Pas d'avancées et pas de dialogue possible, actuellement, pour les
aides-soignants du Service d'aide à domicile (Sad) du Corong, issu de la
fusion des comités d'entraide de Maël-Carhaix et Callac, au sujet du
troisième « usage » : celui concernant le retour des véhicules à la
base. Ici, on préfère parler d'usages plutôt que d'avantages acquis. En
rappelant que « cette pratique est en place depuis la création des deux
comités concernés, pour précisément attirer des personnels qui auraient
été plutôt tentés vers d'autres structures. »
« On ne peut pas discuter quand il n'y a rien sur la table », indique Jean-Edmond Coatrieux, secrétaire général de l'Union CGT 22. Marie-Françoise Zanchi, secrétaire départementale CGT de l'aide et du soin à domicile ajoute : « Il y aurait peut-être des propositions à formuler en supprimant les coupures comme cela se fait à certains endroits, mais personne ne propose rien ». Les aides-soignants considèrent qu'ils « sont les grands perdants de la restructuration.
Alors que les économies, visées par les financeurs, portaient
essentiellement sur les missions-supports (administratifs) ». Ils
considèrent que la convention collective sortie en 2010 et étendue en
2012 n'est pas respectée.
Jeudi en début de soirée, le comité du Kreiz-Breizh basé à Sainte-Tréphine, qui a aussi ses spécificités et regroupe, désormais, 19 communes des secteurs de Saint-Nicolas-du-Pélem et Gouarec, sent aussi venir le vent du boulet. Surtout que les difficultés financières y sont reconnues. Ses représentants, dont leur déléguée Véronique Le Baquer, étaient venus apporter leur soutien à leurs collègues en grève à Maël-Carhaix, avec des arguments sérieux. Une future fusion avec le SAD du Corong serait, dit-on, dans les cartons alors qu'il s'est déjà rapproché du comité du Haut-Blavet pour former un SSIAD (Service de soins infirmiers et d'aide à domicile). « On pourrait encore s'attendre à des régressions et craindre, à nouveau, à des nivellements vers le bas », insiste Jean-Edmond Coatrieux. Le mouvement se poursuit au SAD du Corong et seuls, les personnels réquisitionnés seront en intervention ce week-end.
La situation de blocage perdure
« On ne peut pas discuter quand il n'y a rien sur la table », indique Jean-Edmond Coatrieux, secrétaire général de l'Union CGT 22. Marie-Françoise Zanchi, secrétaire départementale CGT de l'aide et du soin à domicile ajoute : « Il y aurait peut-être des propositions à formuler en supprimant les coupures comme cela se fait à certains endroits, mais personne ne propose rien ». Les aides-soignants considèrent qu'ils « sont les grands perdants de la restructuration.
Autre fusion en vue
Jeudi en début de soirée, le comité du Kreiz-Breizh basé à Sainte-Tréphine, qui a aussi ses spécificités et regroupe, désormais, 19 communes des secteurs de Saint-Nicolas-du-Pélem et Gouarec, sent aussi venir le vent du boulet. Surtout que les difficultés financières y sont reconnues. Ses représentants, dont leur déléguée Véronique Le Baquer, étaient venus apporter leur soutien à leurs collègues en grève à Maël-Carhaix, avec des arguments sérieux. Une future fusion avec le SAD du Corong serait, dit-on, dans les cartons alors qu'il s'est déjà rapproché du comité du Haut-Blavet pour former un SSIAD (Service de soins infirmiers et d'aide à domicile). « On pourrait encore s'attendre à des régressions et craindre, à nouveau, à des nivellements vers le bas », insiste Jean-Edmond Coatrieux. Le mouvement se poursuit au SAD du Corong et seuls, les personnels réquisitionnés seront en intervention ce week-end.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/callac/comites-d-entraide-fusions-et-confusion-10-06-2017-11548718.php#Ml9CUexJYOqEohMp.99