mardi 30 juin 2020

ANC

Communiqué de nos camarades de l'ANC.


Le combat continue... 
La 1ère leçon de ce 2ème tour des municipales, c’est que l’abstention, ou plus exactement le refus de vote, loin d’avoir reculé est la plus forte depuis la 5ème république. Nous ne croyons pas que la raison principale soit le COVID 19 mais un rejet massif des politiques mis dans le même sac par une population qui ne trouve pas l’issue dans les actes concrets actuels. De plus il se confirme qu’elle touche encore plus massivement les quartiers populaires et leur jeunesse, c’est-à-dire la population la plus frappée par le capitalisme. 
La 2ème leçon c’est que dans ces conditions, la plupart des équipes élues auront encore moins de légitimité quand on regarde le pourcentage obtenu par rapport aux inscrites et inscrits, et encore moins si on ajoute celles et ceux qui n’ont pas le droit de vote. 
La 3ème leçon c’est que la stratégie d’union de la gauche dès le 1er tour, outre le fait qu’elle ne rend pas lisible l’identité des parties qui la composent, bénéficie plutôt au PS qui se trouve ragaillardi grâce à celle-ci. 
La 4ème leçon c’est qu’au-delà des mots creux, il n’y a pas ou peu eu d’expression visant à lier élections et luttes pour un changement de société. 
Nous affirmons que face au capitalisme qu’il soit bleu, rose ou vert, l’important n’est pas de soupoudrer le vocabulaire public, mais d’affirmer notre volonté de se battre pour une société sans classes qui n’oppose pas environnement et emploi mais qui au contraire lie les deux dans une vision de progrès social et humain. Nous affirmons que pour ce faire il est nécessaire qu’il y ait une appropriation sociale Nous affirmons que notre pays a besoin d’un service public qui garantisse des droits et permette que reculent l’exclusion et la pauvreté. 
Ce que les habitantes et habitants de France ont perdu ou pas gagné ce soir dans les urnes, ils et elles peuvent le gagner dans la rue et dans les luttes. 
Pour cette nouvelle phase, l’ANC mettra toutes ses forces présentes et futures au service de ce combat. 
Plus que jamais pour nos emplois, pour nos services publics, pour des logements accessibles à toutes et tous, pour la jeunesse du pays confrontée à la mal-vie et aux discriminations de toutes sortes, pour toutes celles et ceux qui doivent affronter un système de plus en plus répressif et raciste, le combat continue ! 
Paris le 28 juin 
ANC 6 rue Leibniz 75018 Paris - www.rougemidi.org www.ancommunistes.fr 

lundi 29 juin 2020

com npa

COMMUNIQUE DU NPA SUR LES MUNICPALES.

 

Municipales : le pouvoir est sanctionné, une alternative au système reste à construire

Crise sanitaire, crise économique, crise sociale, et donc crise démocratique…
Avec une abstention record, ce second tour des municipales confirme que le système démocratique organisé par et pour ceux d’en haut ne marche plus.
Le désaveu du pouvoir actuel, dont les principaux représentants et candidats sont largement sanctionnés à l’exception du Premier ministre au Havre, rejoint la colère contre tout un système et ceux qui le défendent.

Les dures semaines de la pandémie qui ont succédé à un mouvement social contre la réforme des retraites, la gestion désastreuse de l’épidémie par ce gouvernement, son mépris toujours vérifié envers les classes populaires… c’est tout ce qui a nourri la sanction contre Macron et ses amis, au premier comme au second tour.

Alors que les conséquences néfastes de la crise économique éclatent depuis plusieurs semaines sous la forme de plan sociaux, de suppressions d’emplois, d’un chômage en forte augmentation, l’impopularité de Macron et de ses choix politiques éclabousse aussi dans certaines villes les autres partis institutionnels, que ceux-ci soient de droite comme de « gauche »…

Dans ce contexte, on assiste à une poussée de l’écologie libérale qui polarise aujourd’hui la gauche institutionnelle. C’est le cas à Lyon, Besançon, Strasbourg, Poitiers ou Tours… Si, au vu notamment de l’ampleur de la crise climatique et des graves menaces qui pèsent sur l’avenir de la planète, les aspirations écologiques sont évidemment légitimes, la solution ne viendra toutefois pas de ceux qui, comme EÉLV, ont fait depuis belle lurette une croix sur la transformation de la société, se contentant d’un saupoudrage vert capitalo-compatible.

Pourtant face à la crise écologique, sociale et économique, il y a urgence et l’arrivée du Rassemblement national à la tête de la mairie de Perpignan, une ville de plus de 100 000 habitantEs - une première pour l’extrême droite depuis l’élection de Jean-Marie Le Chevallier à Toulon en 1995 - montre que la crise actuelle peut aussi accoucher du pire.

L’élection ce soir de candidatEs issus de listes combatives, comme notre porte-parole Philippe Poutou à Bordeaux, montre que d’autres voies sont possibles, mais que s’il reste important d’envoyer dans les conseils municipaux des représentantEs du monde du travail et de ses luttes, la transformation ne vient pas, et ne viendra pas des urnes. C’est d’autant plus vrai face à cette crise.

L’heure est à la mobilisation générale : pour en finir avec ce système, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.
Ces dernières semaines, les premières manifestations, de sans-papiers, contre les violences racistes policières, pour un service public hospitalier à la hauteur des risques sanitaires sont des encouragements.

La résignation n’est pas de mise, les colères existent et doivent converger, contre Macron et ses amis capitalistes, dont l’illégitimité est confirmée par leur déroute de ce soir, et plus globalement contre la violence de tout un système qui nous précipite chaque jour un peu plus vers la catastrophe sociale et écologique.

Montreuil le dimanche 28 juin 2020
https://npa2009.org/

nokia yann



NOKIA LANNION: 400 LICENCIEMENTS.



    Coup de théâtre dans l'univers macronien des starts up et des « winners » de Lannion. Alors que le même Macron ministre de l'économie du "socialiste" Hollande avait "béni" le mariage d'Alactel et de Nokia, le groupe Finlandais va licencier 402 des 772 salariéEs du site de Pégase Lannion.
L'unité entièrement dédiée à la recherche et au développement va jeter à la rue 95% d'ingénieurs.
Une sacrée avancée pour la recherche fondamentale... et l'avenir du secteur des télécommunications...
L'autre unité du groupe situait à NOZAY va être amputée de 831 postes.

Mis en perspective avec les 2500 salariéEs employéEs sur Lannion en 2003, la liquidation totale est désormais une perspective à très court terme.


Yann délégué CGT au CSE a répondu à nos questions:


Comment analyses tu le plan social qui s'annonce sur Lannion?

le PSE annoncé par la direction condamne ni plus ni moins le site de Lannion à la disparition à brève échéance.
Les activités impactées par ce PSE sont pour 380 des postes de R&D et une quarantaine des postes de support.

Peux tu nous préciser la nature des activités du site?


Sur le site actuellement sur 772 postes, les 2/3 sont en R&D : 4G, 5G, base de données Mobiles, sécurité et 1/3 dans les fonctions support : avant-vente, après-vente, réalisation des commandes.

L'intersyndicale a commencé la riposte localement.Quels sont les initiatives en cours et les perspectives de mobilisation?


Nous organisons des Assemblées Générales régulières et avons mis en place un barnum baptisé l'AGORA afin de s'y retrouver à tout moment avec les salariés pour discuter des actions à venir et s'organiser. Il faut savoir que la quasi totalité des salariés se trouve isolée, en télétravail depuis le 16 mars du fait de la crise sanitaire et que la direction interdit l'envoi de mail par les OS.

Malgré le contexte difficile, nous avons pu tenir 3 AG la semaine dernière et les actions continuent pour préparer la manifestation locale à Lannion le samedi 4 juillet, puis celle du 8 juillet à Paris.

Plus précisément qu'elle est l'analyse que la CGT porte sur la situation? Qu'elles sont ses initiatives au niveau du groupe Nokia?


C'est malheureusement la suite logique de la stratégie Nokia initiée lors du rachat d'Alcatel-Lucent. Leur seul intérêt lors de ce rachat était l'accès au marché nord-Américain. On voit bien dans les 3 premiers plans, et cela se confirme dans celui-ci, que les activités ne sont pas supprimées, les
postes sont délocalisés dans d'autres pays historiquement présents chez Nokia : Finlande, Pologne, Hongrie, Inde, Canada donc pas forcément dans des pays à bas-coûts.

La volonté de la direction est bien de revenir à une situation antérieure au rachat c'est à dire ne disposer que des effectifs minimums pour réaliser le business en France.
Le prix à payer par Nokia était de respecter ses engagements envers le gouvernement français. Ajourd'hui Nokia se considère libérer de ses engagements et déroule la fin de sa stratégie engagée il y a 4 ans lors du rachat.


Correspondant comité.

dimanche 28 juin 2020

abon

notre presse

antik_pub_2affiche_0

L’Anticapitaliste

Avec la sortie du confinement, nous avons décidé de lancer une campagne d’abonnement à notre presse. S’abonner à l’Anticapitaliste est, en premier lieu, la garantie de recevoir, chaque semaine à domicile, notre hebdomadaire, avec son édito, ses rubriques récurrentes, ses dossiers, sa page culture, ses articles d’actualité…
L’abonnement couplé avec la revue mensuelle permet en outre de recevoir chaque mois une revue de 36 pages, avec des articles plus analytiques, des dossiers plus approfondis, des textes de débat, etc. Un confort qui demeure appréciable, même à l’heure du tout-numérique : en témoignent les nombreux messages que nous avons reçus de lecteurEs frustréEs de ne pas recevoir, durant les deux mois de confinement, notre presse !

Garantir l’avenir de la presse anticapitaliste

L’abonnement est en outre un geste de soutien à notre presse. Nous ne possédons pas les millions des grands groupes. Nos articles sont rédigés par les militantEs et, pour l’international, par des correspondantEs d’organisations politiques anticapitalistes.
Si nous arrivons à vivre, à imprimer nos publications et à les envoyer à travers le pays, c’est grâce à l’argent des ventes, des abonnements, et au soutien financier du NPA, de ses militantEs et de ses sympathisantEs. S’abonner, outre un accès régulier aux informations et aux analyses du NPA, c’est donc le moyen de soutenir notre presse, de nous aider à l’améliorer et à pouvoir la diffuser plus largement.
Souvent, les anticapitalistes n’aiment pas parler d’argent. Mais cela va mieux en le disant : notre système de presse a un coût important, qui s’est considérablement accru au cours des dernières années avec, notamment, l’explosion des tarifs postaux.
C’est pourquoi nous avons décidé récemment, et pour la première fois depuis la création de notre hebdo il y a 11 ans, d’en augmenter le tarif. Un petit effort financier qui peut nous permettre de réduire partiellement le déficit de notre système de presse, mais qui doit s’accompagner d’une augmentation substantielle du nombre d’abonnéEs, seule garantie d’une pérennité de nos publications papier.
Depuis le lancement de l’Anticapitaliste il y a plus de 11 ans et de 500 numéros, nous cherchons constamment à améliorer la qualité de notre presse. Il reste néanmoins beaucoup à faire. Nous souhaiterions disposer d’un système de presse et de communication encore plus riche, plus réactif, plus en phase avec les mouvements, et plus accessible.
Cela passera forcément par un développement de la diffusion, par des ventes militantes mais aussi grâce à un socle important d’abonnéEs, garant, entre autres, d’un avenir financier plus solide.
Alors, pour que l’aventure continue, nous comptons sur vous : abonnez-vous, faites s’abonner vos collègues, vos amiEs, votre famille… et que vive la presse anticapitaliste !
Samedi 27 juin
npa
https://npa2009.org/
Abonnement

mardi 23 juin 2020

COVID

AU COMMERCE RIEN NE RESISTE.
 
SELON LA CHANSON DE GILLES SERVAT. 
NOUS NE RESISTONS PAS AU PLAISIR DE VOUS LA PROPOSER CI DESSOUS.
ELLE EST VRAIMENT DANS L'AIR DU TEMPS...

Gilles Servat
DÉFLORAISON PUBLICITAIRE


Muse chante-nous la colère
D'Achille et chante aussi les noms
Des héros grecs d'avant le fer
Venus mourir devant Ilion
Ajax était parmi ceux-là
Le sang bouillonnait dans ses veines
Quand il s'avançait au combat
La peur planait dessus la plaine
Cruel et fou fut son destin
L'esprit obscurci par les morts
Il tourna son épée d'airain
Contre lui-même et ses remords

Mais au commerce rien ne résiste
Que savent de lui les enfants
Ils disent que l'Ajax existe
Qu'il désinfecte en récurant

Et la beauté d'une montagne
Le Canigou la dent du chien
Qui fait de l'ombre à la Serdagne
Et fait des ruisseaux musiciens
Elle dresse sa cime blanche
Parmi les monts des Pyrénées
Vers la frontière d'Andorre la Franche
Canine au nuage plantée
On voit ses neiges éternelles
Du vignoble de Perpignan
Elle mord dans la chair du ciel
Fuji-lama des catalans

Pour la poésie c'est raté
Comme dit mon voisin du dessous
Sûr que je connais le Canigou
Médor l'adore dans sa pâtée

Des jardins de Sémiramis
Aux berges sacrées de l'Indus
Fleurissent les tendres calices
Des pétales pointus du lotus
Sa fleur parfume les roseaux
Et les tiges des papyrus
Sur le clapotis de ses eaux
Le Nil balance les lotus
La Chine chuchote dans l'eau
La sagesse de Confucius
Sous le sillage des bateaux
L'eau a la corolle des lotus

Aujourd'hui c'est au cabinet
Que l'on rencontre le Lotus
Tombé dans la vulgarité
Il n'essuie plus que des anus

Ajax porte un "L" apostrophe
Le Canigou se vend en boîte
C'est grâce au Lotus de Pavloff
Qu'on devient un bon automate



dimanche 21 juin 2020

CSSP

Nouveau Parti Anticapitaliste 29

Npa29 Expression des comités Npa: Pays Bigouden, Brest, Carhaix-Kreiz Breizh, Châteaulin, Presqu'île de Crozon, Morlaix, Quimper, et Quimperlé. Seuls les articles signés "Npa" engagent le parti.

Lannion

refugies

Lannion, quelque 150 personnes défilent en soutien aux migrants

Ce samedi matin, environ 150 personnes ont participé à une manifestation, dans le centre-ville de Lannion, pour dénoncer le sort réservé aux migrants.
Une « marche des solidarités » organisée par le Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor et relayée par une quinzaine d’associations, syndicats et partis politiques. « Nous sommes là pour que le gouvernement entende le cri des migrants et de ceux qui les soutiennent. »
Environ 150 personnes se sont rassemblées, ce samedi en fin de matinée, sur le parvis des Droits de l’Homme, devant la salle du Carré Magique à Lannion, avant de défiler jusqu’à la sous-préfecture. Leurs convictions s’affichaient sur les pancartes. Deux exemples parmi d’autres : « Un enfant étranger est un enfant comme les autres » ; « Vous croyez qu’ils sont là pour le plaisir ? ».
Cette initiative du Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor (CCSP), rejoint par son homologue du secteur de Belle-Isle-en-Terre, Kengred-bod ha boued, et par une quinzaine d’associations, de syndicats et de partis politiques, fait suite aux « marches de solidarités » organisées le 30 mai à Paris et dans plusieurs autres villes.

« Situation particulièrement difficile pendant l’alerte sanitaire »

« Le gouvernement n’ayant pas voulu écouter ce que les exclus ont voulu exprimer, nous avons décidé de crier plus fort », avait annoncé le CSSP, en mettant sur pied cette manifestation coïncidant avec la Journée mondiale des réfugiés.
Selon le porte-parole du collectif, Philippe Vital, « la situation des migrants a été particulièrement difficile pendant l’alerte sanitaire. Ils se sont retrouvés sans travail, sans argent, sans logement, ils n’avaient pas tous accès aux soins et le gouvernement a laissé faire ». Dans le Trégor, où le réseau de bénévoles prend sous son aile une quarantaine de migrants dont la moitié d’enfants, ils étaient sans doute moins mal lotis qu’ailleurs. « La solidarité s’y exerce encore, dans le sens où aucun réfugié n’était dans la rue, à notre connaissance », précisait Philippe Vital.

« Un être humain égale un être humain, quelle que soit son origine »

Lors des prises de parole, les militants ont rappelé leurs revendications : « la fermeture des centres de rétention administrative dont celui de Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes, le droit à la santé, au logement, à l’éducation, à la culture pour tous, la libre circulation et installation des êtres humains, la régularisation des demandeurs d’asile ou de titre de séjour ».
« Un être humain égale un être humain, quelle que soit son origine », a conclu Philippe Vital, avant la dislocation du cortège devant la sous-préfecture. « Non aux discriminations, non au racisme, d’où qu’il vienne. »

Notre comité appelait au rassemblement et nous étions présents.

samedi 20 juin 2020

18 juin BON SAUVEUR

SEGUR de la santé.
Fondation Le Bon Sauveur, Bégard, la psychiatrie en lutte .

Crédit photo NPA LGBP

La gréve nationale du 16 juin dans le cadre de la mobilisation des personnels soignants a été massivement suivie sur l'hôpital psy de Bégard. La direction de son côté assignera au travail un grand nombre de salariéEs pour désorganiser le mouvement et tout cela en s'appuyant sur la l'obligation de continuité des soins aux patients.
Une manifestation a été organisée par les deux syndicats de la Fondation  Le Bon Sauveur, La CGT (majoritaire) et SUD Santé. Environ 150 soignants se sont mobilisés rejoints par les personnels du comité de l'aide à domicile du secteur. La manifestation a convergé en direction de l'EHPAD municipale. Ce travail de convergence assez remarquable a été initié par le syndicat CGT en lien avec l'union locale de Guingamp.
La dynamique créée est bien plus que l'expression du ras le bol post confinement, elle suggère que le SEGUR DE LA SANTE est bien analysé comme un leurre par des personnels qui n'ont plus confiance dans les institutions ni dans leurs directions.
Mais loin de satisfaire les salariéEs de la Fondation, le mouvement a rebondi dès ce jeudi 18 juin par un appel à la grève dans un EHPAD au sein de la Fondation.
Guillaume, secrétaire du syndicat CGT a bien voulu répondre à nos trois questions:

Dans quel cadre s'est bâti cet appel à la grève des salariéEs de l'EHPAD de l'Abbaye? et peux tu nous présenter la spécificité de ce service?
Nous avons été contactés par les salarié·e·s de la résidence suite à des difficultés liées au mode de management. Ces difficultés ont été particulièrement exacerbées suite à la crise du COVID. Il faut savoir que les EHPAD sont particulièrement sous financés en France. Concrètement, il y a moins de personnels à la résidence de l'Abbaye que dans les autres structures médico-sociales de la Fondation. Et  ceux-ci ne peuvent pas bénéficier  de certaines primes qui sont versées aux collègues qui travaillent dans les autres structures médico-sociales de la Fondation Le Bon Sauveur. Cela représente entre 5 et 10% de paie en moins! Pourtant les résidents sont les mêmes. Ce sont souvent des personnes en situation de handicap qui étaient accueillies en MAS ou en FAM et qui arrivées à 60 ans déménagent à l'EHPAD.
Comment votre syndicat travaille ces convergences et l'organisation des personnels?
Pour la mobilisation du 16 juin, nous avons obtenu le contact des camarades  de l'aide à domicile via l'union locale CGT de Guingamp. Elles se sont jointes avec enthousiasme au mouvement. Nous n'avons pas réussi à obtenir de contact avant la manifestation avec des salariés de l'EPHAD municipal. Du coup on a décidé d'aller manifester jusque là bas. Les salariés de l'EHPAD sont sortis et cela a donné lieu à une belle séquence d'applaudissements mutuels.  On parle beaucoup ( et à juste titre) de l'hôpital public mais il faut compter aussi le secteur associatif (ou privé à but non lucratif) et aussi toutes les structures gérées par les collectivités locales qui fonctionnent eux aussi dans une logique de service public. C'est pourquoi une telle convergence était indispensable.
Concernant l'organisation des personnels, le mouvement des salariés de la résidence de l'Abbaye a été vraiment impulsés par les salarié·e·s. Nous avons eu un rôle de conseil  et d'animation au niveau du syndicat, mais nous avons veillé à toujours leur laisser la décision. Ce sont elles qui ont décidées de maintenir la grève alors que les négociations avec la direction ne leurs semblaient pas satisfaisantes.  Comme il leur était particulièrement difficile de faire grève en journée (non seulement en raison de salaires très bas mais surtout parce qu'il est hors de question que ce soit les résidents qui pâtissent de la grève) ; nous avons opté pour une mobilisation en soirée. Tous les salariés ont ainsi pu venir en dehors de leurs heures de travail.  Avec 27 salariés sur 34 présents, alors que la direction s'attendait à une dizaine maximum, nous avons rempli notre objectif !



Comment la direction et l'encadrement vivent ils la situation pendant la pandémie alors qu'eux aussi sont sous la contrainte entre d'un côté les budgets et de l'autre la situation alarmante du point de vue de la santé psychique de la population?
Paradoxalement, nous n'avons jamais aussi bien travaillé avec la direction que pendant le confinement. Ils ont tout de suite compris que pour passer cette crise ils auraient besoin de cohésion et donc ils nous ont associés à la cellule de crise qui se réunissait régulièrement et qui était l'organe décisionnel durant la crise sanitaire. Nous leur avons fait comprendre que nous n'accepterions pas qu'ils profitent de la période pour rogner sur les droits des salariés et contrairement à beaucoup, nos droits ont été globalement préservés durant la période. La direction était tout aussi révoltée que nous devant l'impréparation du gouvernement et tout particulièrement le manque de masques. Et ils sont aussi conscients de la situation alarmante de la santé psychique de la population. Malheureusement, ils ne pensent qu'avec le logiciel idéologique dominant et sont donc incapables d'avoir des réponses à la hauteur des enjeux, car le capitalisme est incapable de produire des soins de qualité pour tous.
Correspondant comité Lannuon Gwengamp Bear Pempoull.







vendredi 19 juin 2020

kerlogot


EXTRAIT DE LA PAGE FACEBOOK DU DEPUTE EN MARCHE DE GUINGAMP.

En matière d'autosatisfaction et de propension à tordre le coup au réel Kerlogot est un grand expert.

Rappelons qu'il demandait en 2018 la fermeture des "petits plateaux techniques " dont la maternité de Guingamp dans une question écrite au ministre de la santé. Redisons qu'il n'a absolument rien fait dans la mobilisation pour conserver la maternité, se faisant conspué à chaque manifestation par les participants.

Bilan politique extrêmement positif puisqu'au moment des municipales, il a été incapable de constituer une liste En Marche et a du finalement vendre ces quelques malheureux supporters à la liste de droite de Pasquiou. 

Nous vous laissons admirer sa littérature ci dessous et faire vous même les commentaires. Nous avons souligné en gras quelques passages particulièrement hilarant.

 

L’agrément de la maternité de Guingamp renouvelé

Le 22 mai 2018, l’ARS Bretagne décidait de ne pas renouveler l’autorisation d’activité de la maternité de Guingamp pour faire suite à l’avis exprimé par la CSOS Commission spécialisée de l’organisation des soins (23 votes contre, 3 abstentions). Les arguments avancés à l’époque pour expliquer cette décision étaient :
  • conditions de sécurité jugées insatisfaisantes dans la prise en charge des parturientes ;
  • recours excessif à l’intérim médical notamment pour les anesthésistes ;
  • astreinte pédiatrique, obligatoire pour maintenir l’activité maternité, jugée non suffisamment garantie (seulement quatre demi-journées par semaine).
En conséquence, l’établissement guingampais devait, à compter du 1er février 2019, devenir un centre périnatal prenant en charge les mamans et leurs bébés avant et après l’accouchement.

Durant l’été 2018, après une forte mobilisation locale, le Président de la République accordait finalement un temps supplémentaire de 2 ans (jusqu’en juillet 2020) durant lequel des moyens humains complémentaires devaient être apportés afin d’accroître la sécurité des mamans et des bébés mais aussi le nombre de naissances.

Fin décembre 2019, la maternité dressait son bilan annuel : 489 accouchements étaient recensés - soit un léger regain de naissances - démontrant un attachement profond de la population à sa maternité bien que près d’une parturiente sur deux de la zone d’attractivité de l’établissement guingampais ne déporte encore son accouchement vers une autre structure.
Parallèlement à ce maintien des naissances, il faut noter l’installation prochaine sur Guingamp d’une jeune pédiatre libérale pouvant donner des consultations à l’hôpital. Cette dernière ne pourra toutefois pas effectuer de gardes n’étant pas néonatalogiste. *

Au vu du nombre de naissances globalement stable et la venue probable d’une nouvelle pédiatre, je me réjouis que l’autorisation de gynécologie-obstétrique de la maternité de Guingamp soit prolongée à compter du 1er août prochain.
Il convient toutefois de jeter un regard lucide sur la situation de l'établissement qui reste fragile et doit être consolidée.

Dans le cadre du Ségur de la Santé sur lequel la Majorité travaille actuellement, il est prévu qu’un nouveau regard soit porté sur les maternités qui ne se réfère plus au nombre de naissances par établissement mais au respect des conditions de sécurité et à la stabilité des équipes. Les activités de périnatalité feront l’objet de décrets déportant davantage le cadre réglementaire sur ces nouveaux critères.

Je souhaite rappeler avoir plaidé dès le départ pour que les conditions de sécurité soit le prisme à travers lequel on devait se projeter collectivement pour assurer l’avenir de la maternité de Guingamp. La réponse du Gouvernement va dans ce sens et je m’en satisfais. Porter l’exigence sur un renforcement des conditions de sécurité n’est pas une offense faite aux personnels ni une entrave à leur travail de grande qualité réalisé au quotidien. C’est un impératif que l’on doit aux familles. La maternité de Guingamp est sur le bon chemin.

Plus largement, je suis optimiste pour notre territoire car des clignotants virent au vert après les annonces ces derniers mois de la création de l’INSEAC, de l’accueil d’un service francilien des finances publiques à Guingamp, du maintien de l’EPIDE à Lanrodec et d’un projet d’usine de masques pour lequel je suis très confiant.


* note de la rédaction du blog: et il ose dire que les conditions de sécurité sont garanties? 
Mais qui va assurer les gardes? Les bébés ne naissent pas à heures fixes et programmées...

jeudi 18 juin 2020

BVONLINE

EXTRAIT DU BLOG    BVONLINE




Bégard – Forte mobilisation au Bon Sauveur : pour plus de moyens, pas un pourboire (album)


Date de l'évènement: 
Mardi, 16 Juin, 2020
Mardi 16 juin (2020), comme partout en France, les personnels soignants de la Fondation Bon Sauveur, à l'appel de l'intersyndicale CGT et Sud Solidaires Bégard, se sont mobilisés pour réclamer plus de moyens en effectifs, en matériels, en reconnaissance et en rémunérations, et dire au gouvernement Macron qu'ils ne se satisferont pas de la prime promise – "un pourboire" - en contrepartie de...
... leur mobilisation pendant la crise sanitaire liée au Coronavirus. "Le personnel en psychiatrie est fatigué et en souffrance devant le manque de reconnaissance de leurs métiers" déclare le représentant de Sud Solidaires. Dans le tract distribué, il est dit que cette souffrance est liée à une détresse au travail "qui se concentre sur les questions managériales et financières". Autrement dit, "c'est le manque de protections et de soins, ainsi que les questions d'organisation et de management qui ont contribué à ce mal-être chez les soignants". Selon le syndicat, l'hôpital est en sous-effectif pour assurer une bonne prise en charge des patients, d'autant que les soignants craignent l'après Covid en termes de retombées psychologiques induites par la peur de la maladie et le confinement prolongé.
Non seulement "les salaires n'augmentent pas mais on entend en plus certains politiques dire qu'il faudrait augmenter notre temps de travail... C'est se foutre de nous !". Ils demandent une revalorisation de leurs salaires de 20% pour rattraper la perte du pouvoir d'achat qu'ils subissent depuis 20 ans, à raison d'un décrochage de 1% par année ; "L'évolution de l'ancienneté conventionnelle ne compense pas cet effritement régulier du pouvoir d'achat et de plus, l'ancienneté n'a pas vocation de compenser cette perte, mais de reconnaître la stabilité de la relation contractuelle".
Pour l'intersyndicale CGT, si la question des salaires est essentielle, elle n'est pas la seule préoccupation du secteur : "Il faut absolument recréer des services pour accompagner et prendre soin correctement de la population. Il faut en finir avec cette idée délirante de faire plus et mieux avec moins !".
Réunis devant les grilles de l'hôpital, la centaine de salariés s'est ensuite constituée en cortège pour défiler dans la ville en ménageant une longue pause devant la Résidence Kreiz Ker. Les personnels de l'EHPAD et du Comité Cantonal d'Entraide ont mené à leur tour une action à 14h.

INES

FELICITATIONS INES

Algues vertes, l'histoire interdite - FORMAT NUMERIQUE - Plateforme Izneo

Inès,

Kevrenn NPA LGBP a gas dit gourcʼhemennoù evit bezañ tapet priz ar BT Breizhad evit da levr « Bezhin glas, an istor difennet ». An emgann a gasomp a-benn, pep hini war e dachenn hag e meur a zoare, enep d’ar c’hevala liammet gant al labour-douar industriel hag askoridik e Breizh zo sikouret mat a-drugarez d’al labour graet ganit. Ar fed e vije roet ar priz d’ur vaouez zo ivez ur sin vat evit horgevredigezh a zo renet c’hoazh gant pouez ar patriarkiezh.

Kevrenn NPA Lannuon Gwengamp Bear Pempoull


Inès,

Le comité npa LGBP te félicite d'avoir obtenu le prix de la BD
bretonne pour ton livre "algues vertes, l'histoire interdite" .
Le combat que nous menons par nos engagements individuels multiformes contre le capitalisme agro industriel et l'agriculture intensive  en Bretagne reçoit grâce à ton travail un puissant soutien.Et le fait que cet événement récompense une journaliste femme est aussi un signepositif dans une société encore trop patriarcale.

Le comité NPA Lannion Guingamp Bégard Paimpol

mardi 16 juin 2020

cssp

Communiqué MARCHE des SOLIDARITES


https://www.npa2009.org/sites/default/files/p1160493_copie_0_0.jpg 
 
Après le succès des rassemblements qui ont eu lieu le 30 mai un peu partout en France, dont RENNES pour la Bretagne, le CSSP (collectif de soutien aux sans papier du Trégor) a décidé de rejoindre le mouvement. Le gouvernement n’ayant pas voulu écouter ce que les exclus ont voulu exprimer nous avons décidé de crier plus fort.
En effet le 30 mai dernier des milliers de manifestants ont exigé du gouvernement des mesures pour les plus démunis dont les sans papiers en ces temps de crise sanitaire. Nous avons demandé que ces personnes soient protégées comme cela a pu être fait en Italie ou au Portugal mais ce gouvernement ne semble pas considérer les sans papiers comme des êtres humains dignes de la protection. Nous demandons la régularisation de tous pour que chacun ait droit à la santé, à l’emploi, au logement.
Nous exigeons la fermeture des CRA et voulons la libre circulation et la libre installation des êtres humains
Le CSSP a contacté les associations, syndicats, collectifs, et partis politiques qui ont décidé de cosigner cet appel.

Le CSSP a été rejoint par:
 AC ! TREGOR, Terre des Hommes, comité des amis de la Commune 1871, Kendred bod ha boued, CCFD Terre solidaire, Meskaj, Jamais sans toit
Par les collectifs : Faut pas pousser Mémé dans les « Z » orties et autres pangolins réfractaires, Gilets jaunes du Trégor
Par les syndicats Solidaires Trégor, FSU et CGT
Par les partis politiques NPA, ENSEMBLE, EELV, PCF
Ce rassemblement se fera dans le respect des règles sanitaires (masques, groupes limités à10, distanciation physique…)
Soyons nombreux à nous exprimer samedi 20 juin à partir de 11h sur le parvis des droits de l’Homme (devant le Carré Magique)
Venez masqués et avec vos instruments de musique pour animer cet espace
La manifestation est déclarée


HEBDO


Pour vous informer et faire vivre la presse anticapitaliste nous faisons appel à nos sympathisants.



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samedi 13 juin 2020

16 JUIN

INTERSYNDICALE DE GUINGAMP
LA CGT, SOLIDAIRES, LA FSU et FORCE OUVRIERE


COMMUNIQUE DE PRESSE JOURNEE DU 16 JUIN 2020


Les organisations syndicales paramédicales et médicales AMUF, SNIP CFE-CGC, CGT, FO, SUD et UNSA, les collectifs Inter Urgences, Inter Hôpitaux, le printemps de la psychiatrie et la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et des Maternités de proximité appellent les personnels et les usager·e·s à se mobiliser le 16 juin pour une journée d’action nationale d’initiatives et de grève.

Les politiques d’austérité menées par les différents gouvernements successifs avant la crise sanitaire et les non prises en compte de ce gouvernement en matière de Santé et d’Action Sociale ont généré des carences en matière de prise en charge, qui se sont accentuées pendant la pandémie du COVID 19. Cette crise démontre que les questions de santé, d’améliorations des conditions de travail des salarié·e·s de ces secteurs d’activité et la prise en charge de la population doivent être des enjeux prioritaires pour notre société. La population a applaudi les agents hospitaliers, mais aussi compris l’urgence de satisfaire les revendications exprimées par ceux-ci.

Nous le répétons, les professionnel·le·s ne se contenteront plus de belles promesses et de demies mesures !

Nous revendiquons :

Un plan de formation pluridisciplinaire et un plan recrutement de personnel

Revalorisation générale des salaires de tous les personnels et reconnaissance des qualifications des professionnel·le·s

Renforcement des moyens financiers significatifs pour les établissements, ce qui passe par la suppression de l’enveloppe fermée et une augmentation substantielle des budgets 2020 et 2021

L’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits

De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et l’égalité de la prise en charge pour la population sur tout le territoire, financées au moyen d'une Sécurité Sociale pleine et entière pour notre protection collective, et hors des enjeux marchands.

La meilleure des reconnaissances pour tous les professionnel·le·s des établissements du sanitaire, du médico-social et social, c’est que ce gouvernement ENFIN prenne en compte l’ensemble de leurs revendications.

Deux rassemblements se tiendront sur Bégard et Guingamp et ceux ci sont soutenus par l'intersyndicale de Guingamp:

Bégard à 10h30 à la fondation Le Bon Sauveur devant la direction.

Guingamp sur la pelouse du centre hospitalier de 11h300 à 14h30, pique nique revendicatif.

Nous invitons tous les participants à respecter les consignes de sécurité sanitaire, si besoins des masques seront fournis sur place.

Tout·e·s ensemble!
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FLICS

PUISQUE CASTANER NE DEFEND MEME PLUS LES FLICS QUI LE FERA?

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mercredi 10 juin 2020

commune

 
Comité Trégor-Argoat des Amies et amis 

de la Commune de Paris

1871
 

Lannion, le 10 Juin 2020



Chères amies, chers amis,

L’évolution de la pandémie due au Coronavirus, même s’il faut rester très vigilants, nous permet la reprise d’un certaine activité de notre Comité.

Dans un communiqué précédent nous vous informions du report des temps forts prévus au premier semestre 2020 : L’hommage à Louis Rossel qui devait avoir lieu le 19 mars dernier à Locquémeau - La conférence sur la laïcité qui était programmée pour le 8 avril à Trélévern - Notre fête annuelle à Tonquédec le 13 juin.

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous annoncer que l’exposition pour le 190 ème anniversaire de Louise MICHEL qui devait ouvrir au « Truc Café » à Lannion le 29 mai, est visible depuis hier mardi 9 juin.

Pour vous tenir informés des actions de notre Comité n’hésitez pas à vous promener sur notre site et pour mieux connaître La Commune de Paris 1871 voir le site national et les sites amis.

Continuez à prendre soin de vous et de vos proches et ami-e-s .

Salutations communardes.

Comité Trégor-Argoat des Amies et amis de la Commune de Paris 1871


Site et adresse courriel :



CSSP

Et à LANNION LE 20 JUIN à l'appel du comité des sans papiers