mercredi 12 septembre 2018

LE TELEGRAMME

Saint-Brieuc. L’intersyndicale dénonce des « agissements inquiétants » lors de la visite de Macron

L’intersyndicale (CGT, FO et Solidaires) a dénoncé des « agissements inquiétants » en marge de la venue du Président de la République le 20 juin dernier à Saint-Brieuc. Deuxième et troisième en partant de la gauche, Thierry Perennes et Mathias Mauduit de la CGT avaient été mis en garde à vue lors de la visite présidentielle.
L’intersyndicale (CGT, FO et Solidaires) a dénoncé des « agissements inquiétants » en marge de la venue du Président de la République le 20 juin dernier à Saint-Brieuc. Deuxième et troisième en partant de la gauche, Thierry Perennes et Mathias Mauduit de la CGT avaient été mis en garde à vue lors de la visite présidentielle. (Photo Marina Chélin)

L’intersyndicale (CGT, FO et Solidaires) a dénoncé des « agissements inquiétants » en marge de la venue du Président de la République le 20 juin dernier à Saint-Brieuc. Deux syndicalistes avaient été mis en garde à vue lors de cette visite.

Parce qu’ils ont mené leur « enquête citoyenne pendant plusieurs semaines », les syndicats CGT, FO et Solidaires ont souhaité dresser, ce mercredi, un premier bilan « des agissements inquiétants » qu’ils ont constatés en marge de la venue du Président de la République le 20 juin dernier à Saint-Brieuc.
« Nous sommes très choqués par ce qui s’est passé ce jour-là. Les règles démocratiques ont été bafouées », affirme Serge Le Quéau de Solidaires. Selon l’intersyndicale, le rassemblement se voulait tout à fait « pacifique ». Les militants racontent avoir dû faire face à l’agressivité des forces de l’ordre. Ils ont, tour à tour, dénoncé « la confiscation de leur sono et de leurs banderoles, l’arrachage d’autocollants, le filtrage et le blocage de manifestants, etc. »… 

« Une atteinte à la démocratie »


« Enlever un micro à des organisations syndicales est une atteinte à la démocratie.
C’est la première fois que je vois ça dans mon parcours de militant. Ce type de comportement est inadmissible », a pointé le syndicaliste de la Confédération paysanne et ancien conseiller régional, René Louail, venu en soutien. Deux cégétistes, Thierry Perennes et Mathias Mauduit, avaient été mis en garde à vue ce 20 juin. Le premier avait écopé d’un rappel à la loi pour outrage et le second, porteur d’un couteau pliable, est passé en composition pénale, ce mercredi, à Saint-Brieuc. Composition pénale que le militant a refusée. Il y aura donc un procès ultérieurement. Ces différentes situations font dire aujourd’hui aux syndicats « qu’au nom du sécuritaire, l’État devient autoritaire ». « On veut que cela cesse et on ne laissera pas faire », prévient Serge Le Quéau.
De son côté le préfet des Côtes d’Armor précise qu’il « n’a pas été destinataire d’une déclaration de manifestation sur la voie publique » et s’agissant des mesures de sécurité prises par les forces de l’ordre, il estime « qu’elles ont été justifiées et proportionnées au regard de la sensibilité inhérente à un déplacement présidentiel ».



Note du comité: 
Evidemment le préfet couvre et prétend ne pas avoir eu de demande de manifestation de l'intersyndicale. Comme d'habitude le représentant de l'Etat ment.
Le glyphosate n'est pas dangereux, les algues vertes ne sont pas nocives, le chômage baisse, les salaires augmentent, Parcoursup est une réussite, la maternité de Guingamp est dangereuse, les camions ne polluent pas...Au final, nous sommes tous des abrutis....