lundi 27 février 2017

Aide dom

OUEST FRANCE

 Le personnel de l'aide à domicile inquiet


 
  •  
    CONFERENCE DE PRESSE 
 
Pour réaliser des économies, de nombreux projets de fusion sont prévus, notamment au comité d'entraide de Guingamp.
Dans leur tête, une question revient sans cesse : quel sera leur avenir ? Les personnels des structures d'aide et de soins à domicile sont inquiets. « Nos financeurs, le Département et l'Agence régionale de santé (ARS), contraignent ces établissements à fusionner pour réaliser des économies », regrette Marie-Françoise Zanchi, aide-soignante à Maël-Carhaix et représente du personnel CGT.

« Au total, pour les associations à but non lucratif, on devrait passer de 85 structures à 22, d'ici à 2018, dans le département », ajoute-t-elle. Le comité d'entraide de Guingamp (environ 80 postes) devrait, par exemple, s'unir avec les structures de Bégard (une quarantaine) et de Bourbriac (une cinquantaine).
Tous les postes seront-ils conservés ? « Les salariés ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés, reconnaissent Marie-Françoise Zarchi, Annick Carnec, représentante de l'union locale CGT à Paimpol, et Soizic Roche, déléguée du personnel CGT du service de soins infirmiers à domicile de Plestin-les-Grèves. Les salariés dénoncent un manque de transparence du Département, de l'ARS mais aussi des élus. »

« Un manque de considération »

Le personnel craint une dégradation des conditions de prise en charge des patients. « On a l'impression qu'il va falloir faire plein de choses avec peu d'argent. Aujourd'hui, il y a des gens qui sont obligés de rester chez eux car il n'y a pas de place dans les structures. Alors, on a besoin de personnel », affirment-elles.
Les trois femmes dénoncent également une certaine politique du rendement. « On nous donne des temps d'intervention de plus en plus court. Dans l'aide à domicile, on pointe à l'heure où on arrive et à celle à laquelle on repart. On nous dit que ce sont des emplois d'avenir mais on a l'impression de manquer de considération. »

Leur souhait :« Replacer l'humain au coeur de notre profession. »


 Marine PELLETIER.

dimanche 26 février 2017

unnamed
Nantes contre le Front National, manifestation du 25 février 2017

samedi 25 février 2017

synutra

        CARHAIX Entreprise Synutra. 

 

La CGT remporte les élections professionnelles

26 Décembre 2016 , Rédigé par Union locale CGT de Pontivy Publié dans #Agroalimentaire
 
Le 13 octobre, des élections professionnelles ont eu lieu au sein de l'entreprise Synutra. La CGT a dévoilé son résultat. Le syndicat indique qu'il a très largement remporté la mise dans un vote où la participation a été bonne (76 % chez les ouvriers et 61 % chez les techniciens et agents de maîtrise).

Chez les ouvriers, la CGT a ainsi obtenu 96,15 % des suffrages contre 3,85 % à la CFDT.

Dans le second collège, la CGT a terminé avec 70,97 % des voix contre 29,03 % à la CFDT.

La CGT compte donc sept élus sur sept dans le premier collège et un élu dans le second. Selon le syndicat, il s'agit d'un vote « massif » à travers lequel « les salariés de Synutra ont exprimé cette volonté d'être entendus par l'entreprise ».

lLa tribune des professionnels de l'agriculture moderne revient sur cette élection , première au sein de l'entreprise. Des adhésions sont déjà effectuées. Bravo à nos collègues de Carhaix.

 Note: Rappellons que SYNUTRA est une société chinoise qui s'est implanté en Bretagne pour se fournir en lait, lait qui est collecté par la coopérative SODIAAL.

Synutra, Carhaix, Elections professionnelles, CGT

La Presse d'Armor

Coco de Paimpol. Révolution dans la rémunération ?

Y aura-t-il du coco de Paimpol cette année ? « Pas sûr ». Les producteurs menacent de ne pas semer au printemps si les conditions de rémunération de la récolte changent.

17/02/2017  par Magali Lelchat


La rémunération du ramasage du coco de Paimpol est l'enjeu d'un conflit entre les producteurs et le Ministère du travail. -
La rémunération du ramassage du coco de Paimpol est l'enjeu d'un conflit entre les producteurs et le ministère du Travail. (Photo : © La Presse d'Armor)
Les Ministères du travail et de l’Agriculture, poussés par les partenaires sociaux (CFDT, CGT, CFE-CGT) souhaitent que, désormais, les producteurs de coco de Paimpol tiennent un registre des horaires et payent les ramasseurs au SMIC. Ce à quoi les producteurs s’opposent. Si ces nouvelles conditions devaient s’appliquer, ils menacent de ne pas semer au printemps.

Un rapport dans les champs

Traditionnellement, cette récolte se fait à la « tâche », chaque ramasseur étant rémunéré à la pesée du produit sur la base de 130 kg pour 7 heures de travail et 0,45 euros net du kg. La rémunération au rendement permet une certaine souplesse d’horaires dans les champs et paye au plus juste les prestations de chacun, sans exclure personne, estiment les producteurs.
A gros plumeur, meilleur salaire, mais un plumeur peu expérimenté pourra aussi travailler en passant plus de temps dans le champ. Les syndicats dénoncent, de leur côté, « le niveau de rendement imposé pour être rémunéré au SMIC ».
Un constat repris par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE). Cette dernière s’appuie sur un rapport datant du 7 décembre 2016, rapport dont nos confrères de l’hebdomadaire Le Trégor se sont procurés une copie.

Aucun horaire de travail enregistré

Premier constat, jusqu’à maintenant, aucun relevé horaire n’était tenu, employeurs et salariés reconnaissant une liberté d’horaire en début comme en fin de travail, « aussi bien pour travailler plus de 10 heures par jour que pour ne travailler que des demi-journées ».
Pour autant, la majorité travaille de 8h à 17h, avec une pause repas dans le champ, en amenant leur siège, leur parasol et leur glacière avec nourriture et boisson.
« Dans deux exploitations, quelques salariés ont travaillé 12 jours consécutifs », pointe le rapport. Surtout, des ramassages ont eu lieu le dimanche dans cinq exploitations, ce que la convention collective interdit.
Problème, la rémunération à la tâche ne dispense pas les employeurs de tenir un registre des horaires, rappelle l’inspectrice. Or, « aucun employeur n’a procédé à un enregistrement des horaires de travail alors que les salariés sont employés selon des horaires non-collectifs », conclut l’enquête.
Et ce malgré un rappel de cette obligation adressé aux producteurs en début de saison.

Un salaire horaire inférieur au Smic

Un point en lien direct avec la question de la rémunération. « Les salariés saisonniers embauchés sous CDD à temps plein ne perçoivent pas la rémunération correspondant au temps plein », constate l’inspectrice.
En effet, les salariés sont rémunérés au poids (0,45 euros minimum le kilo en 2016), sur une base de 130 kg pour 7 heures de travail (le Smic étant donc atteint avec 127,48 kg ramassés).
Or, le rapport établit que sur la base de 424 salariés, le poids moyen journalier est de 114,80 kg par salarié. Soit un salaire horaire de 8,71 euros (alors que le Smic est de 9,67 euros). De surcroît avec des balances non vérifiées, sans délivrance de justificatifs de pesée au salarié, et sans majoration de salaire le dimanche ou un jour férié malgré la convention collective…

Une dispense horaire justifiée ?

De leur côté, l’UCPT (Union des Coopératives de Paimpol et Tréguier) et la FDSEA estiment que le code rural leur permet une dispense horaire justifiée par la distance des champs par rapport aux fermes et l’impossibilité du producteur d’être présent simultanément sur tous les champs.
Les producteurs pointent aussi l’atypie de cette culture par rapport aux autres produits maraîchers. Dernière pierre d’achoppement souligné dans le rapport de la DIRECCTE, le logement.
Dans une seule exploitation, des salariés étaient logés dans une maison appartenant à l’employeur », un lieu « insalubre et dangereux (fenêtres cassées, électricité obsolète, douche et WC cassés).
La plupart des salariés devant de toute façon par eux-mêmes trouver un lieu d’hébergement. Dans des conditions parfois précaires régulièrement pointées par les médias. Le 24 janvier 2017, le ministère du Travail a signifié aux producteurs que la dispense horaire ne s’appliquait pas à la récolte du coco.
Vendredi 3 février, la DIRECCTE et les producteurs se sont à nouveau réunis, en vain, semble-t-il.
« La DIRECCTE est malheureusement restée sur sa position de départ », a seulement voulu commenter Gérard Le Meur, président du syndicat du coco de Paimpol.
C’est maintenant lors de l’assemblée générale du syndicat, vendredi 17 février, à 18h à Plougrescant, qu’on en saura plus sur l’avenir du coco et de sa récolte.




Magali Lelchat


Commentaire du comité NPA:

Enfin la vérité éclate les salariés plumeurs du COCO sont bien  payés au dessous du SMIC.....Quel rebondissement dans ce dossier ou La CGT locale,ULs de Guingamp et de Lannion, est en pointe. 
Selon des sources syndicales, les négociations avancent et permettraient de créer un véritable statut protecteur pour des salariés exploités dans des conditions particulièrement atypiques.
Vous noterez que cet article a un rapport avec le suivant sur ce blog, les questions agricoles font aussi parties des préoccupations du NPA.

salon agri

Philippe Poutou au salon de l'agriculture




 Résultat de recherche d'images pour "pedernec vue du mene bre"
Saint laurent et Pédernec vue de la campagne depuis le mene bre



Philippe Poutou au Salon de l'agriculture demain dimanche 26 février à partir de 11H

Aujourd’hui, la situation du monde agricole est sinistrée, en particulier pour celles et ceux qui travaillent sur de petites exploitations. Bien loin de la réalité de l'agrobusiness et de ses juteux profits... Des hommes et des femmes s’épuisent dans un travail utile et n’en tirent même pas le Smic, leur protection sociale est insuffisante et leur retraite dérisoire... Quel jeune voudrait s’installer dans de telles conditions ?
Nous proposons un revenu garanti pour chaque actif agricole, indépendamment des aléas de la production et des marchés. L’importance de l’agriculture dans l’alimentation, la santé publique, la protection de l’environnement et l’aménagement du territoire justifie cette rémunération. Les normes sanitaires et environnementales ne doivent plus être vécues comme des contraintes mais comme des nécessités générant certes du travail, mais du travail payé. Contre le surendettement, nous proposons la réduction et même l’effacement des dettes quand les banquiers se sont bien gavés. Cela passe par un plafonnement et un redéploiement des aides publiques, ainsi que des subventions qui ne doivent plus aller aux mégaprojets mais aux initiatives de terrain favorisant la transition écologique.
Il faut desserrer l’étau du capital sur l'activité agricole. Nous n’y parviendrons vraiment qu’en socialisant les groupes de l’agroalimentaire et de la grande distribution ainsi que les banques, mais on peut résister en imposant des prix plancher à la production, en interdisant vraiment les OGM et le brevetage du vivant, en rendant leurs places aux semences paysannes, en bloquant les projets agrocapitalistes telle la ferme des mille vaches.
C'est pour engager un dialogue autour de ces propositions que Philippe Poutou, candidat du NPA à l'élection présidentielle, accompagné de Christine Poupin, porte-parole du parti, seront présents au Salon de l'agriculture demain dimanche 26 février à partir de 11h. Ils visiteront un certain nombre de stands, dont celui de la Confédération paysanne. 

Une autre agriculture est possible.

Note du comité: Lors de sa visite à Bégard, Philippe nous avez annoncé qu'il envisageait d'aller  au salon  estimant que c'est un endroit où se discute les problématiques agricoles. La rencontre avec deux agriculteurs de St Laurent a sans doute conforté sa décision.....

vendredi 24 février 2017

Voir l'image sur Twitter

EMISSION DU SAMEDI 25 FEVRIER 2017 VERS 1H00 DU MATIN PHILIPPE POUTOU SUR "ON EST PAS COUCHE"

DD 18 MARS



mines-

Le printemps de Douar Didoull

Communiqué de Presse 23/02/17
Le collectif Douar Didoull appelle à se rassembler massivement le 18 mars 2017 à Guingamp (Place du Champ au Roy à 10h30) afin de rappeler à l’Etat et à Variscan que nous ne voulons de ce projet ni ici, ni ailleurs.
Les dernières actualités tendent à nous donner raison quant à la nécessité de résister contre les projets miniers et leurs porteurs : depuis deux mois, Variscan conteste la légitimité de nos éluEs à protéger la santé et la sécurité de leurs administrés ; en effet Variscan vient d’assigner en justice six communes ayant pris des délibérés d’interdiction de survol d’aéronefs qui exposent la population à des champs magnétiques dont l’innocuité n’est pas démontrée.
Malgré une opposition farouche de la population et les promesses du gouvernement (à travers M. Macron, ministre de tutelle à l’époque) aux éluEs de rejeter les projets miniers s’il n’y avait pas une réelle acceptation de la population, les programmes de travaux ont été déposés à la préfecture de Saint-Brieuc pour les 3 permis costarmoricains (Merleac, Silfiac et Lok-Envel)
Face à l’attitude de cowboys de Variscan et aux promesses non tenues du gouvernement, nous appelons la population à venir manifester notre opposition à ces projets miniers et rappeler notre détermination à empêcher la venue des foreuses. Car ces projets mortifères vont polluer l’eau potable en arsenic et radon pour des centaines d’années, détruire de larges pans de l’économie locale et dénaturer le territoire.
Et cela pour une poignée de dollars australiens.
Rassemblement – Manif
Le 18 mars 2017 à 10h30
Place du Champ au Roy – GUINGAMP

jeudi 23 février 2017

ballons

 PARRAINAGE DE PHILIPPE POUTOU,
         LE NPA PASSE A L'ACTION


     200 Ballons pour le seul candidat ouvrier



    Comité NPA Lannuon Gwengamp Bear

mercredi 22 février 2017


Philippe POUTOU  candidat du NPA aux présidentielles s'exprime sur l'agriculture.

Candidat ouvrier et anticapitaliste contre candidats du fric et des affaires

npa agricol

Libérer l’agriculture de l’étau du capital.


Aujourd’hui des hommes et des femmes s’épuisent au travail et n’en tirent même pas le Smic, leur protection sociale est insuffisante et leur retraite dérisoire.
Quel jeune voudrait s’installer dans de telles conditions ? Nous proposons un revenu garanti pour chaque actif agricole, indépendamment des aléas de la production et des marchés. L’importance de l’agriculture dans l’alimentation, la santé publique, la protection de l’environnement et l’aménagement du territoire justifie cette rémunération.
Les normes sanitaires et environnementales ne doivent plus être vécues comme des contraintes mais comme des nécessités générant certes du travail, mais du travail payé. Contre le surendettement, nous proposons la réduction et même l’effacement des dettes quand les banquiers se sont bien gavés.
Cela passe par un plafonnement et un redéploiement des aides publiques, ainsi que des subventions qui ne doivent plus aller aux méga-projets mais aux initiatives de terrain favorisant la transition écologique.
Il faut desserrer l’étau du capital. Nous n’y parviendrons vraiment qu’en socialisant les groupes de l’agroalimentaire et de la grande distribution ainsi que les banques, mais on peut résister en imposant des prix plancher à la production, en interdisant vraiment les OGM et le brevetage du vivant, en rendant leurs places aux semences paysannes, en bloquant les projets agro-capitalistes telle la ferme des mille vaches.

https://poutou2017


 

lundi 20 février 2017

SERVICE PUBLIC

        
INTERVENTION DE LA CAMARADE DU CONSEIL  DEPARTEMENTAL LORS DE LA REUNION PUBLIQUE DE BEGARD LE 15 FEVRIER.


 
QUELQUES MOTS SUR LES POLITIQUES PUBLIQUES ET LES SERVICES PUBLICS 


Les directives européennes ont privilégié le tout marché, par la priorité donné à la libre concurrence.
Ces politiques ont ensuite été déclinées nationalement visant à la destruction des services publics pays par pays.
Par les choix politiques et budgétaires, les gouvernements successifs droite ou gauche se dissimulant derrière les directives européennes, ont mis à mal le sens premier de l'action publique
qui est de servir l'intérêt général. Les discours tenus lors des primaires ne nous ont pas rassurés sur ce point, certains allant jusqu'à annoncer la disparition de 500 000 fonctionnaires. 
QUI DIT MIEUX ?

Les dernières décennies ont vu l'affaiblissement des services publics. Services publics qui sont notre héritage et notre bien commun, ces services accessibles à tous qui permettent à tout un chacun d'accéder à une forme d'égalité. Cette politique de désengagement de l' Etat s'accompagne d'un affaiblissement de la présence territoriale des services.Ceux-ci ont été pour certains démantelés par des privatisations totales ou partielles. Cela a commencé avec France Télécom, La Poste, Nous l'avons vu dans nos campagnes avec la fermeture de bureaux de poste et la diminution des horaires d'ouverture. La Fonction Publique Hospitalière est largement touchée par cette redéfinition du service public. Nous avons vu apparaître les partenariats Public/Privé notamment pour le financement de centre hospitalier qui sont souvent une catastrophe sur le plan budgétaire.
Dans le film sur la sécurité sociale : «  La sociale » un exemple est donné de ce type de partenariat
Un médecin expliquant que le coût de la réparation d'une fenêtre,demandé par le partenaire privé ( pas très grande )avoisinait les 15000 euros. Et qui paye à votre avis ? Ces partenariats sont faits avant tout pour faire des profits.

Bon nombre de services publics ont été démantelés par des privatisations totales ou partielles, d'autres ont été totalement désorganisés sous couvert de « rationalisation » et bon nombre d'entre eux ont subi des réductions massives d'effectifs.

Et si par ce biais, les services publics deviennent moins efficaces, c'est l'occasion pour les « tenants des lois du marché » de les dénigrer et de déclarer que la privatisation de ces services serait la solution. Souvenez-vous des propos de Denis KESSLER N°2 du MEDEF qui disait que les français appréciaient trop leurs services publics. Il faut donc les déprécier et les casser. Et déclarer que la privatisation de ces services est la solution.

Ce sont ces politiques qui sont encore à l'oeuvre aujourd'hui . Après les réorganisations des services de l' Etat, de la Fonction Publique Hospitalière, c'est à présent les collectivités territoriales qui sont dans la ligne de mire. La réorganisation administrative en lien avec la loi Notre conduit à une bi / polarisation Région/ et EPCI qui va permettre ce type de réorganisation dans les collectivités territoriales. Dans les départements, la baisse des dotations de l' Etat soit 32 millions d'euros pour le département des Côtes d'Armor conduit les élus «  bons élèves »comme le Président du Département à déclarer dans le dernier Côtes d'Armor Magazine«  il est donc essentiel de maîtriser nos dépenses de fonctionnement au regard de la baisse des dotations de l' Etat  » expliquant que les dépenses de fonctionnement, c'est par exemple les factures de téléphone, d'essence et d'eau  pour un ménage! Et il oublie les personnels ! Alors que c'est un des postes les plus importants !

Sous couvert de réforme, méfions nous ce ce terme car il n'annonce jamais rien de bon. Il annonce pour 2017, la réforme sociale «  qui selon lui vise à sauver les services d'aide à domicile , à préserver les 2700 emplois et surtout à garantir une continuité du service pour les usagers » Foutaises, que ce discours

C'est tout le contraire qui se passe, certains services d'aide à domicile sont dans de telles difficultés financières qu'il faut s'attendre à des fermetures ou à une privatisation rampante comme à Plouaret.
Exemple de Ti Jikour, service d'aide aux personnes agées.
Derrière la mise en place de toutes ces politiques, il y a des femmes et des hommes qui en bavent.
Derrière « ces restructurations incessantes, ces réorganisations systématiques de services, de recompositions continues de métiers,de fusions, de projets d'externalisation comme à la Roche -Jagu, de réinternalisation comme les CLIC au Département ( Les CLIC ce sont les comités locales de coordination pour les personnes âgées), de redéfinition de missions, de mobilités imposées notamment pour des chefs de service qui connaissaient leurs dossiers et qui sur un autre poste deviennent incompétents, de déménagements, l'objectif est de faire perdre au personnel ses points de repères et cela c'est fondamental. Je ne vais pas m'étendre sur cette question car j'ai peu de temps mais je vous invite à prendre connaissance du dernier chapitre du livre de Danièle LINHART, la comédie humaine au travail dans lequel elle décrypte les processus de déstabilisation du salariat notamment par le management. Perte de sens du travail, perte de repères, attaque des métiers,démantèlement des collectifs de travail, individualisation, perte de solidarités par l'instauration d'une prime individuelle( le CIA), attaque du statut de la Fonction Publique. 
Merci Madame LEBRANCHU.

Tout concours à casser les résistances. En 2020, le département doit disparaître. Il faut donc casser les derniers lieux de résistances dans le social, les routes …

Alors pour finir sur une note plus optimiste car il est important de connaître les armes de l'adversaire mais cela ne doit pas nous conduire à baisser les bras. 
Cette Présidentielle est l'occasion de se rappeler combien la défense des services publics est importante, que les fonctionnaires ne sont pas des parasites, ni des privilégiés comme certains veulent le faire croire, qu'ils ont une haute idée de leurs missions et que souvent l'on s'aperçoit qu'ils sont utiles quand ils ne sont plus là.

Nous voulons des moyens humains à la hauteur des besoins et des enjeux. La mise en œuvre des politiques publiques ne sauraient se passer de ces moyens. En effet, les agents publics constituent une richesse productive au service de l'action publique dont la mission est d'assurer un exercice du service public impartial, égal pour tous dans l'intérêt général.
Nous ne voulons pas d'une société inégalitaire au sein de laquelle les plus nantis seront les mieux servis.

Merci de votre écoute.