samedi 18 mai 2019

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Après la zone industrielle de Bellevue le matin, les élus de la commission du développement économique de GPA se sont rendus dans la zone d’activités de Kergré l’après-midi. Deux zones qui n’en forment qu’une, traversées par la RN 12, qui constituent le poumon économique de l’agglo guingampaise.
Après la zone industrielle de Bellevue le matin, les élus de la commission du développement économique de GPA se sont rendus dans la zone d’activités de Kergré l’après-midi. Deux zones qui n’en forment qu’une, traversées par la RN 12, qui constituent le poumon économique de l’agglo guingampaise. (Photo Emmanuel Nen)

Kergré et Bellevue, deux zones d’activités voisines, coupées par la RN 12. L’un des principaux poumons économiques de l’agglomération guingampaise, qui poursuit son essor en accueillant quatre nouvelles entreprises. Une chaufferie bois pourrait y voir le jour en 2021, ainsi qu’une station GNV.

Poumon économique. Si elles n’étaient pas traversées par la RN 12, les zones d’activités de Kergré et Bellevue n’en formeraient qu’une, à l’est de l’agglomération guingampaise. L’un des principaux poumons économiques du territoire Guingamp-Paimpol, marqué par le tissu industriel (alimentation humaine et animale), qui s’est diversifié avec de l’artisanat, du commerce et un développement des services. « C’est un secteur dense, très envié, qui sait se régénérer », note Vincent Le Meaux, le président à la fois de GPA et de sa commission du développement économique.

Quatre nouvelles entreprises. Lachuer (boulangerie), le garage Fiat, Carrosserie Guingampaise et Véranda Robin : quatre nouvelles entreprises se sont installées dans la zone de Kergré ces deux dernières années. Une zone qui poursuit son développement. Il reste quatre à cinq hectares commercialisables. « Plusieurs négociations sont en cours, annonce Vincent Le Meaux. C’est un secteur très envié mais nous avons d’autres zones. Il y a, sur le territoire communautaire, un potentiel de 20 ha sur une quarantaine de parcs d’activités, en plus d’une réserve de 80 ha ».

Des besoins en main-d’œuvre. Vendredi, les élus de la commission du développement économique de GPA ont rendu visite aux industriels de la zone de Bellevue, puis à ceux de Kergré l’après-midi. Entremont, Farmor, l’Atelier Saint-Michel, « toutes ces entreprises nous ont fait part de leurs besoins en main-d’œuvre. Elles peinent à recruter. La rencontre de l’offre et de la demande n’est pas optimale, mais ce n’est pas propre à Guingamp ». L’agglo va tenter d’apporter une réponse en initiant une formation de techniciens de maintenance cet automne, d’une durée d’un an. Douze places à l’intention de demandeurs d’emploi et de personnes en reconversion professionnelle. « On veut former à des métiers pour lesquels on est sûrs qu’il y a de l’emploi », précise Pierre Salliou, membre de la commission.

Économie rime avec environnement. « Du travail va être fait pour que nos zones soient exemplaires sur le plan énergétique », souligne Vincent Le Meaux. Deux projets sont sur les rails. Le premier consiste à créer une chaufferie bois, probablement à Bellevue, pour alimenter les entreprises des deux zones d’activités. Une étude vient d’être lancée en partenariat avec le Smitred, confiée au bureau Biomasse Normandie. Cette chaufferie, qui recyclera du bois de type B, pourrait entrer en fonction en 2021. Autre projet en réflexion, l’ouverture d’une station GNV, qui permettrait aux transporteurs de rouler au gaz naturel de ville et non plus au fioul. Les discussions sont engagées avec le syndicat départemental d’électricité. Le projet pourrait se concrétiser dans les deux ans.

L’assainissement, un enjeu majeur. « Nous devons trouver des solutions à tous les problèmes environnementaux, poursuit Vincent Le Meaux. C’est un enjeu majeur qu’on est en passe de relever. Mais on ne peut pas régler en une année 40 ans de développement économique débridé. Les industriels investissent eux aussi et ont mis en place des capteurs pour mieux gérer les flux d’eaux usées. L’environnement n’est pas oublié, c’est la condition sine qua non du développement de notre territoire ».