COMMUNIQUE DU COMITE DE DEFENSE DE LA SANTE DU PAYS DE GUINGAMP
Le
président de la région Bretagne vient de faire connaître la
position du préfet de région qui relaie une information provenant
de l'ARS Bretagne.
Celle-ci
suspendrait son arrêté de mai 2018 annonçant la fermeture de la
maternité du CH de Guingamp au 31 janvier 2019.
Il
semblerait que cette décision soit la conséquence de la venue
d’Emmanuel Macron en Bretagne, et serait aussi liée au recours
juridique porté par le Pays de Guingamp.
Or
pour l'heure aucun recours n'a été déposé, ni hiérarchique, ni
gracieux, ni devant le Tribunal Administratif de Rennes. Le dossier
est toujours à l'étude.
Des
décisions vont être prises dans les tous prochains jours.
C'est
donc avec prudence et circonspection que nous accueillons la
nouvelle.
Avant
toute chose, nous exigeons le retrait définitif de l'arrêté de
fermeture de la maternité. Nous voulons que cela soit notifié dans
les règles du droit. Nous ne nous engagerons dans aucune négociation
sur un éventuel Plan B.
Le
comité ne suspendra aucune des actions en cours à son initiative ou
à celle de tiers.
Nous
considérons que l'ARS est en difficulté et nous nous en félicitons.
Sa
décision de fermer la maternité met en danger la santé et la
sécurité des parturientes et des bébés. Elle a bluffé avec
l'appui de la direction du GHT7 pensant passer en force, en
s'appuyant sur une expertise technique faussée et totalement
mensongère, principal argument du député dans son soutien à la
fermeture.
Premier
recul ou manœuvre tactique visant à la démobilisation ?
Rien
n'est acquis mais rien n'est perdu non plus.
Nous
poursuivons la lutte sur tous les fronts, dans la rue avec les
personnels et la population, dans le cadre juridique avec les élus,
dans l'unité avec la coordination des comités de défense.
Faire
reculer l’ARS c'est aussi ouvrir une brèche pour défendre la
santé. Nous avons toujours défendu la santé dans sa globalité,
tous les secteurs étant liés.
Nous
continuerons à défendre le service public hospitalier dans son
intégralité, les EHPAD, l'aide et le soin à domicile, la Fondation
Bon Sauveur…
Le
comité de défense.
Note du comité NPA:
Un premier recul mais la vigilance s'impose, l'ARS planche sur une solution "négociée" pour faire avaler la pilule.
Question à un million d'euros:
Qui va négocier pour faire sombrer le centre hospitalier?
On a plusieurs noms !!!...