Poutou : « Si des députés ou des actionnaires faisaient grève, on ne le verrait pas »
Zadistes, étudiants, cheminots, fonctionnaires… La contestation sociale s’amplifie ces dernières semaines et la grogne sociale se développe. Ce qui ne va pas sans incidents, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes, où plusieurs gendarmes ont été blessés depuis le début des opérations d’expulsion lundi, ou encore à Tolbiac, sur le campus de l’université parisienne.
Dans l’émission Seul Contre Tous, Philippe David affirmait ce mercredi qu’il faut « rétablir l’ordre » ! Face à lui, Philippe Poutou, porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste.
« Dès qu’il y a de la contestation, on est tout de suite stigmatisé, a-t-il déploré. Il y a toujours un problème de délégitimisation de la contestation. Ça pose la question du droit à contester, du droit d’expression et du droit à s’opposer à des projets politiques qu’on conteste. »
Or, selon lui, la grève est justement l’un des moyens d’expression de cette colère sociale qui monte. Et les désagréments qu’elle entraîne, notamment pour les usagers des trains, « montrent toute l’utilité du métier de cheminot » : « Si des députés ou des actionnaires faisaient grève, on ne le verrait pas beaucoup. Par contre, des gens utiles à la société, dès qu’ils font grève, ça pose problème. Mais c’est la défense qu’on a, nous salariés. »
Dans l’émission Seul Contre Tous, Philippe David affirmait ce mercredi qu’il faut « rétablir l’ordre » ! Face à lui, Philippe Poutou, porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste.
« Dès qu’il y a de la contestation, on est tout de suite stigmatisé, a-t-il déploré. Il y a toujours un problème de délégitimisation de la contestation. Ça pose la question du droit à contester, du droit d’expression et du droit à s’opposer à des projets politiques qu’on conteste. »
Or, selon lui, la grève est justement l’un des moyens d’expression de cette colère sociale qui monte. Et les désagréments qu’elle entraîne, notamment pour les usagers des trains, « montrent toute l’utilité du métier de cheminot » : « Si des députés ou des actionnaires faisaient grève, on ne le verrait pas beaucoup. Par contre, des gens utiles à la société, dès qu’ils font grève, ça pose problème. Mais c’est la défense qu’on a, nous salariés. »