samedi 12 mars 2022

AK

 Notre camarade Alain Krivine est mort, ses combats continuent

Notre camarade Alain Krivine nous a quittés aujourd’hui, à l’âge de 80 ans. Nous, camarades du NPA, nous associons à la douleur de sa famille, de ses proches, et de toutes celles et tous ceux qui se sont reconnus dans les combats qu’il a menés.

Durant plus de 65 ans, Alain a été un infatigable militant, présent dans toutes les luttes contre les ravages du système capitaliste, contre les injustices, pour l’émancipation.

Militant exclu du PCF, fondateur et dirigeant de la JCR, de la LCR puis du NPA, dirigeant de la IVe Internationale, Alain n’a jamais renié ses engagements de jeunesse. Il a été, pour des générations entières de militant·e·s, un modèle de constance, une intarissable ressource, un camarade exemplaire.

Nous nous souviendrons de son abnégation, de sa chaleur, de son humour. Jusqu’à la fin de sa vie, Alain n’aura rien lâché et n’aura pas cédé à la pression du « Ça te passera avec l’âge ».

Dans les jours qui viennent, nous communiquerons à propos des hommages qui seront organisés, et nous reviendrons plus longuement sur la vie et les combats d’Alain.

Salut, vieux, et merci pour tout. On continue le combat !

Montreuil, le 12 mars 2022

Celles et ceux qui souhaiteraient communiquer des textes de condoléances et d’hommage peuvent les envoyer à l’adresse : alaink@npa2009.org.

vendredi 11 mars 2022

AFFICHE

            ON VA AVOIR DU MAL A FAIRE MIEUX SUR GUINGAMP OU LANNION.



Importation en cours : 1858560 octets sur 2713343 importés.
                                                OU FAUDRA ACHETER DES PANNEAUX

a manca

                                           CORSICA - A MANCA


Contre le colonialisme français, pour les revendications sociales et démocratiques du peuple corse.

La tentative d’Assassinat d’Yvan Colonna a été le déclencheur d’une réaction populaire très forte. C’est le plus important mouvement populaire depuis 2003, lors du mouvement social sur les retraites. Il s'est déclenché à partir de la situation faite aux prisonniers politique, mais s’est élargi.

Ce mouvement est la conjonction de plusieurs dimensions. Il y a l'accumulation, notamment dans la jeunesse, d'une rancœur contre le déni de l’État français contre la moindre revendication, qu'elle soit culturelle, linguistique, ou sur la situation des prisonniers. Deuxièmement, les indicateurs sociaux sont au plus bas, avec des salaires très faibles, des écarts de richesses qui s'exacerbent, un impact négatif du tourisme sur la population, le chômage des femmes, la spéculation immobilière qui empêchent les Corses de se loger… C’est un combat contre l'exploitation sociale et coloniale.

Une mobilisation de masse

Il y a une grande auto-organisation de la jeunesse et des femmes. Les jeunes femmes montent au carton contre les forces de répression à Bastia. Ce fait nouveau s'inscrit dans le sillage de la construction d'un mouvement féministe depuis plusieurs années.

Le ras-le-bol est énorme. Hier, 1500 personnes se sont réunies devant la préfecture à Ajaccio, 800 à Bastia, 500 à Calvi, ces rassemblements ont débouché sur des affrontements très violents.

C'est un niveau d’affrontement inédit depuis les années 80. La réaction de l'État est de donner le dossier corse à Darmanin, ce qui est interprété comme une véritable provocation. C'est également le cas concernant le retrait du statut de DPS à Yvan Colonna alors qu'il est entre la vie et la mort.

Il y aura une manifestation dimanche prochain à Bastia. La détermination de la jeunesse est immense. Les organisations syndicales et du mouvement social sont contraintes de suivre le mouvement. Les seules issues au conflit sont soit une répression hors-norme, soit une réponse aux revendications du mouvement. Les revendications mises en avant sont le rapatriement des prisonniers, une réponse favorable aux demandes démocratiques de la majorité territoriale, une reconnaissance de la souveraineté du peuple corse. Pour nous il n'y a pas de distinction entre revendications démocratiques et sociales, car ce mouvement est en réalité l’expression de la volonté de la jeunesse de briser toutes ses chaînes.

Face à l’État français

Face à la mobilisation, on voit une répression de grande ampleur, des violences, l'utilisation d'armes qui ont déjà provoqué d'importants dégâts en France comme les flashballs, etc. La nomination du commandant Bertolini, nommé chevalier de la Légion d'honneur, ancien barbouze, montrent une possibilité que se reproduise la terrible répression des années 80. Il y a réellement une possibilité d'une réponse répressive de grande ampleur.

Dans le monde du travail, il commence à y avoir des mouvements sectoriels. Un syndicat d'enseignants a déposé un préavis de grève jusqu'au 31 mars, il y a des appels à rejoindre les mobilisations. L'Union départementale CGT Corse du sud, deuxième syndicat après le Syndicat des travailleurs corses a été à la manifestation d'Ajaccio hier.

Des discussions ont également lieu pour aboutir éventuellement à une action de type Isula morta, une journée de mobilisation qui signifie l’arrêt de la vie économique dans l'île.

Le gouvernement essaie de peser sur les directions réformistes pour freiner la mobilisation, mais les jeunes analysent qu'il y a une faillite de la ligne minimaliste de la majorité de l'assemblée, qu'elle se fait humilier et provoquer, et qu'il faut une lutte de masse pour changer les choses.

Nous revendiquons l'arrêt immédiat de la répression, le rapatriement immédiat des prisonniers politiques, un règlement politique face aux exigences démocratiques du peuple Corse.

A Manca

MEETING

       MEETING A MONTPELLIER AVEC PHILIPPE POUTOU
 

mercredi 9 mars 2022

hosto

 1 300 manifestantEs le 5 mars à Guingamp pour défendre l’hôpital public

Un hôpital public de plein exercice est notre revendication !

 

Dans l’opacité totale, y compris envers les éluEs du pays de Guingamp et les syndicats de l’hôpital CGT et SUD (mais sans doute pas vis-à-vis de la CFDT), l’ARS Bretagne persévère dans son projet de liquidation de l’hôpital public.

Un projet qui tourne le dos aux besoins des populations

La mission Rosetti, du nom de l’expert mandaté par l’ARS, soutenue par la directrice du GHT7 (Groupement territorial d’Armor), en gros tout le secteur depuis Saint-Brieuc jusqu’à Lannion, prévoit rien de moins que la liquidation de la maternité de Guingamp (plus de 500 naissances en 2021) et du bloc chirurgical (6 000 actes annuels)…

Pilotée par le député LREM local Yannick Kerlogot, la mission Rosetti a tenté de nous vendre un simple projet immobilier tout neuf en lieu et place d’un hôpital vétuste, bric-à-brac de bâtiments juxtaposés, passoire énergétique de haut niveau… Et encore pour ne pas risquer un procès en diffamation, il vaut mieux nous taire que d’évoquer les Ehpad hospitaliers en son sein…

Ambiguïté, mensonge et dilapidation de l’argent public vers un cabinet privé d’expertise permettent de forger une stratégie macronienne pour nous faire avaler le serment d’Hippocrate à l’envers !

Adepte de la théorie du cheval de Troie, les directions locales nous abrutissent, personnels et usagers, de discours sur la pénurie de personnel soignant, pénurie qu’ils orchestrent depuis des décennies et que le Ségur de la santé n’a aucunement réglée. Préférant face aux praticiens hospitaliers sous statut mettre en place un système de mercenaires, puis venir pleurer sur le coup élevé de l’intérim médical.

Un cadre de lutte personnelEs/usagerEs autonome : la coordination1

Face à ce cynisme, il ne nous reste que la lutte pour arrêter un projet qui tourne le dos aux besoins sociaux de santé des populations locales soit environ 80 000 personnes.

C’est la voie que nous tentons de poursuivre en unissant personnels et usagerEs, et si nous ne négligeons pas le soutien des éluEs, nous n’en faisons pas l’élément moteur de la mobilisation. C’est ce débat très compliqué que nous avons tranché en créant une coordination santé du pays de Guingamp suite aux trois premières manifestations initiées depuis octobre en ordre dispersé.

La manifestation du samedi 5 mars a validé cette stratégie unitaire et résolument centrée sur la mobilisation des personnels hospitaliers, leurs organisations de classe et les usagerEs du service public de santé.

Simple étape dans un plan de bataille que nous définissons en commun, et dont l’un des objectifs est de parvenir à frapper plus fort à travers une journée « pays de Guingamp mort ». Le vieux slogan des années de braise en Bretagne devenant : « Naître et se soigner au pays ».

Correspondant comité Nathalie Le Mél

  • 1.Coordination santé du pays de Guingamp : syndicats CGT et SUD de l’hôpital, personnels des divers services, intersyndicale de Guingamp (CGT-FSU-FO-Solidaires), comité de défense du CH Guingamp.

dimanche 6 mars 2022

echo 5 mars


Ci dessous,  l'article de l'Echo sur la manifestation du 5 mars l'Echo compte 800 manifestants, Le Télégramme plus de  1000, la CGT 1150. Vous avez le choix...



L'ECHO DE L'ARGOAT


Guingamp. 800 manifestants réunis pour défendre l'hôpital et la maternité

Ils étaient environ 800 ce samedi 5 mars, rassemblés pour défendre la maternité et la chirurgie à Guingamp. 

800 manifestants, partis de la place du Vally à Guingamp, ont traversé le centre-ville pour rejoindre l'hôpital.
800 manifestants, partis de la place du Vally à Guingamp, ont traversé le centre-ville pour rejoindre l'hôpital. ©Echo

800 personnes étaient réunies à Guingamp ce samedi 5 mars pour défendre l’hôpital. 

En cause, le projet du futur nouvel hôpital de Guingamp, mené par Bruno Rossetti, missionné par l’ARS. Ce projet prévoirait la fermeture de la maternité de Guingamp et la réduction au minimum de la chirurgie au sein du futur établissement de santé. 

Des propositions intolérables pour les syndicats et le personnel de l’hôpital, qui étaient donc mobilisés ce samedi pour protester.

« Destruction des services publics »

Rendez-vous était fixé à 10h30 sur la place du Vally. Deux soignantes ont pris la parole sur la place pour exprimer leurs craintes : « L’État poursuit sa politique de destruction des services publics, pour que le privé puisse s’en emparer et faire du profit sur le dos des malades. On voit ce que cela a donné pour les maisons de retraite, chez Orpea et Korian, qui pensent à leurs actionnaires avant de penser à soigner nos anciens », a expliqué l’une d’elles, faisant référence au récent scandale de la maltraitance des anciens dans plusieurs Ephad privés.

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, était présent dans la manifestation pour soutenir les soignants à Guingamp.
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, était présent dans la manifestation pour soutenir les soignants à Guingamp. ©Echo

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, était présent pour soutenir la défense de l’hôpital de Guingamp : « Quand on attaque un hôpital, qu’on supprime sa maternité, c’est toute l’attractivité d’un territoire qu’on détruit. Il était donc normal pour moi de venir soutenir ce mouvement », a-t-il expliqué. 

Le défilé s’est élancé vers 11h15 de la place du Vally pour rejoindre l’hôpital, via le centre-ville. 

 L'echo de l'ARGOAT

Guingamp. La venue du bus de Marine Le Pen décalée pour ne pas gêner la manifestation pour l'hôpital

La venue à Guingamp du bus à l'effigie de Marine Le Pen, dans le cadre de la présidentielle était prévue samedi matin. Pour des raisons de sécurité, elle a été décalée.

Le 25 février, un des 13 bus de campagne du Rassemblement national était de passage quai de l’île, à Bray-sur-Seine. Lancés par le parti de Marine Le Pen à l’occasion de la présidentielle, ils doivent permettre aux militants frontistes de se rendre « au plus près des électeurs 
Le bus de soutien à Marine Le Pen ne sera pas sur le chemin de la manifestation pour l'hôpital samedi 5 mars Guingamp. (Photo prise le 25 février, lors du passage de l'un des 13 bus de campagne du Rassemblement national à Bray-sur-Seine). ©Geoffrey Faucheux

« La manifestation pour la défense de l’hôpital et le bus du Rassemblement National ne se croiseront pas. Ceci afin d’éviter tout risque de confrontation ou de perturbation ». 

Le maire de Guingamp Philippe Le Goff, appuyé par la sous-préfecture des Côtes-d’Armor, a fait le nécessaire pour éviter tout trouble à l’ordre public samedi 5 mars à Guingamp
En effet, le Rassemblement National avait annoncé sa venue samedi matin à Guingamp, à bord d‘un bus à l’effigie de sa leader Marine Le Pen. Un tractage par des militants du RN était prévu sur le marché Place du Centre, avant un point presse organisé samedi midi dans le bus du RN, garé juste devant la maternité, là-même où devait aboutir la manifestation. 

« Une provocation » pour la CGT

Une présence du RN dénoncée notamment par la CGT, qui la considérait comme « une provocation » : « Nous rejetons toute la responsabilité d’éventuelles confrontations sur les responsables du RN », expliquait la CGT. 

Pour éviter tout risque, les responsables locaux du RN ont donc accepté de décaler leur venue au samedi après-midi. « Nous avons reçu un coup de téléphone du responsable sécurité de la sous-préfecture, et nous avons bien sûr accepté de décaler notre venue pour éviter tout problème », explique Odile de Mellon, la déléguée départementale du mouvement de Marine Le Pen. 

Une décision saluée par la CGT dans un communiqué : « Il n’y aura pas de télescopage entre notre mobilisation de soutien à l’hôpital public et l’initiative du RN. Nous nous félicitons de cette décision qui apporte la sérénité nécessaire à la plus large mobilisation autour des enjeux de santé publique ».

Pour rappel, le départ de la mobilisation pour l’hôpital et la maternité de Guingamp est prévu samedi 5 mars à 10h30 de la place du Vally à Guingamp

vendredi 4 mars 2022

colonna

 Contre l’État français, soutien à la famille d’Yvan Colonna et aux mobilisations de ces prochains jours

Le NPA tient à exprimer sa consternation et sa tristesse suite à la tentative d’homicide dont a été victime le militant nationaliste corse Yvan Colonna. Nous dénonçons le sort qui lui est réservé par l’État français, qui a pu permettre cet acte criminel.

Yvan Colonna est en prison depuis 2003 et, suite à plusieurs procès, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, ayant été jugé coupable du meurtre du préfet Erignac en 1998, alors qu’il a toujours nié cet acte et qu’aucune preuve formelle n’a jamais été apportée. Comme deux autres militants nationalistes corses, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, condamnés eux aussi pour participation au commando Erignac, il subit le statut de DPS (détenu particulièrement signalé), statut qui sert de prétexte au refus du rapprochement en Corse. De même, alors que la durée de sa peine de sûreté est dépassée, il s’est vu refuser toute demande de remise en liberté, tout comme les deux autres codétenus.

En clair, il s’agit bien d’une vengeance d’État, auquel il faut ajouter le refus d’accorder le statut de prisonnier politique et le refus systématique d’un rapprochement permettant la visite des familles.

Ce statut de prisonnier « particulièrement signalé » n’a pas empêché qu’Yvan Colonna soit victime de l’agression d’un prisonnier connu pour sa dangerosité...

Le NPA tient à manifester sa solidarité avec la famille d’Yvan Colonna dans cette nouvelle épreuve, ainsi qu’avec toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans les luttes qu’il a menées. Nous soutenons les initiatives prévues dans les jours qui viennent, à commencer par la grande manifestation de Corte ce dimanche.

Montreuil le vendredi 4 mars

uk

 À bas les guerres impérialistes ! Solidarité avec les populations ukrainiennes contre l’agression militaire de Poutine !

Dans la nuit de mercredi à jeudi, Poutine a annoncé le lancement d’une « opération militaire » en Ukraine. Celle-ci est partie des forces armées terrestres ou maritimes stationnées dans les trois zones frontalières de l’Ukraine. L’objectif de cette guerre, puisqu’il faut bien la nommer ainsi, serait selon Poutine la « démilitarisation » et la « dénazification » de l’Ukraine — non sans en avoir dépecé et annexé des territoires dont on ne sait pas, à ce jour, jusqu’où ils s’étendront. En réalité, cette aventure militaire est celle d’une puissance impériale qui cherche à répondre à deux objectifs : contre l’autodétermination de l’ensemble des populations ukrainiennes et contre la volonté d’extension de l’OTAN dirigée par les USA.

Depuis plusieurs jours, la situation s’était tendue et radicalisée, les provocations répondant aux surenchères, jusqu’à la guerre que nous connaissons depuis quelques heures. Il y a tout d’abord eu l’envoi d’une pseudo « force de paix » au sein des territoires préalablement reconnus comme indépendants des républiques fantoches de Louhansk et Donetz (sur un tiers du Donbass), ce qui a de fait mis fin à toute politique d’actualisation des accords de Minsk et, au-delà, à toute possibilité pour les populations d’Ukraine de décider de leur propre sort.

Les bombardements de plusieurs villes de l'Ukraine — dont Kiev la capitale, Odessa, Kharkiv ou encore dans l'ouest du pays, non loin de la frontière avec la Pologne — marquent un saut qualitatif dans une dynamique guerrière dont personne ne peut dire jusqu’où elle peut aller. Les gardes-frontières ukrainiens ont de plus annoncé que les forces terrestres russes sont bien entrées dans le pays. Et comme toujours, ce sont les peuples qui payent le prix des guerres. Ainsi, outre la quarantaine de morts dans l’armée ukrainienne annoncée par Kiev, la mort d’une dizaine de civils est le signe annonciateur de la catastrophe à venir.

La politique des grandes puissances occidentales montre combien l’extension de l’OTAN et les sanctions contre la Russie sont inefficaces et dangereuses. Il ne peut y avoir de solution militaire au conflit ukrainien, au risque d’un recours au nucléaire et d’un embrasement de la région sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La guerre sans merci pour l’énergie menace tous les peuples.

Nous condamnons l’agression militaire que la Russie de Poutine vient de lancer contre l’Ukraine, qui ne peut avoir aucune justification. Nous dénonçons aussi les politiques de maintien et d’extension de l’OTAN depuis 1991 (après donc la dissolution du Pacte de Varsovie) qui manifeste, tout comme la logique de grande puissance russe, les ambitions impériales des USA et de leurs alliés, au mépris des droits des peuples. Nous soutenons les forces sociales et politiques qui, en Ukraine, se battent à la fois contre le mépris poutinien du droit à l’autodétermination, contre la privatisation de leur pays par des oligarques et contre leur régime antidémocratique.

Nous appelons à construire une mobilisation internationaliste solidaire des populations ukrainiennes contre toutes les politiques qui les agressent, pour la démilitarisation des relations internationales.

  • Pour le retrait de toutes les forces russes d’Ukraine ;
  • Pour l’arrêt immédiat de l’extension de l’OTAN et, au-delà, pour son démantèlement ;
  • Pour l’annulation de la dette qui pèse sur l’Ukraine ;
  • Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Sur ces bases, le NPA appelle aux différents rassemblements de solidarité qui auront lieu ces prochains jours, à commencer par celui qui se tiendra aujourd’hui à 18h place de la République.

Montreuil, le jeudi 24 février 2022

jeudi 3 mars 2022

gwp

 



Le NPA s'associe à cette manifestation.


pp

   POUTOU 2022, ON A LES 500 PARRAINAGES


CONFIRMATION OFFICIELLE LUNDI PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL.


DANS LES COTES D'ARMOR, 7 ELUS ONT PARRAINE ....TOUS DES MAIRES!




antika

 


Publié le Samedi 5 mars 2022 à 19h00.

Dans les Côtes-d’Armor, on sera là !

Le 25 février a été une journée au pas de course, dans les Côtes-d’Armor, pour Armelle Pertus, porte-parole de la campagne de Philippe Poutou.

En préambule à la réunion publique du soir, Armelle a rencontré pendant une heure des syndicalistes de l’hôpital public de Guingamp, dont deux services essentiels sont menacés de fermeture par l’ARS Bretagne : la maternité qui affiche plus de 500 naissances par an et la chirurgie qui exécute 6 000 actes annuels… La mobilisation contre la mission Rosetti, censée réévaluer l’offre de soins dans l’ouest des Côtes-d’Armor, dure depuis quatre mois et une manifestation est programmée le 5 mars prochain.

En réunion publique

En route vers la réunion publique, Armelle a eu un échange avec Jean-Luc, président de l’association locale contre le logement indigne (ALCHI). Jean-Luc, militant révolutionnaire, a accroché à la fenêtre de son appartement en plein centre-ville de Guingamp le drapeau… du NPA.

La porte-parole de campagne a assuré la réunion publique à Bégard avec la participation d’un peu plus de trente personnes ; moitié adhérentEs de notre comité, moitié sympathisantEs, avec une majorité de militantEs issue du syndicalisme.

Preuve de l’ancrage de classe de notre parti, deux interventions d’une soignante et d’un cheminot ont introduit le débat. Les trois autres interventions encadrant le discours d’Armelle ont développé le bilan et les axes de travail de notre comité.

Sans oublier la course aux parrainages : nous en sommes à six dont un hors département, rien n’est encore joué le curseur peut et doit bouger1.

Et cerise sur le gâteau un jeune paysan s’est invité à la réunion… L’effet table ronde régionale sur l’agriculture avec Philippe Poutou la semaine précédente.

  • 1.Et un nouveau parrain alors que cet article était écrit !