Réforme des retraites. 680 personnes défilent ce mardi dans le département
Protestant contre le projet de réforme
des retraites, 680 personnes ont manifesté ce mardi matin à Saint-Brieuc
Guingamp et Lannion (Côtes-d’Armor).
Après le rendez-vous à 11 h dans le parc de Promenades à Saint-Brieuc, environ 400 personnes ont défilé dans les rues jusqu’à la préfecture.
Les syndicats protestent contre la réforme annoncée par le gouvernement avec laquelle, expliquent-ils, « tout le monde sera perdant ».
« Il y aura d’autres appels » annonce au micro Mathieu Nicol, secrétaire de l’union départementale de la CGT. « On est tous ensemble, mais il n’y a pas assez de monde » se désole une retraitée de Ploufragan.
À
Guingamp, dès 10 h 30, ils étaient une centaine à manifester devant la
mairie. Le cortège a ensuite rallié la sous-préfecture. Les manifestants
dénonçaient le système de retraite à points et la modification du
calcul et des régimes spécifiques.
LE TELEGRAMME
LE TELEGRAMME
Retraites. 120 manifestants bravent la pluie
À l’appel de l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires, environ
120 manifestants se sont rassemblés sur le parvis de la mairie de
Guingamp, mardi matin, puis ont défilé jusqu’à la sous-préfecture. « La
réforme des retraites est l’affaire de tous, on devrait tous être dans
la rue. Mais le temps, aujourd’hui, n’est pas avec nous », se désolait
un Cégétiste, constatant la petite mobilisation.
Pas de quoi ébranler la détermination. Car, « seule une lutte acharnée permettra de mettre en échec cette réforme antisociale. Ce n’est qu’une première journée de mobilisation, d’autres suivront. Les salariés devront travailler beaucoup plus longtemps, la retraite à 62 ans s’éloignant de plus en plus. Après plus d’un an de consultation (et non de négociation), on sait, à la CGT, qu’il n’y aura rien de juste dans cette réforme paramétrique ». En plus condensé, ce slogan sur la banderole exhibée en tête de cortège : « Ma retraite, je veux la vivre. Non à la régression sociale ».
« Soyons prêts et vigilants », tel un mot d’ordre pour les prochaines semaines et prochains mois. Âgé de 90 ans, Eugène Le Moing a affirmé l’être, micro en main. « Un petit vieux qui a 30 ans de retraite », syndiqué depuis 1946, à l’âge de 17 ans, « aux côtés de gens qui sortaient des camps de concentration ou de maquis de la Résistance ». Et le Bégarrois de dénoncer le projet du gouvernement Macron : « Il n’est pas normal qu’on doive travailler plus, alors qu’on ne donne pas assez de boulot à d’autres. Il faut que les élus de base se mobilisent avec nous. Tous ensemble, camarades ».
« Non à la régression sociale »
Pas de quoi ébranler la détermination. Car, « seule une lutte acharnée permettra de mettre en échec cette réforme antisociale. Ce n’est qu’une première journée de mobilisation, d’autres suivront. Les salariés devront travailler beaucoup plus longtemps, la retraite à 62 ans s’éloignant de plus en plus. Après plus d’un an de consultation (et non de négociation), on sait, à la CGT, qu’il n’y aura rien de juste dans cette réforme paramétrique ». En plus condensé, ce slogan sur la banderole exhibée en tête de cortège : « Ma retraite, je veux la vivre. Non à la régression sociale ».
« Soyons prêts et vigilants », tel un mot d’ordre pour les prochaines semaines et prochains mois. Âgé de 90 ans, Eugène Le Moing a affirmé l’être, micro en main. « Un petit vieux qui a 30 ans de retraite », syndiqué depuis 1946, à l’âge de 17 ans, « aux côtés de gens qui sortaient des camps de concentration ou de maquis de la Résistance ». Et le Bégarrois de dénoncer le projet du gouvernement Macron : « Il n’est pas normal qu’on doive travailler plus, alors qu’on ne donne pas assez de boulot à d’autres. Il faut que les élus de base se mobilisent avec nous. Tous ensemble, camarades ».