vendredi 31 mars 2017

CCE



Officialisée lors de la dernière cérémonie des voeux du comité d'entraide, la fusion du comité de Maël-Carhaix avec celui de Callac ne fait pas l'unanimité auprès du personnel. Un débrayage était organisé hier matin au siège de cet organisme.

Personnel : le compte n'y est pas


L'objet de la colère ? Principalement, la remise en cause des avantages acquis, actée par la direction dans le cadre de cette fusion. La nouvelle association baptisée « Services à domicile du Corong », rassemble désormais les activités des comités d'entraide existants des deux secteurs. Elle regroupe l'équivalent de 95 équivalents temps pleins. Le nouveau territoire s'étend sur 22 communes. Dans le secteur de l'aide à domicile, de nombreux services traversent des difficultés financières. Ce qui amène le Conseil départemental à réformer l'aide à domicile.
L'objectif est de garantir la pérennité du service rendu aux personnes dépendantes, avec le niveau de qualité et de proximité connu actuellement ; sécuriser et développer les emplois des agents et des salariés des opérateurs associatifs ; contenir le coût du service, car les ressources départementales et régionales pour le financer baissent. Dont acte pour les usagers et le personnel, mais encore faut-il que celui-ci y trouve son compte ce qui à l'évidence pour l'heure, n'est pas le cas.

Action soutenue par L'UL CGT de Rostrenen


Pour l'instant, seul le personnel aide-soignant était mobilisé lors de cet arrêt de travail symbolique de 10 h 30 à 12 h 15. « La nouvelle organisation n'est pas non plus bien accueillie dans les autres secteurs d'activité », a expliqué Mme Zanchi, déléguée du personnel. Les manifestants argumentent ainsi leur action : « Les directions refusent d'appliquer la convention collective mise en place en 2013. Or, nous sommes confrontés au quotidien à des situations de plus en plus délicates, avec parfois des modifications de plannings liées à des non-remplacements, alors la grande majorité du personnel est à temps partiel imposé. » Ils soulignent aussi : « Nos directeurs veulent nous imposer une nouvelle régression sociale : réduction de la prime du dimanche et des jours fériés travaillés, suppression de la récupération des jours fériés ; retour du véhicule à la " base " à la coupure du midi. »

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/mael-carhaix/comites-de-soins-debrayage-contre-la-fusion-31-03-2017-11456311.php#5YvTbUzPtVr4kOBT.99
CALLAC 22


Hier, les aides-soignantes du Comité d'entraide de Callac - ce dernier vient de fusionner avec Maël-Carhaix (Le Télégramme du 20 mars) - ont débrayé, soutenues par le syndicat CGT, afin de dénoncer leurs conditions de travail et notamment la suppression de l'usage des véhicules de service sur la coupure de 12 h 15 à 16 h pour les aides-soignantes.

Suppression de l'usage du véhicule pendant la coupure


Ces dernières viennent de recevoir un courrier de leur direction les enjoignant de ne plus utiliser le véhicule. « Les salariés des soins et de l'aide à domicile ne sont pas responsables du désengagement des pouvoirs publics et politiques en matière de santé. Ce n'est pas à eux d'en supporter les conséquences. Ils ont été destinataires de nouvelles mesures applicables au personnel aide-soignant, résultant de la fusion des deux comités. Les directions refusent d'appliquer la Convention collective. Le personnel est de plus en plus confronté, au quotidien, à des situations de plus en plus délicates, avec parfois des modifications de planning liées à des non-remplacements de collègues absentes, que la grande majorité du personnel est en temps partiel imposé. La direction veut nous imposer une nouvelle régression sociale ; réduction de la prime du dimanche et des jours fériés travaillés ; suppression de récupération des jours fériés ; retour du véhicule à la « base » chaque soir. Peu importe si le personnel va perdre du temps. Peu importe si cela engendre des dépenses supplémentaires pour le salarié. Peu importe si cela fait du temps supplémentaire au volant par tous les temps, avec les risques que cela comporte. La direction ne veut pas négocier sur les usages ».

En attente de négociations


La décision a été prise par le personnel et le syndicat de continuer à utiliser le véhicule jusqu'à l'ouverture de véritables négociations. La direction, contactée, n'a pas souhaité faire de commentaires à la suite de ce mouvement.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/callac/comite-d-entraide-colere-des-aides-soignantes-31-03-2017-11456219.php#Ssw3g180WuVBEUFT.99

mardi 28 mars 2017


                            LANNION

REUNION PUBLIQUE AVEC LA PORTE PAROLE DE PHILIPPE POUTOU, Armelle PERTUS.
                                Vendredi 7 Avril à 20h30
              Médiathèque espace Sainte Anne




Philippe POUTOU, un candidat ouvrier, anticapitaliste.

              Comité NPA Lannuon Gwengamp, Bear .
                                                     npabear@gmail.com

lidl

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Le 15 Mars, la CGT mobilisée pour Yohan et contre la discrimination syndicale.
Le mercredi 15 mars une quarantaine de personnes se sont rassemblées pendant une bonne heure devant le magasin Lidl de Ploumagoar pour apporter leur soutien à Yohan, délégué du personnel CGT, mis à pied pour six jours par la direction.

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La CGT avait décidé d’appeler à cette action symbolique pour rendre publique la discrimination syndicale dont elle est l’objet sur la DR 15. Contester les mises à pied devant les prud’hommes ne suffisait plus. Il fallait rendre visible les pratiques de la direction régionale.

En effet, Yohan avait déjà fait l’objet d’une mise à pied qu’il avait contestée devant les prud’hommes. Les conseillers lui avaient donné raison. La sanction avait été levée et la mise à pied payée.

Le jugement était rendu en dernier ressort vu le montant en jeu, mais la direction a passé outre et a décidé de faire appel par « principe ».
Nous attendons le jugement de cet appel, prévu pour le 5 avril.

Parallèlement à cette procédure judiciaire encore en cours, Yohan a subi de nouveau une mise à pied pour « insubordination ».

Nous avons pu le constater Yohan est interdit de parole. Toute intervention de sa part peut être interprétée comme « agression verbale ».

Convoqué à un entretien avant sanction, il demande un report car son délégué syndical est indisponible le jour prévu.

Un deuxième entretien est arrêté mais Yohan est cloué au lit par la grippe. Son délégué syndical se rend auprès de l’encadrement pour expliquer l’absence de Yohan. Il n’est fait aucune objection.

Yohan revient travailler plusieurs semaines et reçoit sans autre forme d’avertissement sa mise à pied pour six jours par la poste car il y avait sur son arrêt maladie « des horaires de sortie ».

Tous ces éléments montrent une volonté de faire de Yohan la cible d’une répression syndicale contre l’ensemble de la CGT chez Lidl. Cela dépasse le cas personnel et cela demandait une réaction claire et nette de notre syndicat.
A notre appel, ont répondu des salariés de l’entreprise, les camarades de l’Union Locale CGT de Guingamp, des camarades de Solidaires Guingamp, Cinderella Bernard, conseillère départementale PCF, des membres du Repaire de Guingamp, des représentants de la France Insoumise…

Ce large rassemblement est une première pour nous et pourra se renouveler si besoin se fait sentir car tous étaient attentifs aux pressions exercées sur Yohan et sont prêts à le soutenir de nouveau.

En réponse à cette mobilisation, nous avons pu lire dans la presse (Télégramme du 16/03) que, selon la direction, « le dialogue social est dans l’ADN du groupe ».

Cette affirmation laissera songeur de nombreux salariés et représentants du personnel qui se souviennent encore des Négociations Annuelles Obligatoires de 2016, où l’intersyndicale avait réuni plus de 250 salariés devant le siège de Rungis et où la direction n’avait pas souhaité rencontrer les organisations du personnel dans un premier temps pour cause de « salon de l’agriculture ».

Si sous la pression des salariés, la direction avait finalement consentie à recevoir une délégation, le big boss n’avait pas daigné la rencontrer, et l’entrevue avait marqué un certain mépris pour les demandes des salariés.

En partant, les manifestants avaient par contre pu constater que la société avait demandé le soutien de cars de CRS parqués derrière le siège… En cas de dialogue « musclé » ?

Au quotidien, la CGT n’a pas encore constaté de « mutation génétique » qui ferait du dialogue social un trait du management de l’entreprise, en particulier sur les sujets brûlants, comme les conditions de travail ou les risques psycho-sociaux induits par le management Lidl.

C’est pourquoi la CGT Lidl Bretagne remercie les personnes mobilisées en soutien à Yohan et assure les salariés comme la direction qu’elle continuera à informer la population et les salariés des faits de discrimination syndicale.

mercredi 22 mars 2017

appel campagne

    CAMPAGNE DE Philippe POUTOU.


Aux lecteurs habituels ou occasionnels de ce blog:

Si vous souhaitez vous investir dans la campagne de soutien à Philippe POUTOU, nous vous proposons de nous contacter par messagerie: 
npabear@gmail.com
par téléphone au 
02 96 43 27 58.

Nous aurons besoin de coups de main pour des affichages, des tractages,voir l'organisation de petites réunions sur le programme du NPA.

N'hésitez pas à nous contacter, car nous n'avons pas les moyens financiers et l'accès aux médias des cinq GRANDS candidats.Nous ne pouvons compter que sur nous m^mes et nos relais locaux.

Le comité NPA Lannuon,Gwengamp, Bear. 


Un candidat ouvrier et anticapitaliste
 
pour mettre un coup de pied dans cette 

mascarade électorale !



Ils seront donc 11 à participer à la campagne présidentielle 2017.

Et dans le lot, seuls deux pour représenter notre camp social : Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière et bien sûr notre candidat, Philippe Poutou.

Alors que Marine Le Pen continue de faire son beurre sur son parti qui représenterait la classe ouvrière, que sait-elle de la vie de millions de travailleuses et travailleurs ? Elle n’en sait rien : millionnaire de naissance, elle a détourné de l’argent public du Parlement européen, ricané aux visages des juges qui la convoquaient, « oublié » de déclarer l’ensemble de son patrimoine et ce serait ça le profil antisystème ?! Elle en croque au contraire de ce système et jamais ne remet en question le pouvoir des patrons. Les salariée-e-s et la jeunesse n’ont rien à voir avec cette grande bourgeoise qui veut les diviser en faisant croire que l’ennemi serait l'étranger, l'immigré, le musulman, le Rom. Quant à Fillon et Macron avec un château pour l’un et des millions gagnés chez Rothschild pour l’autre, ils sont l’incarnation du camp des riches et des patrons !Quant à Hamon, ancien ministre de Hollande, comment pourrait-il être une solution ? Foutaises ! La seule solution viendra de nos luttes, unies dans un grand mouvement d’ensemble et c’est ça que nous dirons durant ces quelques semaines de campagne électorale.

Anticapitaliste et révolutionnaire !

Philippe Poutou n’est pas seulement un ouvrier partageant la condition sociale de millions d’entre nous. Il est aussi militant et les journées de grève, les piquets de grève, les occupations pour garder son boulot, pour ne pas se retrouver à la rue, les combats quotidiens contre les grandes multinationales, il sait ce que c’est. D’ailleurs, ce lundi 20 mars, à peine nommé candidat officiel pour la présidentielle, il est en grève avec les autres salariés de l'usine Ford de Blanquefort menacée de fermeture.
Notre campagne veut populariser ce que nous ne faisons finalement que défendre au quotidien sur nos lieux de travail et d’études, dans nos quartiers. Avec 75 milliards d’euros de bénéfice des entreprises du CAC40, on le voit bien, ce n’est pas les capitaux qui manquent. Mais aucun de celles et ceux cités plus haut ne fera le choix que ces milliards servent à éradiquer le chômage, augmenter les salaires de 300 euros tout de suite et de les indexer automatiquement sur l’augmentation du coup de la vie et le SMIC à au moins 1700 euros nets par mois. Cela constitue pour nous un minimum de ce que la majorité des travailleuses-eurs devrait avoir pour vire dignement des fruits de son travail.
Les capitalistes ont fait la démonstration qu’ils étaient incapables de subvenir à nos besoins essentiels. Alors, nous sommes pour les exproprier et réquisitionner les usines qui font des profits mais pourtant continuent de licencier par milliers. Nous gardons les machines, le savoir faire et les capitaux. Que les dirigeants s’en aillent, nous saurons bien sans eux décider de la répartition des richesses qui répondra à nos besoins et ceux de la société toute entière. Nous voulons en finir avec l’exploitation d’une minorité sur la majorité
Mais pour devenir tout, nous ne pourrons compter que sur nos propres forces. Rien de ce que la classe ouvrière et la jeunesse n’ont obtenu dans l’histoire ne s’est fait sans occupations de lieux de production, sans manifestations, sans grève générale.

Le 22 avril, c’est notre 1er tour social!

Nous ne supportons plus d’être les victimes des patrons voraces, des gouvernements complices et nous n’acceptons pas de courber l’échine. Des grèves par centaines ont lieu chaque semaine depuis des mois et beaucoup d’entre elles gardent en mémoire l’expérience de la détermination déployée par notre camp social lors de la mobilisation contre la la Loi Travail. Ce serait l’heure de faire converger toutes ces grèves dans un grand mouvement d'ensemble. C'est le sens de l'appel lancé par plusieurs syndicats CGT (Info Com, Goodyear, Énergie Paris) et Sud Poste 92, et rejoints par d'autres syndicats et collectifs militants, pour reprendre la rue et manifester à Paris le 22 avril, veille du premier tour de l’élection présidentielle ! 
C'est aussi le sens de la candidature de Philippe Poutou, seul ouvrier parmi tous les candidats, qui explique qu’il faut retrouver les solidarités, renouer avec les luttes, dégager ce système et ses institutions pourries.