Le coco de Paimpol en péril. L’avenir du coco de Paimpol suscite l’inquiétude de plusieurs élus.
Lors du dernier conseil de l’Agglo de Lannion, c’est au détour d’une
demande de subventions a priori anodine que le débat s’est animé à
propos du coco de Paimpol. 1 000 euros demandés par le syndicat du coco
pour un concours gastronomique. Zoé Le Loeuff, de Ploulec’h, a voté
contre en interpellant l’assemblée :
Je préférerais que cette somme soit mise au service des conditions d’hébergement indignes que nous proposons aux étrangers qui viennent ramasser les cocos. Peut-on accepter de telles conditions de vie sur notre territoire ? Le maire de Trébeurden, Alain Faivre, a enchaîné sur la même ligne : Ces 1 000 euros seraient mieux pour leur hébergement.
Le vice-président Arnaud Pariscoat (La Roche-Derrien) l’a soutenu : Dans ce dossier, l’État n’a pas joué son rôle. C’est grâce aux élus et à un privé que nous avons trouvé une solution pour ces ramasseurs cette année.
Je préférerais que cette somme soit mise au service des conditions d’hébergement indignes que nous proposons aux étrangers qui viennent ramasser les cocos. Peut-on accepter de telles conditions de vie sur notre territoire ? Le maire de Trébeurden, Alain Faivre, a enchaîné sur la même ligne : Ces 1 000 euros seraient mieux pour leur hébergement.
« On a rejeté la main-d’oeuvre locale »
« Tout a été fait pour que la main-d’oeuvre locale ne puisse plus travailler, a alors répondu Hervé Delisle, le maire de Langoat. Aujourd’hui, avec la rémunération au taux horaire, on a rejeté la main-d’oeuvre locale qui trouvait sa place dans nos parcelles. Il y avait des jeunes, des retraités qui y trouvaient un complément de salaire. Or, aujourd’hui, on est obligé de les refuser car ils ne font pas la quantité nécessaire. Ce qui se passe est encore plus mauvais pour notre territoire. C’est ingérable. Au-delà, c’est même le coco qui est en péril. Cette année, il y a eu 250 hectares de moins de cultivés. S’il n’y a pas une nouvelle législation, elle pourrait disparaître. »Le vice-président Arnaud Pariscoat (La Roche-Derrien) l’a soutenu : Dans ce dossier, l’État n’a pas joué son rôle. C’est grâce aux élus et à un privé que nous avons trouvé une solution pour ces ramasseurs cette année.
Commentaire: Toujours le même problème: pourquoi devoir payer des salariés alors les autres pays pratiquent l’esclavage?