jeudi 27 juin 2019

25 JUIN

Chacun jugera de l'humour de OUEST FRANCE en fin d'article. Les dernières réunions de Kerlogot ayant comme sujet la fin de vie...

Tout un programme pour la réforme des retraites... 

Comite NPA LGBP

 

 

OUEST FRANCE

Guingamp. Retraites : une vingtaine de manifestants présents devant La Grande Ourse

Le député a organisé une conférence-débat sur le projet de réforme des retraites. Des manifestants sont venus accueillir la députée invitée à présenter la réforme.
Le député a organisé une conférence-débat sur le projet de réforme des retraites. Des manifestants sont venus accueillir la députée invitée à présenter la réforme. | OUEST-
Ce mercredi soir, le député de la circonscription de Guingamp, Yannick Kerlogot, a invité Corinne Vignon, députée de Haute-Garonne et ambassadrice LReM de la réforme des retraites, à La Grande Ourse, à Saint-Agathon.Les deux parlementaires ont été accueillis par une vingtaine de manifestants principalement de la CGT. Le député de Guingamp est allé à leur rencontre.
Ce mercredi soir, le député de la circonscription de Guingamp, Yannick Kerlogot, a invité Corinne Vignon, députée de Haute-Garonne et ambassadrice LReM de la réforme des retraites, à La Grande Ourse, à Saint-Agathon.
Les deux parlementaires ont été accueillis par une vingtaine de manifestants principalement de la CGT. Le député de Guingamp est allé à leur rencontre.
« Nous sommes opposés au projet de réforme des retraites. C’est la genèse de notre présence ici. Nous avons écrit deux fois aux élus. C’est resté sans réponse », regrette Alain Prévost, un des responsables départementaux des sections retraités CGT. Les manifestants sont arrivés vers 20 h. Des membres du syndicat Solidaires étaient également présents. Tous étaient encadrés par des gendarmes qui veillaient au bon déroulement de la conférence.
À l’intérieur de La Grande Ourse, une quarantaine de personnes – dont une poignée de gilets jaunes – étaient au rendez-vous.
Le député a organisé une conférence-débat sur le projet de réforme des retraites. Plusieurs dizaines de personnes sont venues. | OUEST-FRANCE
La députée La République en Marche a plaidé pour la réforme. Et mis en exergue un pourcentage. « 87 % de la population est favorable à une réforme des régimes de retraite. »
Corinne Vignon, députée de Haute-Garonne et ambassadrice LReM de la réforme des retraites, à La Grande Ourse, à Saint-Agathon. | OUEST-FRANCE
Il y a quelques mois, Yannick Kerlogot avait déjà organisé deux rencontres sur le thème de la fin de vie.

ZAD

OUEST FRANCE

ENTRETIEN. Il expose ses photos sur Notre-Dame-des-Landes, à Guingamp

Bruno Serralongue, face aux clichés pris pendant ses séjours avec les militants naturalistes.
Bruno Serralongue, face aux clichés pris pendant ses séjours avec les militants naturalistes. | OUEST-FRANCE
Après quatre années passées à travailler sur l’histoire de Notre-Dame-des-Landes, le photographe Bruno Serralongue, connu pour ses clichés de grands événements nationaux et internationaux, installe son exposition En bas et à gauche, à l’ancienne prison de Guingamp (Côtes-d’Armor).
Bruno Serralongue est artiste photographe à l’origine de l’exposition En bas, à gauche, organisée par le Centre d’art GwinZegal, à l’ancienne prison de Guingamp (Côtes-d’Armor). Il explique son travail de longue haleine.

Comment qualifiez-vous votre travail en tant que photographe ?

Depuis que j’ai commencé en 1995, mes œuvres ont toujours eu un enjeu politique et social assez fort, qu’il soit national ou international. Je m’intéresse beaucoup aux sujets dont la presse parle et j’essaye, par la photographie, d’en rendre compte différemment. Je revendique que mes clichés sont des œuvres d’art avec un enjeu documentaire évident. Pour reprendre les mots du photographe Walker Evans, « il y a une volonté d’art, mais avec une conscience aiguë du monde ».

Pourquoi avoir choisi de travailler sur Notre-Dame-des-Landes ?

À cette période, je croyais à ce qu’il s’y passait, et j’avais envie de donner une image très éloignée des représentations médiatiques qui étaient surtout axées sur les moments de violence entre zadistes et les forces de l’ordre. De plus, la Zad est un lieu participatif et je considérais que faire des photos participait au combat mené par ces militants. C’est également pour cela que je me suis refusé à prendre en photo les différents conflits qui ont eu lieu sur la Zad.

Comment avez-vous travaillé pour réaliser cette exposition ?

Je m’y suis rendu à plusieurs reprises entre 2014 et 2018, à chaque fois sur des séjours de deux ou trois jours, soit pour y faire des photographies, soit parce que je participais à leurs travaux sur la Zad, comme la récolte des pommes de terre. Et entre deux moments, je prenais une ou deux photos qui s’imposaient de par la situation, les mouvements et l’image à laquelle j’assistais.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué au cours de votre travail sur Notre-Dame-des-Landes ?

Ce sont les journées passées durant deux ans avec les naturalistes. Je ne m’attendais pas à la présence si forte de cette opposition qui s’est manifestée par la tenue d’un inventaire systématique de la faune et de la flore de la Zad, permettant la découverte d’espèces alors inconnues. J’ai été saisi par leurs motivations qui n’étaient pas vraiment celles des zadistes. Leur seul but était de défendre la biodiversité présente sur cet espace. Observer et capter leur travail m’a entraîné à changer mon mode de fonctionnement et même d’appareil afin de me focaliser sur le détail, le petit.

Qu’espérez-vous de cette exposition ?

Je pense que tous les artistes photographes participent d’une certaine manière à l’écriture de l’Histoire. J’espère que dans 50 ans, elles seront remontrées au public et qu’elles raconteront d’une autre manière l’épisode de Notre-Dame-des-Landes.

Exposition : En bas, à gauche, organisée par le Centre d’art GwinZegal, à l’ancienne prison, 4, rue Auguste-Pavie, à Guingamp. Gratuit. Contact : par tél. 02 96 44 27 78.

mercredi 26 juin 2019

st agathon

 LA REPUBLIQUE EN MARCHE A PASSE UNE MAUVAISE SOIREE A SAINT AGATHON...




Le député Kerlogot avait programmé une réunion publique pour faire la promotion du projet de réforme des retraites. Pour l'occasion, il avait fait venir "l'ambassadrice" macroniste  Corinne Vignon.Elle vient même de loin depuis la Haute Garonne pour apporter la lumière aux populations arriérées de Guingamp...







 
La pauvre dame en question roulait des yeux affolés quand elle a découvert une cinquantaine de manifestants, assez lourdement bardées de rouge, drapeaux, badges, chasubles .Quand en plus elle a découvert que nous n'étions pas venu là pour entendre des balivernes sur le "dialogue social", elle est promptement rentrée dans la salle.



Le député lui comme a son habitude a joué de sa superbe, de son arrogance macronienne, nous prenant encore une fois pour des demeurés qui ne comprennent rien.
Justement nous connaissons très bien le projet destructeur que mène Macron sur les retraites. Travailler plus longtemps, diminuer le taux de remplacement, liquider les régimes spéciaux et tous les conquêtes liées à nos luttes, livrer le système de répartition au capital financier. 

Une trentaine de personnes, en grande majorité de droite, des FDSEA notamment, composait l'assistance à leur débat. 
Et surprise des Gilets Jaunes, pourtant grand pourfendeurs de Macron. Quelques élus dont certains de " gauche" pas gênés de participer à cette mascarade et des militants France Insoumise... Sans doute animés de leurs illusions que le débat est possible avec les représentants patentés du capital...Mais à force de nier la réalité de la lutte des classes, on finit par intégrer les salons feutrés ou se jouent la lutte des places..

Comité NPA

 
                             
 
    On est loin


 du compte !










Vous avez été nombreux à venir exprimer vos revendications le 21 Juin dernier devant le service des urgences.
Les récentes déclarations de la ministre sur les mesures qu’elle propose suite au mouvement spécifique dans les urgences ne répondent pas aux revendications légitimes des professionnels qui exigent immédiatement des effectifs en personnels pluridisciplinaires supplémentaires, des lits d’aval nécessaires pour le « zéro patient sur les brancards » et une revalorisation de leur salaire de 300 euros.
Pour reconnaitre « les efforts et les risques de chacun », Agnès Buzyn a annoncé que les 30 000 personnels paramédicaux des SAU bénéficieraient, dès Juillet, « d’une prime forfaitaire de risque » revalorisée à 118 euros brut soit 100 euros net par mois, une bonification déjà touchée en partie ou en totalité par certains agents. De plus, notre ministre a précisé que les professionnels qui s’engageraient dans un protocole de coopération, en réalisant de nouvelles tâches toucheraient « une prime de coopération » de 100 euros brut.
L’autre promesse chiffrée serait de 15 millions d’euros de crédits exceptionnels accordés aux hôpitaux les plus en tension.
A la lecture de ses promesses, le compte n’y est pas, il y demeure de nombreuses incertitudes, ainsi la prime de coopération ne bénéficiera pas aux aides-soignants…
La CGT estime que les 15 millions d’euros d’urgence ne représentent qu’un demi-agent supplémentaire par SAU ! Le gouvernement court après le mouvement mais il arrive trop tard. La grève est enkystée et la colère gagne les médecins, il faudra que le gouvernement lâche beaucoup plus ! « Christophe Prudhomme CGT médecin »


Devant les annonces qui ne prennent pas la mesure de l’urgence des dégradations des conditions de travail et de sécurité des salarié.e.s, impactant la qualité et la sécurité de la prise en charge de la population,
Les Fédérations Santé et Action Sociale CGT, FO et SUD et le Collectif Inter Urgences appellent à une nouvelle journée de mobilisation nationale de grève, d’actions et d’initiatives dans les établissements et en territoire. Un rassemblement parisien sera organisé à Bercy suivi d’une manifestation en direction du ministère des Solidarités et de la Santé composée de délégations de syndicats et de personnels en lutte et en grève. La conférence salariale pour les agents et les salariés de la Fonction Publique se tenant le mardi 2 juillet, ce sera l’occasion d’exprimer notre détermination et de faire déverrouiller les « cordons de la bourse » pour l’obtention des financements de nos revendications.
Le Collectif Inter Urgences et l’intersyndicale CGT, FO et SUD appellent à l’intensification des mouvements de grève dans ce secteur. Le gouvernement doit entendre la colère des professionnels et répondre aux revendications sans délai.


Pour se joindre au mouvement national et ne pas lâcher la pression, nous invitons l’ensemble du personnel à un pique-nique revendicatif devant le service des urgences du CH Guingamp le :






Mardi 2 Juillet 2019 de 13 h à 14 h 30
Venez nombreux !


Le 2 juillet 2019 : Tous ensemble pour obtenir les revendications des personnels et leurs financements.




Syndicat CGT Centre Hospitalier de Guingamp, poste 57 38 ou 07 69 63 75 22
Facebook CGT CH Guingamp

 


 

Attention danger ne tombez pas malade cet été....L'efficacité de BUZYN n'est plus à démontrer ses sourires télévisuels , son petit geste de relever sa mèche rebelle ne sont que de la com,... pendant ce temps le service public de santé s'écroule....

Et les voila réduit à solliciter les retraités pour boucher les trous.Une solution pour sauver le système de retraite, faire bosser tous les retraités...Et bien sur ne plus recruter des jeunes...


OUEST FRANCE

 

Côtes-d’Armor. Face au manque de personnel pour cet été, les hôpitaux font appel aux retraités

Les centres hospitaliers sont à la recherche d’infirmiers et d’aides-soignants pour cet été.
Les centres hospitaliers sont à la recherche d’infirmiers et d’aides-soignants pour cet été. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Les établissements hospitaliers des Côtes-d’Armor peinent à recruter pour cet été. Afin de faire tourner les services, ils sont contraints de proposer au personnel parti récemment à la retraite de revenir travailler. Exemple à l’échelle du groupement hospitalier de territoire d’Armor dont dépend Guingamp.
Soixante postes d’infirmiers et 40 postes d’aide soignants non pourvus pour cet été. C’est un scénario inédit auquel doivent faire face les établissements du groupement hospitalier de territoire d’Armor (GHT), qui regroupe les hôpitaux de Saint-Brieuc, Guingamp, Lannion-Trestel, Paimpol, Tréguier, et le centre du Penthièvre et du Poudouvre à Lamballe.
Ces établissements peinent en effet à recruter des emplois d’été pour assurer les remplacements et permettre ainsi un bon fonctionnement des différents services. Une difficulté telle que des directions des ressources humaines doivent faire appel aux membres du personnel partis récemment à la retraite.
Pour leur demander s’ils souhaitent venir travailler un week-end, une semaine, ou davantage, « aux conditions salariales qui étaient les vôtres lors de la cessation d’activité ».

« La direction ne peut se résoudre à fermer un service »

La situation est disparate selon les établissements. Au centre hospitalier de Saint-Brieuc, Yannick Heulot, le directeur des ressources humaines, concède que « la période des remplacements d’été, qui va du 15 juin au 15 septembre, est sous tension. Mais nous n’en sommes pas encore à solliciter les retraités. »
L’hôpital de Saint-Brieuc recrute généralement 50 infirmières et 80 aides soignants l’été. L’établissement ne peut pas compter sur les stagiaires des écoles infirmières, qui terminent à la mi-juillet. « Il nous arrive de passer des coups de fil à des anciennes infirmières qui acceptent de revenir travailler une matinée, quelques jours ou un mois. À ce jour, il nous faut trouver encore cinq infirmières diplômées d’état pour cet été. Mais on a bon espoir. »

Situation différente à Guingamp

La tension est plus palpable au centre hospitalier de Guingamp. Il y manque en effet 15 infirmiers et 8 aides-soignants. Richard Rouxel, directeur du centre hospitalier, explique : « Il y a une problématique de main-d’œuvre infirmière en Bretagne. Elle est particulièrement marquante chez nous car elle est également le fruit d’une politique sociale. À Guingamp, aujourd’hui, nous avons 33 semaines cumulées, consécutives. Cela fait naître des besoins en remplacement. »
Il poursuit : « La première considération qu’on doit avoir pour les agents c’est le droit à poser des congés avec leurs proches… On a souhaité que les gens puissent prendre trois semaines consécutives. » Ce qui fait naître des besoins. « On n’a pas eu de candidats en nombre, beaucoup moins que les autres années. C’est vrai pour tous les établissements. On a été surpris »
L’hôpital a pourtant tenté de recruter par plusieurs moyens. « On a fait des annonces, des publications sur les réseaux sociaux, un appel aux agents à être volontaires pour travailler une journée de plus… Les retraités aussi. Mais cela se fait partout. On ne les force pas, on leur demande s’ils sont intéressés et ont des disponibilités : un jour, deux jours, une semaine… Ou plus. » Enfin, « on a également mobilisé les étudiants de 2e, 3e et 4e années de médecine. Tout ça n’a pas produit de résultat. On a pris des décisions plus drastiques. On a fermé des lits. »

Une pénurie de personnel dans le département

Cette situation globale sur le périmètre du GHT n’étonne pas Matthieu Nicol, représentant de la CGT à l’hôpital de Saint-Brieuc. « Il y a un manque de personnel de santé en Côtes-d’Armor. Et trop peu de jeunes actuellement en formation ont postulé dans nos établissements pour l’été. »
« Les élèves sortants de l’Ifsi, visiblement, ne se destinent pas à prendre un poste de l’été », déclare le directeur du centre hospitalier de Guingamp.
L’une des explications de cette pénurie : l’érosion du nombre de candidats dans les instituts de formation des aides-soignants. Matthieu Nicol constate : « Les professions paramédicales n’attirent plus. ».

lundi 24 juin 2019

greve CD22


dimanche 23 juin 2019

Le mauvais feuilleton des algues vertes continuent en Côtes d'Armor. Des sommes folles sont dépensées en plans successifs pour éradiquer les algues vertes et dans le même temps les pollueurs continuent leur oeuvre, poussant des cris d'orfraies quand ils sont mis en accusation. Pour eux un seul mot d'ordre environnemental: le  profit à cours, moyen ou long terme.

Nous proposons au préfet de dissoudre l'organisation criminelle FDSEA et déjà on aura un peu avancé...

OUEST FRANCE

Algues vertes : alerte en baie de Saint-Brieuc

Les élus de l’agglomération de Saint-Brieuc, avec le préfet des Côtes-d’Armor et le président de la Région Bretagne (absent sur la photo), ont visité l’usine de traitement des algues de Lantic, hier.
Les élus de l’agglomération de Saint-Brieuc, avec le préfet des Côtes-d’Armor et le président de la Région Bretagne (absent sur la photo), ont visité l’usine de traitement des algues de Lantic, hier. | OUEST-FRANCE
L’été n’est pas commencé que l’usine de valorisation organique de Lantic (Côtes-d’Armor) sature déjà. Élus et pouvoirs publics appellent à une remobilisation contre les algues vertes.
Le constat est clair : l’usine de valorisation organique de Launay-Lantic ne va pas pouvoir continuer à faire face aux tonnages d’algues vertes provenant de la baie de Saint-Brieuc. « Nous ne sommes que fin juin et 6 200 tonnes sont déjà entrées depuis le début de l’année à l’usine. Les années fortes, c’est 9 000 tonnes qu’elle doit traiter. Là, les silos sont déjà quasiment pleins. Comment allons-nous faire demain ? », interroge le maire de Lantic, Christian Lemaître. L’édile est d’autant plus inquiet que les riverains commencent à se plaindre des nuisances olfactives de l’installation.

Des élus contraints à fermer leurs plages

Cette année, les algues vertes sont arrivées tôt à la côte et en grand nombre. Saint-Brieuc, Hillion, Morieux, ont dû fermer leurs plages. « Alors que nous sommes à la veille de l’été, j’ai envie de demander à l’État : aidez-nous », se désole la maire de Saint-Brieuc, Marie-Claire-Diouron.
Loïc Cauret, président de Lamballe Terre et Mer, partage ce constat : « On croyait avoir passé les difficultés dans les années 2010. Et non ! On ne sait plus quoi dire à nos habitants et aux touristes. »

Une situation particulière en baie de Saint-Brieuc

En cause : le taux de nitrates dans la baie qui recommence à progresser, alors que depuis plusieurs années, il suivait une courbe descendante. Invité à visiter, ce samedi après-midi, l’installation de Lantic, le président de la Région, Loïg Chesnais-Girard, a tenu à préciser qu’ailleurs en Bretagne, les taux de nitrates continuent pourtant à baisser. « D’autres baies vont très bien en Bretagne. Rien que dans les Côtes-d’Armor, Lannion et la baie de la Fresnaye connaissent une situation plus satisfaisante. » Selon le préfet des Côtes-d’Armor, Yves Le Breton, « le sujet est, pour l’instant, très briochin ».
Alors, pourquoi cette exception briochine ? Un relâchement après des années d’amélioration semble être en cause. « Il faut continuer les efforts avec le monde agricole. Peut-être que quelques agriculteurs relâchent-ils leurs efforts », déclare le président de la Région. Les élus en appellent à une remobilisation de tous les acteurs du plan algues vertes. Jean-Luc Barbo, président de la commission locale de l’eau (CLE) de la baie de Saint-Brieuc, demande des contrôles des exploitations agricoles.
Des maires souhaitent aussi que soient mis en œuvre des moyens de ramassages à la côte, « plus efficaces que le tracteur et le camion », comme le dit le maire d’Hillion, Mickaël Cosson. Sa commune a interdit, ce samedi, la plage de la Grandville, en raison d’un problème de ramassage. « Un tracteur ne peut pas forcément aller dans des zones rocheuses ou dans la vase », ajoute-t-il.
Plus d’algues ramassées impliquera davantage de tonnages à traiter à Lantic… Et l’été commence à peine.

jean do



Nous publions le témoignage que nous a transmis un collègue retraité confronté aux dures réalités du système de santé dans sa déliquescence organisée à travers les politiques de santé publique.
Sans revêtir un caractère dramatique, il démontre bien les tensions actuelles au sein des hôpitaux.




Petite tumeur deviendra grande si Buzyn lui prête vie

Certains médecins urgentistes ont déjà fait valoir leur droit de retrait, estimant à juste titre n'avoir plus les moyens d'honorer leur mission. Il est urgent que cette réaction s’amplifie et s'étende à l'ensemble des personnels des hôpitaux publics pour que les responsabilités criminelles de ce gouvernement d’ennemis du peuple et de ses inféodés locaux soient enfin exposées au grand jour et pour que les moyens soient enfin donnés à l’hôpital public d’être au service de toute la population, et pas seulement dans les centres urbains de quelques « métropoles ».

Mon médecin m’avait pris rendez-vous auprès du service de gastro-entérologie de l’hôpital de Guingamp pour une échographie justifiée par des douleurs chroniques… et par des antécédents incitant à une certaine vigilance quant à l’état de ma tuyauterie.

 Un mois de délai avec la suspicion qu’on imagine, c’est long. Mais les résultats de l’analyse de sang (envoyés par « le labo » à une adresse périmée malgré la mention de mon adresse valide sur les prélèvements) ne laissaient apparaître aucune anomalie. Et puis, conscient du délitement organisé du service public de santé, solidaire de son personnel poussé aux limites de l’épuisement et exposé, sur son temps de repos,  aux réquisitions manu-militari par les escadrons de M. Castaner, je prenais mon mal en patience :  petite irritation ne deviendra grande tumeur que si Buzyn lui prête vie, et à plus forte raison si je me lance dans un tournoi de squash entre angoisse et montées d’adrénaline.

A jeun depuis plus de 6 h et la vessie pleine depuis plus de deux, je suis arrivé sur place un peu avant l’heure fixée, dans un hall bondé de monde, pour découvrir que mon rendez-vous n’aurait pas lieu à 18h30 comme prévu, le retard accumulé correspondant à la prise en charge de 4 autres patients avant moi à partir de cette heure, soit au bas mot 1h30 de retard. Parmi ceux-ci un vieux monsieur en chaise roulante qui venait d’apprendre que le rendez-vous qu’il avait pris n’avait pas été enregistré sur le planning du service… ayant été confondu avec un homonyme qui se trouvait déjà en consultation…

Or, j’ai moi aussi, comme tout le monde, un planning, et avais prévu autre chose en soirée après ce RDV. Fallait-il, de plus, que je patiente encore une ou deux heures pour pouvoir soulager ma vessie ? Je suis donc reparti comme j’étais venu, une colère sourde au fond de moi (après le dilettantisme du labo, le vase était plein).

Je veux bien attendre des jours avant de pouvoir obtenir un RDV pour une échographie. Je veux bien admettre qu’il y ait des imprévus qui justifient un retard d’une demi-heure. Je veux bien me déplacer par mes propres moyens et à mes frais. Je veux bien me soumettre aux contraintes de l'exercice...
Mais respectant les consignes et l'horaire qui me sont imposés, je considère comme une marque élémentaire de respect qu’il en soit de même par ceux-là qui les ont établis. Difficile en revanche de faire confiance à des gens qui ne respectent pas le RDV qu’ils ont eux-mêmes fixé et qui confondent un patient avec un autre. (Le genre de truc qui peut finir par une ablation de la rate chez un patient venu pour un ongle incarné…)
Certes, peu importe qu’une tuyauterie soit échographiée à 18h30, à 21h ou à 4h du matin. Mais un patient ne se réduit pas à un bout de boyau : c’est une personne qui, comme le médecin, a une vie sociale et privée - et donc son propre agenda - et qui a droit au respect dû à tout un chacun.

Il n’est donc pas admissible que des RDV soient fixés d’une manière anarchique (au point de confondre un patient avec un autre) sur la base d’un planning saturé aux delà des limites du vraisemblable, comme si les patients étaient des sujets soumis au bon vouloir d’une bureaucratie médicale (?) qui se fout du serment d’Hippocrate comme de son premier nœud papillon.
J’ignore si ce bourrage de planning relève d’un choix de certains médecins ou s’il leur est imposé par une administration zélée à maintenir les apparences d’un service public de la santé, alors-même que les moyens ne lui sont plus donnés de fonctionner efficacement. Mais une chose est certaine : ce mode de fonctionnement traduit un réel mépris envers la population.

Il y a un moment où la conscience professionnelle impose de faire valoir son droit de retrait.
Même dans le secteur hospitalier. Surtout dans le secteur hospitalier.
Certains en ont déjà eu le courage, en particulier les médecins urgentistes.
Il est urgent que cette réaction s’amplifie; pour que les responsabilités criminelles de ce gouvernement et de ses inféodés locaux soient enfin exposées au grand jour ;  pour que les moyens soient enfin donnés à l’hôpital public d’être au service de toute la population, et pas seulement dans les centres urbains de quelques « métropoles » ; et aussi pour que la confiance et le respect mutuel soient enfin rétablis entre les citoyens et leurs médecins.


Jean-Do ROBIN 
Le 20 mai 2019


URGENCE MANIF

OUEST FRANCE


Mobilisation aux urgences hôpital de Guingamp, quelques photos prises par le comité lors du rassemblement du vendredi 21 juin.

Intervention du secrétaire général du syndicat CGT, qui travaille aux urgences.
Une partie de la délégation de la CGT Guingamp venue soutenir les grévistes.
La popularité de la ministre Buzyn au plus haut chez les personnels...
A quatre vingt dix ans, Eugéne doyen des syndiqués CGT de Guingamp, adhérent depuis 1946...lors de son intervention de soutien, a été largement  ovationné...
  Crédit photos NPA LGBP.

 

Guingamp. Mobilisation devant le service des Urgences



Des membres du personnel soignant de l’hôpital se sont mobilisés devant le service des Urgences du centre hospitalier de Guingamp (Côtes-d’Armor), vendredi 21 juin 2019, de 13 h à 15 h.
Des membres du personnel soignant de l’hôpital se sont mobilisés devant le service des Urgences du centre hospitalier de Guingamp (Côtes-d’Armor), vendredi 21 juin 2019, de
Ce vendredi 21 juin, une manifestation « Il y a urgence pour les urgences », organisée par la CGT, a été organisée devant le service du centre hospitalier de Guingamp (Côtes-d’Armor). Ce mouvement a rassemblé près de 70 personnes.

Un contexte national

Plusieurs dizaines de membres du personnel hospitalier – médecin, infirmières, aides-soignantes… – se sont rassemblées devant le service des Urgences, ce vendredi. Au niveau national, la CGT a déposé, le 29 avril, un préavis de grève reconductible. À l’hôpital de Guingamp, la CGT a rejoint le mouvement de grève depuis le mardi 11 juin. « Les soucis au niveau national correspondent à ceux qui existent également au niveau local », estime la CGT du centre hospitalier. Le syndicat poursuit : « En 30 ans, le paysage des Urgences a évolué. Et même radicalement changé. Le comportement des usagers aussi. Car il y a moins de médecins de ville, donc plus d’usagers accueillis aux Urgences. »

Plus d’usagers

Le service compte entre 60 et 70 passages par jour, en moyenne, aux Urgences. « Nous avons déjà eu un pic, il y a quelques années, avec 100 passages. Nous atteignons parfois les 90 », témoigne un médecin. Au cours d’une prise de parole, Joseph Le Goas de la CGT de l’hôpital, évoque une activité toujours plus dense. « Sur le territoire, en 20 ans, le nombre de passages aux Urgences a doublé. »

Les volontés de la CGT

Lors de la lecture du texte du syndicat, des exigences ont été formulées. « L’augmentation des effectifs en personnel paramédical ; du matériel non vétuste ; la titularisation des contractuels du service (ils représenteraient un tiers du service)… »

Des travaux aux Urgences dès septembre

Alors que le personnel regrette la vétusté des locaux du service des Urgences, Richard Rouxel indique que des travaux débuteront de septembre. Ils dureront trois mois. « Cette troisième phase de travaux au service des Urgences est la plus importante. »
Le directeur de l’hôpital poursuit : « Je sais que le personnel aurait aimé des passages plus grands mais nous n’avons malheureusement pas le budget pour une extension du service. L’opération, au global, coûte 600 000 €. » Pour ces travaux, Richard Rouxel déclare avoir voulu « associer les choix de solution aux soignants. On y réfléchit depuis 2013. Et, en six ans, le projet a connu plusieurs évolutions. » Les travaux viseront à « améliorer l’ergonomie des espaces et sécuriser les postes d’enregistrement des données administratives. Nous allons également refaire les salles d’attente. »
Au sujet de la ressource médicale, il juge qu’elle est « mieux qu’il y a deux ans. Mais il n’y a toujours pas assez de médecins titulaires. »
Richard Rouxel indique également : « On s’efforce de renouveler le matériel médical dans la mesure du possible.

jeudi 20 juin 2019

FINANCES



Jeudi midi, des employés du centre des finances publiques de Guingamp ont manifesté contre le projet de géographie revisitée.
Jeudi midi, des employés du centre des finances publiques de Guingamp ont manifesté contre le projet de géographie revisitée.
Des employés du centre des finances publiques de Guingamp ont profité de leur pause méridienne, jeudi, pour se rassembler devant leur établissement et manifester leur désaccord quant à la géographie revisitée en projet. « Il est prévu que les trésoreries de Guingamp, Tréguier, Paimpol, Lanvollon, Plestin-les-Grèves et Callac aillent à Lannion, mais que le service des impôts des particuliers et des entreprises reste à Guingamp et y soit rejoint par ceux de Lannion et de Paimpol, explique Marie-Anne Le Scour, secrétaire adjointe de la CFDT des Côtes-d’Armor, entourée des syndicats FO, CGT et Solidaires. Le service au public ne serait pas rendu ». Face à ce projet dont l’échéance est fixée au 1er janvier 2023, les employés demandent que la trésorerie de Guingamp soit conservée tout en y rapatriant celles de Callac, Lanvollon et Paimpol.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/finances-publiques-les-employes-manifestent-20-06-2019-12317064.php#HFlHpdsGqj2ZhUWH.99

mardi 18 juin 2019

gael libéré

Aprés plus de 24 heures de garde à vue Gael QUIRANTE est libéré





 Soutenons les grévistes de La Poste du 92 en gréve depuis quinze mois...



Défendre ses droits et ceux de ses collègues n'est pas un crime !

Dimanche 16 juin, à 6 heures du matin, un syndicaliste de La Poste des Hauts-de-Seine, Gaël Quirante, a été réveillé par la police chez lui. Il a été emmené au commissariat et placé en garde à vue pour plus de 24 heures. Deux autres personnes ont été interpellées dans les mêmes conditions.
Gaël est délégué syndical dans ce département où une grève dure depuis près de 15 mois pour empêcher des réorganisations, synonymes de suppressions de postes et d'augmentation de la charge de travail.
Une arrestation pour casser la lutte
Après des semaines de négociations, et alors que les 150 grévistes ont depuis plus d'un an des paies à zéro euro, un protocole de fin de conflit était sur le point d'être signé. Mais la direction de l'entreprise refuse toujours de garantir qu'aucune sanction ne sera prononcée pour les militants et militantes de la grève et elle refuse de reporter significativement les prochaines réorganisations sur les bureaux les plus touchés par la grève. Elle a même menacé de retirer les avancées précédemment obtenues par des grévistes.
Accepter ces dernières conditions ne coûterait rien à cette entreprise, dont le chiffre d'affaires est de plus de 24 millions d'euros ! Elle préfère au contraire dépenser de l'argent pour faire durer le conflit, en embauchant des intérimaires et en payant cher des vigiles et des huissiers. Cette politique ne fait pas de mystère : il s'agit de dissuader ceux et celles qui osent se battre pour leurs droits.
C'est dans le même sens que Gaël a été arrêté : vendredi 14 juin, avec une centaine de grévistes et de leurs soutiens, il a participé à une occupation du siège national de La Poste. Au lieu d'envoyer un interlocuteur pour rouvrir les négociations, la direction a préféré appeler la police pour déloger les militants et militantes.
Résultat, Gaël a donc été arrêté pour « dégradation » du matériel postal... Alors même que sur des vidéos visibles sur les réseaux sociaux, on voit bien que c'est la police qui a cassé une porte à coups de bélier et de masse. L'occupation était pacifique et sans dégradation.
Et qui dégrade le service public postal, sinon l'entreprise qui ferme 500 bureaux par an et a supprimé 100 000 emplois en dix ans ? Qui devrait se faire arrêter, sinon les dirigeants d'une boîte dont les méthodes managériales poussent parfois les travailleurs et les travailleuses au pire ?
Finalement, après plus de 24 heures de garde à vue, les accusations ont changé : Gaël s'est vu reprocher une « violation de domicile », alors que la justice reconnaît pourtant que l'occupation d'un siège est un mode d'action normal dans un conflit social. Il est finalement ressorti sans poursuite connue à cette heure, preuve que cette garde à vue était totalement injustifiée.
Tout cela ne tient pas la route : il est évident qu'il s'agit d'un prétexte pour mettre des bâtons dans les roues de la grève. C'est pour cela qu'ont aussi été arrêtés une militante du comité de soutien aux grévistes et un journaliste indépendant, qui avait filmé pendant l'occupation du siège. Manifestement, non seulement il ne fait pas bon contester le patronat, mais il ne faudrait même pas soutenir ou montrer ceux et celles qui le font !
Une opération contre-productive
Ces arrestations ont provoqué une immense indignation parmi les travailleurs et les travailleuses de La Poste et bien au-delà. Des rassemblements ont eu lieu devant les commissariats jusqu'à la fin des garde à vue et c'est sous les acclamations de leurs camarades que les réprimés sont sortis.
À la SNCF, dans la santé, dans l'Éducation, dans les manifestations des gilets jaunes... ce sont des milliers de personnes qui font face à la répression du patronat et du gouvernement. Il serait grand temps que toutes et tous s'unissent pour riposter ensemble, tout comme il est urgent que l'ensemble du monde du travail se mobilise pour mettre fin aux attaques et défendre enfin les droits de la grande majorité de la population.
Si les dirigeants répriment, c'est qu'ils ont peur. À nous de leur en donner d'autres raisons. Si nous sommes des millions mobilisés, ils ne pourront rien contre nous !

hosto

                                      Guingamp, le 17 Juin 2019




La CGT, en national a déposé un préavis de grève reconductible 
depuis le 29 avril 2019. 
 
An niveau local, à l’hôpital de Guingamp et à la demande des personnels des urgences, la CGT a rejoint le mouvement national de grève depuis le 11Juin 2019.

A travers le pays ce mouvement ne cesse de prendre de l’ampleur.
Le gouvernement pour faire taire les revendications, les attentes des personnels propose des mesurettes qui ne changeront en rien le quotidien des professionnels de santé.

Pour manifester votre mécontentement, nous invitons l’ensemble du personnel à venir exprimer sa colère.
 

Vendredi 21 Juin entre 13 H et 15 H 

devant l’entrée du service des urgences.



Toutes formes de banderoles, pancartes seront les bienvenues !



Venez nombreux !!


Le syndicat CGT



Syndicat CGT centre hospitalier de Guingamp, poste 57 38 ou 07 69 63 75 22
CGT CH Guingamp facebook