vendredi 8 février 2019

loi anti cass

LOI ANTI CASSEURS COMMUNIQUE DU COMITE NPA
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Mardi 5 février 2019, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi anti-casseurs par 387 votes pour, 92 contre et 74 abstentions. À l'exception des Républicains, l'opposition a voté contre le texte.

Le député de Guingamp Yannick Kerlogot a voté cette loi qui restreint les libertés démocratiques  notamment le droit de manifester. Rappelons que c'est la ministre de l'intérieur Castaner qui a repris une proposition de loi du parti de droite les Républicains, suite au mouvement des Gilets Jaunes.
Il est donc assez incompréhensible de voir ceux ci dialoguer avec Kerlogot lors du "grand débat" à Callac !

Il n'est pas inutile de se souvenir que les discours des macronistes lors du second tour des présidentielles tendaient à faire croire qu'ils étaient un rempart contre Marine Le Pen et les défenseurs des libertés publiques.
Qualifiée de « loi de la peur » par l’avocat François Sureau et de « loi générale contre l’exercice d’une liberté publique » par le Syndicat des avocats de France, dénoncée par les associations de défense des droits démocratiques, critiquée jusque dans les rangs de la majorité LREM et par certains syndicats policiers, qui affirme qu’elle « bafoue de façon arbitraire la liberté fondamentale de manifester », cette loi antimanifs est une étape supplémentaire du glissement autoritaire de la Macronie, après la normalisation de l’état d’urgence et la carte blanche donnée aux forces de répression face au mouvement des Gilets jaunes.
Les flics gazent, tabassent, blessent, mutilent… mais c’est contre les manifestantEs, ces dangereux individus refusant de baisser les yeux et de rentrer sagement chez eux, qu’il faut sévir !
Interdictions de manifester, interpellations préventives, fichage des indésirables : il s’agit une fois de plus de normaliser des dispositifs supposément exceptionnels – et déjà liberticides – afin de pouvoir les appliquer à n’importe quel manifestantE – réel ou supposé… 
Répressions policière et judiciaire forment un tout qui constitue l’un des piliers essentiels de la Macronie bousculée par la contestation sociale. La lutte contre le dangereux glissement autoritaire en cours, illustré hier encore par la tentative de perquisitions dans les locaux de Mediapart, est l’une des urgences de l’heure : un combat que le NPA entend continuer à mener et à étendre à  l’ensemble des forces qui refusent de céder face à la brutalité du pouvoir. 

Comité NPA Lannion Guingamp Bégard
Vendredi  8 décembre 2019