Officialisée lors de la dernière cérémonie des voeux du comité
d'entraide, la fusion du comité de Maël-Carhaix avec celui de Callac ne
fait pas l'unanimité auprès du personnel. Un débrayage était organisé
hier matin au siège de cet organisme.
L'objet de la colère ? Principalement, la remise en cause des avantages acquis, actée par la direction dans le cadre de cette fusion. La nouvelle association baptisée « Services à domicile du Corong », rassemble désormais les activités des comités d'entraide existants des deux secteurs. Elle regroupe l'équivalent de 95 équivalents temps pleins. Le nouveau territoire s'étend sur 22 communes. Dans le secteur de l'aide à domicile, de nombreux services traversent des difficultés financières. Ce qui amène le Conseil départemental à réformer l'aide à domicile.
L'objectif est de garantir la pérennité du service rendu aux
personnes dépendantes, avec le niveau de qualité et de proximité connu
actuellement ; sécuriser et développer les emplois des agents et des
salariés des opérateurs associatifs ; contenir le coût du service, car
les ressources départementales et régionales pour le financer baissent.
Dont acte pour les usagers et le personnel, mais encore faut-il que
celui-ci y trouve son compte ce qui à l'évidence pour l'heure, n'est pas
le cas.
Pour l'instant, seul le personnel aide-soignant était mobilisé lors de cet arrêt de travail symbolique de 10 h 30 à 12 h 15. « La nouvelle organisation n'est pas non plus bien accueillie dans les autres secteurs d'activité », a expliqué Mme Zanchi, déléguée du personnel. Les manifestants argumentent ainsi leur action : « Les directions refusent d'appliquer la convention collective mise en place en 2013. Or, nous sommes confrontés au quotidien à des situations de plus en plus délicates, avec parfois des modifications de plannings liées à des non-remplacements, alors la grande majorité du personnel est à temps partiel imposé. » Ils soulignent aussi : « Nos directeurs veulent nous imposer une nouvelle régression sociale : réduction de la prime du dimanche et des jours fériés travaillés, suppression de la récupération des jours fériés ; retour du véhicule à la " base " à la coupure du midi. »
Personnel : le compte n'y est pas
L'objet de la colère ? Principalement, la remise en cause des avantages acquis, actée par la direction dans le cadre de cette fusion. La nouvelle association baptisée « Services à domicile du Corong », rassemble désormais les activités des comités d'entraide existants des deux secteurs. Elle regroupe l'équivalent de 95 équivalents temps pleins. Le nouveau territoire s'étend sur 22 communes. Dans le secteur de l'aide à domicile, de nombreux services traversent des difficultés financières. Ce qui amène le Conseil départemental à réformer l'aide à domicile.
Action soutenue par L'UL CGT de Rostrenen
Pour l'instant, seul le personnel aide-soignant était mobilisé lors de cet arrêt de travail symbolique de 10 h 30 à 12 h 15. « La nouvelle organisation n'est pas non plus bien accueillie dans les autres secteurs d'activité », a expliqué Mme Zanchi, déléguée du personnel. Les manifestants argumentent ainsi leur action : « Les directions refusent d'appliquer la convention collective mise en place en 2013. Or, nous sommes confrontés au quotidien à des situations de plus en plus délicates, avec parfois des modifications de plannings liées à des non-remplacements, alors la grande majorité du personnel est à temps partiel imposé. » Ils soulignent aussi : « Nos directeurs veulent nous imposer une nouvelle régression sociale : réduction de la prime du dimanche et des jours fériés travaillés, suppression de la récupération des jours fériés ; retour du véhicule à la " base " à la coupure du midi. »
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/mael-carhaix/comites-de-soins-debrayage-contre-la-fusion-31-03-2017-11456311.php#5YvTbUzPtVr4kOBT.99
CALLAC 22
Hier, les aides-soignantes du Comité d'entraide de Callac - ce
dernier vient de fusionner avec Maël-Carhaix (Le Télégramme du 20 mars) -
ont débrayé, soutenues par le syndicat CGT, afin de dénoncer leurs
conditions de travail et notamment la suppression de l'usage des
véhicules de service sur la coupure de 12 h 15 à 16 h pour les
aides-soignantes.
Ces dernières viennent de recevoir un courrier de leur direction les enjoignant de ne plus utiliser le véhicule. « Les salariés des soins et de l'aide à domicile ne sont pas responsables du désengagement des pouvoirs publics et politiques en matière de santé. Ce n'est pas à eux d'en supporter les conséquences. Ils ont été destinataires de nouvelles mesures applicables au personnel aide-soignant, résultant de la fusion des deux comités. Les directions refusent d'appliquer la Convention collective. Le personnel est de plus en plus confronté, au quotidien, à des situations de plus en plus délicates, avec parfois des modifications de planning liées à des non-remplacements de collègues absentes, que la grande majorité du personnel est en temps partiel imposé. La direction veut nous imposer une nouvelle régression sociale ; réduction de la prime du dimanche et des jours fériés travaillés ; suppression de récupération des jours fériés ; retour du véhicule à la « base » chaque soir. Peu importe si le personnel va perdre du temps. Peu importe si cela engendre des dépenses supplémentaires pour le salarié. Peu importe si cela fait du temps supplémentaire au volant par tous les temps, avec les risques que cela comporte. La direction ne veut pas négocier sur les usages ».
La décision a été prise par le personnel et le syndicat de continuer à utiliser le véhicule jusqu'à l'ouverture de véritables négociations. La direction, contactée, n'a pas souhaité faire de commentaires à la suite de ce mouvement.
Suppression de l'usage du véhicule pendant la coupure
Ces dernières viennent de recevoir un courrier de leur direction les enjoignant de ne plus utiliser le véhicule. « Les salariés des soins et de l'aide à domicile ne sont pas responsables du désengagement des pouvoirs publics et politiques en matière de santé. Ce n'est pas à eux d'en supporter les conséquences. Ils ont été destinataires de nouvelles mesures applicables au personnel aide-soignant, résultant de la fusion des deux comités. Les directions refusent d'appliquer la Convention collective. Le personnel est de plus en plus confronté, au quotidien, à des situations de plus en plus délicates, avec parfois des modifications de planning liées à des non-remplacements de collègues absentes, que la grande majorité du personnel est en temps partiel imposé. La direction veut nous imposer une nouvelle régression sociale ; réduction de la prime du dimanche et des jours fériés travaillés ; suppression de récupération des jours fériés ; retour du véhicule à la « base » chaque soir. Peu importe si le personnel va perdre du temps. Peu importe si cela engendre des dépenses supplémentaires pour le salarié. Peu importe si cela fait du temps supplémentaire au volant par tous les temps, avec les risques que cela comporte. La direction ne veut pas négocier sur les usages ».
En attente de négociations
La décision a été prise par le personnel et le syndicat de continuer à utiliser le véhicule jusqu'à l'ouverture de véritables négociations. La direction, contactée, n'a pas souhaité faire de commentaires à la suite de ce mouvement.
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/callac/comite-d-entraide-colere-des-aides-soignantes-31-03-2017-11456219.php#Ssw3g180WuVBEUFT.99