UN ARTICLE QUI NOUS A ETE TRANSMIS PAR LA CGT
La fin programmée du service public des écluses du
Conseil départemental des Côtes d’Armor
Le département des Côtes d’Armor a acté qu’à partir du 1er janvier 2026, les éclusiers des ports de Paimpol et Pontrieux seraient intégrés à leur Société Publique Locale (SPL), Eskale d’Armor. Une mesure qui ne passe pas, puisqu’ils deviendront des agents de droit privé.
Ecluse à marée de Paimpol.
Créée 2021, la Société Publique Locale (SPL), Eskale d’Armor gère 1810 places d’amarrage dans les différents ports des Côtes d’Armor, dont ceux de Pontrieux et Paimpol.
Eskale Armor existe grâce à un actionnariat public du Département (en grande majorité) et de Perros-Guirec. Elle affiche sur son site une mission claire : « développer l’attractivité maritime et touristique » du territoire. A partir du 1er janvier, les quatre éclusiers de Paimpol et les trois de Pontrieux vont être détachés d’office pour intégrer cette SPL sur un des contrats de droit privé.
A l’appel de la CGT SNPTRI du département 22, une conférence de presse a été organisée le jeudi 06 novembre 2025 devant les bureaux de la Maison du Département de Guingamp. Face à la privatisation déguisée des écluses de Pontrieux et Paimpol, le syndicat CGT a manifesté avec les camarades son opposition au transfert des missions vers la SPL Eskale d’Armor et le passage d’office sous contrat privé des 7 agents du département en charge de ce service public.
Les infrastructures portuaires comme les autres infrastructures et notamment celles du réseau routier sont des biens publiques. Ils assurent aux usagers une compétence régalienne et une sécurité de continuité du service.
Ecluse à marée de Pontrieux
Le domaine public maritime ne doit pas être privatisé. Si l’objectif du Conseil départemental est de démanteler la fonction publique, en liquidant un à un les services, elle trouvera en face d’elle la CGT.
En 2025, le CD22 a déjà supprimer 60 postes en imposant des mobilités forcés aux agents en place, une première dans la collectivité !
Aujourd’hui, la casse du service public continue, les 7 agents des écluses sont ouvertement visés.