À l’occasion d’une question de Yannick Kerlogot en fin de
séance de conseil municipal, lundi soir, la problématique du commerce en
centre-ville face à la concurrence des grandes surfaces a été abordée.
Le député et chef de file de Guingamp Autrement s’est en effet inquiété
de savoir dans quelles conditions le magasin Carrefour de Grâces avait
obtenu l’autorisation d’ouvrir le dimanche matin. « Il s’agit d’un
accord d’entreprise négocié avec les syndicats au niveau national », lui
a répondu Philippe Le Goff.
Concernant Carrefour, la boîte de Pandore semble ouverte : déjà, à Paris, ils font des nocturnes…
Miser sur l’authenticité
« Je peux vous assurer que l’on met en place beaucoup d’initiatives pour faire en sorte que la centralité soit attractive et différenciante de l’offre des grandes surfaces, a réagi le maire. La ville de Guingamp s’est emparée très tôt de cette problématique, car on était particulièrement touchés. S’il y a effectivement un vrai problème concernant le maintien des commerces de bouche, il y a encore un moyen de les défendre car ils sont vecteurs d’authenticité. Mais il faut qu’ils apportent quelque chose les différenciant des grandes surfaces », a-t-il analysé.
Poursuivant : « Il ne faut pas se leurrer, c’est une lutte : il y aura toujours plus d’offres commerciales que de demandes. Avant, il y avait un équilibre qui fonctionnait. Aujourd’hui, on a une suroffre, notamment avec internet et ce, même sur de l’alimentaire. Mais on voit aussi du petit alimentaire qui revient dans la centralité grâce aux outils web et numériques qui permettent de faire des propositions différenciantes et alternatives. On est vigilants là-dessus. Mais concernant Carrefour, la boîte de Pandore semble ouverte : déjà, à Paris, ils font des nocturnes… »
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