lundi 30 octobre 2023

GAZA

 



                          GAZA MON AMOUR de ZIAD MEDOUKH

            poème qui a été lu à la manifestation de soutien au peuple                                          palestinien à Guingamp.
 



vendredi 27 octobre 2023

gaza

 

Communiqué du NPA. Manifestation de samedi 28 octobre en soutien au peuple palestinien : nous attaquons en référé l’arrêté d’interdiction de la préfecture

L’arrêté d’interdiction émanant de la préfecture est tombé hier : la manifestation prévue samedi 28 octobre, en soutien au peuple palestinien, est interdite par la préfecture de police de Paris. Comme nous l’avions annoncé, nous avons donc déposé, au nom du NPA et de toute l’Inter-orga Palestine, une requête en référé au tribunal administratif contre cet arrêté, pour obtenir la levée de cette interdiction qui bafoue les droits démocratiques les plus élémentaires.

En infligeant une défaite devant les tribunaux aux préfets de Darmanin, nous avions ouvert une brèche et le mouvement s’est amplifié. La semaine dernière, la préfecture a donc subi un rappel à la loi.

Pourtant, cette fois-ci, elle va jusqu’à prendre pour prétexte la finale de la Coupe du monde de rugby pour nous interdire de manifester contre le massacre du peuple palestinien !

Si le cynisme a un nom, c’est celui de Laurent Nuñez. En mai dernier, le préfet de police de Paris assumait ne pas interdire un défilé de l’extrême droite néo-nazie, au prétexte que l’ordre public n’était pas menacé. Aujourd’hui, à propos de la manifestation de samedi, alors qu’il reconnaît lui-même que l’ordre public n’est pas menacé, il persiste à vouloir bâillonner l’expression de l’urgente solidarité pour Gaza.

Rien ne nous empêchera de manifester pour exprimer notre solidarité et notre rage face à ce massacre.

Communique de presse du NPA et du NPA jeunes du 27 octobre 2023

 

 


Nos précédents communiqués de presse :

Déclaration de l’Inter-orga Palestine du 24 octobre 2023 pour appeler à la manifestation du 28 octobre

Le préfet de Paris s’acharne à vouloir interdire les manifestations en soutien à la Palestine. Nous ne lâchons rien !
 

jeudi 26 octobre 2023

L ECHO

                         L'ECHO DE L'ARGOAT


"Nous avons à faire à des tartuffes", clame la CGT, face à la suspension de la maternité de Guingamp

La CGT de Guingamp est en colère et dénonce vivement la prolongation de la suspension des accouchements à la maternité de Guingamp, jusqu'en avril 2024.

La CGT de Guingamp (ici lors d'une action à l'hopital ces derniers mois), déplore vivement la décision prise par l'Agence Régionale de Santé de prolonger de six mois supplémentaire la suspension des accouchements à la maternité de Guingamp.
La CGT de Guingamp (ici lors d’une action à l’hopital ces derniers mois), déplore vivement la décision prise par l’Agence Régionale de Santé de prolonger de six mois supplémentaires la suspension des accouchements à la maternité de Guingamp. ©Laurent LE FUR
Voir mon actu

La CGT de Guingamp a vivement réagi suite à l’annonce de la prolongation de la suspension de la maternité de Guingamp jusqu’en avril 2024.

La direction de l’hôpital de Guingamp a, en effet, annoncé ce lundi 23 octobre 2023, le renouvellement de la suspension temporaire de l’activité d’accouchement à la maternité de Guingamp (les accouchements y étaient déjà suspendus depuis le printemps dernier).

Les accouchements suspendus jusqu’au 30 avril 2024

L’Agence régionale de santé (ARS) indique, dans un communiqué de presse que, « malgré les actions entreprises, faute d’effectifs suffisants de sages-femmes et de gynécologues obstétriciens, la suspension temporaire des accouchements, qui était effective jusqu’au 31 octobre, sera reconduite pour une durée de 6 mois, soit jusqu’au 30 avril prochain ».

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La CGT de Guingamp dénonce « l’incroyable duplicité de l’ARS et du GHT 7 (NDLR : Groupement Hospitalier de Territoire). Si personne ne s’en était encore rendu compte, nous avons à faire à des tartuffes… Sans doute troublés par l’opposition qui ne faiblit pas des soignants, des usagers, de la population, mais aussi des diverses collectivités territoriales et même de certaines institutions médicales, les « décideurs » mandatés par le ministère de la Santé remettent un euro dans la machine pour faire diversion. »

« Nous continuons le combat pour que les bébés naissent au pays »

Le syndicat CGT poursuit : « Alternant les déclarations « on recrute » et le lendemain « on ne trouve pas de personnel », nous voilà repartis pour six mois de prolongation de fermeture de la maternité. Mais, et l’ARS ne le dit pas, cela fait aussi six mois d’activité supplémentaire, pour la clinique de Plérin qui pratique des honoraires non conventionnés ? »

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La CGT énonce aussi les risques liés à cette décision : « Des centaines de femmes sur les routes avec des risques que personne ne peut prévoir.

Surtout pas nos collègues pompiers. Et puis comme sur Lannion et Guingamp les urgences sont « régulées » , sur Paimpol au bord de l’implosion, vous ne trouverez plus personne pour vous prendre en charge. Plus que jamais continuons le combat pour que les bébés naissent au pays »

le pen

 

Démagogie, déni et contradictions : la recette écologique du RN

« Notre écologie est celle du bon sens » : c’est par cette formule que Jordan Bardella décrit la vision Rassemblement national, visiblement très soucieux, dans l’affichage, de laisser une France propre et viable aux générations futures.

Le bon sens au mépris de l’évidence scientifique

Chaque année les records de chaleur sont battus et les catastrophes naturelles, de plus en plus violentes, s’accumulent. Autant de faits qui devraient éliminer toute trace de climatoscepticisme au RN, mais certaines formules « de bon sens » (« rassuristes » aurait-on dit il y a quelques années) laissent planer quelques doutes. Et comme réfuter l’implication de l’activité humaine dans le changement climatique ne passe plus de nos jours, il faut faire plus subtil, en qualifiant le Giec d’alarmiste, alors que toutes leurs prévisions se trouvent confirmées au mieux, sous-évaluées au pire.

« Pour en finir avec le mensonge du globalisme ; chaque écosystème est unique, il est ici, et pas ailleurs » pouvait-on lire dans leur programme de 2022. Comme si la crise climatique mondiale allait épargner l’écosystème « France » ! Cette rhétorique bien rodée permet de rejeter la faute sur d’autres, à commencer par la Chine, tout en justifiant sa propre inaction. C’est sûr que les patrons français qui y investissent depuis des années ne sont pour rien dans les émissions chinoises !

Eux aussi adorent la bagnole !

Les élections européennes et la présidentielle de 2027 en tête, le RN ne recule devant aucun accès de démagogie sur la « France d’en bas » pour flatter les populations rurales et périurbaines, ou du moins l’image qu’ils s’en font… Sus à l’écologie « punitive », sus aux restrictions, à tout ce qui peut déstabiliser l’éternel et très mythifié mode de vie national !

Ainsi, défenseurs inconditionnels de la voiture thermique, ils combattent toute tentative de s’en passer, et tant pis pour le climat. Plus important que le CO2 pour eux : la liberté individuelle permise par la voiture. Une liberté, certes, mais d’obéir à une nécessité, à savoir se déplacer de plus en plus loin, notamment pour aller travailler. La liberté, donc, de parcourir des kilomètres en perdant des heures dans les bouchons, faute de pouvoir se loger près de son entreprise vu les prix de l’immobilier. La liberté, enfin, de payer soi-même une fortune l’entretien, l’assurance et l’essence, alors que la plus grande part des trajets en voiture profitent aux patrons, heureux de pouvoir compter sur une main-d’œuvre mobile – d’ailleurs, s’ils prennent en charge une partie des abonnements de transport en commun, pourquoi ne feraient-ils pas la même chose avec le coût de la voiture ?

Mais bon, les trajets en auto doivent inspirer un sentiment plein et entier de liberté quand on a, comme Marine Le Pen, un chauffeur et pas de permis !

Dans leur lutte contre ce qu’ils appellent l’écologie punitive, Le Pen et Macron ont bien plus de points communs que de désaccords. Ils sont les deux faces de la même pièce. En surfant sur les craintes liées aux changements de mode de vie que le réchauffement climatique semble induire, ils défendent une écologie qui ne doit en réalité surtout pas punir… les patrons. La voiture, qu’elle soit thermique ou électrique, en est le parfait exemple : pourquoi toucher à un modèle si profitable aux patrons de l’automobile ? Et si commode à tous les bourgeois puisqu’il fait reposer sur les travailleurs tout le poids du transport ?

Que la façade soit verte ou brune, les bénéficiaires de cette écologie au rabais sont les mêmes. Les travailleurs n’ont plus qu’à voir rouge pour imposer les changements nécessaires de demain !

Étienne Cresson

 

mercredi 25 octobre 2023


 COLLECTIF GUINGAMP GAZA SOLIDARITE
STROLLAD GWENGAMP GAZA KENGRET
Après quinze jours de bombardements aveugles, mais parfois bien ciblés, sur la bande de GAZA,
pn dénombre ce sois 5087 morts palestiniens, dont 2055 enfants et 1119 femmes.
Plus de 1500 personnes sont portées disparues.
Un million quatre cent mille personnes sont déplacées.
181 000 logements sont détruits ou gravement endommagés, des écoles, des lieux de culte….
CE MASSACRE DOIT CESSER !
Le collectif GUINGAMP GAZA SOLIDARITE crée le mardi 24 octobre appelle à une
manifestation de solidarité avec la population de GAZA qui tente de survivre sous un tapis de
bombes israeliennes.
RASSEMBLEMENT SAMEDI 28 OCTOBRE A GUINGAMP A 14H30 AU ROND POINT
DE L’AVENUE KENNEDY face à à l’hyper Carrefour suivi d’une manifestation en ville
jusqu’à la Mairie.
Une demande de manifestation a été déposée en Mairie par le collectif GUINGAMP GAZA
SOLIDARITE.
Le collectif est composé de :
l’UL CGT Guingamp
SOLIDAIRES Guingamp
LA FSU Guingamp
Et
Le NPA 22, comité Nathalie Le Mél
WAR SAV LA GAUCHE INDEPENDANTISTE Gwengamp
Le PCF Guingamp

GAZA

 

Bombardements de Gaza, Biden et Macron complices

Les bombardements israéliens sur Gaza ont reçu et reçoivent encore l’approbation de toutes les grandes puissances impérialistes, par la voix de leurs politiciens attitrés. Biden à Tel Aviv, où il est allé rencontrer Netanyahou mercredi 18 octobre, s’est empressé de manifester son soutien aux autorités israéliennes, cautionnant intégralement la version selon laquelle le bombardement de l’hôpital de Gaza était le fait d’un missile palestinien. Macron, à son tour, apporte son soutien « sans faille » ce mardi à Tel Aviv.

Les États-Unis avaient certes un peu tiqué, quelques jours plus tôt, à propos de l’ordre d’évacuation du nord de la bande de Gaza lancé par Israël, inquiets que cela aboutisse à un nouvel exode imposé aux Palestiniens, et crée une situation plus explosive encore qu’elle ne l’était déjà. D’autant plus explosive que les pays alentour, en premier lieu l’Égypte, ne sont pas prêts à recueillir sur leur sol les réfugiés de la bande de Gaza. Et Biden de conseiller à Israël de ne pas recommencer les erreurs qu’ont faites les Américains après le 11 septembre 2001 (l’enlisement en Afghanistan).

Cela résume un peu la politique des USA et des grandes puissances comme la France ou la Grande-Bretagne envers Israël depuis sa création : d’un côté, un soutien total à cet État et à sa politique d’expansion sur le dos du peuple palestinien, et accessoirement des pays voisins avec ses raids militaires et annexions de territoires ; de l’autre, une crainte que celle-ci déstabilise encore plus le Moyen-Orient, si sensible pour ses richesses en pétrole notamment.

Un État colonial sous la houlette des grandes puissances

Le projet sioniste, de « retour » des Juifs en Palestine datait d’avant la création d’Israël. Il se voulait une réponse, sur le terrain de la société bourgeoise et opposée à la perspective socialiste de révolution mondiale, à l’oppression, aux violences et aux pogroms que subissaient les Juifs avec l’antisémitisme qui gangrénait les sociétés européennes. Mais c’est la guerre de 39-45, avec les camps de concentration et d’extermination en Europe, qui a donné corps à une émigration cette fois massive.

Si les grandes puissances, États-Unis en tête, ont parrainé la création d’Israël, sur une terre déjà habitée par une autre population qu’on expulsait, ce n’était pas pour protéger les Juifs victimes du racisme et de la Shoah. Les USA, prétendument « pays de la liberté », n’avaient pas franchement été, dans l’entre-deux-guerres, une terre d’asile pour les Juifs qui fuyaient l’Europe et ses ghettos : la loi anti-migrants adoptée en 1924 visait explicitement à rejeter l’immigration de Juifs d’Europe centrale, en même temps qu’à limiter celle venant des régions les plus pauvres d’Europe, la Grèce et l’Italie.

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la grande Amérique n’avait pas l’intention de se montrer plus accueillante avec les victimes du nazisme. Comme toutes les classes dominantes européennes, la bourgeoisie américaine voulait se débarrasser du « problème juif ». Son « problème » étant surtout les pauvres, ceux qui fuyaient l’Europe sans savoir où aller, mais se sentaient soudés par le sort qu’ils avaient subi. D’où la « solution » de leur donner une terre où habitait déjà un autre peuple. Et ce sont les États-Unis qui ont proposé eux-mêmes le plan de partage de la Palestine en 1947, approuvé par l’ONU, prévoyant un État juif et un État palestinien. Ce plan favorisait clairement le futur État d’Israël, octroyant aux Juifs 55 % de la Palestine alors qu’ils étaient bien moins nombreux que les Arabes. Un territoire que, depuis, Israël n’a cessé d’étendre, expulsant les Palestiniens vers des camps dans les pays voisins.

Cet État, créé de toute pièce à partir de réfugiés européens, aurait d’emblée un niveau de vie bien meilleur que celui de ses voisins arabes. L’impérialisme américain et ses alliés occidentaux comptaient donc sur la reconnaissance des Israéliens à qui il avait cédé une terre, escomptant que ceux-ci se rangent immanquablement derrière des dirigeants et un État qui ne pourraient être que des piliers de l’ordre impérialiste dans ce Moyen-Orient pauvre et tumultueux. En guise de havre de paix pour cette population juive d’Israël, qui, d’opprimée en Europe, était de fait mise en position d’oppresseuse en Palestine, l’État d’Israël ne s’est consolidé que par un état de guerre permanent : guerre de 1948 qui lui a permis d’étendre les territoires qui lui avaient été alloués et provoquer un exode palestinien, guerre de 1956 de concert avec la France et la Grande-Bretagne contre l’Égypte pour le contrôle du canal de Suez, guerre des Six Jours en 1967 où Israël a occupé les territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, guerre du Kippour de 1973, intervention militaire au Liban en 1982, guerres de Gaza en 2008-2009 et en 2012…

L’encouragement à la surenchère de Netanyahou

Nous ne reviendrons pas ici en détail sur toutes ces guerres, dont le peuple palestinien a été chaque fois la principale victime, ni sur le soutien constant des grandes puissances occidentales, même quand Israël, jouant son propre jeu, les mettait devant le fait accompli d’une nouvelle escalade. Mais deux éléments marquent la situation d’aujourd’hui : d’abord, les accords d’Oslo (1993), loin d’accorder quelques droits aux Palestiniens, n’ont fait que transformer les territoires de Cisjordanie et de Gaza, occupés depuis 1967, en ghettos, des sortes de « bantoustans » où l’autorité palestinienne mise en place n’a pour tâche que de gérer la misère ; ensuite, la politique de surenchère menée par les gouvernements d’extrême droite dirigés par Netanyahou ces dernières années a reçu le plein soutien des États-Unis.

Trump a adoubé l’extrême droite israélienne lorsqu’il a reconnu la souveraineté d’Israël sur le Golan syrien, son droit d’annexer les colonies de Cisjordanie et sa volonté d’annexer totalement la ville de Jérusalem pour en faire sa capitale où Trump a décidé de transférer l’ambassade américaine. Biden se situe dans la continuité de cette politique. Sous le mandat Trump, les USA ont poussé les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc à reconnaître l’État juif à travers les accords d’Abraham. Biden a pris le relais, poussant le prince saoudien Mohammed ben Salmane dans la voie d’un rapprochement avec Israël.
Une politique de rabibochage avec l’État d’Israël qui est en train de retomber sur la tête de ces dirigeants des pays arabes avec les manifestations massives dans leurs pays de soutien au peuple palestinien sous les bombes. C’est bien pourquoi Biden a dû annuler la tournée des popotes initialement prévue, dans la foulée de sa visite à Tel Aviv, pour rencontrer à Aman le roi Abdallah II de Jordanie, le dictateur égyptien Al-Sissi, et même Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne.

Hypocrisie de Macron qui, tout en affirmant son soutien total à Netanyahou, prétend qu’il va « épargner des vies » en conseillent aux militaires israéliens une riposte plus « ciblée » ! Des bombardements propres ? Hypocrisie d’un Biden qui aurait conseillé qu’on laisse passer par le poste frontière égyptien de Gaza un peu plus que vingt camions d’aide humanitaire, alors que plus de deux millions de Gazaouis assiégés manquent d’eau, d’électricité, de nourriture, en plus de devoir fuir les quartiers détruits ! Toute leur politique a été, ces dernières années, celle d’un soutien qui n’a fait qu’encourager l’escalade de Netanyahou et de l’extrême droite israélienne dans l’extension de la colonisation et la répression des Palestiniens. Et c’est bien cette complicité de nos propres gouvernants que nous devons aussi dénoncer dans nos manifestations de soutien au peuple palestinien.

Mona Netcha