dimanche 21 juin 2020

CSSP

Nouveau Parti Anticapitaliste 29

Npa29 Expression des comités Npa: Pays Bigouden, Brest, Carhaix-Kreiz Breizh, Châteaulin, Presqu'île de Crozon, Morlaix, Quimper, et Quimperlé. Seuls les articles signés "Npa" engagent le parti.

Lannion

refugies

Lannion, quelque 150 personnes défilent en soutien aux migrants

Ce samedi matin, environ 150 personnes ont participé à une manifestation, dans le centre-ville de Lannion, pour dénoncer le sort réservé aux migrants.
Une « marche des solidarités » organisée par le Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor et relayée par une quinzaine d’associations, syndicats et partis politiques. « Nous sommes là pour que le gouvernement entende le cri des migrants et de ceux qui les soutiennent. »
Environ 150 personnes se sont rassemblées, ce samedi en fin de matinée, sur le parvis des Droits de l’Homme, devant la salle du Carré Magique à Lannion, avant de défiler jusqu’à la sous-préfecture. Leurs convictions s’affichaient sur les pancartes. Deux exemples parmi d’autres : « Un enfant étranger est un enfant comme les autres » ; « Vous croyez qu’ils sont là pour le plaisir ? ».
Cette initiative du Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor (CCSP), rejoint par son homologue du secteur de Belle-Isle-en-Terre, Kengred-bod ha boued, et par une quinzaine d’associations, de syndicats et de partis politiques, fait suite aux « marches de solidarités » organisées le 30 mai à Paris et dans plusieurs autres villes.

« Situation particulièrement difficile pendant l’alerte sanitaire »

« Le gouvernement n’ayant pas voulu écouter ce que les exclus ont voulu exprimer, nous avons décidé de crier plus fort », avait annoncé le CSSP, en mettant sur pied cette manifestation coïncidant avec la Journée mondiale des réfugiés.
Selon le porte-parole du collectif, Philippe Vital, « la situation des migrants a été particulièrement difficile pendant l’alerte sanitaire. Ils se sont retrouvés sans travail, sans argent, sans logement, ils n’avaient pas tous accès aux soins et le gouvernement a laissé faire ». Dans le Trégor, où le réseau de bénévoles prend sous son aile une quarantaine de migrants dont la moitié d’enfants, ils étaient sans doute moins mal lotis qu’ailleurs. « La solidarité s’y exerce encore, dans le sens où aucun réfugié n’était dans la rue, à notre connaissance », précisait Philippe Vital.

« Un être humain égale un être humain, quelle que soit son origine »

Lors des prises de parole, les militants ont rappelé leurs revendications : « la fermeture des centres de rétention administrative dont celui de Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes, le droit à la santé, au logement, à l’éducation, à la culture pour tous, la libre circulation et installation des êtres humains, la régularisation des demandeurs d’asile ou de titre de séjour ».
« Un être humain égale un être humain, quelle que soit son origine », a conclu Philippe Vital, avant la dislocation du cortège devant la sous-préfecture. « Non aux discriminations, non au racisme, d’où qu’il vienne. »

Notre comité appelait au rassemblement et nous étions présents.