lundi 23 décembre 2019

ecolo

AH LES BEAUX JOUJOUX QUE VOILÀ !

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  • Bien que la fibre optique n’ait pas encore fini de tisser sa toile dans le Trégor, nul ne devrait ignorer que le plus imminent des dangers qui nous menacent est le réchauffement climatique.
  • Mais à l’image des squelettiques propositions de la COP 25 de Madrid on sait que l’enfer est tapissé d’excellentes intentions. C’est sans doute pour cette raison que nos édiles trégorrois s’obstinent à rêver de développement tous azimuts : une rocade ou deux par ci, un quatrième pont par là, un super auditorium pour habiller au mieux un jardin privé de quelques arbres centenaires…
  • Et maintenant le NEC PLUS ULTRA et la future gloire lannionaise : les maisons flottantes de luxe sur lesquelles vont se jeter, comme des mouches vertes nauséabondes, les ultra-riches clients des pays du Golfe… car pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? Ces « soucoupes » flottantes qu’on peut s’offrir, dit-on, à partir de 450 000€, ne sont pas faites pour abriter le quotidien des péquenots du coin. Ce seront de somptueuses résidences hôtelières et de petits paradis pour ceux qui ne savent plus quoi faire de leur argent de poche…
  • On l’aura compris : la nécessaire sobriété n’est pas encore à l’ordre du jour et le pillage des ressources rares de la planète va continuer à prospérer.
  • Qu’un industriel, patron d’Anthénéa, se glorifie de cette splendide réalisation, au point même, selon la presse, de faire baver d’admiration, aux Assises de la mer de Montpellier notre ministre de la Transition Ecologique, et Emmanuel Macron soi-même, quoi de plus normal ? Mais pourquoi faudrait-il que nos impôts financent la construction d’un bâtiment pour le mettre à la disposition d’un privé qui espère bien récupérer un maximum de blé ? Certes il paiera un loyer mais le coût pour LTC se monte tout de même à 3 millions d’euros pour les bâtiments et en tout à 4 millions 300.000…
  • Autre minuscule problème… Lannion est une commune riveraine de la mer et doit respecter strictement la loi littoral. Or, très opportunément, le PLU vient d’être modifié pour permettre de créer une zone d’activités à Nod Huel (UAm). Le « hic » c’est que cette zone ne peut être considérée comme un « espace urbanisé » au sens de la loi littoral. De plus, même si elle n’est pas très éloignée du centre ville, elle n’est pas en continuité avec l’agglomération. Elle est donc « illégale ». Donc, en toute logique… mais chut !
  • Car, rassurez-vous, braves gens, pour nos édiles, la loi littoral est faite pour qu’on s’assoit dessus ! Quand leur prestige est en jeu, ils tiennent à marquer leur territoire ! Mais à la différence de nos chers matous qui se contentent d’un pissette malodorante mais inoffensive, eux nous infligent d’énormes cacas de béton, bien relookés au goût du jour!
  • Les écologistes atterrés