mercredi 17 septembre 2025

huma

 

Le NPA-Révolutionnaires à la fête de l’Humanité

Le succès de la fête organisée par les militants du PCF et les équipes du quotidien fondé par Jaurès est immense : 610 000 personnes, 35 % de plus que l’an dernier. Des jeunes, des travailleurs et des travailleuses venus parfois de loin pour écouter des concerts et refaire le monde. Le NPA-R, qui a pu y être présent avec un stand, tient à remercier les organisateurs.

L’affluence record a tout à voir avec la situation politique. Raison pour laquelle les deux débats que nous avons organisés ont eux aussi dépassé nos attentes – à notre échelle bien plus modeste évidemment.

Le samedi Blandine, salariée des hôpitaux parisiens, Armelle, institutrice dans les Hauts-de-Seine et Coppelia, étudiante à Nanterre, sont revenues sur le succès du 10 septembre et la nécessité de construire des suites. Elles ont été remerciées par le public nombreux qui a regretté que ces préoccupations n’aient même pas été évoquées par les responsables de la gauche parlementaire, qui tenaient tribune commune à l’Agora. De la FI au PS en passant par le PCF et les Verts, tous se sont dit « prêts à gouverner », c’est-à-dire prêts à défendre les intérêts de l’impérialisme français, que ce soit sous la présidence de Macron ou d’un autre. Comme l’a rappelé Armelle, notre porte-parole, nous ne sommes certainement pas pour gouverner ce système capitaliste que nos luttes devront renverser pour mettre les travailleurs au pouvoir.

Le dimanche, Xavier et Maria, postiers, et Aurélien, enseignant, ont introduit un débat sur la situation internationale. Comment s’opposer à l’extrême droite, aux guerres et au militarisme ? Pourquoi combattre toutes les formes de nationalisme, du racisme le plus crasse au protectionnisme économique défendu par certains syndicats qui prétendent que les travailleurs auraient plus d’intérêt commun avec des patrons français qu’avec leurs camarades du monde entier ? La question essentielle, qui a fait le plus réagir, reste celle de la lutte contre le génocide en Palestine. Et personne parmi les présents ne se contentera de gestes symboliques, que ce soient des discours à l’ONU ou des drapeaux en fronton des mairies.

 

 

Les vidéos des débats