vendredi 29 juin 2018

pacte

Loi Pacte : nouvelles attaques contre les droits des salariéEs


Les ordonnances n’ont pas suffi. Avec la loi Pacte présentée le 18 juin par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, le gouvernement entend continuer à dépouiller les salariéEs de leurs droits.

Le cynisme est total puisque l’avant-projet de loi accorde d’un côté aux entreprises la faculté d’inscrire dans leur objet social une prétendue « responsabilité sociale »… tout en leur permettant de l’autre de s’exonérer d’une série d’obligations vis-à-vis de leurs salariéEs en révisant les effectifs à atteindre pour les déclencher (les fameux « seuils »).

Des nouveaux « seuils »
Le droit du travail est en effet différencié : les droits des salariéEs dépendent de la taille de l’entreprise. Quand on sait que le salariat se répartit à parts à peu près égales entre entreprises de plus ou moins de 50 salariéEs (l’effectif qui obligeait à mettre un place un comité d’entreprise et un CHSCT), on comprend l’enjeu pour le patronat : diminuer la part des salariéEs ayant un peu plus de droits que les autres.
Une fois les droits rognés par les ordonnances, le gouvernement décide donc maintenant à qui ils vont s’appliquer en trafiquant les chiffres. Les seuils seront réduits au nombre de trois (11, 50 et 250 salariéEs) et les seuils intermédiaires seront relevés au seuil supérieur. Et ce n’est que s’ils sont dépassés pendant cinq années consécutives que les salariéEs pourront réclamer les droits en découlant. Cerise sur le gâteau, une baisse d’effectif en dessous du seuil sur une seule année remettra le compteur à zéro et les salariéEs devront patienter cinq ans supplémentaires… Autant dire que les boîtes auront, au gré des licenciements ou des ruptures conventionnelles, les mains libres pour s’en affranchir totalement !

Des salariéEs vont perdre des droits
On ne pleurera pas sur le règlement intérieur, code interne de discipline qui concernera moins d’entreprises (le seuil passe de 20 à 50 salariéEs). Mais les droits et obligations concernés sont loin d’être anodins. On citera notamment le barème des indemnités perçus en cas de licenciement abusif, moins favorable quand l’effectif n’atteint pas 11 salariéEs ; le seuil pour l’établissement d’un plan social qui reste à 50 salariéEs mais qui sera plus difficile à franchir ; le taux de majoration de la compensation obligatoire en repos en cas de dépassement du contingent annuel d’heures supplémentaires (pour avoir 100 % il faudra désormais travailler dans une boîte de plus de 50 salariéEs, contre 20 aujourd’hui) ; le local de restauration (seuil relevé de 25 à 50 salariéEs) ; le local syndical (seuil relevé de 200 à 250) ; le financement de la formation professionnelle ; le versement transports (réservé aux entreprises de plus de 11 salariéEs)…
Le gouvernement annonce ne pas vouloir toucher au seuil pour l’emploi de personnes handicapéEs (20 salariéEs) ni au calcul des effectifs pour la mise en place du comité social et économique. Pour le moment ? Nul doute que les parlementaires LREM à sa botte sauront rivaliser d’imagination pour aggraver le texte comme ils l’ont fait pour d’autres… 

Comité NPA de l’inspection du travail

dimanche 24 juin 2018

lassale mater

 HUFF POST

Jean Lassalle dévoile le temps de trajet aberrant que devra faire une femme de son village pour accoucher

La maternité la plus proche se trouve à plus d'une heure de la commune en question.

AFP 
 
Jean Lassale dévoile l'itinéraire aberrant que devra faire une femme de son village pour accoucher
POLITIQUE - 

Une heure et seize minutes. C'est le temps du trajet en voiture que devra faire une femme enceinte habitant Lourdios-Ichère pour relier la maternité de Pau, la plus proche de son village. Un périple particulièrement long que dénonce Jean Lassalle, maire de la commune en question pendant quarante ans, sur sa page Facebook.

Jusqu'au 20 décembre 2017, les habitantes de ce village de 155 âmes pouvaient se rendre à la maternité d'Oloron-Sainte-Marie. Le tout en une trentaine de minutes, soit moitié moins de temps que pour rejoindre le centre hospitalier de Pau. Seulement l'unité à fermé juste avant le passage à 2018, notamment faute de médecins volontaires pour remplacer les partants.
"Le nombre actuel de médecins n'est pas suffisant pour garantir les conditions de sécurité et de qualité des prises en charge à long terme. (...) Malgré la forte mobilisation, les candidatures transmises et examinées au plan réglementaire et statutaire par le Centre hospitalier de Pau (...) restent totalement insuffisantes", expliquait l'Agence régionale de santé pour justifier sa décision.
Toujours selon l'ARS, la maternité enregistrait une forte chute de l'activité depuis quelques années, de 320 accouchements en 2014 à 145 en 2017. L'instance notait également un "mode de fonctionnement dégradé", causé par un manque chronique de médecins. De 2014 à 2017, la maternité avait enregistré quatre "événements indésirables graves" contre 22 pour l'ensemble des maternités de Nouvelle-Aquitaine sur la même période.


Note du comité:
 De temps en temps Lassale peut être un type sympa,et pas con... dommage qu'il chasse les ours!...

mater : ars

COMMUNIQUE DU COMITE DE DEFENSE DE LA SANTE DU PAYS DE GUINGAMP




Le président de la région Bretagne vient de faire connaître la position du préfet de région qui relaie une information provenant de l'ARS Bretagne.
Celle-ci suspendrait son arrêté de mai 2018 annonçant la fermeture de la maternité du CH de Guingamp au 31 janvier 2019.

Il semblerait que cette décision soit la conséquence de la venue d’Emmanuel Macron en Bretagne, et serait aussi liée au recours juridique porté par le Pays de Guingamp.
Or pour l'heure aucun recours n'a été déposé, ni hiérarchique, ni gracieux, ni devant le Tribunal Administratif de Rennes. Le dossier est toujours à l'étude.
Des décisions vont être prises dans les tous prochains jours.

C'est donc avec prudence et circonspection que nous accueillons la nouvelle.

Avant toute chose, nous exigeons le retrait définitif de l'arrêté de fermeture de la maternité. Nous voulons que cela soit notifié dans les règles du droit. Nous ne nous engagerons dans aucune négociation sur un éventuel Plan B.

Le comité ne suspendra aucune des actions en cours à son initiative ou à celle de tiers.

Nous considérons que l'ARS est en difficulté et nous nous en félicitons.
Sa décision de fermer la maternité met en danger la santé et la sécurité des parturientes et des bébés. Elle a bluffé avec l'appui de la direction du GHT7 pensant passer en force, en s'appuyant sur une expertise technique faussée et totalement mensongère, principal argument du député dans son soutien à la fermeture.


Premier recul ou manœuvre tactique visant à la démobilisation ?

Rien n'est acquis mais rien n'est perdu non plus.

Nous poursuivons la lutte sur tous les fronts, dans la rue avec les personnels et la population, dans le cadre juridique avec les élus, dans l'unité avec la coordination des comités de défense.

Faire reculer l’ARS c'est aussi ouvrir une brèche pour défendre la santé. Nous avons toujours défendu la santé dans sa globalité, tous les secteurs étant liés.
Nous continuerons à défendre le service public hospitalier dans son intégralité, les EHPAD, l'aide et le soin à domicile, la Fondation Bon Sauveur…


Le comité de défense.



Note du comité NPA: 
Un premier recul mais la vigilance s'impose, l'ARS planche sur une solution "négociée" pour faire avaler la pilule.
Question à un million d'euros:
Qui va négocier pour faire sombrer le centre hospitalier?
On a plusieurs noms !!!...




 LE FASCISTE ERDOGAN EMPRISONNE NOTRE CAMARADE CHRISTINE PRUNAUD
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Le comité du NPA Lannuon Gwengamp Bear dénonce l'arrestation par le régime fascisant d'Erdogan de la sénatrice PCF des Côtes d'Armor.

Nous demandons sa libération immédiate ainsi que celle de ses amis sur place.

Nous connaissons et estimons son travail de soutien aux peuples turque , kurde et palestinien.

Pourquoi le régime fascisant de Turquie arrête t il une observatrice du processus électoral en cours si ce n'est pour cacher les fraudes massives?

Profondément attachée aux libertés, ici et ailleurs, Christine Prunaud n'avait pas hésité à parrainer notre candidat aux présidentielles Philippe Poutou au nom de la démocratie et du pluralisme.


Le comité NPA LGB





OUEST FRANCE

Arrêtée pendant les élections en Turquie, la sénatrice bretonne Christine Prunaud a été relâchée


Christine Prunaud.
Christine Prunaud. | Archives Ouest-France

Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes-d’Armor, et deux militants PCF, arrêtés dimanche à Agri, en Turquie, où ils étaient venus observer les élections à l'invitation d'un parti pro-kurde, ont été relâchés à la fermeture des bureaux de vote.

La sénatrice communiste des Côtes-d'Armor et conseillère municipale à Lamballe, Christine Prunaud, et deux miltants communistes ont été relâchés ce dimanche vers 17h après avoir été arrêtés à Agri, en Turquie.
Ils étaient en Turquie pour observer le déroulement de l’élection présidentielle et des législatives, à l'invitation d'un parti pro-kurde.
« Ils ont été arrêtés et empêchés de réaliser leur mission. Ils ont été auditionnés par un procureur qui leur a soustrait leurs passeports. Ils sont retenus au commissariat jusqu'à la fin des opérations de vote », a indiqué à Franceinfo le secrétaire général du Parti communiste, Pierre Laurent.
Outre Christine Prunaud, sénatrice des Côtes d'Armor et membre de la commission des Affaires étrangères de la Haute assemblée, la délégation comprend Hulliya Turan, secrétaire départementale du Bas-Rhin, et Pascal Torre, membre du secteur des Relations Internationales au PCF.
« Nous avons été arrêtés à 10H30 et retenus à la gendarmerie jusque 17H, à la fin des opérations de vote. On nous a dit qu'il n'y aurait pas de poursuites contre nous car notre présence n'était pas délictuelle », a expliqué Hulliya Turan, secrétaire départementale du Bas-Rhin.

Dix observateurs étrangers interpellés

Par ailleurs, Anadolu a rapporté que des procédures judiciaires avaient été engagées contre 10 étrangers accusés, selon l’agence, d’avoir tenté de se faire passer pour des observateurs internationaux.
Le PCF a répondu à un appel du HDP, le principal parti prokurde, a expliqué Pierre Laurent.
Les émissaires du PCF étaient sur place pour « une mission d'observation de nature citoyenne comme cela se fait dans d'autres pays », afin de s'assurer qu'aucune fraude n'était commise, car « il y a eu des doutes lors des précédentes élections sur la sincérité du scrutin. » « On n'a pas du tout caché la raison pour laquelle ils se rendaient sur place », a assuré le patron du PCF et sénateur.
Le PCF « condamne ces méthodes, qui ne font que le renforcer résolument à rester aux côtés des démocrates de Turquie qui entendent mettre un terme à la dictature de R.T. Erdogan », selon son communiqué.
La Turquie votait lors d'élections présidentielle et législatives âprement disputées entre le chef de l'Etat, Recep Tayyip Erdogan, qui brigue un nouveau mandat aux pouvoirs renforcés et une opposition galvanisée, sur fond de difficultés économiques. Le principal parti d'opposition turc a dénoncé des tentatives de fraude.

jeudi 21 juin 2018

macron le legue

Derrière son sourire d’ange
il a montré une nouvelle fois son vrai visage
celui d’un Président autoritaire au service des puissants

Les manifestants se sont rassemblés ce mercredi après-midi place de la Résistance, à Plérin.

Filtrage des manifestant(es), confiscation brutale de matériels militants, (Drapeaux, banderoles, mégaphones, matériels de sonorisation), entraves aux déplacements des habitants riverains, dont des handicapés, arrestations de manifestants rejoignant leurs véhicules à la fin de la manifestation, Macron qui n’a que le mot « bienveillance » à la bouche a une nouvelle fois essayé, à Saint-Brieuc, de bâillonner les opposants à sa politique antisociale et particulièrement les syndicalistes.

Cette entrave inacceptable à la liberté d’expression est une nouvelle étape inquiétante pour notre démocratie sociale. En réponse au rejet massif de sa politique par toutes les couches de la population, Macron et son gouvernement ne savent donc plus, aujourd’hui répondre que, par l’intimidation et la répression.

Pour les organisations appelant au rassemblement sur le port du Légué à Plérin le 20 juin 2018 et qui a rassemblé 250 personnes.



Serge Le Quéau ( Solidaires) - Thierry Perennes (Cgt) - Eric Le Courtois (Force Ouvrière) - Gérard Mauduit (Ensemble) - Jean Claude Caro (Pcf St Brieuc) - Le Collectif de Vigilance antifasciste 22. Georges Samson (France Insoumise) – René Louail (Paysan écologiste).

mercredi 20 juin 2018

AK HEBDO

ALAIN KRIVINE DE SAINT DENIS A PLOUGONVER (22) : LA LONGUE MARCHE....

krivien e68

Est ce un clin d'oeil aux « longues marches »initiés par les maoistes après Mai 68, en tout cas Alain a porté en pleine zone rurale à Plougonver à dix kilométres de Guingamp, l'esprit de Mai.
Devant une cinquantaine de participants, il a engagé la discussion sur « le plus grand mouvement populaire » que notre pays ait connu, et sur les raisons d'avoir été et d'être anticapitaliste.
Les participants en grande majorité issue du mouvement syndical et associatif ont partagé idées, convictions et contradictions avec un militant qui ne dit pas à longueur de réunion « j'ai la solution à tout et je vous la délivre ».Une démarche proche du marxisme sans vouloir offenser personne : débattre, argumenter pour agir et battre le capital.
Nous avions sur place des ventes de livres de la « Bréche », un coin livres d'occasion tenu par une militante libertaire et cerise sur le gâteau la présence d'un stand de l'institut d'histoire sociale, IHS, de la CGT des Côtes d'Armor,( avec un opus spécial MAI 68 en Bretagne que nous vous recommandons).
La journée s'est terminée par un repas convivial jambon à l'os spécialité de notre militant cuisinier local.

Avant de partir, Alain a eu une réflexion qui nous a fait chaud au cœur : «  que c'est vert votre pays ». Bienvenus aux camarades du 9.3 !...


mardi 19 juin 2018

AK 19 JUIN

OUEST FRANCE 19 JUIN

Plougonver. Mai 68 : « L’intérêt de s’opposer collectivement »

Alain Krivine est une des figures de Mai-68.
Alain Krivine est une des figures de Mai-68. | OF.
La section locale du Nouveau parti anticapitaliste a reçu, samedi 16 juin 2018, Alain Krivine. Cette figure de Mai-68 est venue parler des événements qui ont secoué la France.

« Les cinquante ans de Mai 68, ce n’est pas une commémoration, mais plutôt l’occasion de rappeler les événements aux jeunes qui ne les connaissent pas et, pour les anciens qui les ont vécus, de les revoir. » Samedi 16 juin 2018, une quarantaine de personnes se sont retrouvées au Dibar, à l’initiative de la section Lannion-Guingamp-Bégard du NPA (Nouveau parti anticapitaliste). Cette dernière avait convié Alain Krivine à venir s’exprimer. « C’est le dernier leader de 68 politiquement vivant », explique Thierry Pérennes, militant guingampais.

Une mobilisation massive mais calme

Thierry Pérennes a aussi recherché des témoins locaux des événements : il a trouvé, entre autres, deux enseignants, « dont l’un, Louis Bocquet, avait monté le comité de grève guingampais avec André Le Gallic, cheminot et militant CGT, et Le Crubier, responsable CFDT au centre hospitalier. La mairie était réquisitionnée, une cantine avait été montée au collège Prévert. À l’époque, la RN12 passait dans le centre-ville et les grévistes en avaient joué pour réquisitionner les camions d’Alexis Gourvennec pour le ravitaillement. »

Le Dibar a accueilli le rassemblement du NPA autour des 50 ans de Mai 68. | OF.
 Jusqu’en juin, la mobilisation à Guingamp est « massive, déterminée, mais calme, avec une première liaison ouvriers-paysans ». La ville compte à l’époque la plus grande unité de la coopérative ouvrière AOIP (Association ouvrière d’instruments de précision), « un modèle social, avec déjà la retraite à 60 ans et des journées enfants malades pour les mères, par exemple ».

« L’individualisme prend le pas »

Venu donner un coup de main à cette rencontre avec Alain Krivine, Jérémy Bellaiche souligne : « Fêter Mai 68, c’est rappeler les 10 millions de grévistes et l’opposition au gouvernement de l’époque. Au NPA, notre perspective reste la même : combattre un gouvernement au service des patrons. Le contexte a pu changer sur certains points, mais il y a plein de raisons de se révolter aujourd’hui : chômage, inégalités, lois racistes, précarité… »
Pour Thierry Pérennes : « Mai 68 montre tout l’intérêt à s’opposer collectivement aux politiques gouvernementales. Actuellement, on se trouve pris dans des considérations où l’individualisme prend le pas. Il y a plus de salariés que jamais, mais leur poids paraît beaucoup plus faible. S’ils se regroupaient, il serait énorme. Le résultat de 68, c’est que de l’opposition patronat-salarié, on passe à différentes luttes (nucléaire, féminisme…) qui s’interpénètrent, même si la convergence reste compliquée. »

vendredi 15 juin 2018

vierzon

Vierzon : 500 poupons accrochés aux grilles de l'hôpital en grève

jeudi 14 juin 2018 à 16:27 Par Jonathan Landais, France Bleu Berry

Le personnel soignant de l'hôpital de Vierzon (Cher) en grève illimitée a mené une action symbolique ce jeudi pour protester contre la menace de fermeture de certains services. Une deuxième semaine d'actions est déjà annoncée pour lundi.
Les photos de cette action très symbolique sont à voir sur le blog vierzonitude.fr
Les photos de cette action très symbolique sont à voir sur le blog vierzonitude.fr - Capture d'écran vierzonitude.fr

Le blog Vierzonitude publie ce jeudi après-midi les photos de l'action symbolique menée parles aides-soignants et les médecins en grève illimitée depuis lundi au sein de l'hôpital de Vierzon dans le Cher contre la menace de fermeture de certains services, à l'appel d'une intersyndicale FO, CGT, Sud et CFDT. Quelques 500 poupons ont été accrochés aux grilles de l'établissement pour symboliser "les 500 naissances qu'il n'y aura plus à la maternité de Vierzon si elle ferme".

Des poupons déposés par les habitants

Les 500 poupons collectés ont été comptés un par un par l'intersyndicale. - Aucun(e)
Les 500 poupons collectés ont été comptés un par un par l'intersyndicale. - Capture d'écran vierzonitude
"La collecte a commencé la semaine dernière, les habitants étaient invités à venir déposer les poupons dans une armoire à l'entrée de l'hôpital, on a eu des dons de plusieurs associations aussi comme le Secours populaire ou Emmaüs de Bourges, Vierzon et Romorantin", explique Maryvonne Roux du syndicat FO Santé.
On est plus déterminés que jamais"
Les poupons ont été accrochés après une "photo de famille" avec le personnel soignant, photo qui sera envoyée à la directrice de l'Agence régionale de santé. - Aucun(e)
Les poupons ont été accrochés après une "photo de famille" avec le personnel soignant, photo qui sera envoyée à la directrice de l'Agence régionale de santé. - Capture d'écran vierzonitude
"On a fait une photo de famille devant le tas de poupons avec tous les soignants qui pouvaient se libérer de leurs services pour dire à Mme Bouygard (la directrice de l'Agence régionale de santé NDLR) qu'on est plus déterminés que jamais et qu'on ne lâchera rien". L'intersyndicale ira déposer les 500 poupons vendredi prochain (le 22 juin) devant les locaux de l'ARS à Orléans.

 

 

PM

OUEST FRANCE

Fermeture de la maternité. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, s’y oppose

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez (2e personne de gauche à droite) milite pour un maintien de la maternité.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez (2e personne de gauche à droite) milite pour un maintien de la maternité. | DR

Jeudi et vendredi, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a participé au congrès départemental de la CGT Côtes-d’Armor à Ploufragan.
Dans ce cadre, à la demande de l’union locale de Guingamp, il a eu un échange avec les responsables CGT du centre hospitalier de Guingamp mais aussi avec ceux de l’aide et du soin à domicile.
Ils ont abordé la situation générale de l’hôpital et la fermeture de la maternité. Philippe Martinez a annoncé apporter son soutien et celui de la confédération aux organisations syndicales engagées dans leur lutte mais aussi au personnel de l’hôpital.
Il s’est également intéressé à la création du comité de défense de santé du pays de Guingamp. Pascal Lasbleiz, secrétaire de la CGT à l’hôpital de Lannion, a apporté son soutien à ses collègues guingampais, en proposant un travail de convergence des luttes et non de rivalité entre les hôpitaux publics.
Au retour du congrès, la délégation, renforcée de responsables de l’union locale, a rencontré des sénateurs communistes dans le cadre de leur tour de France des hôpitaux publics.

mercredi 13 juin 2018

pondi partie 2

    LA BATAILLE DU RAIL EN BRETAGNE.

Partie 2 

Gare, infrastructure, train, cheminots, un tout indivisible.




Coté nord, donc dans les Côtes d'Armor la situation est encore pire. La ligne Saint Brieuc Loudéac a été fermé au trafic voyageurs puis au fret.Si elle subsiste elle est complétement à l'abandon.Or un projet serpent de mer suggère de la réouvrir comme ligne de liaison urbaine autour de Saint Brieuc.Elle est même relié au port du Légué, et pourrait être ouverte au fret Le Légué étant un port de cabotage.


La ligne a été démontée, il y a des années,sur douze kilomètres entre Loudéac et Saint Gérand au nord Pontivy. Rétablir ce barreau permettrait la liaison nord/sud Bretagne, y compris avec un fort potentiel touristique pour le Centre Bretagne.
 Résultat de recherche d'images pour "gare de loudeac" Gare de Loudéac

Mardi 12 juin tous ces aspects ont été abordés lors du rassemblement régional des cheminots en lutte.


En conclusion vous découvrirez ci dessous l'inscription NAPOLEONVILLE, Pontivy s'étant appelé sous le second empire de ce nom et il est resté intact sur le pignon de la gare.
Napoléon III était surnommé par les communards " Badinguet", Un surnom qui convient très bien au versaillais Macron.




correspondant NPA LGB

PONDI OF

OUEST FRANCE

Les cheminots demandent la réouverture de la ligne St-Brieuc - Auray


Mardi 12 juin, entre 200 et 300 cheminots bretons se sont retrouvés devant l'ancienne gare de Pontivy, dans le Morbihan.
Mardi 12 juin, entre 200 et 300 cheminots bretons se sont retrouvés devant l'ancienne gare de Pontivy, dans le Morbihan. | Ouest-France

Mardi 12 juin, ils étaient entre 200 et 300 cheminots devant l’ancienne gare de Pontivy. Venus de toute la Bretagne, ils demandent la réouverture de la ligne Saint-Brieuc - Auray pour redynamiser le Centre-Bretagne.
La gare de Pontivy est fermée depuis 2014. Et pourtant, ce mardi 12 juin, à 12 h, entre 200 et 300 cheminots bretons étaient sur place pour la réouverture de la ligne Saint-Brieuc - Auray, passant par Loudéac et Pontivy.

 

"Le Centre-Bretagne est délaissé"

« Il y a deux raisons pour lesquelles nous sommes ici. La grève étant toujours effective, c’était l’occasion de réunir les cheminots de Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Quimper, Lorient, etc. Ensuite, nous demandons la réouverture de la ligne Saint-Brieuc - Auray. Aussi bien pour le transport de marchandises que de voyageurs, estime Simon Brunet, secrétaire général de la CGT des cheminots de Saint-Brieuc. Aujourd’hui, le Centre-Bretagne est délaissé. Il faut y remédier ! »
La réouverture de cette ligne permettrait, selon le cheminot, à de nombreuses entreprises d’envoyer leur marchandise sur un axe Nord-Sud à travers la Bretagne : « Auray, Saint-Gérand, Pontivy, Saint-Brieuc, dans toutes ces villes, des entreprises pourraient bénéficier de cette ligne. »


Simon Brunet, secrétaire général de la CGT des cheminots de Saint-Brieuc, demande la réouverture de la ligne Saint-Brieuc - Auray. | Ouest-France

 

La survie des services publics de proximité

Étaient aussi présents des élus locaux membres du Collectif de défense des services publics du Centre-Bretagne. « Nous voyons nos services publics disparaître progressivement. Les maternités, les hôpitaux, les centres de finances publiques, etc. On remarque l’importance de la survie de ces services aussi à travers le combat des cheminots », confie Yann Jondot, maire de Langoëlan.


Les cheminots de la CGT, de la Cfdt et de Sud Rail se sont retrouvés sur le temps du midi pour cette action à Pontivy. | Ouest-France

« Nous laissons la parole aux élus et aux personnes voulant sensibiliser sur la situation actuelle du Centre-Bretagne », conclut Simon Brunet à la fin de sa prise de parole.


mardi 12 juin 2018

pondi parti 1

      RASSEMBLEMENT DES CHEMINOTS  BRETONS 
             EN   LUTTE A PONTIVY LE 12 JUIN 2018.


Un voyage dans la décadence du service public en deux temps.

Partie 1

Pontivy était le point de ralliement des cheminots bretons à l'appel de leur intersyndicale,la gréve est toujours largement suivi  en Bretagne.

CI DESSOUS L'ARTILLERIE LOURDE DE LA CGT, pétards, fumigènes et sirènes de chantier.














Un rassemblement combatif et une gare qui porte à elle seule toute l'histoire du démantèlement du rail et du service public.Les élus locaux ne s'y sont pas trompé en venant apporter un soutien clair aux cheminots.Ces mêmes élus de la partie Vannetaise du centre Bretagne ont bloqué le matin même la réunion du Comité Technique du Conseil Départemental. Ce CT devait statuer sur la fermeture de l'agence technique des routes départementales.
Par leur présence, ils ont empêché l'accès à la salle des ...représentants du personnel... La réunion faute de quorum a donc été annulée.Cas d'école extrêmement rare...

Retour sur les raisons qui ont poussé les cheminots en lutte à cibler Pontivy:

La seule voie ferré qui relie la côte nord à la côte sud en plein centre de la Bretagne soit St Brieuc à Vannes permettait un accès au centre Bretagne, région particulièrement enclavée, en voie de désertification mais riche de son agriculture et de son industrie agro alimentaire.

Coté sud, donc dans le Morbihan, la ligne n'est plus utilisée entre Auray et Pontivy que pour du transport de fret, et encore seulement par train entier

La ligne est globalement en mauvais  état faute d'investissement. 
VOIR CI CONTRE



Et ne parlons pas du bâtiment de la gare dont les plafonds sont effondrés.
VOIR CI DESSOUS

  

Le trafic des voyageurs se fait entièrement en bus qui se substitue aux TER. La vétusté des guichets traduit bien l'absence de volonté de conserver cette gare y compris comme gare routière. 
PHOTO DES GUICHETS



dimanche 10 juin 2018

AMBU

La médecine-SMS selon Macron/Buzyn : si vous souffrez, tapez 1

Une réponse ministérielle à la fermeture de la maternité de l'hôpital de Guingamp....
 

https://blogs.mediapart.fr/paulinep/blog/070618/la-medecine-sms-selon-macronbuzyn-si-vous-souffrez-tapez-1


« D'ici 2022, je souhaite porter la chirurgie ambulatoire à 70% » annonçait Agnès Buzyn en octobre. Une déclaration accueillie à bras ouverts par Le Figaro, qui va même plus loin au moment d’encenser le « chatbot », un algorithme programmé pour envoyer des messages post-opératoires aux patients, symptôme de l’invasion néolibérale dans tous les champs de nos vies, y compris les plus intimes.
« D'ici 2022, je souhaite porter la médecine ambulatoire à 55% et la chirurgie ambulatoire à 70% » déclarait Agnès Buzyn en octobre dernier. Des propos réaffirmés en février à Eaubonne, qu’elle promeut en grande pompe en conférence et qu’elle martèle sur Twitter en les accompagnant d’un hashtag « MieuxSoigner ».
Ni une ni deux, Le Figaro s’est fait la remorque des réformes santé du gouvernement, notamment dans un article daté du 9 avril et intitulé « Hôpitaux : le gouvernement veut accélérer le "virage ambulatoire" ». Où l’on peut lire dès l’introduction :
« Entrer à l'hôpital le matin, être opéré, sortir le soir… et recevoir le lendemain le SMS d'un robot - on dit « chatbot » - qui prend des nouvelles ! Cette séquence n'a rien à voir avec de la science-fiction mais est désormais une réalité pour les patients de l'AP-HP, qui s'est équipée d'un algorithme conçu par la société Calmedica, déjà utilisé par une centaine d'hôpitaux publics et privés en France. Loin d'y voir une forme de déshumanisation, patients et soignants sont au contraire unanimes sur les bienfaits de ce service. »
« Unanimes sur les bienfaits de ce service » ?! Si c’est une plaisanterie, elle est de très mauvais goût. Sinon, c’est une honte ! Car c’est une nouvelle fois au mépris de ce qu’endurent patients et travailleurs – et en leur nom – que viennent pérorer ministres et certains journalistes.

Une intrusion robotique dans l’intimité
Si de nombreux témoignages glaçants concernant l’hôpital et son état de crise ont vu le jour, je voudrais donner le mien sur ce sujet précis. Il y a quelques mois, je subissais une opération gynécologique visant à retirer des lésions pré-cancéreuses du col de l’utérus. La conisation est une opération que subissent de nombreuses femmes et qui est prévue en ambulatoire. Voici les messages – dont Le Figaro parle comme d’un progrès – que j’ai reçus trois jours (trois !) après cette chirurgie ambulatoire, dont je chanterai les « bienfaits » ensuite :
sms-hosto
Déshumanisation était pourtant bien le mot ! Recevoir ces messages trois jours après une telle opération, ça a été en tant que femme et patiente, extrêmement douloureux et humiliant. Aucune réponse n’était possible. Un choc entre sidération, tristesse et colère. Une intrusion robotique dans l’intimité, un crachat en pleine figure. Ces messages, je sais que bien d’autres femmes les ont reçus et que d’autres continueront d’en recevoir. D’où ce témoignage, comme un encouragement collectif à témoigner. Car comme le précise l’auteure de l’article rompue aux louanges de technologies orweliennes, des centaines d’hôpitaux se sont équipés de cet algorithme. La start-up Calmedica, convertie en relais des politiques de « dégraissage » du public, a développé cet outil en « remportant un appel d'offres de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) »[1]. Chaque jour un peu plus, on se demande « jusqu’où ira-t-on ? » Jusqu’où rogneront-ils dans la décence et le bien-être des personnes au nom de la réduction des dépenses et du management ? Si malaise, devrons-nous bientôt envoyer MAL par SMS ? Si infarctus, FIN ?
Robotiser des actions médicales qui étaient auparavant prises en charge par des gens en chair et en os : pour sûr, quel progrès ! Car pourquoi de tels messages sont une violence ? Parce qu’ils bâillonnent des échanges humains pourtant indispensables quand on est confronté à la maladie. Des échanges qui ne rentrent pas dans leurs logiciels comptables, mais qui rendent nos vies un peu moins pénibles et qui garantissent un meilleur suivi. Parce qu’on est sommé de répondre en trois lettres, mais qu’une maladie gynécologique, pour une femme, nécessite généralement davantage que trois lettres par SMS ! En ce sens, c’est une double violence, liée d’abord au tabou qui règne encore sur certaines pathologies sexuelles qu’elles sont les seules à subir, et au mépris avec lequel ces start-ups prévoient de les accompagner dans les soins. De plus, ce principe d’auto-évaluation rend le patient responsable de diagnostics qu’il est pourtant incapable de poser à défaut d’avoir une formation médicale adéquate. Un principe qui est en outre une porte ouverte à l’auto-censure : on se dit que même si on a mal, ça ne mérite pas de déranger ou d’appeler le personnel médical et que si un tel système est en place, c’est que l’on ne risque finalement pas notre vie… Ne pas oser solliciter les soignants : c’est déjà ce que se disent beaucoup de patients à l’hôpital, a fortiori quand ils ont conscience que les personnels sont débordés.

L’ambulatoire, un « plus » pour patients et personnels ?
Par ailleurs, la ministre de la santé n’a de cesse de claironner que la chirurgie ambulatoire est un « plus pour les patients, les praticiens et les établissements » : permettons-lui également de douter et faisons-la ravaler ces propos et insultes : soutenons et luttons aux côtés des personnels de santé partout en grève !
Car « l’ambulatoire » a des conséquences très concrètes en terme d’organisation du travail pour les salariés et de prise en charge des malades. A l’hôpital, nous étions « à la chaîne ». Une blouse, des chaussons, une culotte. C’est là. Vous sortez après la cabine, et vous allez vous asseoir. Une jeune fille est juste derrière. Elle n’a pas l’air très bien non plus. De toute façon, on ne comprend rien car personne ne nous a rien expliqué. Parce que tout le monde court et que personne n’a le temps. Nom, numéro de sécu, dossier. La chaise roulante et enfin, la table d’opération.
Au réveil, on m’amène dans une chambre. Une petite boîte où je m’installe sur un lit. « Il faut uriner » me dit-on. C’est par là. Je viens tout juste de me réveiller, les jambes chancellent, brouillard. Personne pour m’accompagner, je me déplace au hasard. On m’apporte un café et une tartine. Une amie qui travaille à l’hôpital m’a dit que c’était complètement irresponsable d’apporter un café à quelqu’un qui sort tout juste d’une anesthésie générale. Peu importe. L’infirmière n’était peut-être même pas au courant. Vingt minutes dans cette petite salle et dehors, il faut la libérer fissa pour le patient suivant. C’est ça l’ambulatoire. C’est ça, sauf que la tête tourne. Mais tant pis. Tu n’es pas au bord du gouffre, c’est donc que ça doit pouvoir tenir. J’ai été mise en salle d’attente. Assise. J’y suis restée plus de deux heures. Deux heures assise sans que personne ne soit venu me demander ce que je pouvais bien faire encore là, la tête droguée et incapable d’entreprendre quoi que ce soit. Un malentendu avec la salle d’attente principale où m’attendait mon copain, à qui on n’a rien expliqué non plus. Parce que l’ambulatoire, c’est ça. Ça va tellement vite qu’il est impossible de coordonner les lieux, les espaces, et encore moins les personnels et les personnes.
Si l’ambulatoire est un « virage », il est donc un virage « en arrière toute » comme en témoignent de nombreux personnels. Augmenter le taux d’ambulatoire, comme le souhaite la ministre, signifie nécessairement élargir l’éventail et assouplir les critères des patients qui y seront soumis, alors qu’on sait déjà que cette pratique a pour conséquence une détérioration des conditions du suivi pré et post opératoire, pour les patients, comme pour les soignants. Couplée à l’asphyxie générale de l’hôpital public et aux baisses de moyens/personnels à marche forcée, cette démarche est effrayante.
Ce témoignage, ce n’est pas que le mien. La souffrance des patients est dite quotidiennement, par eux-mêmes, mais également par les personnels qui disent la nôtre en plus de la leur, qui n’en peuvent plus, qui asphyxient et se rendent compte qu’ils ne peuvent plus exercer dignement leur métier. Ces méthodes les impactent évidemment au premier chef : eux, c’est tous les jours qu’ils les voient, les subissent et les infligent malgré eux. De nombreux reportages l’ont tragiquement montré : se rendre compte qu’on fait du mal, même si on ne l’a pas voulu. Parce que ça presse, et qu’on ne peut pas faire autrement. S’en rendre compte tous les jours un peu plus. En discuter avec les collègues. Et réaliser encore un peu plus. Jusqu’à ce que ce ne soit plus possible. Jusqu’à ce que ça craque. Et ensuite ? La suite, on la connaît bien, des journalistes sérieux l’ont montrée : mal être au travail, honte, burn-out, suicides. Des personnels l’ont dénoncée et se mobilisent tous les jours. Des familles entières l’ont subies dans leur chair.

Normaliser la souffrance à tous les étages
Partout, les « visions » managériales du gouvernement Macron méprisent le sens même du service public et excluent du travail le moindre temps qu’il ne jugent pas « utile » ou « rentable ». Ces logiques nous forcent à nous accoutumer à la froideur et au cynisme de tous les procédés développés pour les servir. C’est non ! Et qu’il soit permis de douter, au grand dam des certitudes du Figaro, que les travailleuses et les travailleurs de la santé estiment, tant pour eux-mêmes et leurs conditions de travail que pour les patients, que ces messages post-opératoires soient un « bienfait ». Pour sûr, cette pratique les aura déchargés d’une tâche, mais toujours au prix d’une régression : les infirmier.e.s ont ainsi gagné quelques minutes dans un agenda surmené, un marathon journalier qui ne cesse d’empirer ; la qualité des soins a quant à elle fait un nouveau pas en arrière. Voilà le désert que reflètent et promettent les « visions » gouvernementales sur la santé.
Un gouvernement qui persiste à détruire nos services publics. Le résultat ? Normaliser la souffrance à tous les étages, contraindre à endosser toujours plus. En fin de compte, nous perdons chaque jour conscience des droits que nous avons. Des raisonnements du type : « bon… c’est vrai que ça, ça n’est peut-être pas forcément utile » nous conduisent à rogner sur tout un tas de choses, chaque jour un peu plus. Nous nivelons par le bas au lieu de penser par le haut aux véritables émancipations que pourraient nous procurer ces sociétés dites « développées » et aux moyens pour les mettre en œuvre. On nous force à nous habituer au « toujours moins », aux traitements différenciés, socialement discriminants et, en définitive, au « toujours pire ». Pour quoi faire ? Pour que quand viennent les catastrophes, dont beaucoup sont déjà là, nous regardions leurs organisateurs se regarder entre eux les yeux mouillés en disant : « je l’avais pas vu venir » ?
Alors merci et courage à toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la santé – comme à tous les autres – partout en lutte, en grève, et souvent face au silence de leurs directions et des médias. Merci de vous battre comme vous le faites partout, pour nous, chaque jour. Colère toute partagée, solidarité sans borne, espoir sans faille qu’on les mette enfin à terre.


Pauline P.
[1] Selon l’article « La start-up Calmedica équipe l'AP-HP d'un outil de suivi à domicile des patients » du site TICsante.com. L’auteur, béat devant ce qu’il considère être une innovation, porte aux nues « l’efficacité » de ce robot conversationnel. L’article note que la start-up, « fondée en 2013 par Corinne Segalen et Alexis Hernot, diplômé de l'école Polytechnique et de l'Institut européen d'administration des affaires (Insead), équipe déjà plusieurs établissements de santé comme le CHU de Rennes, le groupe hospitalier Paris-Saint-Joseph (GHPSJ), le CH d'Agen et la polyclinique de Gentilly à Nancy (groupe Elsan). »

SP

23 juin

jeudi 7 juin 2018

CALLAC

OUET FRANCE

Callac. Les élus contre la fermeture de la trésorerie

Colère, indignation, incompréhension : les élus de l’ancien canton de Callac sont particulièrement remontés contre la fermeture programmée de la trésorerie.
Colère, indignation, incompréhension : les élus de l’ancien canton de Callac sont particulièrement remontés contre la fermeture programmée de la trésorerie. | Ouest-France

La décision n’est certes pas encore officielle, mais la fermeture annoncée de la trésorerie de Callac (Côtes-d’Armor) à la fin de l’année provoque colère et indignation chez les élus.
Mercredi, en fin de matinée, une quarantaine de maires et conseillers municipaux des onze communes de l’ancien canton de Callac se sont rassemblés devant la mairie « pour protester vigoureusement contre la fermeture programmée de la trésorerie de Callac ».

Sinistre écho à la fermeture de la maternité

L’ensemble des manifestants considère aussi que « c’est un sinistre écho à la fermeture annoncée de la maternité de Guingamp. Ces décisions sont des étapes vers encore plus de concentration : il se murmure déjà que les services de Trésor de Guingamp pourraient disparaître eux-aussi dans les années à venir ! ».
En conclusion de leur intervention, les élus présents ont exigé « le maintien de la trésorerie de Callac, de même que le maintien de la maternité de Guingamp », assurant que d’autres manifestations seront organisées dès la rentrée de septembre s’ils n’obtiennent pas satisfaction. « Il en va de la responsabilité de l’État d’assurer des services publics de qualité pour tous ! »

lundi 4 juin 2018

mater médecins

  OUEST FRANCE 4 JUIN

Guingamp. La communauté médicale demande le maintien de la maternité

La communauté médicale du centre hospitalier de Guingamp demande elle aussi le maintien du service maternité au sein de l'établissement.
La communauté médicale du centre hospitalier de Guingamp demande elle aussi le maintien du service maternité au sein de l'établissement. | Ouest-France
Après l’annonce de la fermeture de la maternité de l'hôpital de Guingamp au 1er février 2019, la communauté médicale du centre hospitalier de Guingamp réagit. Elle juge que cette décision est motivée par les considérations financières.

Après l’annonce de la fermeture de la maternité de l'hôpital de Guingamp, par l'ARS (Agence régionale de santé) le 22 mai dernier, programmée pour le 1er février 2019, la communauté médicale du centre hospitalier de Guingamp réagit, par le biais d'un communiqué. Elle juge que cette décision est motivée par les considérations financières.
« Nous tenons à témoigner de notre soutien aux différentes actions engagées pour maintenir l’activité de la maternité. Nous le faisons car nous avons vraiment l’impression d’être dans un monde de dupe, avec des décisions prises, qui ne le sont pas en fonction des besoins de la population, mais en fonction de considérations uniquement financières. »

« Une décision insuffisamment étayée »

« Le GHT (Groupement hospitalier de territoire) est censé répondre aux besoins de la population, avec un objectif d’égalité d’accès à des soins sécurisés et de qualité, qui s’appuie sur un projet médical partagé, discuté par les différentes équipes des centres hospitaliers.
Dans ce projet avait été décidée la fermeture d’une maternité dans le territoire 7. La FMIH (Fédération médicale interhospitalière) de gynécologie avait été missionnée par le groupement médical du GHT pour discuter du sujet, car nous estimions que le diagnostic sur lequel s’étayait le projet était et est toujours insuffisamment abouti.
En effet il n’y a pas eu de comparaisons fines entre les différentes maternités du GHT. La décision a été rendue alors que le travail de la FMIH n’avait pas été fait. Cette décision apparaît donc pour ce qu’elle est : un parti pris.
D’autant plus que des chiffres fantaisistes circulent. Le député parle de 18 % d’accouchement en moins sur le premier trimestre 2018, alors que la baisse est de 4 %. Il n’est donc pas très objectif. »

« Une ambiguïté à éclaircir »

« Nous notons de plus qu’une ambiguïté existe entre la décision de l’ARS du 19 mai et le communiqué de presse du 22 mai. Dans le premier, il est effectivement exprimé que c’est toute la gynécologie-obstétrique en hospitalisation complète. Dans le deuxième cas, on ne parle plus que des naissances.
Il nous faut donc des clarifications par écrit. Faudrait-il fermer en plus de la maternité, la chirurgie gynécologique ? Et dans ce cas, quid de la chirurgie viscérale ?
Si pas d’anesthésiste, quid de la gastro-entérologie ? D’autres besoins, quant aux services tels que la pneumologie ou la gériatrie, voire les Urgences, sont laissés à la traîne. Et le silence de l’ARS sur ces sujets est assourdissant… »

« Quid de l’intérim médical ? »

« Il a été dit que le recours à l’intérim était important pour les anesthésistes. Nous ne le nions pas. Mais ce recours devra toujours se faire de la même façon pour assurer la prise en charge en chirurgie.
Il est clair qu’un deuxième « effet domino », ainsi qu’il s’est produit à Paimpol (la fermeture de la maternité engendrant celle de la chirurgie, puis des services de soins au sens large) ne peut pas se reproduire sur le territoire.
Le risque est trop grand de laisser une partie de la population, fragile et déjà en difficulté quant à l’accès à la médecine de ville, sans soin.
Par ailleurs, d’autres spécialités ont recours à l’intérim médical avec notamment de gros besoins, aux Urgences, en gériatrie, etc… Va-t-on pour autant fermer le service des urgences, de gériatrie ou les Ehpad ?

« De nouvelles activités sans médecins »

« L’ARS nous parle de nouvelles activités. Celles-ci sortent du chapeau de l’ARS. Elles ne viennent pas d’un projet médical local. Nous avons de gros doutes quant à leur possibilité d’exécution.
Comment lancer de nouvelles activités sans médecins ? Pendant ce temps-là, le GHT qui pourrait aider à mutualiser les moyens ne remplit pas son office.
Nous estimons donc qu’un certain nombre d’arguments sont fallacieux, ou du moins loin d’être convaincants. Et nous ne voyons pas en quoi la fermeture de la maternité de Guingamp va aider la population.
Les nouvelles activités, dont on nous parle, demandent du personnel médical que nous n’avons pas. C’est la raison pour laquelle nous soutenons, en l’état actuel des choses, le maintien de la maternité et tenons à le faire savoir. »

Note du comité NPA:

Décidément le cas du député Kerlogod s'aggrave , voila que les "gauchistes" de la communauté médicale s'en prennent à ses mensonges. 
On recherche désormais  ses  derniers soutiens.... même Yvon Le Moigne du MODEM le laisse tomber en rase campagne.
Un député qui se plaint que personne ne lui demande d'intervenir sur le dossier de la maternité çà fait tache.Mais il vaut mieux qu'il ne s'occupe de rien effectivement....

AK 4 JUIN

OUEST FRANCE numérique du 4 juin 2018

Plougonver. Une rencontre avec Alain Krivine le 16 juin, au Dibar

Alain Krivine, acteur emblématique de Mai 68, est l'invité du NPA Lannion, Paimpol, Bégard, le 16 juin prochain.
Alain Krivine, acteur emblématique de Mai 68, est l'invité du NPA Lannion, Paimpol, Bégard, le 16 juin prochain. | Archives Ouest-France

Alain Krivine, acteur emblématique de Mai 68, sera présent au Dibar, à Plougonver (Côtes-d’Armor), le samedi 16 juin. Invité du NPA Lannion, Guingamp et Bégard, il apportera son éclairage sur les événements de l’époque. La journée se poursuivra par un débat, un repas et un karaoké… de chants populaires et révolutionnaires.

Le NPA (Nouveau parti anticapitaliste) de Lannion, Guingamp et Bégard accueillera Alain Krivine, le samedi 16 juin à 15 h, au Dibar en Plougonver (entre Guingamp et Callac), pour une réunion débat sur « Cinquante ans de lutte contre leur monde ».

Karaoké de chants révolutionnaires et populaires

Acteur emblématique de la révolte de Mai 68, Alain Krivine apportera son éclairage sur cette période. Un film, par ailleurs, retracera les temps forts du « printemps de toutes les révoltes ». Des militants guingampais, qui ont vécu Mai 68, seront là également pour témoigner.
Les échanges se poursuivront par un repas convivial (12 €), avant la clôture de la journée par un karaoké de chants révolutionnaires et populaires.
Samedi 16 juin, à 15 h, le Dibar, Plougonver. Contact et réservation : npabear@gmail.com ou tél. 02 96 43 27 58.

vendredi 1 juin 2018

RENNES PP




RENNES  REUNION PUBLIQUE LE 31 MAI AVEC PHILIPPE POUTOU

Environ 150 personnes ont partipcé à cett réunion avec notamment la présence de secteurs en lutte.