Planète en danger
Ce vendredi 22 février, un collectif s'est constitué à LANNION qui porte le nom de " COLLECTIF CLIMAT TREGOR".
Il réunit des associations, des syndicats des partis politique, dont le comité NPA, et des citoyenNEs.
Le collectif prend en charge l'organisation de la Marche sur le climat,la manifestation aura donc lieu le samedi 16 mars à 14h30.
Plus d'info seront délivrés lors de la prochaine conférence de presse.
Les
dangers du réchauffement climatique sont connus depuis longtemps. De
conférences en rapports scientifiques, la crise écologique qui touche le
climat, la biodiversité, la forêt… est parfaitement documentée et
chiffrée.
Le dernier rapport spécial du GIEC
d’octobre 2018 (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du
climat), a montré qu’une différence entre une augmentation de la
température de la Terre de + 1,5°C et une de + 2°C, signifierait
10 millions de personnes en plus menacées par la montée des océans.
C’est la perte de plus de la moitié de l’habitat naturel pour 4 % des
vertébrés, 6 % des insectes et 8 % des plantes à 1,5 °C, contre
respectivement 8 %, 18 % et 16 % à 2 °C. Ce sont aussi des vagues de
chaleur et des pluies torrentielles plus fréquentes et plus intenses,
des rendements des cultures céréalières plus faibles, une destruction
encore plus dramatique des récifs coralliens…
« Planète étuve »
Selon
de récentes recherches, le seuil de basculement vers une « planète
étuve » pourrait même être franchi à 2 °C, ce qui provoquerait la
dislocation brusque des calottes glaciaires du Groenland et de
l’Antarctique Est. La hausse de plusieurs mètres du niveau des océans
déjà fortement impactés par le réchauffement du climat (acidification
des eaux, pollution…) aurait des effets en cascade : libération des gaz
contenus dans le permafrost, réchauffement des océans qui réduirait leur
capacité d’absorption du carbone… L’accélération de la fonte des glaces
menace la vie de centaines de millions de personnes vivant dans des
zones basses côtières ainsi englouties. Les derniers scénarios
prévoient une hausse de 77 cm du niveau de la mer d’ici 2100 sans
réduction des émissions de gaz à effet de serre (scénario « RCP 8.5 »),
et de seulement 32 cm (scénario « RCP 4.5 ») en cas de réduction
modérée.
La déforestation galopante favorise aussi la
progression des émissions de gaz à effet de serre (GES). Moins de
forêts, moins de capacités d’absorption des GES, mais aussi attaque
contre la biodiversité (la forêt héberge près de 80 % des espèces
terrestres), diminution de la qualité des sols et de leur fertilité,
augmentation des catastrophes telles les glissements de terrains…
Tout doit être mis en œuvre pour que la limite de 1,5 °C maximum soit respectée.
Pourtant
les émissions de GES continuent d’augmenter, disqualifiant les
gouvernants soucieux de respecter les engagements en faveur des
capitalistes. Les déclarations des États, année après année, ne sont que
fausses intentions et promesses de pacotille. Et pour cause, agir
signifierait s’attaquer au fondement même du système capitaliste, de son
exploitation des ressources naturelles, des modes de production et de
consommation qu’il impose. La remise en cause radicale pourtant
nécessaire ne fait pas partie des missions que se sont fixées les
gouvernants. À nous, jeunes, vieux, travailleurEs, précaires, privéEs
d’emploi, quelle que soit la couleur de notre gilet, de nous unir et
d’imposer les changements qui sauveront nos vies, la vie.
Commission
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