samedi 16 mars 2019

yann fanch


Yann Fanch Kemener au Festival Interceltique de Lorient en 2016. 
Yann Fanch Kemener au Festival Interceltique de Lorient en 2016.  (Photo Le Télégramme)

Yann-Fañch Kemener est décédé ce samedi.

Ce samedi, Yann-Fañch Kemener, 61 ans, qui était originaire de Sainte-Tréphine (22), s’est éteint des suites d’une longue maladie. C’est ce que nous a confirmé Roger Colas, le maire de Tréméven (29).
Le chanteur, voix de la gwerz et du kan-ha-diskan, laisse derrière lui une carrière exceptionnelle. En 2015, il avait été fait chevalier des Arts et des Lettres.
Yann-Fañch Kemener était, bien sûr, connu comme chanteur, interprète talentueux de chants populaires en langue bretonne. On le connaissait moins comme collecteur de contes et d’histoires de la mémoire populaire.
 
 

« Une perte énorme pour le monde culturel breton »


« C’est une perte énorme pour le monde culturel breton », avance Roger Colas, maire de Tréméven, où il résidait. « Il s’y était installé il y a une bonne dizaine d’années. Il avait choisi la commune parce que c’était tranquille ».
Roger Colas, qui a appris son décès en milieu de matinée, s’est dit « profondément touché » par cette disparition. « C’était une figure importante. C’était aussi quelqu’un de discret, un simple citoyen ».
Au fil du temps, il avait noué une relation avec le chanteur breton. « C’est quelqu’un avec qui on avait de très bonnes relations. On se fréquentait de temps en temps. La dernière fois qu’il était apparu, c’était pour la signature de la charte Ya d’Ar Brezhoneg ».
Le maire de Tréméven entend voir comment la commune va pouvoir rendre hommage au chanteur disparu. « Pour saluer sa mémoire ». Une décision qui sera prise en son temps et en accord avec la famille.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/musique/yann-fanch-kemener-deces-d-un-grand-artiste-breton-16-03-2019-12233462.php#MIMHEuRshDRyY0bw.99
 
 
Hommage:  
Yann Fanch avait soutenu dans les années 1970 la gréve des ouvrières et ouvriers de La Chaillotine à Corlay. J'ai gardé mémoire d'une nuit épique d'occupation passée sous une tente.
kenavo Yann Fanch !...

COM

NPA 29             
https://npa2009.org/

 Solidarité internationaliste et antiraciste !



AFFICHE-RACISME-POUTOU2017-BAT-1

Attentat islamophobe de Christchurch : deuil et colère

Vendredi 15 mars, peu avant 14h (heure locale), plusieurs hommes lourdement armés ont ouvert le feu sur des fidèles en prière dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, tuant au moins 49 personnes et en blessant des dizaines.
D’après les première informations et revendications, les assassins seraient des terroristes d’extrême droite, animés par une haine mortelle des musulmanEs.
Une nouvelle et tragique démonstration du fait que les théories racistes, du « choc de civilisation » au « grand remplacement » en passant par « l’invasion migratoire » et « l’islamisation », mais également les politiques guerrières et discriminatoires, participent du développement d’une haine raciste, islamophobe, qui peut conduire jusqu’à de tels passages à l’acte.
Le NPA s’associe au deuil des familles et des proches des victimes, ainsi qu’à la légitime colère suscitée par cette tuerie, qui n’est pas malheureusement pas la première du genre et qui s’inscrit dans un contexte de progression de la haine islamophobe.
Nous continuerons d’être de tous les combats contre l’islamophobie et toutes les formes de racisme.

Solidarité internationaliste et antiraciste !

Montreuil, le 15 mars 2019.


 


 

jeudi 14 mars 2019

gronvel

OUEST FRANCE


Déjà des réponses au "grand débat"! 
Macron a demandé quel service supprimer car inefficace.
La réponse: l'école de Glomel , çà coute cher et çà ne rapporte rien.


Glomel. Fermeture de classe : les parents d’élèves soutenus par les élus

Les parents et amis de l’école publique de Glomel sont venus en mairie, mercredi 13 mars, en ouverture du conseil municipal, redire leur volonté de conserver une école à trois classes.
Les parents et amis de l’école publique de Glomel sont venus en mairie, mercredi 13 mars, en ouverture du conseil municipal, redire leur volonté de conserver une école à trois classes. | OUEST-FRANCE
Les parents d’élèves de l’école publique de Glomel (Côtes-d’Armor) ont manifesté, mercredi 13 mars 2019, en ouverture du conseil municipal, pour le maintien de trois classes dans l’établissement. Ils ont reçu un soutien sans réserve des élus locaux.
En ouverture de la réunion du conseil municipal, mercredi soir, Michel Jan, maire, est venu à la rencontre des parents d’élèves de l’école publique de Bod Lann, qui multiplient les actions pour obtenir le maintien des trois classes. L’établissement risque en effet de perdre un poste d’enseignant à la rentrée de septembre.
« On ne lâchera rien ; on ne veut pas perdre notre école. Pour cela, on continue à s’organiser avec de nouvelles idées » , martèle Séverine Barbault.

Un courrier quotidien à l’inspecteur d’académie

Elle a rappelé les prochaines actions des parents : jeudi 21 mars, à 10 h, défilé du carnaval ; vendredi 29, à 9 h, petit-déjeuner devant la mairie ; samedi 30, portes ouvertes à l’école ; samedi 4 mai, grande manifestation au rond-point de la route de Saint-Brieuc, à Rostrenen. S’y ajoutent une pétition en ligne et un courrier adressé chaque jour à l’inspecteur d’académie, envoyé à tour de rôle par chaque élève jusqu’aux vacances.
Michel Jan a exprimé le soutien sans réserve de la municipalité : « Le combat est rude mais il faut continuer à communiquer sur ce que l’on veut et utiliser le maximum de moyens de communication. »

« Un secteur hyper rural »

Dans une motion, les élus demandent « un moratoire sur la fermeture ou le retrait de moyens dans les écoles classées dans un secteur hyper rural, dont celle de Glomel ».
Glomel. Fermeture de classe : les parents d’élèves soutenus par les élus.

mercredi 13 mars 2019

CCT 19 MARS


Le Collectif climat du Trégor regroupe une vingtaine d’associations, d’organisations syndicales, de partis politiques, ainsi que de simples citoyens.
Le Collectif climat du Trégor regroupe une vingtaine d’associations, d’organisations syndicales, de partis politiques, ainsi que de simples citoyens. (Photo Olivier Paris)

Après une première marche pour le climat au mois de décembre, le Collectif Climat du Trégor, tout récemment créé, redescend dans la rue le samedi 16 mars pour rappeler « l’urgence » de la situation. Point de ralliement : la place du Général-Leclerc, à Lannion. 

 

Le 8 décembre, une vingtaine d’organisations (associations, syndicats, partis politiques…) avaient participé à une première marche pour le climat à Lannion. Désormais fédérées au sein d’un collectif, auquel les particuliers peuvent également adhérer, elles organisent une nouvelle marche le samedi 16 mars à 14 h 30. « Ce nouveau rendez-vous est d’une importance extrême, alors même que la jeunesse mondiale se lève pour exprimer son angoisse face au futur que nous lui réservons. La veille, le vendredi 15 mars, sera justement « journée de grève » pour les élèves et étudiants un peu partout dans le monde », soulignent les porte-parole du Collectif climat du Trégor.

Les organisations membres du Collectif climat du Trégor
 AMIH (Anticiper, maîtriser, innover dans l’habitat), ATTAC22-Lannion, CCFD-Terre Solidaire, Collectif Stop Tafta-Ceta Trégor, Eau & Rivières de Bretagne, Grain de sable, LPO (Ligue de protection des oiseaux) de l’Île-Grande, Non à la rocade Sud de Lannion, Nous voulons des coquelicots-Lannion, Nuit Debout, Peuple des dunes de Batz à Bréhat, Pleumeur-Bodou Nature, Sauvegarde du Trégor, Sortir du Nucléaire-Trégor, Trégor Bicyclette, CGT, Confédération Paysanne, FSU, Solidaires, EELV (Europe écologie Les Verts), Ensemble, La France Insoumise, NPA (Nouveau parti anticapitaliste), PCF (Parti communiste français), Parti de gauche, UDB (Union démocratique bretonne). 
Le Collectif climat du Trégor est également ouvert aux particuliers à titre individuel.


Le CCT se fait également le relais de 300 chercheurs français, belges et suisses « qui ont décidé de rompre avec leur devoir de réserve » pour s’engager à leur tour aux côtés des jeunes mobilisés sous l’impulsion d’une lycéenne suédoise, Greta Thunberg. « Depuis des années, nos travaux disent des vérités difficiles à entendre sur l’état de la planète et du monde, et en particulier sur la menace existentielle que représentent les bouleversements climatiques et la destruction de la biodiversité », témoignent ces chercheurs dans une lettre ouverte.

« Changer le système, pas le climat »


« Ça bouge un peu partout et heureusement, il faut amplifier le mouvement. Ce que nous dit le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, NDLR) de rapport en rapport, c’est que la machine s’emballe », s’alarment les représentants du CCT. « Ce n’est pas une fatalité, des solutions existent (en particulier la sobriété et l’efficacité énergétiques), mais ce qui manque c’est la volonté politique. Il faut vraiment une rupture, pas une adaptation. Changer le système, pas le climat ».

Pratique
Marche pour le climat samedi 16 mars, à 14 h 30, au départ de la place du Général-Leclerc, à Lannion. Contact du CTT : tél. 06 82 40 03 70 ou 06 70 74 84 30 ; courriel : climate-alarm-lannion-22300@laposte.net


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/climat-une-marche-le-16-mars-a-lannion-07-03-2019-12225932.php#o5BqFY11C9Y7VJfs.99

lundi 11 mars 2019

cct

  OUEST FRANCE

 Mobilisation. La marche pour le climat passera par Lannion


Le collectif climat du Trégor appelle à la mobilisation.
Le collectif climat du Trégor appelle à la mobilisation. | OUEST FRANCE


Lannion (Côtes-d’Armor) se mobilise à nouveau pour le climat. 

Le collectif Climat du Trégor, fraîchement constitué invite la population à se rassembler samedi 16 mars 2019, en centre-ville.

Le collectif Climat du Trégor, qui réunit une vingtaine d’associations, de partis politiques, de syndicats et des citoyens, organise une deuxième marche pour le climat après celle du mois de décembre 2018 qui avait réuni quelque 800 personnes. Cette fois, le rendez-vous est donné samedi 16 mars à 14h30 .

Collectif  auquel adhère le NPA. 

 
CLIMATALARM2  , pour un printemps social et climatique

le collectif climat trégor organise un départ groupé depuis Armoripark  Bégard
SAMEDI 16 MARS pour rejoindre la manifestation prévue à 14h30 à LANNION
deux modalités sont proposées :
un co voiturage à 14h00 départ du parking
un déplacement en car via TIBUS départ à 13h52 retour à 17h55
Arrêt TIBUS de Gwenezan-Bégard


toute info au 0632266380

le collectif climat trégor

npa jeunes

dimanche 10 mars 2019

sante

Réunion de la commission nationale santé-sécu-s

Quelles mobilisations à l’heure des réformes Macron et des Gilets jaunes ?

Les 2 et 3 mars, la commission nationale santé, social, protection sociale du NPA s’est réunie à Paris. Une trentaine de militantEs venuEs de sept régions y ont participé.

Face au rouleur compresseur Macron-Buzyn
La matinée du samedi a permis de faire le bilan des contre-réformes de la présidence Macron, des luttes et des résistances qui s’y sont opposées et de débattre des perspectives pour les mois à venir. L’accroissement de l’austérité budgétaire, l’accélération des fermetures d’hôpitaux de proximité, transformés en EHPAD, avec la loi Buzyn, la poursuite à marche forcée des regroupements au sein de Groupements hospitaliers ou de super Groupements hospitaliers, s’accompagnent du développement d’un secteur capitaliste marchand où les concentrations sont rapides. L’« industrialisation », voire l’« uberisation » de l’exercice libéral est « en marche ».
La discussion a également porté sur les nouvelles formes de lutte, dans les établissements hospitaliers, les EHPAD, la psychiatrie, les maternités… qui lient les revendications des personnels (salaires, conditions de travail, épuisement professionnel) et celles des usagerEs et de leurs familles qui participent elles aussi aux mobilisations. Elles posent les questions de santé comme des questions politiques, ce que le mouvement des Gilets jaunes a exprimé avec force en plaçant la défense de l’hôpital public de proximité et de l’accès aux soins parmi ses premières revendications.

La question spécifique de la psychiatrie 
Les transformations profondes qu’a subies la psychiatrie au cours des dernières années, ainsi que les luttes de l’année 2018 dans ce secteur, ont nourri le débat du samedi après-midi, introduit par deux camarades travaillant dans ce champ. Nous avions invité à cette occasion Jean-Pierre Martin, psychiatre, militant de l’Union syndicale de la psychiatrie, auteur du livre Émancipation de la psychiatrie, à participer à cette discussion ainsi que des militantEs et acteurEs de ces luttes.
Le débat, qui a permis de faire le lien entre une réflexion générale sur le rôle de la psychiatrie, de ses enjeux actuels, dans le cadre de politiques d’enfermement et de contrôle social généralisé et les revendications concrètes des personnels, confrontés au quotidien à l’inacceptable, fut de l’avis de toutes et tous passionnant. 
Les camarades du secteur social ont eu, de leur côté, un moment de discussion spécifique sur la situation dans leur secteur, et l’organisation des prochaines luttes.
Enfin, la séance du dimanche, consacrée aux questions d’organisation, a permis de dégager des pistes, pour notre construction et un travail plus collectif au sein de la commission. 

Commission nationale santé-sécu-social

IVANA

       En hommage à notre camarade d'origine   allemande morte au ROJAVA le 7 mars 2015,
photo et info fournies par le site de Breizhistance: Bretagne Infos.

vendredi 8 mars 2019

collage








Image

Le NPA en campagne d'affichage sur Guingamp et Bégard ce jeudi 7 mars .
Ici un panneau au Roudourou face au stage d'EAG.
Collage effectué vers 11h45 le matin ... recouvert par le RN dès cette nuit.
Les fachos ne se trompent pas de cible.
Vous pouvez en outre noter que nous avions fait un collage en fonction des manifs climat du 16 mars. Le message du RN est simple, comme Trump, ils se foutent du réchauffement climatique...Un complot des "chinois".
Les affiches de la France Insoumise que nous n'avions pas recouvertes durent plus longtemps semble t 'il ?...

ECO

PUBLIE CE JOUR PAR LA COMMISSION ECONOMIQUE DU NPA  SUR SON SITE


Le présent article est un peu ardu pour les néophytes en économie mais Sterdyniak explique bien l'évolution de la dette publique.Bonne lecture.

La Banque de France et la dette publique : Pompidou est-il coupable?

LR: Etienne Chouard a raconté des années durant, une fable concernant la fameuse loi Pompidou/Rothschild, son récent succès médiatique mérite ce rappel du niveau de sa production théorique, certains continuent à propager cette « légende urbaine »…

Pour répondre aux rumeurs sur la loi de 1973. 
 
De nombreux sites sur Internet propagent une théorie conspirationniste. Le Président Pompidou, ancien employé de la banque Rothschild, aurait inspiré la loi de 1973, qui interdit à la Banque de France de prêter à taux zéro à l’Etat et oblige celui-ci à se financer sur les marchés financiers. C’est à cause de cette loi que  l’Etat doit payer des intérêts sur sa dette et que celle-ci atteint des niveaux sans précédent.
Remarquons d’abord que le gonflement de la dette publique comme la hausse des charges d’intérêt sur la dette publique (de 1980 à 2000) sont des phénomènes qui frappent l’ensemble des pays développés, de sorte qu’on ne peut guère les expliquer par une loi française.

Il faut distinguer quatre périodes (pour la France, mais l’évolution de sa dette publique ne diffère guère de celle des autres pays développés).
De l’après-guerre à 1973, la croissance française est vive. Les dépenses publiques augmentent, mais aussi les recettes fiscales de sorte que le déficit public est faible, sinon nul. Les taux d’intérêt sont maintenus à de bas niveau. Les épargnants sont spoliés : ils reçoivent de faibles taux d’intérêt alors que l’inflation est forte. Le Trésor collecte des ressources par les Caisses d’épargne et la CDC, par l’émission directe de Bons du Trésor auprès du public ou des banques (qui sont obligées d’en détenir). Les banques sont aussi obligées de consacrer une partie de leurs ressources aux investissements désignés par le FDES (le Fonds de Développement Economique et Social). Grâce à ces financements (que l’on nomme le circuit du Trésor), celui-ci a un faible besoin de ressources supplémentaires. Il peut s’endetter auprès de la Banque de France soit à taux 0 (pour un montant limité et négocié entre le Trésor et la Banque de France), soit au même taux que les banques (ce qu’on nomme le taux de réescompte ou le taux du marché monétaire). Les banques peuvent acheter des Bons du Trésor et se refinancer immédiatement à la Banque de France, de sorte que le taux des bons du Trésor acheté par les banques est pratiquement égal au taux du marché monétaire. En fait, la Banque de France appartient à l’Etat et lui reverse une partie de ses profits  sous forme de dividendes, de sorte que le montant des avances à taux 0 que fait la Banque de France au Trésor a peu d’importance, sauf pour des questions d’indépendance financière de la Banque de France par rapport à l’Etat.

A partir de la réforme bancaire de 1966 de Michel Debré, les gouvernements successifs décident de moderniser la Place de Paris, c’est-à-dire de libéraliser le système bancaire et de supprimer progressivement le circuit du Trésor. A partir de 1973, le choc pétrolier et le ralentissement de la croissance font que le déficit public se creuse. Il devient beaucoup plus important que les ressources gratuites dont dispose la Banque de France (qui, en période normale, se limite pratiquement aux billets de Banque).  Il est décidé (c’est la loi de janvier 1973) de plafonner à un niveau fixe le montant des ressources à taux 0 que la Banque de France fournit au Trésor. Pour le reste, le Trésor se finance en émettant des Bons du trésor ou des titres sur les marchés financiers. Jusqu’à la mise en place de l’euro cependant, la Banque de France garantit le placement de ces titres qui sont des actifs sans risque, donc qui bénéficie des taux les plus bas possibles. Les banques peuvent refinancer immédiatement et sans limite les titres  publics de court terme auprès de la Banque de France de sorte que l’État  a la certitude de pouvoir se refinancer sans limite au taux du marché monétaire.  De 1973 à 1980, les taux d’intérêt sont maintenus de bas niveau par rapport au taux d’inflation et au taux de croissance, de sorte que la dette publique n’augmente guère.

Après la contre-révolution libérale du début des années 1980, les gouvernements (d’abord aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, puis en Europe) augmente fortement les taux d’intérêt, ce qui a contribué à un fort ralentissement de l’inflation et de la croissance.  Les taux d’intérêt deviennent nettement plus élevés que le total « taux de croissance + taux d’inflation », de sorte que la dette publique fait « boule de neige ». Elle s’alimente d’elle-même par le seul effet de l’accumulation des intérêts.
Ceci aurait-il pu être évité si l’Etat s’était endetté à taux 0 auprès de la Banque de France ? Non, car la dette publique représentait en 1995, par exemple, 50% du PIB tandis que les ressources gratuites de la Banque de France (les billets de Banque) ne représentait  que 7% du PIB.  En 1995, les taux d’intérêt était de l’ordre de 6,5%, la charge d’intérêt de l’Etat était donc d’environ 3,5% du PIB. Certes, si la Banque de France avait prêté 7% du PIB à 0 % à l’Etat, la charge d’intérêt de l’Etat auraient été plus bas de 0,5% du PIB, mais les profits de la Banque de France auraient aussi été plus bas et donc les dividendes versés à l’Etat  auraient été plus bas de 0,5 % du PIB.

Pour que l’Etat puisse s’endetter à taux 0, il aurait fallu que les personnes qui détiennent de la dette publique (par exemple, les ménages qui ont des placements en assurance-vie, les fonds de pensions anglo-saxons) acceptent de détenir des titres qui ne rapportent qu’un taux zéro. Mais qui voudraient aujourd’hui détenir plus de billets sous son matelas?
En 1999, lors de la création de l’Euro, il a été stipulé que la BCE ne garantissait pas les dettes publiques des Etats-membres. Aussi, celles-ci ne sont plus des actifs sans risques. Les Etats peuvent ne plus pouvoir rembourser leurs dettes (alors qu’avant 1999 la question ne se posait pas puisqu’un Etat pouvait toujours se financer auprès de sa Banque Centrale). Les marchés ne s’en sont aperçu qu’en 2010 quand  la Grèce s’est révélée incapable d’honorer les échéances de sa dette. Aussi, maintenant,  les Etats de la zone Euro supportent une prime de risque, plus ou moins importante, quand ils émettent des titres. Les marchés évaluent le risque qu’ils  fassent défaut sur leur dette (comme la Grèce l’a fait).
Heureusement, depuis 2002 et plus encore depuis 2008, les taux d’intérêt des pays occidentaux sont devenus très faibles. L’excès d’épargne a provoqué le gonflement des marchés financiers, d’où  la crise de 2007-2008.  Les Banques centrales sont obligées de maintenir des taux d’intérêt très faibles pour soutenir l’activité. Ainsi, en février 2017, la France s’endette à -0,6% à 1 an, à 1% à 10 ans. Les banques qui refusent de faire du crédit aux entreprises, qui refusent aussi de se prêter mutuellement, placent leurs réserves auprès de Banques centrales qui les prêtent aux Etats à des taux très faibles.  La période ouverte par la hausse des taux des années 80 est bien finie.

A plus long terme, il est illusoire (contrairement à ce que proclament certains programmes politiques) de penser que la BCE pourrait massivement financer de vastes programmes d’investissements publics (encore moins de vastes programmes de  dépenses publiques) ou même d’investissements tournés vers la transition écologique puisque, en temps normal, ses ressources gratuites sont limitées, puisqu’elle n’a pas la compétence pour juger de la validité des investissements nécessaires, puisqu’il faut socialiser les décisions.  Il est plus réaliste et (plus porteur) de viser à reconstituer un Secteur Financier Public qui d’un côté financerait les investissements publics et les investissements de transition écologique, socialement décidés et planifiés), de l’autre proposerait aux ménages soit des placements sans risques à des taux  légèrement supérieur à l’inflation, soit des placements qui prendraient en charge des risques industriels (des obligations économies renouvelables ou rénovation de l’habitat). Par ailleurs, la BCE devrait garantir les dettes publiques des pays de la zone euro, afin que ceux-ci puissent se financer à des taux faibles, n’incluant pas de risque de défaut.


mardi 5 mars 2019

climat

Marches pour le climat : “Plus de banquise, moins de banquiers !”

Depuis l’été dernier, les marches pour le climat rassemblent des dizaines de milliers de personnes qui refusent l’inaction des gouvernants et l’obstination des puissants à faire comme si le basculement climatique n’avait pas commencé. Prochain objectif : les 15 et 16 mars. 

Le contexte environnemental et social est de plus en plus critique : émissions record de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité, augmentation des températures et aggravation de la précarité et de la misère. Face à l’inertie du gouvernement, la société exige des réponses à la hauteur de l’enjeu : la survie de l’humanité. Après les 8 septembre, 13 octobre, 8 décembre, 27 janvier, le mouvement en faveur du climat s'ancre et se construit. Il réunit associations et citoyenEs mobilisés via les réseaux sociaux. Loin de se marginaliser, il cherche les convergences avec la mobilisation des Gilets jaunes qui ont fait irruption, toutes revendications dehors, dans l’espace politique.

En mars, on marche !
Avec les 15 et 16 mars, le mouvement pour le climat va franchir un nouveau seuil. Le vendredi 15 mars, la grève scolaire et étudiante pour le climat sera l'occasion, dans les collèges, lycées, facs... de rejoindre la mobilisation internationale qui a débuté en Suède fin août 2018 et qui gagne, semaine après semaine, davantage de jeunes scolariséEs, dans plusieurs pays.
Le samedi 16 mars, de nouvelles marches pour le climat auront lieu dans toutes les villes du monde. Organisé par Rise for the Climate France et en soutien entre autres à « l’Affaire du Siècle »1, l’évènement espère rassembler et mobiliser un maximum de personnes afin d’exiger un changement au plus vite.
Le 16 mars coïncidera avec le rendez-vous national, à Paris, pour tous les Gilets jaunes qui vont montrer, juste après la fin du grand blabla, leur visibilité et leur détermination à aller jusqu’au bout de la lutte. 
Le 21, jour des manifestations en lien avec la journée internationale de lutte contre le racisme, sera le moment de poser la question du racisme environnemental comme l'avait fait la Marche des Peuples pour le Climat (500 000 manifestantEs) à New York en septembre 2015 en plaçant à sa tête les « premierEs concernéEs ». À noter qu’en France, la manifestation aura également lieu le 16 mars.

Tous et toutes ensemble, dans la rue !
La crise écologique majeure et la crise sociale s’alimentent mutuellement : lutter contre l’une, c’est se battre contre l’autre. Les premierEs touchéEs par le réchauffement climatique sont assurément les plus pauvres qui morflent déjà. Mais on est tous et toutes concernéEs !
Aucune hésitation, en mars, c’est dans la rue que ça se passe ! Les Gilets jaunes ont su formidablement bien bousculer tous les pronostics défaitistes, libérer la parole, braver la répression policière, élaborer des revendications communes à tous et toutes, redonner l’espoir que lutter est possible. À nous de démontrer, en s’y mettant tous et toutes, que gagner est possible aussi.

Commission nationale écologie

9 mars





8 mars 2019


 
   
5 propositions pour gagner l'égalité
 
  1. Sanctionner les employeurs et les employeuses qui discriminent
  2. Lutter contre la précarité et les temps partiels subis
  3. Revaloriser les métiers à prédominance féminine
  4. Prévenir les violences sexistes et sexuelles et protéger les victimes
  5. Des droits pour la maternité et la parentalité
 
Malgré 8 lois depuis 1972, les discriminations restent, en réalité, nombreuses :
  • 26% d’écart salarial moyen en défaveur des femmes
  • 20% des femmes victimes de harcèlement sexuel au travail
  • 59% des entreprises de plus de 50 salarié.es ne respectent pas la loi en n’ayant ni accord ni plan d’actions sur l’égalité pro
  • 0,2% ont été sanctionnées
 
La CGT, la FSU et Solidaires, avec les associations féministes, exigent que l’actuelle obligation de moyen en matière d’égalité professionnelle, soit complétée par une obligation de résultats.
La création de l’index sur l’égalité salariale a été gagnée mais beaucoup reste à faire.

Le 8 mars est la journée internationale de la lutte pour les droits des femmes : Rassemblement à ST BRIEUC Aux Champs à 12h
L’Union départementale CGT a déposé un préavis de grève départemental dans le cadre de cette journée.
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Site d’Orange Labs Lannion 
 
 
15h40, pourquoi ? c’est l’heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour car elles subissent encore un écart salarial moyen de 26% par rapport aux hommes parce que :
- étant 30% à travailler à temps partiel (souvent contraint) - étant concentrées dans des métiers dévalorisés socialement et financièrement - n’ayant pas ou peu de déroulé de carrière - touchant moins de primes, d’heures supplémentaires

A Orange IMTW, nous ne sommes pas épargné.e.s comme l’a montré la grande enquête « évolutions de carrière » : les femmes, à niveau de diplôme équivalent, ne sont pas toujours recrutées au même niveau que les hommes et n’ont pas les mêmes progressions de carrière.
Et ce malgré 8 lois depuis 1972, des accords ou label égalité professionnelle. Dans l’avenir, le nouveau projet « index égalité salariale» du gouvernement est une avancée, quoique insuffisante pour sanctionner vite les entreprises
Et notre groupe Orange qui ose proposer de faire disparaitre les commissions égalité pro des prochains CSE !
Stop, ce n’est plus acceptable !
 
 Par solidarité :
Opération Bureau vide le 8 mars à 15h40 avec rassemblement sur le parking devant la cafétéria (en foulard violet si possible)
 
08 mars

lundi 4 mars 2019

 DECES DE NOTRE AMI ET CAMARADE CHEMINOT YVON;

Nous apprenons le décès de notre ami Yvon LOZA'H, ancien secrétaire de la CGT cheminotEs de la gare de Guingamp. Puis secrétaire des cheminots retraitéEs.
Yvon fut l'un des animateurs de la gréve de 1995 contre la réforme de la SNCF et le Plan Juppé.
Militant du parti communiste français, nous avions des relations cordiales enrichies par notre activité commune dans la CGT locale.
Parti en retraite en 2012, il ne profita pas beaucoup de sa retraite obtenu après 37 ans de travail à la gare.
Nous perdons un militant qui ne se posa jamais de question pour défendre sa classe et qui manifesta avec nous jusqu'au bout, nous l'avons croisé lors d'une des manifestations pour défendre la maternité de Guingamp en 2018 alors qu'il était déjà très affaibli. 

Noeud ferroviaire important il y a quelques décennies avec notamment la ligne Paimpol Carhaix, et une gare de fret disparue,
la gare de Guingamp, rebaptisée Pole Multimodal n'est plus que l'ombre d'elle même. Comme disent les copains: " une gare sans cheminots".

Adieu Yvon, on continue la route sans toi.



OUEST FRANCE

« J'ai fait tous les métiers à la gare de Guingamp »

  • Yvon Lozac'h (devant au centre), entouré de son fils François, qui porte la casquette de chef d'escale de papa ; son épouse, Catherine ; son autre fils, Damien (second plan entre ses parents), et ses plus proches collègues.
    Yvon Lozac'h (devant au centre), entouré de son fils François, qui porte la casquette de chef d'escale de papa ; son épouse, Catherine ; son autre fils, Damien (second plan entre ses parents), et ses plus proches collègues. | 
Aiguilleur, billetterie, accueil sur les quais, service du fret... « J'ai fait tous les métiers à la gare », relate Yvon Lozac'h, 55 ans. Samedi, à la salle Hent-Per, il s'est entouré de sa famille, ses collègues et ses amis militants syndicaux pour marquer sa fin de carrière professionnelle. « Une tradition qui avait un peu tendance à se perdre et que nous avons voulu raviver », pointent Yvon et ses collègues cheminots.
« J'ai passé 36 ans, 10 mois et 15 jours à la gare de Guingamp. » Yvon aime la précision. Une caractéristique liée au métier sans doute : les trains se doivent de partir à l'heure. Il se souvient de ses débuts, au service du fret. « J'ai commencé en 1976 au triage des wagons, lors de la campagne de paille due à la sécheresse. » Il a terminé en juillet 2012 au poste de chef d'escale, au service des passagers et notamment d'aide aux personnes à mobilité réduite. « J'assistais les personnes dans leurs déplacements et je donnais le départ des trains. » Militant syndical, Yvon est adhérent de la CGT depuis 1978. Il a été secrétaire du syndicat et trésorier de l'union locale. « Et il est adhérent de l'orphelinat national des chemins de fer depuis 1983 », complète un de ses collègues.

IZAR

     Appel de nos camarades anticapitalistes de  
     l'état Espagnol sur la journée du 8 mars.



vendredi 1 mars 2019

DIMANCHE

Dans un communiqué, l’Union locale CGT de Guingamp réagit à notre article publié mercredi, à la suite des discussions au sein du conseil municipal de Guingamp sur les ouvertures dominicales de l’hypermarché Carrefour. « La CGT a été interrogée comme le prévoit le Code du Travail et nous avons émis, en direction de la mairie de Grâces, un avis très défavorable, motivé notamment par les fragilités économiques du secteur de Guingamp, et les conditions de travail des salariés concernés ».
La CGT affirme aussi « qu’elle n’a pas signé d’accord national dans le groupe Carrefour pour organiser le travail le dimanche, voire la nuit. D’autres se chargent de les signer contre les intérêts des salariés, mais aussi des petits commerçants ».


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/commerces-
ouverts-le-dimanche-l-avis-tres-defavorable-de-la-cgt-28-02-2019-12219854.php#W9SAfe6lALozuWkH.99

TRISLALIA

LE TELEGRAMME


Me Lafforgue (au centre), l’avocat de Claude Le Guyader (à gauche) et Pascal Brigant (à droite), deux anciens salariés de Nutréa, réclame pour chacun de ses clients des indemnités supérieures à 70 000 €.
Me Lafforgue (au centre), l’avocat de Claude Le Guyader (à gauche) et Pascal Brigant (à droite), deux anciens salariés de Nutréa, réclame pour chacun de ses clients des indemnités supérieures à 70 000 €. (Le Télégramme/Julien Vaillant)

Selon Nutréa, leur ancien employeur, il n’y a pas de lien entre la maladie qui leur gâche l’existence et leur travail. Mais pour Pascal Brigant et Claude Le Guyader, les pesticides utilisés pour traiter les céréales dans l’usine de Plouisy les ont empoisonnés. Ce jeudi, le conseil des prud’hommes de Guingamp a examiné leur situation.

« Ma vie est cramée. Je n’ai plus de maison, je touche 200 € par mois. J’ai tout perdu » explose Claude Le Guyader. 16 h, ce jeudi, dans la bibliothèque du palais de justice de Guingamp. Dans la minuscule salle d’audience, une vingtaine de militants anti-pesticides se sont entassés derrière deux hommes : Claude Le Guyader et Pascal Brigant. Depuis presque deux heures, le conseil des prud’hommes de Guingamp se penche sur les licenciements pour inaptitude de ces anciens salariés de l’usine de Plouisy Nutréa (filiale de Triskalia spécialisée dans les aliments pour animaux).
Et à cet instant, ce qui révolte Pascal Le Guyader, c’est d’entendre Me Gervais, l’avocat de son ancien employeur, contester son exposition aux pesticides. Des produits phytosanitaires qui, selon les deux plaignants et leur conseil Me Lafforgue, ont longtemps saturé l’atmosphère du site de Plouisy.

Les pigeons disparaissent de l’usine


« En 2008, afin de faire des économies, l’entreprise a renoncé à ventiler ses silos de céréales, préférant utiliser des pesticides pour lutter contre le développement des insectes », énonce l’avocat, qui s’attarde ensuite sur deux accidents survenus en 2009 et 2010. Le premier dû à l’utilisation du Nuvan Total, un neurotoxique cancérigène interdit. Le second causé par un surdosage au Nuvagrain. « Les céréales étaient gorgées d’insecticide », relate Me Lafforgue.
D’après l’avocat, les effets de ces deux « contaminations majeures » sont alors immédiats. Les pigeons, qui proliféraient à l’époque par centaines, disparaissent soudainement du site. Quant à certains éleveurs livrés en céréales par Nutréa, ils se plaignent « de vomissement, d’avortement et même de cannibalisme » dans leur cheptel.

Pertes de mémoire et brûlures


Les salariés, eux, tombent malades. Une douzaine aurait été intoxiquée selon l’avocat. Quatre d’entre eux déclarent une maladie appelée l’hypersensibilité aux produits chimiques. Laurent Guilloux, Stéphane Rouxel, Pascal Brigant et Claude Le Guyader souffrent de maux de tête, de pertes de mémoire, de brûlures aux yeux ou au cuir chevelu en présence de n’importe quel produit chimique. Tous sont ensuite successivement licenciés pour inaptitude.
Du côté de Nutréa, les deux accidents de 2009 et 2010 ne sont pas contestés, mais l’entreprise ne reconnaît aujourd’hui que deux victimes : Laurent Guilloux et Stéphane Rouxel. Eux seuls ont, pour le moment, obtenu la condamnation de leur ancien employeur, à la fois devant le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Saint-Brieuc et devant le conseil des prud’hommes de Lorient.

Décision le 26 juin


Mais pour Me Gervais, l’avocat de l’entreprise spécialisée dans l’alimentation animale, Claude Le Guyader et Pascal Brigant « ne sont pas concernés par ces accidents », car « il n’y a pas eu, à l’époque, de déclaration d’accident du travail ». Le conseil de Nutréa insiste aussi sur le fait que quatre juridictions spécialisées ont établi qu’il n’y avait pas de lien entre la maladie de Pascal Brigant et son travail. « Nous étions dans une impasse, contraints de licenciés », ajoute Me Gervais, qui rappelle que l’entreprise a fait deux propositions de reclassement à ce dernier, l’une et l’autre refusées.
Un discours qui révolte les deux anciens salariés. « À l’époque, Il n’y avait pas de direction sur le site. Nous étions livrés à nous-mêmes. C’était n’importe quoi », dénonce Pascal Brigant. « La teneur en produits phytosanitaires était telle, qu’il aurait fallu se protéger avec des masques avec cartouche à charbon. Mais nous n’avions que des masques en papier à disposition », conclut Claude Le Guyader. Tous deux attendent désormais le 26 juin pour connaître la décision des conseillers prud’homaux guingampais.


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/guingamp/pesticides-chez-nutrea-ma-vie-est-cramee-28-02-2019-12219917.php#vpGzlk23rRVfGPKA.99

jeudi 28 février 2019

DIR AMIANTE

Radio France

 

 Amiante : 60 agents de la direction interdépartementale des routes portent plainte contre l'État

Soixante agents invoquent le préjudice d'anxiété après avoir manipulé des enrobés qui contenaient de l'amiante. 
Des agents de la DIR (Illustration). 
Des agents de la DIR (Illustration).  (BAZIZ CHIBANE / MAXPPP)
Soixante agents de la Direction interdépartementale des routes du Massif central ont porté plainte contre l'État et demandent une indemnisation pour le préjudice d'anxiété qu'ils subissent après avoir découvert en 2013 que les goudrons qu'ils manipulaient contenaient de l'amiante, rapporte France Bleu Hérault mardi 26 février.

Alors qu'une circulaire ministérielle a reconnu la présence d'amiante dans les enrobés routiers en 2013, le plaignant et membre de la CGT Fabrice Brucker estime qu'"a minima, depuis 1970, toutes les professions des travaux publics routiers ont été potentiellement exposées à des poussières contenant de l'amiante sans aucune protection". "Le préjudice d'anxiété, c'est une épée de Damoclès qu'on a au-dessus de la tête, poursuit-il. C'est cette inconnue, ne pas savoir quand on va tomber malade, si on va tomber malade. Les projets de vie, la famille, les enfants... Ce n'est pas suspendu mais on l'a toujours en tête", s'inquiète Fabrice Brucker.

Gilles Lautier, un plaignant quadragénaire et aussi syndicaliste de la CGT, dit avoir refusé d'avoir un troisième enfant en raison de son anxiété : "J'ai renoncé à ça, parce que je n'étais pas sûr d'assurer ma paternité. Là, je suis jeune mais si je tombe malade à 50 ans... Faut pouvoir prendre soin des siens".

Le tribunal administratif de Montpellier examine un premier dossier depuis vendredi 22 février et le rapporteur public va dans son sens, en estimant que le plaignant peut bien invoquer la souffrance morale. Les 59 autres dossiers, répartis entre les tribunaux de Montpellier, Clermont-Ferrand, Lyon et Paris, seront ensuite examinés. 



Note perso:

Bravo Fabrice tu as raison d'y aller, j'ai moi même en tant qu'ancien agent de la DDE22 porté une réclamation après mon départ en retraite auprès du ministère et de la direction de la DDTM 22. J'attends une réponse depuis 9 ans.
Manifestement les chantiers amiantés  n'ont pas de prise sur moi ou alors j'ai un bol dingue.Mais en surveillant les avis d'obsèques de copains qui étaient en DDE avec moi, tout le monde n'a pas eu cette chance.Je pense à Patrick de Tréguier, à d'autres copains soit des routes soit des phares et balises, ou du parc départemental de l'équipement.

Thierry Perennes

ASSMAT

LUTTE OUVRIERE



Assmat (lutte ouvrière)


gilet-rose

Assistantes maternelles en colère

Début février, à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO, une vingtaine d’assistantes maternelles des Côtes-d’Armor se sont retrouvées devant la préfecture de Saint-Brieuc pour protester contre le projet de réforme de l’assurance chômage du gouvernement Macron.
Ce projet risque de nous mettre encore plus dans la précarité.
En effet, nous travaillons généralement pour plusieurs employeurs en CDI, à raison d’un contrat par enfant. Quand un de ces contrats se termine, soit par départ à l’école soit par déména-gement de la famille, nous pouvons nous inscrire à Pôle emploi afin de percevoir un complément de revenu, plus ou moins équivalent à la perte de salaire due au contrat terminé, et cela, jusqu’à ce que nous retrouvions un nouveau contrat.
C’est ce dispositif qui est dans le collimateur du gouvernement car il estime que nous ne sommes pas au chômage puisque nous continuons de travailler avec nos autres contrats.
Mais il faut savoir que, dans la zone rurale de Guingamp, un contrat c’est en moyenne une trentaine d’heures par semaine, ce qui représente environ 300 euros par mois puisque le salaire horaire dans la région avoisine les 2,90 euros net. Alors, enlever un contrat à une assistante maternelle gardant trois enfants, c’est faire que son salaire passe d’un peu plus de 1 000 euros à environ 700 à 800 euros par mois.
Le risque est donc de voir un certain nombre d’assistantes maternelles cesser leur activité faute d’un revenu suffisant – c’est déjà le cas – de voir une recrudescence du travail au noir et surtout de voir bon nombre de parents-employeurs, et ils sont deux millions en France, sans solution de garde pour leur enfant étant donné le manque de places en crèche ou l’absence de crèches.
Cette mobilisation nous a permis de nous connaître, de rompre notre isolement et de décider de rester vigilantes pour ne pas subir une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.

Gwenaëlle 27 Février 2019
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dimanche



« Carrefour à Grâces est en train de tuer Carrefour City en centre-ville », a dénoncé Pierre Pasquiou, tête de liste de la minorité de droite.
« Carrefour à Grâces est en train de tuer Carrefour City en centre-ville », a dénoncé Pierre Pasquiou, tête de liste de la minorité de droite.
À l’occasion d’une question de Yannick Kerlogot en fin de séance de conseil municipal, lundi soir, la problématique du commerce en centre-ville face à la concurrence des grandes surfaces a été abordée. Le député et chef de file de Guingamp Autrement s’est en effet inquiété de savoir dans quelles conditions le magasin Carrefour de Grâces avait obtenu l’autorisation d’ouvrir le dimanche matin. « Il s’agit d’un accord d’entreprise négocié avec les syndicats au niveau national », lui a répondu Philippe Le Goff.

« Carrefour est en train de tuer Carrefour City en centre-ville, a rebondi Pierre Pasquiou, tête de liste de la minorité de droite. Sur la place du Centre, il n’y aura bientôt plus que des magasins de vêtements qui dureront deux ou trois ans. Les banques, condamnées à devenir des banques en ligne, et les commerces de bouche disparaîtront. Il va falloir être vigilant, Monsieur le maire, taper sur la table et défendre le commerce de Guingamp ! », s’est alarmé l’ex-avocat.
Concernant Carrefour, la boîte de Pandore semble ouverte : déjà, à Paris, ils font des nocturnes…

Miser sur l’authenticité


« Je peux vous assurer que l’on met en place beaucoup d’initiatives pour faire en sorte que la centralité soit attractive et différenciante de l’offre des grandes surfaces, a réagi le maire. La ville de Guingamp s’est emparée très tôt de cette problématique, car on était particulièrement touchés. S’il y a effectivement un vrai problème concernant le maintien des commerces de bouche, il y a encore un moyen de les défendre car ils sont vecteurs d’authenticité. Mais il faut qu’ils apportent quelque chose les différenciant des grandes surfaces », a-t-il analysé.
Poursuivant : « Il ne faut pas se leurrer, c’est une lutte : il y aura toujours plus d’offres commerciales que de demandes. Avant, il y avait un équilibre qui fonctionnait. Aujourd’hui, on a une suroffre, notamment avec internet et ce, même sur de l’alimentaire. Mais on voit aussi du petit alimentaire qui revient dans la centralité grâce aux outils web et numériques qui permettent de faire des propositions différenciantes et alternatives. On est vigilants là-dessus. Mais concernant Carrefour, la boîte de Pandore semble ouverte : déjà, à Paris, ils font des nocturnes… »


Note du comité: 
nous n'allons pas continuer à accabler Kerlogot tant ses interventions confines au ridicule.Nous l'avons déjà dit, à Paris il vote des lois qui le lendemain mettent le bazar à Guingamp et ailleurs.
Nous n'oublions pas que Macron, alors ministre de l'économie a fait voter par les "socialistes" une plus grande amplitude d'ouverture des magasins le dimanche et de nuit.Tout cela sous couvert de créer de l'emploi.On voit le résultat toutes les grandes enseignes dégraissent et précarisent.
Comme pour le climat, nous ne repeindrons pas le capitalisme en vert! Et nous ne pourrons jamais moraliser la finance..
Il faut sortir de ce système le choix est clair: socialisme ou barbarie.



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