vendredi 29 janvier 2021

le jeune

 Jean LE JEUNE résistant communiste, un des responsables du bataillon Guy Moquet qui battit les troupes nazis de Ramcke au lieu dit "Milin Ar Pich" en Paule est décédé ce jour.

Le NPA salue la mémoire d'un antifasciste de la première heure, qui assuma avec courage son passé de résistant FTP, et ce ne fut pas toujours facile.

J'ai eu l'honneur de travailler avec lui dans les années 90 sur l'histoire de la résistance au sein de l'administration des Ponts et Chaussées, j'en conserve le souvenir d'un militant attaché à la vérité historique.

Thierry Perennes

 

 Fichier:Monument combats La Pie.jpg

Côtes-d’Armor. Jean Le Jeune, ancien Résistant, est décédé à l’âge de 99 ans

Ancien Résistant, Jean Le Jeune, qui vivait à Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-d’Armor), est décédé jeudi 28 janvier 2021, à l’âge de 99 ans. Il fut l’un des responsables du réseau sud-ouest des Côtes-du-Nord.

Jean Le Jeune, né en 1921 à Plévin en Centre-Bretagne, habitant Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-d’Armor), est décédé à l’âge de 99 ans.

Le « commandant Émile », à la tête d’une section FTP (Francs tireurs et partisans), fut arrêté à Lanvellec, non loin de Lannion, le 21 février 1944 par des gendarmes français. Mais a pu être exfiltré par ses camarades le 9 mars de la même année de l’hôpital-prison de Lannion.

« Notre engagement a débuté bien avant, dès notre prime jeunesse, en 1934 contre le fascisme et a pris une grande intensité sous l’Occupation »,

 


 

 

LE JEUNE Jean. Pseudonyme dans la Résistance Émile

Né le 17 avril 1921 à Plévin (Côtes-du-Nord) ; mécanicien ; commandant départemental des FTP des Côtes-du-Nord en 1944 ; secrétaire politique de la fédération du PCF et membre suppléant du comité central (1947-1950).

Originaire d’une famille pauvre et de gauche du Centre Bretagne, à la limite du Finistère et du Morbihan, Jean Le Jeune avait un frère et deux soeurs. Son père était journalier agricole et sa mère tenait un petit commerce dans cette commune rurale du canton de Maël-Carhaix (Côtes-du-Nord) qui comptait plusieurs ardoisières. Des noyaux communistes existaient dans les communes de Paule et Plévin dans les années 1930. Le PCF était animé dans la région par une institutrice, Yvonne Gouriou, qui avait fait le voyage en URSS et organisait des réunions. Marcel Cachin vint y tenir des meetings à la veille de la Deuxième Guerre mondiale.