Manifestation à LANNION le 9 Mai à
11h00
Faisons
converger nos luttes contre Macron et son système !
Public, privé, usagers : même
combat !
Sous
la pression de la mobilisation , Macron a annoncé revenir sur les
120000 suppressions d’emploi de fonctionnaires et suspendre les
fermetures d’hôpitaux et d’écoles (sauf… si le maire est
d’accord !)
Mais
cela n’exclut pas la fermeture de classes et de services
hospitaliers !! Ces maigres promesses cachent mal sa politique,
à nouveau exprimée dans son « Projet
de loi de transformation
de la fonction publique »,
de casse des services publics. Une casse contre laquelle se
mobilisent aujourd’hui les agents de la Fonction publique mais que
dénoncent également les usagers qui, dans les classes populaires,
ont un besoin tout particulier de services publics de qualité et de
proximité.
Le 9 mai, nouvelle étape dans la
mobilisation - Pour une riposte générale !
Macron
a cru venir à bout de la colère populaire, exprimée notamment par
le mouvement des Gilets jaunes, en lançant son soi-disant « grand
débat national ». Un grand… enfumage national ! Un
cirque médiatique où Macron a fait de la promotion, au frais du
contribuable, pour sa politique au service du Medef et des
ultra-riches, déjà gavés de dividendes . Résultat :
des miettes à toutes celles et ceux qui se mobilisent depuis des
mois sur les ronds-points, dans la rue, sur leurs lieux de travail.
Les principales revendications - démocratiques, sociales,
écologiques - sont totalement ignorées. Pas un mot sur une
augmentation des salaires, des pensions, des allocations - des
mesures pourtant urgentes face à la misère toujours grandissante.
Macron veut même nous faire travailler plus, alors que ce pays
compte officiellement 6 millions de chômeurs !
C’est toutes et tous ensemble qu’il
faut lutter !
La
politique de la carotte ne marchant pas, le gouvernement utilise le
bâton de la répression pour nous faire taire : blesser,
mutiler, criminaliser, judiciariser. Une violence policière qui est
le corollaire de la violence sociale, de la guerre de classe qui
s'intensifie.
Contre
la montée de l’extrême droite nationaliste et raciste légitimée
par l’ignoble politique anti-migrants du gouvernement et qui surfe
dangereusement sur la crise et le
désespoir que génèrent le capitalisme et les politiciens à son
service, qu’ils soient de droite ou qu’ils se prétendent de
gauche.
Pour
mettre fin au massacre démocratique, écologique et social, il nous
faut être plus unis, mobilisés et forts : amplifier
et faire converger nos luttes et nos résistances multiples pour
frapper ensemble
nos ennemis communs, le Medef et son gouvernement.
En
finir avec une société qui exploite toujours plus celles et ceux
qui sont en activité alors qu'elle en jette des millions d’autres
dans la misère, le chômage ou la précarité. Pour une répartition
du temps de travail existant afin de pouvoir travailler tou-te-s,
mieux et moins longtemps ! Une autre société vraiment
démocratique débarrassée de l’exploitation et des oppressions
capitalistes est nécessaire et possible pour sauver l’humanité et
la planète.
OUEST FRANCE
Dans l’Éducation nationale, cela se traduit par 2 650 postes en moins dans le second degré.
OUEST FRANCE
Lannion. 350 personnes contre la « casse du
service public »
Un
mot d’ordre intersyndical pour soutenir la fonction publique a
rassemblé ce jeudi 9 mai 2019 quelque 350 personnes à Lannion
(Côtes-d’Armor), venues de l’hôpital, des collectivités et des
établissements scolaires.
Les agents de la fonction publique étaient appelés à faire
grève et à manifester ce jeudi 9 mai 2019. À Lannion (Côtes-d’Armor),
ils étaient quelque 350 à s’être mobilisés, venus de la fonction
publique hospitalière, territoriale ou encore de l’Éducation nationale.
Tous sont vent debout contre la loi de transformation de la fonction
publique. Ils demandent aussi la hausse du point d’indice, la fin du
jour de carence tandis qu’ils dénoncent la précarisation et le recours
trop systématique à des contractuels, alors qu’est annoncée la fermeture
de 120 000 postes au plan national.Dans l’Éducation nationale, cela se traduit par 2 650 postes en moins dans le second degré.
Dans les Côtes-d’Armor, cela correspond à une quarantaine de postes en moins, ce qui se traduit par des heures de cours en moins, dénonce Christian Kervoelen, professeur d’histoire-géographie et représentant de la FSU du Trégor.
« Convergence des luttes »
Des gilets jaunes ont également pris part à la mobilisation, indiquant queleurs revendications touchaient tout le mondeet qu’ils étaient sensibles à la défense de la fonction publique. Le comité de défense de l’hôpital était également présent, pour apporter son soutien au personnel et dire ses craintes face à des fermetures de service telles que la maison de périnatalité de Paimpol. À l’hôpital, les syndicats dénoncent les cadences infernales et pointent du doigt les difficultés à faire les plannings d’été.
Avoir trois semaines de congés d’affilée est devenu compliqué.Sans compter les budgets,
insuffisants par rapport aux besoins.
On nous parle de qualité de vie au travail, de prévention des risques psycho-sociaux, mais ce qu’on vit au quotidien va totalement à l’encontre de cela.