mardi 4 septembre 2018

triskalia

OUEST FRANCE

Plouagat. Les salariés de la coopérative Triskalia expriment leur ras-le-bol

Les salariés de Plouagat se sont réunis devant le site de la coopération ce mardi 4 septembre à 13h30.
Les salariés de Plouagat se sont réunis devant le site de la coopération ce mardi 4
Le 29 août 2018, une nouvelle plainte a été déposée contre Triskalia mettant en cause la qualité de l’aliment pour bétail que fournit l’usine. Face à cette nouvelle accusation, les salariés de Plouagat ont réagi mardi 4 septembre devant l’usine.
Le 31 août dernier, Christophe Thomas, agriculteur à Moustéru, accusait l’entreprise d’aliments pour bétail d’avoir contaminé son cheptel, devant les médias.
Face à cette polémique supplémentaire, les salariés des quatorze sites bretons de Triskalia ont décidé de se mobiliser.

#Triskaliac’estnous

À Plouagat, ils étaient une trentaine à se rassembler ce mardi pour échanger quelques minutes avant de reprendre le travail. Après avoir pris une photo tous ensemble en portant les lettres du hashtag "Triskaliac’estnous", les salariés ont échangé sur la situation actuelle.

« Ne plus se laisser faire »

« Nous en avons marre d’être la cible d’un groupe de personnes qui souhaitent tuer Triskalia en remettant en cause notre travail », explique Marien Megneaud, responsable qualité sur les usines de nutrition animales.
Devant les salariés, Dominique Bastard, responsable du site s’est aussi exprimé pour apporter son soutien. « L’action est à l’initiative de l’ensemble des salariés. Ils sont tous questionnés dans leur entourage. On ne peut plus se laisser faire, ajoute le représentant. Il y a eu une erreur humaine. Il y en aura toujours. Nous avons fait le nécessaire en toute transparence. » Tout en gardant son sang-froid, Marien Megneaud confie qu’il ne supporte plus que l’on « traite d’assassins » les salariés de la coopération.
Désormais, ils attendent de voir la tournure des événements… D’autres rassemblements avaient lieu à la même heure, dans 13 sites bretons du groupe.

Note du comité NPA: 
Encore une instrumentalisation des salariés par les coopératives bretonnes.Elles livrent des aliments dangereux pour la santé animale et humaine bourrés d'antibiotiques. Ensuite, elles transfèrent leur responsabilité sur des "erreurs humaines" prenant les salariés en otage.
Des procédés dignes de la mafia...
Comme l'empoisonnement des ouvriers de l'usine d'aliments de Plouisy. La responsabilité de TRISKALIA ayant été reconnu par la justice dans ce dossier.
Au même moment TRISKALIA projettent les transferts de ses activités livraisons à des sous- traitants taillant dans l'emploi stable.
Du boulot oui mais pas à n'importe quel prix!...