du 92 s’est justement donné comme objectif d’obliger La Poste à ne pas prendre la décision du licenciement… puisque techniquement c’est elle et non la ministre qui a
le pouvoir de procéder au licenciement. Donc le premier recours, c’est celui-là : le rapport de forces ! Et même si le licenciement est prononcé, la bagarre continuera mais pour la réintégration. Nous avons l’expérience par le passé de grèves qui ont obtenu la réintégration de salariés déjà licenciés.
Par ailleurs, nous étudions évidemment les possibilités de recours juridiques mais, a priori, ces recours ne suspendront pas le licenciement, et ils prendront des années…
Mais quoi qu’il arrive, notre organisation syndicale a décidé de maintenir mes mandats syndicaux même si la direction de La Poste me privait de mon emploi. En clair : s’ils me licencient, dès le lendemain j’interviendrai sur un bureau de poste ! Nous nous donnerons les moyens de maintenir mon activité et notre activité syndicale sur les bureaux.

Il y a eu un rassemblement lundi 26 devant le ministère du Travail. Quelles sont les prochaines étapes de la mobilisation ? 
Avant le rassemblement de lundi soir, il y a eu tout un processus pour faire monter la pression. En effet, alors que toute la procédure allait dans le sens d’un refus de licencier, le fait que Pénicaud, ministre du Travail, examine la possibilité d’un licenciement nécessitait que l’on
prenne très au sérieux la possibilité réelle qu’elle donne son feu vert à la direction de La Poste (ce qu’elle a fait). C’est pourquoi nous avons
passé des semaines à tenter d’organiser la mobilisation la plus unitaire possible avec un premier rassemblement le 6 février, déjà au
ministère puis l’élaboration d’une tribune signée par des personnalités politiques, associatives, syndicales, de la culture et du monde du
spectacle. Ainsi, lorsqu’il s’est agi d’avoir une réaction immédiate à la décision de la ministre, nous ne partions pas de rien mais d’un cadre
construit largement en amont.
500 personnes se sont retrouvées lundi soir au ministère avec des délégations de postiers en grève venus de Rennes, des représentants politiques comme Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélenchon ou en encore Jean-Pierre Mercier pour Lutte ouvrière ; des représentants syndicaux, de Solidaires ou encore d’unions départementales de la CGT, le DAL, Droit devant etc. Des rassemblements se sont également tenus à Foix, Toulouse, Boulogne-sur-Mer, Rouen, Mulhouse. Et des dizaines de motions ont été votés dont les dernières en date émanent du congrès national du SNES et de celui de Sud Éducation.
Mais au-delà des positionnements de soutien absolument indispensables, nous pensons qu’il faut essayer d’ancrer la grève. Et lundi 26 mars,
200 postières et postiers se sont mis en grève dans le 92, malgré des délais extrêmement courts : dans les centres comme à Boulogne, Colombes, Courbevoie et aux guichets de Clamart et de Rueil mais aussi dans les centres courrier de Levallois, Gennevilliers, Asnières, Malakoff, Fontenay-aux-Roses ou encore Neuilly où une majorité de factrices et facteurs se sont mis en grève.
Nous étions 150 au rassemblement devant la direction de La Poste des Hauts-de-Seine et ensuite une centaine s’est retrouvée en assemblée générale où la grève a été reconduite. L’idée est bien sûr de mettre une pression maximale contre mon licenciement mais aussi que cela soit un point d’appui aux bagarres à mener contre les réorganisations, dans un contexte social bouillonnant à l’issue du 22 mars et à l’approche du 3 avril et du départ possible de la grève reconductible chez les cheminots notamment. Les jours qui viennent vont être décisifs et on ne relâche pas le rythme. Mais quoi qu’il arrive, je continuerai le combat dans la boîte et en dehors, ils ne sont pas encore près de se débarrasser de moi et de casser le collectif militant des postières et postiers du 92 !

Propos recueillis par la rédaction
Publié dans l’hebdo L’Anticapitaliste n° 423 (29/03/2018)

lundi 23 avril 2018

ATTAC

ATTAC

« L’argent magique » de Macron, pour les riches seulement

Attac France, 18 avril 2018
Mis en difficulté par une infirmière qui l’interpellait au sujet du manque de moyens dans son hôpital, Emmanuel Macron a fini par répliquer qu’il n’y avait pas d’« argent magique ».

C’est doublement faux !

Dans le budget de 2018, le premier de sa présidence, Emmanuel Macron a su trouver 17 milliards d’euros d’argent public pour baisser les impôts des entreprises et 7 milliards pour les ménages les plus fortunés, dont la moitié en supprimant l’ISF. Maintenant que cet argent a été distribué au plus riches et aux multinationales, Emmanuel Macron et son gouvernement se servent des habituels prétextes de la dette et des déficits pour réduire les dépenses publiques, dans les hôpitaux, les écoles, les universités, les Ehpad, les prisons, alors que les besoins en personnel et investissements sont criants.
Si les déficits et la dette ont flambé ces trente derrières années, c’est que les recettes publiques ont été progressivement érodées par les politiques libérales, les cadeaux fiscaux, l’évasion et la concurrence fiscales. Derrière le sempiternel besoin de « modernisation de l’économie » Emmanuel Macron veut parachever le rêve des néolibéraux en cassant ce qu’il reste de la solidarité et des services publics pour tout soumettre à la loi de la rentabilité. Emmanuel Macron est en réalité le triste héritier de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher dont les politiques désastreuses ont fini par nous apporter Trump et le Brexit.

Mobilisons-nous pour récupérer l’« argent magique » caché par Macron !

Attac a dressé une liste, non exhaustive, de l’« argent magique » [1] qu’Emmanuel Macron ignore délibérément :
  • Lutter efficacement contre l’évasion fiscale en allant bien plus loin que les timides mesures de la loi « petite fraude » qui oublie l’évasion fiscale des plus riches et des multinationales = jusqu’à 80 milliards d’euros par an ;
  • Taxer l’ensemble des transactions financières pour réduire la spéculation boursière = jusqu’à 36 milliards d’euros par an ;
  • Remettre en cause des cadeaux fiscaux aux plus riches et aux entreprises prévus par le budget Macron de 2018 = 24 milliards d’euros par an ;
  • Supprimer les niches fiscales les plus injustes et inefficaces, en particulier le Pacte de responsabilité et le CICE qui ont augmenté les profits des entreprises mais n’ont jamais créé le million d’emplois promis par le Medef = 50 milliards d’euros par an ;
  • Supprimer des subventions directes et indirectes aux énergies fossiles, indispensable pour réduire les émissions de CO2 = 10 milliards d’euros par an.
Ces mesures permettraient de sauvegarder nos services publics de plus en plus menacés et d’engager la nécessaire transition sociale et écologique de nos économies. Elles pourraient être mises en œuvre par un gouvernement volontariste, poussé par les citoyen.ne.s, associations, mouvements et syndicats.

Notes

[1Pour une analyse détaillée, lisez le Rapport « rendez l’argent »
 – PDF – 1.6 Mo

dimanche 22 avril 2018

plestin

 SAUVEGARDE DU TREGOR 
La loi littoral, c'est l'intérêt général
Dans le cadre du dossier sur la construction illégale de Plestin Les Gréves, nous publions le texte de Sauvegarde du Tregor.


 Pétition : Plestin Les Grèves : Préserver le littoral, oui, démolir la maison en bois de St-Efflam, non

La maison construite illégalement en zone littorale, évidemment la vue sur le lieue de Gréves est imprenable....


Quand des délits sont commis contre l'environnement, qui est notre bien commun, leurs auteurs, personnes ou groupes constitués, se posent immanquablement comme des victimes et jamais n'assument leur rôle de coupables. C'est le cas pour les marées vertes, les pesticides, les extractions de sable et les particuliers qui construisent en zones non-constructibles et plus précisément au bord du littoral. Tout, sauf assumer ses fautes. Car, c'est incontestablement une faute, par ses modes de cultures, de favoriser les marées vertes toxiques et d'altérer la qualité de l'eau; une faute, par des extractions de sable, d'attenter à la biodiversité marine; une faute, par des substances chimiques, de commettre des dommages irréparables à la biodiversité terrestre et de menacer la santé humaine ; une faute, par des constructions en bord de mer, de dégrader des paysages naturels dont la beauté est reconnue par tous, y compris par ceux qui construisent là pour cette raison.

Chaque fois que l'environnement est agressé, c'est chacun d'entre nous que l'on agresse. C'est chacune et chacun d'entre nous qui sommes victimes. La défense de l'environnement est la défense de l'intérêt général.

C'est ce qui fait aujourd'hui, hélas ! son malheur. Les agresseurs se font passer pour des victimes et ceux qui attaquent leurs méfaits pour leurs bourreaux. Et ça marche trop souvent. Combien de victimes objectives de ces délits accourent pour sauvegarder les intérêts particuliers de ceux qui les commettent et violent ainsi l'intérêt général ? Et par effet inverse, les mêmes dirigent leurs reproches contre celles et ceux qui défendent cet intérêt général dont ils sont pourtant les premiers bénéficiaires ! Quel intérêt a un citoyen, qui ne possède aucun bien en bord de mer et qui n'aura jamais les moyens d'en posséder un, à signer une pétition pour sauver une maison dont les tribunaux ont ordonné la démolition  et qui a été construite en en connaissant tous les risques ? Il se prive ainsi d'une vue sur la mer à cet endroit, et surtout il veut priver tous les autres au seul bénéfice de ceux qui se la réservent pour eux seuls !

C'est pourtant, peut-être, le même citoyen ou la même citoyenne, qui aura manifesté contre une extraction de sable au large de cette maison, refusant de défendre les intérêts particuliers de la société extractrice, pour préserver l'intérêt général au travers de la sauvegarde de la biodiversité marine. Comment rendre compte de cette incohérence ? Tout simplement, parce que, dans le premier cas, ce citoyen ou cette citoyenne se sera identifié, émotionnellement, complètement à tort, à la situation de ceux à qui on ordonne légalement cette démolition. Cette émotion efface tout le reste et en particulier tout sens critique. Les auteurs de ces actes délictueux en jouent abondamment. Et comme, même à leurs propres yeux, il est plus glorieux de se faire victimes expiatoires plutôt que responsables de ses actes inconsidérés, quoi de tel que de broder un récit où se mêlent complots contre leurs personnes et calomnies à l'égard de celles et ceux qui ne demandent que l'application de la loi et le respect de l'intérêt général, ici, ailleurs, aujourd'hui, demain.

Mais ce citoyen ou cette citoyenne n'aurait jamais été dupé sans la faute grave de tous ceux qui ont en charge la défense de l'intérêt général, les élus et les préfets. Plusieurs fois condamnés pour faute par les tribunaux, ils récidivent dangereusement dans la violation de la loi et de l'intérêt général. Qu'il s'agisse de marées vertes, d'extractions de sable, de pesticides, de constructions en bord de mer, ils soutiennent trop souvent les intérêts particuliers de ceux qui les élisent. Ainsi, en échange d'un permis de construire accordé alors qu'il le sait manifestement illégal, un maire ménage son potentiel électoral pour être réélu, et laisse le « sale boulot », la tâche ingrate de défendre la loi et l'intérêt général à d'autres. Et il n'a d'autres moyens pour masquer sa forfaiture, que de stigmatiser les associations qui s'adressent aux tribunaux pour qu'ils suppléent par leurs ordonnances à la faillite de son action.

Ainsi va la politique aujourd'hui, ainsi va l'intérêt général... Comme quoi, derrière tout un débat sur l'avenir d'une construction illégale, se cachent des enjeux insoupçonnés qui révèlent tout un fonctionnement de nos institutions, d'abord au service d'intérêts privés. Faut-il s'étonner alors que la lutte contre le réchauffement climatique marque le pas, parce qu'elle passe bien après les complaisances à l'égard de lobbies fortement émetteurs de gaz à effets de serres ? Et il faudra plus qu'une maison en bois à Plestin-les-Grèves, construite illégalement en bord de mer, pour faire baisser la température du globe. Mais comme aucune action, si minime fut-elle, n'est à négliger dans ce combat qui engage l'avenir de l'humanité toute entière, il eût mieux fallu encore qu'elle ne fût jamais construite.

Yves-Marie Le Lay, président de Sauvegarde du Trégor

Contacts : 06 12 74 34 56
Note du comité: 
Nous apprécions l'analyse d'Yves Marie et nous la partageons.L'Etat démolisseur patenté dans la ZAD a à sa disposition 2500 gendarmes mobiles, super entrainés, pour faire respecter la loi littorale.

samedi 21 avril 2018

ars antika

 

L'HEBDO  : L' ANTICAPITALISTE

Santé : une grande première en Bretagne


Une importante mobilisation en défense de la santé publique à Rennes.
À l'initiative des comités de défense des hôpitaux de Brest, Concarneau, Douarnenez, Morlaix, Paimpol, Lannion-Trestel, Guingamp, Port-Louis, Riantec, rejoints par des syndicats de la CGT des Côtes-d’Armor, SUD Santé Sociaux des établissements de santé du Finistère et de l’Ille-et-Vilaine, les unions locales CGT des Côtes-d’Armor, le collectif de défense des services publics de Cornouaille, Ensemble, le PCF, le NPA et l’UDB, une journée de mobilisation et de grève a eu lieu le 6 avril avec une manifestation devant l’agence régionale de santé (ARS) de Rennes en défense de la santé publique.
Nécessaire convergence des luttes dans la santé
La date de cette journée d’action était en lien avec la journée européenne d’action « Tout pour la santé » du 7 avril.
Elle exprimait la volonté d’une politique de santé qui réponde aux besoins de toutes et tous, exigeait des moyens pour les hôpitaux, les EHPAD, les services de soins, les aides à domicile, et réclamait l’amélioration des conditions de travail dans tous les établissements de santé.
Pendant qu’une délégation était reçue par le directeur de l’ARS, une assemblée générale s’est mise en place durant laquelle des hospitalierEs ont fait part de la réalité de leurs conditions de travail, de leur mal-être face aux peu de moyens pour s’occuper des patientEs mais aussi des luttes passées ou en cours dans leurs services ou hôpitaux.
Une mise en scène réalisée et mise en œuvre par Hélène Derrien, de la coordination de défense des hôpitaux de proximité, faisant le procès du ministère de la Santé, est venue ponctuer cette journée de lutte.
Cette journée a renforcé l’idée de la nécessaire convergence des luttes dans la santé. Tisser des liens, avoir des discussions tout en menant des actions communes ne peut que faire tomber les barrières entre les différentes forces présentes pour construire un « touTes ensemble ».
Ainsi peut se préparer une véritable épreuve de force, dans la perspective de grèves reconductibles, vers un mouvement d’ensemble, de convergence avec d’autres secteurs en lutte comme les cheminotEs, seule à même de bloquer le pays et les contre-réformes du -gouvernement Macron.
Correspondante

jeudi 19 avril 2018

19 avril

OUEST FRANCE

Guingamp. Des manifestations à la chaîne ce jeudi

Certains en ont profité pour faire passer quelques messages.
Certains en ont profité pour faire passer quelques messages. | Ouest France
La journée de mobilisation des syndicats de la CGT, FSU et Solidaires a rassemblé 180 personnes, ce jeudi, sur le parvis de la gare de Guingamp (Côtes-d’Armor). Quelques heures après un débrayage des employés communaux, à la mairie.
Les manifestants ont afflué tardivement devant la gare de Guingamp. Prévue à 18 h, la mobilisation des syndicats de la CGT, FSU et Solidaires n’a pas réuni autant de monde que lors du précédent mouvement avec les retraités. « L’appel a été tardif et nous sommes pris de partout, on ne sait plus où donner de la tête », s’exclame Thierry Pérennes, un des secrétaires  de l’union locale CGT de Guingamp.
Les manifestants sont arrivés au compte-goutte sur le parvis de la gare. | Ouest France
Au fur et à mesure, le nombre de manifestants a gonflé pour atteindre les 120 personnes. Après les discours d’une salariée de l’entreprise Socopa, à Grâces, d’un cheminot et d’une aide-soignante de l’hôpital de Guingamp, la foule a pris la direction de la place du Vally. Encadrés par les gendarmes, les manifestants ont fait le tour du roind-point avant de retourner sur le parvis de la gare.

Solange Le Cam, déléguée syndicale centrale CGT de la branche Socopa, dans le groupe Bigard, a pris la parole après la journée de débrayage. | Ouest France

« Voté à l’unanimité avec les syndicats »

Plus tôt dans la journée, vers 10 h, ce sont les employés communaux qui manifestaient. Ils étaient une vingtaine dans le hall de la mairie. Près d’une centaine, sur environ 120 employés, a signé une pétition exprimant les revendications du personnel.
« Nous avons ouï-dire qu’il y avait un malaise des salariés donc nous avons lancer le mouvement », déclare Jean-Michel Lemée, membre du bureau de la CGT.
Un débrayage des employés municipaux avait lieu à la mairie de Guingamp. | Ouest France
« Depuis que Noël Le Graët n’est plus maire, on n’a rien eu, ajoute un employé. Il y a un gel des salaires et les primes n’augmentent pas. »
Ces revendications ont toutefois surpris le maire, Philippe Le Goff : « Le Rifseep (régime indemnitaire des fonctionnaires de l’État) a été voté à l’unanimité avec les syndicats… Il y a eu une évolution des salaires avec une revalorisation du point d’indice de deux fois 0,6 % en 2016 et 2017. »

lundi 16 avril 2018