La Poste préfère la répression au service public
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Alors que plusieurs organisations luttent contre la fermeture du bureau de poste de Souleuvre en Bocage (Calvados), et pour faire monter la mobilisation d’ici la manifestation nationale du 24 mai prochain (dans le cadre de « convergences services publics » et « le printemps des services publics »), un des membres du collectif de défense du bureau de Poste, a entrepris une marche de six jours, entre la Poste de Souleuvre en Bocage et la direction régionale de la Poste à Rouen, soit plus de 170 kilomètres.
Chaleureusement accueilli, à son arrivée, par des militants de SUD PTT et de la CGT FAPT, on ne peut pas en dire autant de l’accueil réservé par la Poste qui a refusé de recevoir le camarade qui n’avait pourtant pas ménagé ses efforts pour la rencontrer ! Juste avant le départ de la marche, celui-ci avait reçu une invitation pour une rencontre à Caen le 17 avril mais n’avait pas renoncé à l’action pour autant. Finalement, la Poste, certainement contrariée du retentissement médiatique de l’affaire, prétexte (de nouveau !) une tentative d’intrusion pour annuler le rendez-vous du 17 avril ! Intrusion de syndicalistes, intrusion d’usagères et d’usagers, on comprend pourquoi la Poste veut fermer ses sites les uns après les autres : elle ne veut plus voir personne en fait !
Nous ne laisserons pas la Poste tranquille. Que soit dans le bocage les 24 et 25 mai ou au tribunal le 12 juin pour nos camarades Gaël et Yann, nous resterons mobilisés.
Correspondant
