lundi 6 mai 2019

com 9 mai

image.pngCOMMUNIQUE DU NPA, comité Lannuon Gwengamp, Bear, Pempoul

Manifestation à LANNION le 9 Mai à 

11h00
 
Faisons converger nos luttes contre Macron et son système !
 

Public, privé, usagers : même combat !
Sous la pression de la mobilisation , Macron a annoncé revenir sur les 120000 suppressions d’emploi de fonctionnaires et suspendre les fermetures d’hôpitaux et d’écoles (sauf… si le maire est d’accord !)
Mais cela n’exclut pas la fermeture de classes et de services hospitaliers !! Ces maigres promesses cachent mal sa politique, à nouveau exprimée dans son « Projet de loi de transformation de la fonction publique », de casse des services publics. Une casse contre laquelle se mobilisent aujourd’hui les agents de la Fonction publique mais que dénoncent également les usagers qui, dans les classes populaires, ont un besoin tout particulier de services publics de qualité et de proximité.
Le 9 mai, nouvelle étape dans la mobilisation - Pour une riposte générale !
Macron a cru venir à bout de la colère populaire, exprimée notamment par le mouvement des Gilets jaunes, en lançant son soi-disant « grand débat national ». Un grand… enfumage national ! Un cirque médiatique où Macron a fait de la promotion, au frais du contribuable, pour sa politique au service du Medef et des ultra-riches, déjà gavés de dividendes . Résultat : des miettes à toutes celles et ceux qui se mobilisent depuis des mois sur les ronds-points, dans la rue, sur leurs lieux de travail. Les principales revendications - démocratiques, sociales, écologiques - sont totalement ignorées. Pas un mot sur une augmentation des salaires, des pensions, des allocations - des mesures pourtant urgentes face à la misère toujours grandissante. Macron veut même nous faire travailler plus, alors que ce pays compte officiellement 6 millions de chômeurs !
C’est toutes et tous ensemble qu’il faut lutter !
La politique de la carotte ne marchant pas, le gouvernement utilise le bâton de la répression pour nous faire taire : blesser, mutiler, criminaliser, judiciariser. Une violence policière qui est le corollaire de la violence sociale, de la guerre de classe qui s'intensifie.
Contre la montée de l’extrême droite nationaliste et raciste légitimée par l’ignoble politique anti-migrants du gouvernement et qui surfe dangereusement sur la crise et le désespoir que génèrent le capitalisme et les politiciens à son service, qu’ils soient de droite ou qu’ils se prétendent de gauche.
Pour mettre fin au massacre démocratique, écologique et social, il nous faut être plus unis, mobilisés et forts : amplifier et faire converger nos luttes et nos résistances multiples pour frapper ensemble nos ennemis communs, le Medef et son gouvernement.

En finir avec une société qui exploite toujours plus celles et ceux qui sont en activité alors qu'elle en jette des millions d’autres dans la misère, le chômage ou la précarité. Pour une répartition du temps de travail existant afin de pouvoir travailler tou-te-s, mieux et moins longtemps ! Une autre société vraiment démocratique débarrassée de l’exploitation et des oppressions capitalistes est nécessaire et possible pour sauver l’humanité et la planète.




                           OUEST FRANCE

Lannion. 350 personnes contre la « casse du 

service public »

Après les prises de parole, le cortège s’est élancé vers le centre-ville de Lannion.
Après les prises de parole, le cortège s’est élancé vers le centre-ville de Lannion. |  
 
Un mot d’ordre intersyndical pour soutenir la fonction publique a rassemblé ce jeudi 9 mai 2019 quelque 350 personnes à Lannion (Côtes-d’Armor), venues de l’hôpital, des collectivités et des établissements scolaires.
Les agents de la fonction publique étaient appelés à faire grève et à manifester ce jeudi 9 mai 2019. À Lannion (Côtes-d’Armor), ils étaient quelque 350 à s’être mobilisés, venus de la fonction publique hospitalière, territoriale ou encore de l’Éducation nationale. Tous sont vent debout contre la loi de transformation de la fonction publique. Ils demandent aussi la hausse du point d’indice, la fin du jour de carence tandis qu’ils dénoncent la précarisation et le recours trop systématique à des contractuels, alors qu’est annoncée la fermeture de 120 000 postes au plan national.
Dans l’Éducation nationale, cela se traduit par 2 650 postes en moins dans le second degré. Dans les Côtes-d’Armor, cela correspond à une quarantaine de postes en moins, ce qui se traduit par des heures de cours en moins, dénonce Christian Kervoelen, professeur d’histoire-géographie et représentant de la FSU du Trégor.

« Convergence des luttes »

Des gilets jaunes ont également pris part à la mobilisation, indiquant que leurs revendications touchaient tout le monde et qu’ils étaient sensibles à la défense de la fonction publique. Le comité de défense de l’hôpital était également présent, pour apporter son soutien au personnel et dire ses craintes face à des fermetures de service telles que la maison de périnatalité de Paimpol. À l’hôpital, les syndicats dénoncent les cadences infernales et pointent du doigt les difficultés à faire les plannings d’été. Avoir trois semaines de congés d’affilée est devenu compliqué. Sans compter les budgets, insuffisants par rapport aux besoins. On nous parle de qualité de vie au travail, de prévention des risques psycho-sociaux, mais ce qu’on vit au quotidien va totalement à l’encontre de cela.