lundi 19 août 2019

                      DISPAC'H AR MIN...

REVOLTE A LA MINE ...


La fête de la Saint Loup à Guingamp ne nous a pas habitué à célébrer l'histoire du mouvement ouvrier en Bretagne.
Jusqu'à ce jour, puisque le cercle celtique de Spézet , dans le centre Bretagne, a basé sa nouvelle chorégraphie sur les luttes des mineurs de Poullaouen près de Carhaix.

Beaucoup d'entre nous l'ignorent sans doute, mais de nombreuses mines existaient en BZH jusqu'à une période récente... Notamment des mines d'ardoises sur Mael Carhaix et Sainte Tréphine, en Bretagne Centrale. 
Je me souviens d'avoir participé en qualité de soutien aux luttes contre la fermeture de Sainte Tréphine dans les années 1970...Et forgé des liens avec les mineurs de fond de Mael Carhaix, la culture politique communiste était très prégnante dans ce milieu.
La pénibilité du travail, le danger permanent rappellent ceux  vécus dans le milieu  des marins pécheurs. Quelques anecdotes croustillantes mais impossible à livrer sur un blog public tournent autour de l'usage peu contrôlé à cette époque de la "poudre noire".

Un peu d'histoire: extrait du journal LE POHER 



La mine de Poullaouën
Il ne reste que quelques traces de la mine de Poullaouën. À droite, des mineurs en Centre Bretagne au début du XXe siècle.


La mine de Poullaouën


La famille Proux s’était établie à Poullaouën pour travailler aux très rentables mines de ce secteur. Connus dès la Préhistoire, les gisements de plomb argentifère ont été exploités au Moyen Âge, avant de subir la concurrence de l’argent américain après les découvertes du nouveau monde. En avril 1732, un négociant de Morlaix, François-Joseph Guillotou de Kerever, obtient une concession à Poullaouën. Il crée la Compagnie des mines de basse Bretagne avec d’autres négociants bretons et des banquiers parisiens. L’entreprise emploie rapidement plusieurs dizaines de personnes et la production s’accroît avec l’exploitation d’un autre site à Huelgoat, puis à Pont-Péan, dans le pays Gallo. Entre les années 1760 et la Révolution, la Compagnie des mines de basse Bretagne devient le principal producteur de plomb et d’argent du royaume. Sur une trentaine d’années, sa rentabilité est exceptionnelle et elle emploie jusqu’à 2.000 salariés. Elle attire notamment des ingénieurs allemands venus de Bavière, de Saxe ou du Harz, dont certains font souche dans le pays. La Compagnie est nationalisée en 1794. Son exploitation continue après la Révolution française, avant de décliner au XIXesiècle. Le site de la vieille mine de Poullaouën témoigne de ce passé industriel.

Et pour en savoir plus sur la Bretagne minière:

 goater-MINES-D-ARGENT