flotte sur le rond point du Faouedig , RN 164.
Samedi 27 avril, un automobiliste de passage a photographié sur le rond point lieu de rendez vous des "gilets jaunes" un drapeau du Bagadou Stourm. Ce qui pourrait passer pour anecdotique prend une importance particulière, tant il démontre que ce mouvement peut être grangréné par les idées fascisantes voire nazies.
Nous savons comment s'est terminé l'histoire des groupes de combat issus du Parti Nationaliste Breton, alias Breizh Atav. Une partie d'entre eux, pas tous cependant, le groupe de St Nazer rejoignant la résistance, sont passés sous le sinistre nom de Bezenn Perrot à la Waffen SS.
Or tragédie de l'histoire la Bezenn a arrêté deux jeunes de Rostrenen et Kergrist Moelou, commune proche, les a torturé à Bourbriac puis assassiné à Plougonver.
Voir ci dessous Marcel Sanguy et Albert Torquéau.
La vigilance est de mise à la veille de ce premier mai 2019 alors que sur d'autres villes, Guingamp, Lannion s'agitent des militants d'extrême droite qui fort habilement avancent masqués et se fondent dans le mouvement des GJ.
Comme il y a des décennies sur les bords de l'Ebre, nous reprenons le vieux cri des républicains espagnols et des brigadistes: No Pasaran.
EXTRAIT DU MAITRON
Marcel SANGUY
Né le 23 décembre 1908 à Angers
(Maine-et-Loire), abattu le 16 juillet 1944 par les Allemands à
Garzonval en Plougonver (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; chiffonnier ;
FTP.
Le 11 juillet 1944, Marcel Sanguy, chiffonnier à
Kergrist-Moëlou (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), est arrêté avec son
camarade Albert Torqueau* à Canihuel (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) au
cours d’une opération menée par l’armée allemande et par des miliciens
du Bezen Perrot. Dans ce secteur la résistance FTP est fortement
implantée.
Détenu dans la maison du notaire Monsieur Souriman occupée par le Bezen Perrot au bourg de Bourbriac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il y fut martyrisé.
Le 16 juillet 1944, les miliciens emmenèrent sept détenus dont Marcel Sanguy à bord d’un camion jusqu’à Garzonval en Plougonver. Ils furent tous abattus dans un fossé en bordure de la voie ferrée Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) – Carhaix (Finistère) d’une balle dans la nuque.
Pierre Maillard, François-Louis Le Berre, François-Marie Le Berre, Jean-Louis Corbel, Marcel Sanguy, Pierre Sécardin et Albert Torquéau furent abattus..
Marcel Sanguy était marié, un enfant, il avait 36 ans.
Le nom de Marcel Sanguy figure sur Le Monument de Garzonval en Plougonver. Une rue de Rostrenen porte le nom de Marcel Sanguy.
.
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Détenu dans la maison du notaire Monsieur Souriman occupée par le Bezen Perrot au bourg de Bourbriac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il y fut martyrisé.
Le 16 juillet 1944, les miliciens emmenèrent sept détenus dont Marcel Sanguy à bord d’un camion jusqu’à Garzonval en Plougonver. Ils furent tous abattus dans un fossé en bordure de la voie ferrée Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) – Carhaix (Finistère) d’une balle dans la nuque.
Pierre Maillard, François-Louis Le Berre, François-Marie Le Berre, Jean-Louis Corbel, Marcel Sanguy, Pierre Sécardin et Albert Torquéau furent abattus..
Marcel Sanguy était marié, un enfant, il avait 36 ans.
Le nom de Marcel Sanguy figure sur Le Monument de Garzonval en Plougonver. Une rue de Rostrenen porte le nom de Marcel Sanguy.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Albert Torqueau
Né le 22 juillet 1920 à Brest (Finistère),
abattu le 16 juillet 1944 par les Allemands à Garzonval en Plougonver
(Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; instituteur ; commissaire aux
effectifs de la compagnie FTP Marcel Berthou.
La mère d’Albert Torquéau, née Louise Le Jan
(voir Marie-Louise Torqueau->209856], perdit deux autres de ses
enfants (une fille et un garçon) à la suite de maladies, elle fut maire
adjoint communiste de Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord ; Côtes
d’Armor) à la Libération.
Son fils Albert Torquéau était instituteur public à Rostrenen (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Le 11 juillet 1944, il fut arrêté avec son camarade Marcel Sanguy à Canihuel (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) au cours d’une opération de police effectuée dans la région de Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) par l’armée allemande et par des miliciens du Bezen Perrot. Dans ce secteur la résistance FTP est fortement implantée. Détenu dans la maison du notaire Monsieur Souriman occupée par le Bezen Perrot au bourg de Bourbriac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il y fut martyrisé.
Le 16 juillet 1944, les miliciens emmenèrent sept détenus dont Albert Torquéau à bord d’un camion jusqu’à Garzonval en Plougonver. Ils furent tous abattus dans un fossé en bordure de la voie ferrée Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) – Carhaix (Finistère) d’une balle dans la nuque.
Pierre Maillard, François-Louis Le Berre, François-Marie Le Berre, Jean-Louis Corbel, Marcel Sanguy, Pierre Sécardin et Albert Torquéau furent abattus.. Albert Torquéau avait 24 ans.
Albert Torquéau est inhumé au cimetière de Locmaria en Belle-Isle-en-Terre. Son nom figure sur Le Monument de Garzonval en Plougonver ; sur Les Plaques et cadre d’Albert Torquéau, écoles publiques, 2 rue Rosa Le Hénaff en Rostrenen ; sur Le Monument cantonal de Saint-Paul en Louargat ; et sur La Plaque de l’Ecole Normale des Instituteurs à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Une rue de Rostrenen porte le nom d’Albert Torquéau.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Son fils Albert Torquéau était instituteur public à Rostrenen (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Le 11 juillet 1944, il fut arrêté avec son camarade Marcel Sanguy à Canihuel (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) au cours d’une opération de police effectuée dans la région de Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) par l’armée allemande et par des miliciens du Bezen Perrot. Dans ce secteur la résistance FTP est fortement implantée. Détenu dans la maison du notaire Monsieur Souriman occupée par le Bezen Perrot au bourg de Bourbriac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il y fut martyrisé.
Le 16 juillet 1944, les miliciens emmenèrent sept détenus dont Albert Torquéau à bord d’un camion jusqu’à Garzonval en Plougonver. Ils furent tous abattus dans un fossé en bordure de la voie ferrée Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) – Carhaix (Finistère) d’une balle dans la nuque.
Pierre Maillard, François-Louis Le Berre, François-Marie Le Berre, Jean-Louis Corbel, Marcel Sanguy, Pierre Sécardin et Albert Torquéau furent abattus.. Albert Torquéau avait 24 ans.
Albert Torquéau est inhumé au cimetière de Locmaria en Belle-Isle-en-Terre. Son nom figure sur Le Monument de Garzonval en Plougonver ; sur Les Plaques et cadre d’Albert Torquéau, écoles publiques, 2 rue Rosa Le Hénaff en Rostrenen ; sur Le Monument cantonal de Saint-Paul en Louargat ; et sur La Plaque de l’Ecole Normale des Instituteurs à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Une rue de Rostrenen porte le nom d’Albert Torquéau.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord