Un canular ou un remord de conscience?
La CFDT de l'hôpital serait en train de prendre conscience que celui ci est gravement menacé par les politiques gouvernementales successives...Ou bien pense t 'elle aux élections de la fonction publique de l'an prochain?
Ou encore mais nous sommes mauvaise langue travaille t 'elle en sous main avec la direction, on peut le penser car le directeur déclare en fin de cet article:"Et ce n'est pas Richard Rouxel, le directeur du centre hospitalier, qui dira le contraire. « Nos seules ressources proviennent des actes effectués, remarque-t-il. Cette année, la baisse de l'activité se conjugue avec la baisse de la tarification".
Comme quoi les "jaunes" se vendent toujours, sous couvert de défendre les salariés.....
Au passage vous remarquerez que le secrétaire de la CFDT l'est par intérim...sans doute que pour être titularisé faut il faire ses preuves dans la collaboration de classe.
OUEST FRANCE - Hôpital :
« Un service public gratuit pour tous »
Cri d'alerte lancé hier par la CFDT du
centre hospitalier. La baisse de l'activité est incontestable. Aussi le
syndicat entend « rappeler à son bon souvenir » la patientèle locale.
« Nous, on ne cherche pas des responsables, on cherche des solution... », dixit Jean-Yvon Houix, agent de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), secrétaire du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail). L'agent hospitalier, au même titre que ses collègues de la CFDT, est inquiet quant à l'avenir de l'hôpital et surtout du service maternité.
Les chiffres des naissances sont effectivement en baisse. « Ils témoignent de la baisse nationale de la natalité. Et là, personne n'y peut rien. C'est la même chose pour la majorité des autres établissements », remarque d'emblée Damien L'Hostis, responsable des transports et secrétaire de section par intérim.
Or, le service de maternité local est celui qui accuse le plus gros déficit. D'ailleurs, récemment, sept des 17 chambres existantes ont été fermées. Et le service a perdu 2,5 postes. Ce que ne contestent nullement les délégués syndicaux. Par ailleurs, le service maternité devrait être déplacé à l'étage pour se trouver à proximité du bloc obstétrical.
« Des soins gratuits pour tous »
« Il est essentiel de rappeler que nous sommes un service public gratuit et que nous assurons des soins pour tous », soulignent-ils.
Avant de poursuivre : « Il n'est pas question de faire peur à la population. Mais bien plutôt de lui faire prendre conscience que notre avenir dépend totalement de la confiance qu'elle nous porte. Et force est de constater que la patientèle s'en va vers d'autres établissements... »
L'occasion pour Emmanuelle Erauso, auxiliaire puéricultrice en maternité, d'annoncer que le service guingampais s'est engagé dans une démarche de labellisation « Initiative hôpital ami des bébés ». Et à ce titre, il a répondu favorablement à dix des douze critères. « Dans les Côtes-d'Armor, seul l'hôpital de Saint-Brieuc l'a obtenu, mais pas du premier coup », glisse-t-elle.
Un beau gage de qualité qui, toutefois, à lui seul, ne pourrait assurer la pérennité de l'activité. « Le projet médical partagé de la convention constitutive du GHT d'Armor (1) nous laissait présager, dès juillet 2016, la fermeture d'une des trois maternités publiques existantes, poursuit Damien L'Hostis. Et si l'un de ces services doit fermer ses portes, entre Saint-Brieuc, Lannion et Guingamp, le choix devrait se porter sur Guingamp. Car, nous sommes à mi-distance entre Saint-Brieuc et Lannion... »
Une situation qu'ils ont présentée à Yannick Kerlogot, député, la semaine passée. Qui s'est engagé à relayer leurs interrogations auprès de l'ARS (Agence régionale de santé). Car l'ARS, entre mars et mai 2018, devrait renouveler ou non l'autorisation de l'activité de la maternité guingampaise.
« Si la maternité disparaît, cela aura un impact sur la chirurgie, l'anesthésie, les urgences, les soins continus », préviennent-ils.
4 millions d'euros de déficit
Seul remède selon eux : « Rappeler à la population qu'ils peuvent se faire soigner au centre hospitalier près de chez eux. »
Et ce n'est pas Richard Rouxel, le directeur du centre hospitalier, qui dira le contraire. « Nos seules ressources proviennent des actes effectués, remarque-t-il. Cette année, la baisse de l'activité se conjugue avec la baisse de la tarification. »
Cette combinaison, assortie d'un coût de l'intérim médical évalué à 800 000 €, aboutit à un déficit de 4 millions d'euros cette année, contre 1,6 million l'an passé. Et dans ce cas, ce sont les patients qui pourraient insuffler une meilleure santé à leur hôpital...
(1) GHT d'Armor: Groupement hospitalier de territoire, regroupant les hôpitaux de Saint-Brieuc, Lannion, Guingamp, Paimpol, Lamballe, Quintin et Tréguier.