Kanaky : nouvelle vague de la répression
Huit personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue, dont Christian Tein, considéré comme le leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), mouvement à l’origine du récent soulèvement contre la réforme du corps électoral visant à minoriser le peuple kanak et que Macron voulait faire entériner.
Le parquet de Nouméa a ouvert une enquête notamment pour association de malfaiteurs visant « des commanditaires » présumés des émeutes, dont « certains membres de la CCAT ». Le collectif indépendantiste avait été qualifié d’ « organisation mafieuse » par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
La principale organisation indépendantiste, l’Union calédonienne, dont Tein est un dirigeant, « a dénoncé ces arrestations abusives alors que des responsables locaux anti-indépendantistes et des miliciens criminels se pavanent en toute liberté ».
Assimiler des militants indépendantistes à des criminels et à des mafieux est une pratique courante de tous les pouvoirs coloniaux. Et celui de Macron ne fait pas exception.
Il y a 150 ans la KANAKY était le bagne des communards, dont Louise Michel et la brestoise Nathalie Le Mél. La France coloniale n'en finit pas de se rejouer son rêve impérial. Rêve qui s'est fracassé à Diên Biên Phu et dans le djebel algérien.
LIBERATION DE TOUS LES MILITANTS KANAKS EMPRISONNES,INDEPENDANCE POUR LA KANAKY.