Manifester spontanément pour la Palestine n’est pas un crime !
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Ce mardi 4 novembre, notre camarade David Pijoan, co-secrétaire départemental du Snes-FSU, membre d’Éducation avec Gaza 33 et militant du NPA-Révolutionnaires était auditionné par la police judiciaire pour le délit « d’organisation d’une manifestation sur la voie publique non déclarée » le 8 octobre à Bordeaux où s’était tenu comme ailleurs en France un rassemblement spontané à 18 heures 30 devant la mairie suite à l’arraisonnement illégal de la deuxième flottille pour Gaza.
Plus de 200 personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de police pour le soutenir ainsi que les deux autres manifestants auditionnés, et demander l’abandon des poursuites, dont des grévistes de son collège bien sûr et de l’éducation, mais aussi des syndicalistes luttant contre la répression à la Poste, ou dans l’énergie, des militantes et militants de l’AG féministe, de Thousand Madleens, ou encore d’organisations politiques comme LO, le NPA-R, le NPA-A, RP, LFI, le PCF…
L’appel avait été aussi diffusé à tous les travailleurs du site d’Issac d’Ariane, par des militants CGT qui dénoncent le rôle joué par leur entreprise, au titre de la dissuasion nucléaire, dans le soutien militaire au génocide mené par l’État israélien, avec présence de grévistes lors du rassemblement.
Gaël Quirante, porte-parole national du NPA-Révolutionnaires, avait fait le déplacement, ainsi que la CGT éduc 95, ou encore trois des « quatre de Melle », ces profs qui s’étaient battus contre la répression dans l’éducation au moment de la grève contre la réforme du bac.
NOTRE TOTAL SOUTIEN A DAVID QUI MERITE AU MOINS
SUR CE COUP LA, LE PRIX NOBEL DE MATHEMATIQUES...
