Poste : une condamnation politique pour faits de grève
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En 2014, La Poste portait plainte contre cinq syndicalistes pour « violation de domicile », « dégradations » et « violences » sur la responsable de la sûreté. Ils s’étaient en réalité simplement rendus au siège social de La Poste lors d’une grève pour réclamer des vraies négociations ! Les vidéos n’ont montré aucune violence et la responsable de la sécurité a nié avoir jamais accusé les syndicalistes de violence.
Après 11 ans de procédure (!) et un dossier à l’évidence vide, le procureur lui-même avait requis « seulement » des heures de Travaux d’intérêt général (TIG). Mais le juge a été plus loin, en condamnant Gaël Quirante à six mois de prison avec sursis, et les cinq militants à plusieurs centaines d’euros d’amende. Les syndicalistes ont fait appel, réclamant toujours la relaxe pure et simple.
Face au jugement très politique d’une justice de classe, destiné à dissuader les travailleurs de se défendre, la solidarité de tous les travailleurs est indispensable !
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