lundi 30 septembre 2019

                        FORUM  CLIMAT LANNION 
             dimanche 29 septembre 2019


La chaîne humaine sur les quais de Lannion.


le stand du comité NPA, membre du collectif Climat.


la banderole confectionnée par nous a été posée sur les deux stands du NPA et du PCF. Une volonté unitaire dans la lutte contre le dérèglement climatique.

vendredi 27 septembre 2019

CHIRAC

Nous ne commenterons pas la mort de Jacques Chirac 

(communiqué du NPA)

Jacques Chirac est mort. Nous comprenons bien évidemment la douleur, sincère, de ses proches et de sa famille en deuil. 
Mais la profusion des déclarations, communiqués et reportages apologétiques, qui peignent l’ancien Président de la république en champion de la lutte contre la pauvreté, de l’amitié entre les peuples et de la défense des « valeurs de la république », a quant à elle de quoi donner la nausée.
« Ce n’est pas le moment de faire de la politique, il faut respecter le temps du deuil », disent-ils toutefois, comme si cette déferlante pro-Chirac n’était pas elle-même très politique. Nous avons cependant compris le message et, en vertu de cette étrange trêve, nous mettrons de côté notre appréciation de la vie et de l’œuvre de Jacques Chirac. 
Nous n’évoquerons donc pas les affaires (emplois fictifs, marchés publics, HLM, faux électeurs, frais de bouche, voyages, etc.), symptomatiques d’une « certaine idée de la politique ». 
Nous ne reviendrons pas non plus sur la reprise des essais nucléaires en 1995, aberration écologique, fuite en avant militariste et symbole d’une attitude néocoloniale à l’égard de la Polynésie. 
À ce dernier propos, nous ne parlerons pas du massacre de la grotte d’Ouvéa, en mai 1988, au cours duquel 19 indépendantistes kanaks furent tués lors d’un sanglant assaut ordonné par Jacques Chirac, alors Premier ministre. 
Ce n’est pas non plus le moment de se souvenir des déclarations de Chirac, le 19 juin 1991, sur « le bruit et l’odeur » des étrangers, illustration précoce de la reprise par la droite dite « républicaine » des thématiques les plus nauséabondes du Front national.
Nous ne mentionnerons pas davantage la participation active de Jacques Chirac à l’entretien des réseaux de la Françafrique, illustrée notamment par ses belles amitiés avec les dictateurs Omar Bongo, Blaise Compaoré ou Denis Sassou Nguesso.
Nous ne reviendrons pas plus sur ses politiques favorables aux ultra-riches (privatisations de 65 groupes industriels et financiers et suppression de l’ISF en 1986…) et destructrices pour les salariéEs (suppression de l’autorisation administrative de licenciement en 1986, plan Juppé de 1995, réforme des retraites en 2003…).
Nous ne parlerons pas, enfin, de ses ministres de l’Intérieur, Charles Pasqua, Jean-Louis Debré, Nicolas Sarkozy, de leurs politiques répressives et racistes, du sort réservé aux sans-papiers de Saint-Bernard en 1996 ou de l’assassinat de Malik Oussekine en 1986. 
Bref, Jacques Chirac est mort et nous ferons preuve, comme tous ceux qui s’expriment en boucle sur les chaînes d’information et les réseaux sociaux depuis ce midi, de retenue. 

Montreuil, le 26 septembre 2019.  


µ

jeudi 26 septembre 2019

OB 24 SEPT

Olivier BESANCENOT sur la question des retraites ,et  La Poste en autres.

mercredi 25 septembre 2019

apres le 24

Après la grève du 24 septembre : se donner les moyens de construire un mouvement d’ensemble !

Ces dernières semaines, presque chacun a eu sa journée de grève, sa manifestation, avec d'importants succès, comme à la RATP le 13 septembre. L’appel de la CGT à une journée de mobilisation du 24 septembre était une date de plus, qui participait de la dispersion de nos luttes, après l’appel de FO à manifester de son côté le 21 septembre. Cependant, le 24 septembre a tout de même permis à certains endroits de faire converger des travailleurs et des travailleuses des différents secteurs qui subissent les attaques du gouvernement : transports publics, santé, travail social, Éducation, universités ou encore divers services publics et des entreprises privées... C’est le cas par exemple, même modestement, à Paris, avec la tenue d’une Assemblée Générale Interprofessionnelle.

Régime unifié : unification des luttes ! Certes, chacun subit son attaque spécifique, sa réforme propre qui dégrade les conditions de travail et de vie... Mais toutes ces politiques sont menées par un seul et même gouvernement. Un gouvernement qui a juré de poursuivre jusqu'au bout le démantèlement de tout ce que les luttes de la classe ouvrière et de la jeunesse ont pu obtenir dans l'histoire. C'est en fait le but que s'est fixé le patronat depuis que chacun de ces acquis existe. C'est la politique qui a été menée par tous les gouvernements, dès que le rapport de force le leur permettait, dès que notre camp social baissait la garde. Et pour cela, l'arme préférée de la bourgeoisie et des dirigeants politiques à son service, c'est toujours de nous diviser. Cela commence avec la rengaine sur les « privilégiés » qui auraient des régimes de retraites trop avantageux. Cela continue avec les annonces sur les mesures qui auraient des conséquences différentes selon l'année de naissance, le statut ou le parcours professionnel. Mais aujourd'hui, tout le monde voit bien sa situation se dégrader et son avenir s'assombrir. Tout le monde craint de ne pas tenir jusqu'à la retraite et de ne pas avoir une pension décente quand le temps sera venu. Plus personne ne peut avoir l'illusion que la pseudo harmonisation des retraites pourrait être autre chose qu'un nivellement par le bas. Macron veut unifier les régimes de retraites ? Eh bien cette bataille doit être celle qui unifie nos luttes !

N'attendons pas pour lancer l'offensive Il n'y a aucune fatalité à ce que l'attaque sur les retraites passe, pas plus que les autres projets du gouvernement. Mais obtenir une victoire demande que notre camp se prépare, se dote d'un plan. Les journées de grève ne permettent pas de bloquer l'économie jusqu'à l'obtention des revendications. Des luttes sectorielles isolées peuvent certes repousser des attaques ponctuelles, mais elles n'inversent pas le rapport de force global entre notre classe et le patronat. Seule une grève interprofessionnelle reconductible, une grève générale permettrait de renverser la vapeur. Les directions syndicales ne proposent pas actuellement un tel plan, convaincues qu'elles sont que tout affrontement conséquent serait perdu d'avance ou bien qu'elles pourraient négocier des aménagements dans le cadre du « dialogue social ». Pour autant, l'appel à la grève illimitée à la RATP à partir du 5 décembre, par une partie des organisations syndicales, pourrait être le point de départ du bras de fer avec le gouvernement. Mais c’est aussi la possibilité pour ces directions syndicales de mettre la pression sur le gouvernement pour tenter de négocier des avantages corporatistes, comme l’avaient fait certains syndicats des routiers en 2016. 

Cela ne doit pas nous empêcher, comme l’annoncent certains syndicats, notamment à la SNCF d’appeler à rejoindre la grève. Mais si on veut que le 5 décembre soit le point de départ d’un mouvement d’ensemble illimité exigeant le retrait de la contre-réforme des retraites, il faudra que des syndicats ou des équipes significatives de la CGT s’y investissent ! C’est pourquoi les assemblées générales interprofessionnelles qui se sont tenues dans plusieurs villes et régions, le 24 ou les jours précédents, afin de coordonner les luttes existantes et les équipes militantes désireuses de se battre sont précieuses. 
Certaines ont décidé de se joindre au 5 décembre et, d'ici-là, de préparer le combat en rythmant par des mobilisations, des cadres de coordination, de réunions ou de diffusions de matériel. De telles initiatives peuvent et doivent être généralisées à toutes les échelles possibles. 
Ne laissons pas passer l'occasion de l'emporter tous et toutes ensemble !
 

24 NOVEMBRE

OUEST FRANCE

Réforme des retraites. 680 personnes défilent ce mardi dans le département


Environ 400 personnes dans le défilé ce mardi matin dans les rues de Saint-Brieuc.
Environ 400 personnes dans le défilé ce mardi matin dans les rues de Saint-Brieuc. | 
Protestant contre le projet de réforme des retraites, 680 personnes ont manifesté ce mardi matin à Saint-Brieuc Guingamp et Lannion (Côtes-d’Armor).

À l’occasion de la journée nationale de grève et d’action pour la défense des retraites, la CGT, Solidaires et la FSU ont appelé à des rassemblements ce mardi 24 septembre.
Après le rendez-vous à 11 h dans le parc de Promenades à Saint-Brieuc, environ 400 personnes ont défilé dans les rues jusqu’à la préfecture.
Les syndicats protestent contre la réforme annoncée par le gouvernement avec laquelle, expliquent-ils, « tout le monde sera perdant ».
« Il y aura d’autres appels » annonce au micro Mathieu Nicol, secrétaire de l’union départementale de la CGT. « On est tous ensemble, mais il n’y a pas assez de monde » se désole une retraitée de Ploufragan.

À Guingamp, dès 10 h 30, ils étaient une centaine à manifester devant la mairie. Le cortège a ensuite rallié la sous-préfecture. Les manifestants dénonçaient le système de retraite à points et la modification du calcul et des régimes spécifiques.


LE TELEGRAMME


Retraites. 120 manifestants bravent la pluie

Mardi matin, 120 manifestants ont bravé la pluie et dénoncé le projet de réforme des retraites.
Mardi matin, 120 manifestants ont bravé la pluie et dénoncé le projet de réforme des retraites. (Le Télégramme/Emmanuel Nen)
À l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires, environ 120 manifestants se sont rassemblés sur le parvis de la mairie de Guingamp, mardi matin, puis ont défilé jusqu’à la sous-préfecture. « La réforme des retraites est l’affaire de tous, on devrait tous être dans la rue. Mais le temps, aujourd’hui, n’est pas avec nous », se désolait un Cégétiste, constatant la petite mobilisation.

« Non à la régression sociale »


Pas de quoi ébranler la détermination. Car, « seule une lutte acharnée permettra de mettre en échec cette réforme antisociale. Ce n’est qu’une première journée de mobilisation, d’autres suivront. Les salariés devront travailler beaucoup plus longtemps, la retraite à 62 ans s’éloignant de plus en plus. Après plus d’un an de consultation (et non de négociation), on sait, à la CGT, qu’il n’y aura rien de juste dans cette réforme paramétrique ». En plus condensé, ce slogan sur la banderole exhibée en tête de cortège : « Ma retraite, je veux la vivre. Non à la régression sociale ».

« Soyons prêts et vigilants », tel un mot d’ordre pour les prochaines semaines et prochains mois. Âgé de 90 ans, Eugène Le Moing a affirmé l’être, micro en main. « Un petit vieux qui a 30 ans de retraite », syndiqué depuis 1946, à l’âge de 17 ans, « aux côtés de gens qui sortaient des camps de concentration ou de maquis de la Résistance ». Et le Bégarrois de dénoncer le projet du gouvernement Macron : « Il n’est pas normal qu’on doive travailler plus, alors qu’on ne donne pas assez de boulot à d’autres. Il faut que les élus de base se mobilisent avec nous. Tous ensemble, camarades ».

dimanche 22 septembre 2019

BANDEROLE

UN PETIT GESTE POUR LA PLANETE: RENVERSONS LE CAPITALISME.

24 septembre




GUINGAMP, le mardi 24 septembre 2019






A l'appel de l'intersyndicale CGT, SOLIDAIRES, FSU, 
 
gréve, débrayages, assemblées générales et rassemblements dans les 

Côtes d'Armor :

Pour défendre nos droits à la retraite pour tous à soixante ans, avec 

75% de notre salaire et aucune pension inférieure au SMIC. 

Contre la retraite par points et la liquidation du système de répartition 

solidaire.




GUINGAMP,
  


parvis de la Mairie à 10h30

.
Et aussi sur SAINT BRIEUC et 

LANNION.

samedi 21 septembre 2019

25 SEPTEMBRE

Vincenzo VECCHI


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Mercredi 25  septembre, rassemblement de soutien à VINCENZO VECCHI sur l'Echiquier, place du Champ Au Roy Guingamp.

rire

jeudi 19 septembre 2019

SKOL PEDERNEG

Article BVONLINE

Pédernec – Ecole Publique - Les parents d'élèves obtiennent satisfaction

 
Date de l'évènement: 
Vendredi, 13 Septembre, 2019
Vendredi 13 septembre (2019), ce fut la quatrième manifestation des parents d'élèves de l'école publique de Pédernec contre la fermeture aberrante d'une classe. Armés de pancartes - « On veut de l'éducation, pas de l'élevage », « En classe, comme un poisson dans l'eau, pas comme une sardine en boite » - et face à la logique de l'Académie "qui privilégie les chiffres ...
... au bien-être des enfants et à la qualité des enseignements", ils sont venus inscrire leurs animaux domestiques pour faire monter le curseur des effectifs. Chien, chats, chèvre, lapin, rongeurs ont donc symboliquement rejoint les 128 (vrais) élèves inscrits.
Un temps-plein supplémentaire jusqu'à la fin de l'année
Ce n'est bien sûr pas pour ces nouveaux inscrits que l'Inspecteur académique a appelé Alexandre Personnic, le directeur de l'école, pour lui faire part, dans la soirée,  d'une nouvelle décision : l'affectation d'un nouvel enseignant, à compter du lundi suivant, à temps complet et pour l'année. Selon Olivier Trédan, membre de l'Amicale Laïque, "visiblement, cela a été rendu possible grâce à des mutations d'un département voisin". C'est donc l'épilogue de la lutte des parents et le retour à la normale après 2 semaines bousculées pour les enfants, les enseignants et les parents. Désormais, la maternelle est constituée d'une classe PS-MS et d'une classe MS-GS. En élémentaire, les CP sont maintenant regroupés dans une classe de 18 élèves, les CE1, dans une classe de 19 élèves, CE2 et CM étant ainsi répartis : CE2-CM1 dans une classe de 23 élèves, CM1-CM2 dans une autre classe de 24 élèves. "Par ailleurs, les TPS pourront être accueillis en 2020, conclut Olivier Trédan et l'organisation des sorties à la piscine, très compliquée auparavant, est de facto solutionnée".

lundi 16 septembre 2019

antika septembre 2019

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CLIM3

CLIM2

CLIM 1

CLIMAT

 DANS L'ANTI CAPITALISTE HEBDO

Mobilisation générale pour changer le système pas le climat


Le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré avec deux épisodes de canicule. Des centaines de milliers d'hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l'Alaska.
L’augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans provoque déjà des catastrophes dont les pauvres sont les principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.


Sortir au plus tôt, complètement des combustibles fossiles
La combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques pour des millénaires . Réaffecter les sommes extravagantes qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à la recherche dans les renouvelables. Cette transformation radicale doit inclure la reconversion de tous et toutes les travailleurs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.


Il est encore temps pour agir
Pour baisser la demande d’énergie, il faut éliminer d’urgence les productions inutiles ou nuisibles (production d’armes, engrais chimiques, publicité…), abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous. Il faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs – centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes… Il faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les absurdes transports de marchandises à travers le monde.


Assez de baratin !
Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja issu des cultures responsables de la déforestation massive pour l'agro-industrie et l'élevage industriel. La loi votée en juillet réduit en catimini les objectifs de réduction des émissions et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l'État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.


À nous d'agir ensemble maintenant !
Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre… l'heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.
On a besoin d’un vaste et puissant mouvement unissant la jeunesse, les Gilets jaunes, associations, syndicats, partis, pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… Comment y arriver en laissant la main aux capitalistes qui pomperont jusqu’à la dernière goutte de pétrole ? Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses habitant·e·s !

DGFIP


OUEST FRANCE

Guingamp. Les finances publiques contre la réforme


Une cinquantaine de personnes a manifesté ce lundi devant le centre des finances publiques de Guingamp, dont une quinzaine d’élus de communes alentour, du département et de la région.
Une cinquantaine de personnes a manifesté ce lundi devant le centre des finances publiques de Guingamp, dont une quinzaine d’élus de communes alentour, du département et de la région. | OUEST-FRANCE
Ce lundi 16 septembre, les agents des finances publiques ont manifesté un peu partout en France, y compris à Guingamp (Côtes-d’Armor). Où la trésorerie doit fermer en 2023.
Comme dans le reste de la France, les agents du centre des finances publiques de Guingamp étaient aussi en grève ce lundi 16 septembre. À 11 h 30, les fonctionnaires ont été rejoints par une quinzaine d’élus des communes environnantes, du département et de la région. Pabu, Saint-Agathon, Squiffiec, Ploëzal, Bégard, Louargat, Grâces, Belle-Isle-en-Terre… étaient parmi les communes représentées.
Tous étaient mobilisés pour dénoncer la fermeture prévue pour le 1er janvier 2023 d’un des services présents à Guingamp : la trésorerie. « Pour chacun de mes budgets, je viens ici, relate le maire de Saint-Agathon. Ils me conseillent, me donnent la marche à suivre. Une fois fermé, je devrais aller où ? À Lannion ? » C’est effectivement ce qui est prévu.

« Le seul objectif : faire des économies »

Plus largement, les agents et les élus – écharpe tricolore bien visible -, n’apprécient pas la réforme en cours, qui a pour but de restructurer le réseau des finances publiques. « Le seul objectif, c’est de faire des économies, regrette un salarié du service trésorerie. Mais leur raisonnement n’est pas bon. »
Un de ses collègues témoigne : « Le hall de Guingamp est plein tous les jours, toute la journée. Ces services de proximité sont primordiaux. »
Mona Bras, conseillère régionale, résume : « Le tribunal de grande instance, la maternité sur la sellette et maintenant les impôts : on va encore nous déshabiller. »

dimanche 15 septembre 2019

COCO 2019


COCOS DE PAIMPOL REBONDISSEMENT...

 

Nous avons été destinataire de cet article parue sur un média de Nantes, manifestement et cela ne nous étonne pas les producteurs de cocos de Paimpol organise la fraude et ne respecte pas l'accord signé sur le salaire des plumeurs.

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Les plumeur-euses continuent ils et elles de se faire plumer ?

Mis a jour : le mardi 10 septembre 2019 à 18:54
Mot-clefs: Resistances luttes salariales / précarité exclusion chômage
Lieux: trégor
 

Nous sommes d'ancien-es plumeur-euses et souhaitons éviter que d'autres soient exploité-es comme nous avons pu l'être. Nous souhaitons apporter des éclaircissements tant sur la rémunération que les conditions de travail et l' hébergement de ces contrats saisonniers.
Le coco de paimpol (haricot blanc en grain) bénéficiant d'une AOC se récolte un peu partout dans le trégor de juillet à fin octobre.

Quest ce qu' un-e plumeur-e de coco ?
C'est un saisonnier-e à temps plein ou partiel, qui ramasse les plants , retire les gousses et les mets dans des bacs autrement dit un-e ramasseur-euses de coco. La récolte est ensuite pesée par l'agriculteur qui envoie ses précieux légumes à l'UCPT de paimpol.
Durant des décennies et sous prétexte de tradition et de patrimoine culturel, ce travail était rémunéré au poids de cocos récoltés. Par des retraité-es pour améliorer leur fin de mois, des jeunes ( parfois même pas majeurs) pour gagner un peu d'argent de poche et enfin des ouvrier-es agricole saisonnier-es n'ayant pas d'autres choix pour gagner un peu de fric. Les employeur-euses trop content-es de cette main d' oeuvre bon marché respectaient scrupuleusement la tradition …

En 2016 suite à des scandales (1) et des plaintes déposées à la DIRECCTE bretagne (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) ainsi qu' à la CGT de Guingamp et Lannion, se sont entamées des négociations (2)sur la rémunération, les conditions de travail et d'hébergement des plumeur-euses.
Depuis 2017 la législation a donc évolué.
Mais certains employeurs continuent de détourner la loi !

Ce que dit maintenant la loi en date de juillet 2018
rémunération :
vous êtes rémunéré-es à la tâche, soit au poids de kg récoltés. Le salaire brut à l'unité (kg de coco récoltés) est calculé sur la base du SMIC auquel est incluse l'indemnité de congés payés, par référence à une journée de 7 h pour un rendement de 120kg (soit 17,142 kg pour 1 heure) pour 2018, le salaire brut au kg était de 0,634€.
Mais toute rémunération ne peut être en dessous du SMIC, les salaires rémunérés à la tâche ne peuvent jamais être inférieur à ceux qui auraient été perçus si le salarié avait été rémunéré au temps.
Explication :
Le poids que te demande de récolter ton employeur-e et pour lequel tu as signé un contrat de travail, n'est qu'une indication et non une obligation.
  • Tu travailles 7 h est arrives à faire 120 kg pour ces 7 h tu dois percevoir le SMIC.
    Au delà des 120 kg ceci doivent être rétribués et ramenés à l'heure majorée puisque ce sont des heures supplémentaires.
  • Tu travailles 7 h mais ne fais pas les 120 kg tu dois tout de même percevoir le SMIC (toute rémunération ne peut être en dessous du SMIC,).
  • Tu as un contrat à temps partiel par exemple de 25h ton employeur te demande de récolter 80kg au delà des 80 kg même calcul que pour au delà des 120 kg.
  • L'employeur doit tenir un relevé de poids journalier de ce que tu as ramassé sur lequel sera noté le nombre d'heures effectuée dans la journée, le tout signé quotidiennement de ta part. Il doit te remettre ces relevés journaliers avec ta fiche de salaire.
Le contrat de travail :
bien souvent les emplois saisonniers en agriculture sont déclaré en TESA à la MSA, le TESA ne se substitue pas au contrat de travail, sur lequel doit figurer entre autre :
  • la date d'embauche
  • durée du contrat (si à terme imprécis, c'est la date de fin de la récolte dans la région environ jusqu'à fin octobre). Une clause peut être ajoutée, interruption de travail pour immaturité des plants, l'employeur-e est obligé de te fournir du travail. S'il te dit de rester chez toi pour immaturité et ne te rémunère pas ces heures c'est illégale, les heures durant lesquelles tu ne travailles pas doivent être rémunérées. Dans le cas contraire on te conseil de lui envoyer une lettre avec AR lui demandant la date et heure exacte de reprise de travail. Il pourra te demander de rattraper les heures qu'il ou elle t' aura payé mais ne peut pas te tenir à sa disposition.
  • le nombre d'heures pour lequel tu es embauché-es
  • les horaires de début et fin de travail dans le champs
  • le montant de la rémunération.
On te conseille fortement de lire, relire ou exiger d'avoir ce contrat de travail car certain-es le font signer à la va vite et ne le remettent pas au salarié-es.

Hébergement : dans les côtes d' armor l'hébergement en tente est illégal, le logement fourni par l'employeur-e doit être aux normes.

Santé et sécurité au travail : l'employeur est tenu de te fournir des gants, une chaise, de l'eau potable.
Nous avons été parmi celles et ceux qui avons fait des journées de 10 h dans le champs pour un contrat à temps partiel, nous ne connaissions pas nos droits. La nécessité de trouver un boulot par manque de fric, la pression mise sur les chômeur-es d'accepter n'importe quoi , tous les précaires connaissent bien ça … On s'est retrouvé aux côté de travailleur-s roumain-es, georgien-es venues bosser pour la saison et que cette tradition du coco de paimpol avec son AOC perdure. Cependant nous sommes encore des privilégié-es, nous parlons et comprenons le français et savons où nous adresser pour faire valoir nos droits, ce qui n'est pas le cas des roumain-es et géorgien-es qui ne savent même pas que l'inspection du travail existe. Elles et Eux ce sont des 150 kg de cocos qu'elles et ils récoltaient avec des plus de douze heures passé dans le champs, les 40kg payés de la main à la main pour ne pas avoir à payer d'heures sup. C'est une « mafia » qui recrute chez eux, arrivé-es ici leur recruteur-es joue les interprètes, négocie et les taxe sur ce qu'elles et ils auront gagné, l'esclavage des temps moderne. …
Dernièrement dans un marché quelque part dans le tregor nous avons vu sur un stand le kg de coco à 2€20 à ce prix là combien de ramasseur-es plumé-es ?

Saches qu'en cas de litige avec un ancien employeur tu as UN AN  passé la date de ta fin de contrat pour saisir la direccte, ça peut se tenter. Les employeurs peu scrupuleux n'aiment pas trop qu'on vienne mettre le nez dans leurs magouilles et dis toi bien que tu peux gagner. C'est pas facile, ils et elles essayent en général de t'avoir à l'usure ou au sentiment, « si je dois payer ça je vais mettre la clef sous la porte », y a pas de copinage quand tu défends tes droits, ton fric ils et elles te le doivent et tu as trimé pour ça, ne renversons pas les rôles.

Les saisonnier-es une fois la saison terminée se retrouvent souvent démuni-es et seul-es face à ces problèmes.
Nous souhaitons que ces pratiques lamentables cessent et pensons que la solidarité est notre arme.

Des plumeur-euses bien décidé-es à stopper le plumage.
Contact : chardondeschamps(at)riseup.net
  1. le télégramme 15 juillet 2016 : coco de paimpol, des saisonnier avec ou sans toit
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/coco-de-paimpol-avec-ou-sans-toit-15-07-2016-11148276.php
  2. le télégramme 24 décembre 2016 : coco de paimpol, la cgt prête au bras de fer sur la rémunération
    https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/coco-de-paimpol-la-cgt-prete-au-bras-de-fer-sur-la-remuneration-24-12-2016-11343702.php
réglementation du travail applicable aux salariés saisonniers du coco de paimpol.Directee bretagne
Email Email de contact: chardondeschamps_AT_riseup.net

vendredi 13 septembre 2019

mafia

Publicité payée par le mouvement EN MARCHE  et sponsorisée par le MEDEF

RENNES

RENNES REFUGIES

          Communiqué du NPA Rennes


        A Rennes comme ailleurs, la chasse aux migrant.es continue. Le campement des Gayeulles où « vivent » environ 400 personnes dans des conditions les plus précaires, a été le lieu d'une vaste opération policière ce jeudi 12 septembre au petit matin. 4 personnes ont été arrêtées. Ce n'est pas moins d'une vingtaine de camions de CRS et de Gendarmes qui sont venus établir des "listes", sur ordre du procureur, ce matin . Une situation inédite en Ille et Vilaine et qui montre bien la dérive autoritaire, raciste et liberticide de ce gouvernement envers les personnes sans papiers. Cette situation est absolument révoltante et nous ne manquerons pas de multiplier les actions contre l'Etat responsable de cette politique criminelle et raciste qui fait le lit aux idées les plus nauséabondes. Cela dans l'unité la plus large possible. Nous réclamons :
- La libération immédiate des personnes arrêtées ; 
- Des moyens pour un accueil digne et non pour la répression ;
- La Régularisation de tous les sans papiers ;
- Liberté de circulation et d'installation ; 
- La fermeture des Centre de rétention administrative (CRA) ;


La préfète, le procureur et ce gouvernement nous font "la guerre", à nous d'imposer une riposte de notre camp social à la hauteur de ces attaques.

jeudi 12 septembre 2019

gael

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Si vous avez découvert ce reportage sur la gréve des facteurs des Hauts de Seine, vous aimerez encore plus la fête du comité NPA Lannuon Gwengamp Bear Pempoull le 19 octobre prochain à KERMOROC'H, puisque nous projetterons le film retraçant les 400 jours de gréve;
Avec la présence de Gael QUIRANTE, animateur de la gréve et membre de la direction nationale du NPA.
La réunion publique que nous organisons sera d'ailleurs animée par GAEL.

Venez nombreux, çà fait du bien de se chauffer au feu de la colère de classe...

pompiers

OUEST FRANCE


Comme on dit en breton: TAN DEI !


Côtes-d’Armor. Le ton se durcit entre les pompiers en colère et leur direction

Une inscription « Les pompiers pros à bout » sur un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) à Saint-Brieuc.
Une inscription « Les pompiers pros à bout » sur un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) à Saint-Brieuc. | OUEST-FRANCE
Depuis lundi, les pompiers professionnels costarmoricains affichent leur colère sur les camions. Cela ne plaît pas du tout à la direction qui exige le retrait des inscriptions.
La tension monte dans certaines casernes costarmoricaines. Et le malaise est de plus palpable. Depuis lundi, des pompiers costarmoricains affichent leur colère sur les camions rouges dans les centres de secours du Perray (Trégueux), Saint-Brieuc et Lannion notamment. « Les pompiers pros à bout », peut-on lire. « En grève », « Pompiers méprisés » ou encore « Secours en péril ».
« C’est juste de l’écriture au blanc de Meudon, indique un pompier. Il n’y a aucune dégradation. Lorsqu’on discute avec les gens sur les interventions, ils nous comprennent et nous soutiennent. » Mais visiblement, la direction du Sdis goûte peu cette démonstration.

Ordre de nettoyer les engins

Dès mardi, l’ordre a été donné de nettoyer les engins. « La direction ne veut pas que l’on fasse de vagues sous peine de sanctions disciplinaires », dénonce un pompier gréviste. Dans une note adressée aux chefs de centre, la direction du Sdis évoque « un durcissement du mouvement » qui prend « une nouvelle dimension ». La direction demande « d’ordonner l’effacement des slogans revendicatifs sur les véhicules et murs des centres » et « faire consigner et remonter toute désobéissance ou manquement à vos décisions ».
Depuis le début de la semaine, c’est le jeu du chat et de la souris. Des slogans sont écrits sur les camions chaque soir, dans certaines casernes, avant d’être effacée le matin sur ordre des chefs de centre qui appliquent les consignes du Sdis.
Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’un mouvement de grève national suivi par les trois quarts des départements. Les pompiers professionnels costarmoricains dénoncent une « baisse des effectifs », une « diminution du nombre de pompiers en intervention », le fait que « les ambulances privées sont privilégiées sur les secours d’urgence, malgré des délais longs ». Et le fait que leur avancement est bloqué tandis que le Sdis a lancé une grande campagne de recrutement des volontaires.
Une délégation costarmoricaine ira manifester à Paris le 15 octobre.
La direction du Sdis n’était pas joignable ce jeudi, pour commenter cette situation.

pesticides

Un petit geste pour le climat: renverser le capitalisme...

Dans l'hebdo "l'anticapitalisme":

Pesticides : les mauvaises plaisanteries de Macron

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Comme Daniel Cueff, maire de Langouët (Ille-et-Vilaine) et auteur d’un arrêté municipal anti-pesticides, on a d’abord cru à « une blague », voire « une fake news ». Il y a quelques jours, le gouvernement annonçait qu’il entendait fixer à 5 ou 10 mètres, selon le type de culture, la distance minimale entre les zones d’habitation et les zones d’épandage de pesticides. Une plaisanterie d’un goût douteux lorsque l’on sait que les études montrent, comme l’a rappelé entre autres le directeur de Générations futures, « que les dérives directes comme le vent et les réévaporations de pesticides après les épandages impactent les habitations environnantes largement au-delà des 100 premiers mètres du lieu de pulvérisation ». Des chiffres qui avaient motivé Daniel Cueff, rejoint depuis par d’autres maires, à publier un arrêté repoussant les pesticides à au moins 150 mètres des zones habitées, suspendu fin août par la justice. 

Macron, qui s’était posé en sauveur du monde au G7, donnant des leçons d’écologie à la terre entière, a une fois de plus montré le vrai visage de son « capitalisme vert », où notre santé sera toujours reléguée au second plan par la course au profit. Entre 5 et 10 mètres ? Le pouvoir a affirmé se fonder sur une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) qui repose pourtant, selon l’aveu de ladite agence, sur un document de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) appuyé « sur des données limitées issues d’études effectuées dans les années 1980. » Autant dire : sur du partiel et de l’obsolète. Autant dire : sur rien. Mais que l’on soit rassurés : de nouvelles études « devraient être disponibles début 2021 ». C’est tout ? C’est tout. 

Face au tollé suscité par ses annonces, le gouvernement a été contraint de faire machine arrière, ou tout du moins de gagner du temps, en annonçant le lancement d’une « consultation publique » sur ses propositions. Le plus sérieusement du monde, le pouvoir nous explique que cette « consultation » se déroulera durant trois semaines « sur le modèle du grand débat ». Une nouvelle plaisanterie de mauvais goût ? Les pesticides contaminent les sols, l’eau, l’air et participent à la disparition des espèces animales, et on nous invite à laisser des commentaires sur internet ? 
Disons-le tout net : notre santé et celle de la planète sont des questions trop sérieuses pour être laissées entre leurs mains !

jeudi 5 septembre 2019

SKOL

 L'Ecole de PEDERNEC en ACTION contre le fermeture de classe. Le 4 septembre 2019.

crédit photos NPA lgbp

Image



mercredi 4 septembre 2019

fete

skol pederneg

 
ECOLE PUBLIQUE DE PEDERNEC
 Côtes d'Armor
Tract rédigé par les parents d'élèves:

non aux fermetures.bmp
RENDEZ-NOUS NOTRE CLASSE
LES PARENTS D'ÉLÈVES de l'ÉCOLE PUBLIQUE DE PÉDERNEC 
EN COLÈRE
en 2018 : 127 élèves, 6 classes
                    le Grand Débat et une promesse
RENTRÉE 2019
Un  constat simple : 
  • DES EFFECTIFS EN HAUSSE, UNE CLASSE EN MOINS !!!
128 élèves pour 5 classes 
  • UNE CLASSE DE CP-CE1 avec 27 ÉLÈVES  
Une conséquence immédiate : une rentrée difficile et une réelle 
inquiétude pour nos enfants
Une réaction immédiate : des parents d'élèves qui se mobilisent face à  
la fermeture injustifiée et injustifiable d'une classe…. 




Copie d’une lettre adressée  M. Philippe KOSZYK
Directeur Académique des Services de l'Education Nationale des Côtes d'Armor


«  Une fermeture de classe a été décidée au printemps 2019 car vous envisagiez une baisse significative
 avec un effectif estimé à 120 élèves pour l’année 2019-2020.
 A ce moment-là, vous n'avez vu ni mobilisation, ni articles de presse, ni banderoles car nous acceptons
 cet état de fait. 

Aujourd’hui  c’est la réalité des effectifs qui nous font vivement réagir. En effet, grâce notamment au 
dynamisme de la commune, le nombre d'élèves a augmenté au point de dépasser celui de l'an passé.
 Par ailleurs, ce « comptage » ne prend pas en compte les jeunes élèves qui vont avoir 3 ans dans 
l’année scolaire et qui vont venir grossir encore les classes de nos enfants  – en moyenne 4 à 5 enfants 
par an, avant même la loi sur la scolarisation obligatoire à 3 ans. 
Nous ne comptons pas non plus les quelques familles qui, nous le savons, vont s'installer dans les 
prochains jours et qui vont encore davantage grossir l’effectif total de notre école.

Aujourd’hui c’est les classes surchargées de nos enfants qui nous indignent avec des classes jusqu’à 
30 élèves. Il nous est insupportable de penser que des élèves  vont affronter des conditions de travail 
très difficiles au point de menacer la réussite scolaire de nombre d'entre eux. 
Nous attirons particulièrement votre attention sur le cycle 2 (GS-CP-CE1)  avec une classe à 27 
enfants. Vous savez aussi bien que nous que ces cycles sont primordiaux dans l'acquisition des savoirs
élémentaires. Est-il besoin de rajouter que le président lui-même en a conscience puisque, comme il l’a
déclaré lors d'une conférence de presse à l'Elysée  il veut  «  dans toutes les écoles de la République, de la 
grande section de maternelle au CE1, avoir des classes à taille humaine, c'est-à-dire qui ne dépassent jamais 
24 élèves". 

MONSIEUR, LE COMPTE N'Y EST PAS : 127 élèves, 6 classes. 128 élèves, 5 classes.

Nous demandons à être reçu en urgence afin de remédier à cette situation inacceptable. »







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CGT BINET

 Publié par EDITIONS LEGISLATIVES

 

"Nous réclamons 10 jours de congé et un droit à la mobilité pour les femmes victimes de violence conjugale"


actuEL-CE/CSE.fr
Sophie Binet, chargée de l'égalité femmes hommes à la CGT
 

Au lendemain du "Grenelle des violences conjugales" organisé par le gouvernement, la CGT estime que la question des féminicides "est trop grave pour se régler par des campagnes de communication". Pour garantir "l'indépendance économique des femmes et leur permettre d'échapper aux phénomènes d'emprise", il est indispensable, juge le syndicat, de "sécuriser leur travail".
 
 Interview de Sophie Binet, dirigeante confédérale de la CGT en charge de l'égalité F/H.
 
A la CGT, vous déplorez n'avoir pas été convié par le gouvernement au Grenelle des violences conjugales. En quoi cette question intéresse-t-elle le monde syndical et le monde de l'entreprise ? 
"Il ne s'agit pas d'une simple question sociétale. Plus de 200 000 femmes sont victimes de violences conjugales en France chaque année et ces femmes sont aussi des travailleuses ! Le travail est forcément impacté. Ces femmes sont souvent licenciées ou sont amenées à démissionner afin de s'éloigner de leur conjoint violent pour se mettre à l'abri, car leur lieu de travail est connu du conjoint et devient pour elle un lieu dangereux. Le travail devrait au contraire être une planche de salut, un lieu de lien social, être le moyen de la liberté économique des femmes. Nous nous sommes d'ailleurs battus à Genève, en juin dernier lors de la conférence internationale du travail de l'OIT (Organisation internationale du travail), pour que les violences conjugales soient intégrées dans la nouvelle convention votée qui traite des violences et du harcèlement au travail. Il faut maintenant que la France adopte et transpose cette convention, mais nous n'avons aucune nouvelle de la concertation tripartite qui doit travailler à cette transposition. La France doit s'inspirer des meilleures pratiques internationales, comme celles de l'Espagne ou de la Nouvelle Zélande, pour donner de nouveaux droits aux femmes.
Quelles mesures précises demandez-vous au gouvernement de prendre ?
Pour les femmes victimes de violences conjugales, nous revendiquons un droit de 10 jours de congés payés, car une femme victime doit avoir du temps pour se protéger, et nous demandons aussi des aménagements de travail tels qu'un droit à la mobilité géographique, fonctionnelle, ou des changements d'horaires, comme cela existe en Espagne. Nous avons eu des cas de femmes victimes de violence et qui voulaient déménager en demandant une mutation à leur employeur, mutation que ce dernier refusait. Nous réclamons aussi l'interdiction du licenciement des femmes victimes de violence. Enfin, les violences sexuelles et sexistes devraient faire l'objet d'une négociation obligatoire dans chaque entreprise.
Pensez-vous que les employeurs et leurs représentants puissent accéder à ces demandes ?
Les employeurs y sont opposés, oui, et notamment le Medef français. On nous répond qu'il faut rester sur le terrain du volontariat pour ne pas accroître les contraintes des entreprises, et que le chef d'entreprise n'est pas responsable de toute la misère du monde...
Peut-on écarter ces arguments ?
Mais il s'agit de sauver des vies ! Je rappelle qu'un employeur a aussi une responsabilité vis à vis de ses salariés, hommes et femmes : il doit assurer leur sécurité, alors que dans ces affaires, le lieu de travail peut être aussi un lieu dangereux pour la victime, un lieu de règlement de comptes.
Votre appréciation sur le Grenelle ?
D'après les premiers retours des associations (Ndlr : voir les mesures ci-dessous), je crains qu'il ne s'agisse que de mesures très gestionnaires, managériales, sans changement réel de politique publique ni moyens conséquents. C'est une forme de mise en scène de l'impuissance politique. Un exemple : on nous promet 1 000 places en 2020 alors que les 200 places promises en juillet dernier n'ont déjà pas été créées ! Autre exemple : si l'on veut sensibiliser le monde du travail aux violences sexistes et sexuelles, le gouvernement n'a qu'à reprendre notre proposition : tous les syndicats suggèrent une heure de sensibilisation par an obligatoire dans tous les collectifs de travail  ! Donc, pour obtenir des mesures fortes, nous appelons les salariés à se mobiliser pour la journée mondiale contre les violences sexistes et sexuelles du 25 novembre prochain".