La loi santé en catimini au Parlement : silence!
C'est le lundi 18 mars qu'a commencé en « procédure accélérée » à l'Assemblée
nationale le débat autour de la loi santé voulue par Macron et défendue
par sa ministre Agnès Buzyn. Le vote est prévu dès le mardi suivant,
puis partira au Sénat.
Votée
par les deux assemblées avant l'été, cette loi doit permettre au
gouvernement de modifier par ordonnances, donc sans débat public, la
« carte sanitaire ». Le pouvoir aura ainsi un chèque en blanc pour
supprimer d'un trait de plume des dizaines de services d'urgences, de
chirurgie, ainsi que des maternités, et transformer ainsi les hôpitaux
de proximité en maisons de retraite médicalisées, avec quelques lits de
médecine. Une régression dramatique pour l'accès aux soins d'une partie
de la population qui vit déjà dans des « déserts médicaux » où les
cabinets médicaux ferment les uns après les autres...
C'est
un véritable bras d'honneur que font ainsi Macron et Buzyn aux
exigences sociales qui se sont exprimées depuis le mois de novembre,
alors que, parmi les revendications du mouvement des Gilets jaunes et
des « consultations citoyennes » qui ont suivi, figurent le maintien et
le financement des hôpitaux de proximité, avec leurs services
indispensables à la population des petites et moyennes agglomérations.
Une véritable leçon de choses pour les vrais ou faux naïfs qui
préconisent d'attendre les prétendues « conclusions » du Grand débat
avant d'agir. Macron et Buzyn, eux, n'attendent pas pour imposer leur
politique de destruction de l'Hôpital public, avec pour seul objectif de
supprimer en 5 ans 15 milliards de dépenses d'assurance maladie.
Il
n’existe qu'un moyen de les arrêter : la mobilisation, unie, des
personnels hospitaliers, associations de malades, comités
de défense des hôpitaux et maternités de proximité… Pour le retrait de
ce projet de loi santé, il y urgence.
Comité NPA Lannuon ,Gwengamp, Bear, Pempoul.
C'est le lundi 18 mars qu'a commencé en « procédure accélérée » à l'Assemblée
nationale le débat autour de la loi santé voulue par Macron et défendue
par sa ministre Agnès Buzyn. Le vote est prévu dès le mardi suivant,
puis partira au Sénat.
Votée
par les deux assemblées avant l'été, cette loi doit permettre au
gouvernement de modifier par ordonnances, donc sans débat public, la
« carte sanitaire ». Le pouvoir aura ainsi un chèque en blanc pour
supprimer d'un trait de plume des dizaines de services d'urgences, de
chirurgie, ainsi que des maternités, et transformer ainsi les hôpitaux
de proximité en maisons de retraite médicalisées, avec quelques lits de
médecine. Une régression dramatique pour l'accès aux soins d'une partie
de la population qui vit déjà dans des « déserts médicaux » où les
cabinets médicaux ferment les uns après les autres...
C'est
un véritable bras d'honneur que font ainsi Macron et Buzyn aux
exigences sociales qui se sont exprimées depuis le mois de novembre,
alors que, parmi les revendications du mouvement des Gilets jaunes et
des « consultations citoyennes » qui ont suivi, figurent le maintien et
le financement des hôpitaux de proximité, avec leurs services
indispensables à la population des petites et moyennes agglomérations.
Une véritable leçon de choses pour les vrais ou faux naïfs qui
préconisent d'attendre les prétendues « conclusions » du Grand débat
avant d'agir. Macron et Buzyn, eux, n'attendent pas pour imposer leur
politique de destruction de l'Hôpital public, avec pour seul objectif de
supprimer en 5 ans 15 milliards de dépenses d'assurance maladie.
Il
n’existe qu'un moyen de les arrêter : la mobilisation, unie, des
personnels hospitaliers, associations de malades, comités
de défense des hôpitaux et maternités de proximité… Pour le retrait de
ce projet de loi santé, il y urgence.
Comité NPA Lannuon ,Gwengamp, Bear, Pempoul.