Nouveau Parti Anticapitaliste LANNUON GWENGAMP BEAR
samedi 30 mars 2019
3 avril
Le NPA appelle aussi a participé au rassemblement intersyndical de SAINT BRIEUC
le 3 avril à 11h00.
vendredi 29 mars 2019
corong
CONFLIT SOCIAL A CALLAC 22
LE TELEGRAMME
LE TELEGRAMME
SAD du Corong. Vers une grève illimitée ?
Ce mercredi, les aides-soignantes et le personnel du SAD du Corong de Callac et Maël-Carhaix ont occupé le rond-point du Kerguiniou et ce, pour une grève illimitée.
En février dernier, chaque aide-soignante a reçu un avertissement de l’employeur, ayant pour objet de faire reprendre l’utilisation de l’outil de télégestion. Dernièrement, une employée, membre du CSE, aurait été mise à pied trois jours au motif « d’avoir imposé, à la cadre infirmière, son planning de délégation ». À noter également que deux infirmières coordinatrices ont démissionné et qu’une autre a été licenciée. Une entrevue avec la direction devait avoir lieu dans l’après-midi. Contactée par notre rédaction, la direction n’a pas souhaité s’exprimer.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/callac/sad-du-corong-c-est-parti-pour-une-greve-illimitee-27-03-2019-12244052.php#7HIIWZf53t7lb50E.99
COMMUNIQUE DE L'UNION LOCALE CGT de GUINGAMP
COMMUNIQUE DE PRESSE
l'union
locale CGT de Guingamp apporte tout son soutien aux personnels en gréve
du comité d'aide et de soins à domicile du CORONG à CALLAC et MAEL
CARHAIX
violant toute les régles en
vigueur dans le code du travail la présidente du comité a infligé un
avertissement à toutes les aides soignantes...pour des faits prescrits
par la loi ...
et une mise à pied de trois jours à une déléguée CGT au CSE de l'association pour exercice du droit syndical...
se
proclamant légitimé par son conseil d'administration composé d'élus
municipaux...mais apparemment peu au courant de ses pratiques peu
orthodoxe
la présidente a refusé net toute possibilité de conciliation lors d'une rencontre le mercredi 27 mars
la
CGT en appelle donc aux élus des communes qui composent ce comité pour
que "l'ordre public social" défini par le code du travail atteigne enfin
l'association en charge du " service public" de l'aide et du soin à
domicile
il n'y a pas que la
maltraitance envers les personnes âgées qui doit être dénoncée il y a
aussi celle envers les personnels en charge d'un métier difficile et au
combien nécessaire
ce n'est pas avec de telle méthode de gestion du personnel que ces métiers deviendront attractifs
mercredi 27 mars 2019
savina
LE TELEGRAMME
TREGUIER: Lycée. Les professeurs vendus aux enchères
- /les-lyceens-ont-simule-une-braderie-avec-mise-aux-encheres_4487674_660x370.jpg?v=1
- Les lycéens ont simulé une braderie avec mise aux enchères de leurs professeurs, contre la réforme du lycée. (MARYVONNE LE FORESTIER)
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/27/les-lyceens-ont-simule-une-braderie-avec-mise-aux-encheres_4487675_660x370.jpg?v=1
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/27/les-lyceens-ont-simule-une-braderie-avec-mise-aux-encheres_4487676_660x370.jpg?v=1
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/27/les-lyceens-ont-simule-une-braderie-avec-mise-aux-encheres_4487671_660x370.jpg?v=1
Les enseignants du lycée Savina, rejoints par une petite délégation de leurs homologues du lycée Pavie de Guingamp, ont procédé, ce mercredi, à Tréguier, à une grande « braderie », sur le thème « Lycées à vendre » afin de s’opposer symboliquement au projet de réforme des lycées.
Des élèves de toutes les classes du lycée, de la seconde à la terminale, ont participé, dans la bonne humeur, à la vente aux enchères de leurs enseignants : 2, 3, 10 € pour certains.
La manifestation, bon enfant, s’est déroulée devant le lycée, en présence des maires de Tréguier et Minihy-Tréguier et de plusieurs élus. Les enseignants des deux établissements tenaient à faire part de leur désaccord concernant « une réforme qui laisse croire à une amélioration, en laissant aux établissements la possibilité de créer des options (exemple, option danse à la rentrée prochaine) sans donner les moyens de les réaliser pleinement ».
Cette braderie symbolise pour les enseignants le peu de valeur et le peu de reconnaissance de leur travail et de leurs engagements et leurs inquiétudes pour l’avenir des lycéens.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/treguier/savina-les-professeurs-vendus-aux-encheres-27-03-2019-12243903.php#VOGy62G4EzTY14GC.99
hosto 19 mars
OUEST FRANCE
19 Mars 2019
À l'occasion de la manifestation nationale du 20 mars, la CGT du centre hospitalier de Guingamp a mis en avant « une activité en chirurgie qui se maintient grâce à l’activité libérale, un comble pour un hôpital public » . « Une situation financière plus que critique avec un déficit de 7 millions d’euros sur la fin de l’exercice 2018 » ou encore « on se rend compte que de nombreux travaux sont en cours dans des hôpitaux du secteur et pas à Guingamp » .
Contacté, le directeur du centre hospitalier dément un déficit de 7 millions d’euros. « Il est de 2 millions d’euros. » Le compte financier de l’exercice 2018 sera validé en mai.
Syndicat et directeur s’accordent tout de même sur un manque de ressource médicale d’où le recours — coûteux — à l’intérim médical.
La CGT de l’hôpital formule également une crainte avec le projet de loi santé et le développement des « hôpitaux de proximité » . « Quel va être le classement pour le centre hospitalier ? » , interroge le syndicat.
19 Mars 2019
Mardi
20 mars 2019, une cinquantaine de personnes manifestaient devant la
gare de Guingamp (Côtes-d'Armor). La CGT de l’hôpital a pris la parole.
Durant son intervention, elle a déclaré : « La situation du centre
hospitalier de Guingamp nous inquiète ».
Contacté, le directeur du centre hospitalier dément un déficit de 7 millions d’euros. « Il est de 2 millions d’euros. » Le compte financier de l’exercice 2018 sera validé en mai.
Travaux aux Urgences en 2019
Pour les investissements, « 500 000 € de travaux vont être réalisés aux urgences d’ici fin 2019. Les travaux débutent en juin. Il y a également, dans les prochaines années, la réhabilitation de la résidence Les Hortensias. »Syndicat et directeur s’accordent tout de même sur un manque de ressource médicale d’où le recours — coûteux — à l’intérim médical.
La CGT de l’hôpital formule également une crainte avec le projet de loi santé et le développement des « hôpitaux de proximité » . « Quel va être le classement pour le centre hospitalier ? » , interroge le syndicat.
NOKIA
LE TELEGRAMME
Parmi eux, 80 salariés du site de Lannion, dont le délégué
CGT Yann le Flanchec. « Nous sommes venus mettre le gouvernement face à
ses responsabilités. Bruno Le Maire a dit en janvier qu’il n’y aurait
pas de départs contraints. C’est ce que nous venons lui rappeler ». Même
son de cloche chez Bernard Trémulot, représentant CFDT du site
costarmoricain : « Ce que nous percevons, c’est un double discours, avec
le ministre qui veut nous rassurer et Nokia qui continue à utiliser les
salariés de Saclay et Lannion comme des variables d’ajustement ».
À Lannion, cela se traduit par 55 postes menacés et la crainte que tous les départs ne soient pas « volontaires ». À la sortie de Bercy, la situation n’avait pas évolué. « On les a trouvés très « centristes », glissait le délégué CFDT de Saclay, Pascal Guilheneuf. Coincés entre la crainte d’une forme de casse sociale et la réalité, à savoir qu’ils n’ont pas beaucoup de moyens d’empêcher Nokia de mener sa politique ».
L’intersyndicale n’a en tout cas pas raté l’occasion de rappeler au conseiller du ministère les déclarations de Bruno Le Maire, et a répété ses objectifs : moins de suppressions d’emplois et un alignement des conditions de départ entre les deux PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) proposés par la direction, le second étant nettement moins favorable aux salariés.
« Nous avons insisté sur la nécessité d’un accompagnement des salariés par un cabinet spécialisé et l’importance du montant des sommes allouées à la formation pour aider à la reconversion », a rappelé Pascal Guilheneuf. Après ce coup de pression sur le gouvernement, un nouveau round se tiendra mercredi avec l’ouverture de négociations entre la direction de Nokia et les syndicats. La dernière réunion du genre avait vu les organisations syndicales quitter la table face à « l’intransigeance » du groupe.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/lannion-les-salaries-de-nokia-se-font-entendre-a-bercy-26-03-2019-12243066.php#Oie9WDxorDhuzsOA.99
Lannion. Les salariés de Nokia se font entendre à Bercy
250 salariés, dont 80 venus de Lannion, ont occupé le parvis du ministère des Finances pendant que l’intersyndicale était reçue par des conseillers de la secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher.
C’est ce qui s’appelle maintenir la pression. Alors que les membres de l’intersyndicale réunissant les syndicats CFDT, CGT et CFE-CGC de Nokia rencontraient Sébastien Guérémy, conseiller industrie et innovation auprès de la secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher, près de 250 salariés du groupe s’étaient regroupés, ce mardi après-midi, sur le parvis faisant face au ministère de l’Économie et des Finances.55 postes menacés à Lannion
À Lannion, cela se traduit par 55 postes menacés et la crainte que tous les départs ne soient pas « volontaires ». À la sortie de Bercy, la situation n’avait pas évolué. « On les a trouvés très « centristes », glissait le délégué CFDT de Saclay, Pascal Guilheneuf. Coincés entre la crainte d’une forme de casse sociale et la réalité, à savoir qu’ils n’ont pas beaucoup de moyens d’empêcher Nokia de mener sa politique ».
L’intersyndicale n’a en tout cas pas raté l’occasion de rappeler au conseiller du ministère les déclarations de Bruno Le Maire, et a répété ses objectifs : moins de suppressions d’emplois et un alignement des conditions de départ entre les deux PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) proposés par la direction, le second étant nettement moins favorable aux salariés.
« Nous avons insisté sur la nécessité d’un accompagnement des salariés par un cabinet spécialisé et l’importance du montant des sommes allouées à la formation pour aider à la reconversion », a rappelé Pascal Guilheneuf. Après ce coup de pression sur le gouvernement, un nouveau round se tiendra mercredi avec l’ouverture de négociations entre la direction de Nokia et les syndicats. La dernière réunion du genre avait vu les organisations syndicales quitter la table face à « l’intransigeance » du groupe.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/lannion-les-salaries-de-nokia-se-font-entendre-a-bercy-26-03-2019-12243066.php#Oie9WDxorDhuzsOA.99
lundi 25 mars 2019
EDIT LEGIS
Quand le patronat et ses officines s'interrogent cela nous intéresse!
Article publié cette semaine 12 dans "Editions Législatives"
Nous nous risquons à quelques commentaires en Note.
Quand les DRH tirent les leçons du mouvement des gilets jaunes
Resté
à l'extérieur des entreprises, le combat des gilets jaunes n'en
intéresse pas moins les dirigeants des ressources humaines. Ceux-ci
s'interrogent sur les solutions à mettre en œuvre pour prendre le pouls
de leurs salariés, sans braquer les représentants du personnel.
Les directions ont besoin de représentants du personnel assis sur une base solide
Résultat, les directeurs des ressources humaines et des relations
sociales observent le mouvement avec beaucoup d'attention. "Les gilets
jaunes disent «on ne nous écoute pas, on ne nous respecte pas». Or, dans
les entreprises, il y a aussi des salariés qui expriment la même chose,
parfois jusqu'à des niveaux assez élevés dans la hiérarchie", note
ainsi Jean-Christophe Sciberras, le DRH France du chimiste Solvay.
"L'image des syndicats dans l'opinion publique s'est globalement
dégradée. Leur sphère d'influence s'est beaucoup réduite. Ce qui pose
problème aux directions, qui ont besoin de représentants du personnel
avec un socle le plus large possible", complète Jacques Bouvier,
directeur des affaires sociales du groupe Orano.Pour prendre le pouls des collaborateurs, les entreprises ne sont pas restées inertes. Voilà des années, par exemple, qu'elles recourent à des enquêtes annuelles de climat social. Instructif ? Certes, mais plus suffisant pour mesurer l'état d'esprit des troupes, selon Marc Veyron, ex-DRH chez Capgemini et Carrefour, aujourd'hui consultant. "Ces baromètres ne correspondent plus à l'accélération des transformations, il faut des remontées du terrain en temps réel", plaide-t-il. Parmi les outils à disposition des entreprises, le référendum interne. Un levier plus facile à actionner depuis les lois portées par les ministres du Travail Myriam El Khomri et Muriel Pénicaud. Et qui, de surcroît, fait écho au référendum d'initiative citoyenne réclamé par les gilets jaunes.
Le référendum, un outil à utiliser en dernier recours
Dans les entreprises, pourtant, ce recours à la démocratie directe
suscite toujours autant de méfiance (*). "Très peu d'entreprises y ont
recours, et les rares expériences ne sont pas très concluantes. Le
mouvement des gilets jaunes n'y a rien changé", assure Marc Veyron. Tous
les dirigeants ont ainsi en tête l'échec de la consultation chez Air
France, au printemps 2018, qui s'est soldée par le départ de son patron.
"Le référendum, c'est le levier à utiliser en dernier recours, quand le
dialogue social est complètement coincé, analyse Antoine Belot, le DRH
des Laboratoires M&L (groupe L'Occitane). Car vous signifiez alors
aux syndicats que vous ne comptez plus sur eux pour représenter les
salariés". Une vision à laquelle souscrit Jacques Bouvier. "Le
référendum n'est envisageable que dans deux cas : l'échec d'une
négociation essentielle pour l'avenir des activités et une grave crise
sociale interne. Mais on ne peut en faire un outil ordinaire de gestion
du dialogue social", explique-t-il.Si les dirigeants refusent de faire du référendum une arme de contournement des corps intermédiaires, ils le jugent néanmoins aptes, parfois, à recueillir l'avis des collaborateurs. En bonne intelligence avec les syndicats. En ouverture du chantier de la refonte de ses accords santé et prévoyance, fin 2017, Solvay France a par exemple lancé une grande enquête auprès des salariés pour bien cerner leurs attentes. "Les résultats ont été très utiles à tout le monde, direction mais aussi syndicats. Ça nous a notamment incités à déplacer les curseurs pour faire plus en matière de complémentaire santé, et un peu moins en matière de prévoyance", précise le DRH, Jean-Christophe Sciberras. Avec, au final, une signature à l'unanimité. "On peut en faire un outil de réassurance, quand les syndicats ont besoin de consulter les salariés avant de s'engager", confirme Antoine Belot, qui y a eu recours à deux reprises dans sa carrière : une première fois à la fin d'une négociation dans une usine, une seconde fois en conclusion de la rédaction d'une charte de lutte contre l'homophobie.
Aller voir les gens, discuter avec eux, c'est ce qui fonctionne le mieux
Si le référendum, risqué et lourd à mettre en œuvre, ne s'avère pas
un outil adéquat de démocratie participative, d'autres options s'ouvrent
aux DRH. Pour certains, rien de plus efficace que des réunions
d'atelier ou des cercles d'expression pour prendre le pouls des équipes.
"Je revendique ce management à l'ancienne. Aller voir les gens,
discuter avec eux, organiser des moments d'échanges dans les services,
c'est ce qui fonctionne le mieux", assure Antoine Belot. En la matière,
des applications permettent déjà de favoriser les échanges au sein des
organisations. A l'image de OurCo, qui encourage le dialogue entre
directions et salariés. Sous couvert d'anonymat si besoin, histoire de
libérer la parole et de briser les tabous. "Au départ, les syndicats et
le management intermédiaire sont souvent méfiants, car ils craignent
d'être court-circuités. Mais très vite, ils y trouvent aussi leur
intérêt car ça leur permet de mieux cerner les préoccupations des
salariés, et de faire remonter des problèmes qu'ils ignoraient",
explique Marc Veyron, qui participe au développement de l'application.Dans le réseau des transports urbains d'Angoulême, la plate-forme a ainsi permis aux conducteurs de bus de s'exprimer librement sur l'organisation des roulements. "Ces remontées du terrain ont été très instructives, elles ont nourri les discussions entre la direction et les syndicats", confirme Philippe Moreau, délégué syndical Unsa à la Société de transport du Grand Angoulême (STGA), qui utilise beaucoup l'outil pour communiquer avec les salariés. Une plate-forme miracle ? Pas totalement. Car certains agents, anonymes, s'en servent aussi de défouloir. Ce qui pourrait conduire la STGA à mettre en place une charte interne de bonne utilisation.
(*) Sauf dans les TPE de moins de 11 salariés.
Note du comité:
La réponse du patronat via ses DRH est claire, aucune intrusion des salariés dans ses affaires.Ils récusent le référendum qui est une idée force des gilets jaunes à travers le RIC. Les patrons veulent bien en faire mais ce sont eux qui poseront les questions: du genre "préférez vous être licencié ou perdre sur votre salaire?".
Enfin, ils privilégient le rapport oral aux salariées une leçon à méditer pour les syndicalistes trop occupés sur leurs messageries et leurs pages facebook.
La force du syndicalisme de classe s'est justement cette proximité avec les salariés. Pas d'attendre dans le local syndical leurs visites, et surtout la tenue régulière de réunions d'infos, sous toutes ses formes à la pause, autour du café, lors de visites d'ateliers ou de bureaux.
Enfin il faut savourer dans ce texte ce qui transpire sur l'antagonisme entre les salariés et leurs patrons. Quand il leur faut cadrer l'effet "défouloir" par des chartes, le dérapage anticapitaliste n'est plus loin: les révolutionnaires peuvent méditer.
EUROPEENNES
ELECTIONS EUROPENNES LA POSITION DU NPA
L’élection au parlement européen de mai prochain se déroulera dans un fort climat de contestation sociale, marqué essentiellement par le mouvement des Gilets jaunes. De son côté, le gouvernement poursuit son offensive contre le monde du travail (prochaine attaque contre les retraites notamment) et le patronat poursuite, entre autres, ses licenciements.
Motion
sur l’élection européenne
L’élection au parlement européen de mai prochain se déroulera dans un fort climat de contestation sociale, marqué essentiellement par le mouvement des Gilets jaunes. De son côté, le gouvernement poursuit son offensive contre le monde du travail (prochaine attaque contre les retraites notamment) et le patronat poursuite, entre autres, ses licenciements.
Par
ailleurs, face à toutes les campagnes anti-immigrés, xénophobes,
nationalistes ou protectionnistes de tous bords qui vont empoisonner
le cadre européen de cette campagne, il est indispensable que se
fasse entendre des voix « lutte de classe » et
internationalistes.
-
Pour ce faire, le NPA ne présentant pas de liste dans cette élection, appellera à voter pour la liste présentée par Lutte Ouvrière, la seule qui se situe, comme nous, sur le terrain de la défense du monde du travail, de ses luttes et de l’internationalisme. Nous agissons ainsi dans la continuité de notre politique de rassemblement des anticapitalistes et révolutionnaires et de notre démarche vis-à-vis de LO pour une liste commune.
-
Ce faisant, le NPA mènera sa propre campagne politique pour œuvrer au rassemblement du monde du travail autour d’un plan d’urgence en donnant un contenu de classe aux exigences et aspirations portées par les Gilets jaunes. Notre campagne s’inscrit dans les mobilisations pour aider à construire les convergences, un mouvement d’ensemble. Par tracts, affiches, réunions et meetings, il se prononcera pour une Europe des travailleurs face à l’Europe des patrons, un plan d’urgence pour les luttes du monde du travail, l’union de tous les travailleurs de l’Europe et du monde, la liberté totale d’immigration, l’ouverture des frontières et la libre circulation de tous les travailleurs. Il développera bien sûr tous les autres thèmes qui animent les luttes d’aujourd’hui, pour l’avenir de la planète et l’égalité des droits, des femmes notamment.
dimanche 24 mars 2019
santé
La loi santé en catimini au Parlement : silence!
C'est le lundi 18 mars qu'a commencé en « procédure accélérée » à l'Assemblée
nationale le débat autour de la loi santé voulue par Macron et défendue
par sa ministre Agnès Buzyn. Le vote est prévu dès le mardi suivant,
puis partira au Sénat.
Votée
par les deux assemblées avant l'été, cette loi doit permettre au
gouvernement de modifier par ordonnances, donc sans débat public, la
« carte sanitaire ». Le pouvoir aura ainsi un chèque en blanc pour
supprimer d'un trait de plume des dizaines de services d'urgences, de
chirurgie, ainsi que des maternités, et transformer ainsi les hôpitaux
de proximité en maisons de retraite médicalisées, avec quelques lits de
médecine. Une régression dramatique pour l'accès aux soins d'une partie
de la population qui vit déjà dans des « déserts médicaux » où les
cabinets médicaux ferment les uns après les autres...
C'est
un véritable bras d'honneur que font ainsi Macron et Buzyn aux
exigences sociales qui se sont exprimées depuis le mois de novembre,
alors que, parmi les revendications du mouvement des Gilets jaunes et
des « consultations citoyennes » qui ont suivi, figurent le maintien et
le financement des hôpitaux de proximité, avec leurs services
indispensables à la population des petites et moyennes agglomérations.
Une véritable leçon de choses pour les vrais ou faux naïfs qui
préconisent d'attendre les prétendues « conclusions » du Grand débat
avant d'agir. Macron et Buzyn, eux, n'attendent pas pour imposer leur
politique de destruction de l'Hôpital public, avec pour seul objectif de
supprimer en 5 ans 15 milliards de dépenses d'assurance maladie.
Il
n’existe qu'un moyen de les arrêter : la mobilisation, unie, des
personnels hospitaliers, associations de malades, comités
de défense des hôpitaux et maternités de proximité… Pour le retrait de
ce projet de loi santé, il y urgence.
Comité NPA Lannuon ,Gwengamp, Bear, Pempoul.
C'est le lundi 18 mars qu'a commencé en « procédure accélérée » à l'Assemblée
nationale le débat autour de la loi santé voulue par Macron et défendue
par sa ministre Agnès Buzyn. Le vote est prévu dès le mardi suivant,
puis partira au Sénat.
Votée
par les deux assemblées avant l'été, cette loi doit permettre au
gouvernement de modifier par ordonnances, donc sans débat public, la
« carte sanitaire ». Le pouvoir aura ainsi un chèque en blanc pour
supprimer d'un trait de plume des dizaines de services d'urgences, de
chirurgie, ainsi que des maternités, et transformer ainsi les hôpitaux
de proximité en maisons de retraite médicalisées, avec quelques lits de
médecine. Une régression dramatique pour l'accès aux soins d'une partie
de la population qui vit déjà dans des « déserts médicaux » où les
cabinets médicaux ferment les uns après les autres...
C'est
un véritable bras d'honneur que font ainsi Macron et Buzyn aux
exigences sociales qui se sont exprimées depuis le mois de novembre,
alors que, parmi les revendications du mouvement des Gilets jaunes et
des « consultations citoyennes » qui ont suivi, figurent le maintien et
le financement des hôpitaux de proximité, avec leurs services
indispensables à la population des petites et moyennes agglomérations.
Une véritable leçon de choses pour les vrais ou faux naïfs qui
préconisent d'attendre les prétendues « conclusions » du Grand débat
avant d'agir. Macron et Buzyn, eux, n'attendent pas pour imposer leur
politique de destruction de l'Hôpital public, avec pour seul objectif de
supprimer en 5 ans 15 milliards de dépenses d'assurance maladie.
Il
n’existe qu'un moyen de les arrêter : la mobilisation, unie, des
personnels hospitaliers, associations de malades, comités
de défense des hôpitaux et maternités de proximité… Pour le retrait de
ce projet de loi santé, il y urgence.
Comité NPA Lannuon ,Gwengamp, Bear, Pempoul.
mardi 19 mars 2019
ggp 19
OUEST FRANCE
« Nous dénonçons les effets d’un capitalisme financier qui fait exploser les inégalités sociales et qui exploite toujours plus la nature sans tenir compte des désastres écologiques engendrés. »
Guingamp. Quatre vingt personnes mobilisées pour « l’urgence sociale »
L’intersyndicale
CGT, FSU, Solidaires et FO a appelé à la grève. La mobilisation était
organisée ce mardi 19 mars 2019 après-midi, à Guingamp. Au total, plusieurs dizaines de manifestants est venue protester.Sous la pluie, l’intersyndicale est revenue sur l’actualité. Et notamment les différentes marches pour le climat. « Fin du monde et fin du mois relève du même combat. »
De nombreuses revendications
Parmi les revendications : « L’augmentation du Smic et du point d’indice de la fonction publique, la sauvegarde des régimes de retraite par répartition, la réforme de la fiscalité et allégement des impôts indirects, le développement des services publics et l’abandon du projet dévastateur de la contre-réforme de la fonction publique. »« Nous dénonçons les effets d’un capitalisme financier qui fait exploser les inégalités sociales et qui exploite toujours plus la nature sans tenir compte des désastres écologiques engendrés. »
Guingamp. Une cinquantaine de personnes mobilisées pour « l’urgence sociale ».
Note : comme nous étions présents nous avons compté quatre vingt personnes en tout la presse dit entre 50 et 70 nous ne sommes pas loin.Mais une petite mobilisation par rapport au 5 février. L'intersyndicale avait fait le choix d'un rassemblement de proximité se rajoutant aux manifs de Lannion et St Brieuc qui se tenaient le matin.
LANNION 19
LE TELEGRAMME
Lannion. 350 personnes défilent contre la politique du gouvernement [Vidéo]
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/19/lannion-350-personnes-defilent-contre-la-politique-du-gouver_4473322_660x370.jpg?v=1
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/19/lannion-350-personnes-defilent-contre-la-politique-du-gouver_4473323_660x370.jpg?v=1
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/19/lannion-350-personnes-defilent-contre-la-politique-du-gouver_4473324_660x370.jpg?v=1
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/19/lannion-350-personnes-defilent-contre-la-politique-du-gouver_4473325_660x370.jpg?v=1
- image:
https://www.letelegramme.fr/images/2019/03/19/lannion-350-personnes-defilent-contre-la-politique-du-gouver_4473321_660x370.jpg?v=1
Mobilisation moyenne ce mardi midi, à Lannion.
À l’appel des syndicats, environ 350 personnes se sont rassemblées sur le quai d’Aiguillon pour protester contre la politique du gouvernement. Des salariés du public et du privé, des retraités, mais aussi quelques gilets jaunes qui ont ensuite défilé dans les rues de la ville.
Tous
reprochent au gouvernement de ne pas répondre à la colère qui s’exprime
dans la rue depuis des mois. « Pendant qu’il prétend mener un grand
débat, il poursuit sa politique néolibérale », ont insisté les syndicats
lors de la prise de parole.
Eux réclament, au contraire, un partage des richesses, mais aussi un respect des impératifs écologiques, la restauration des services publics et des commerces de proximité, un financement des transports en commun quotidiens, la rénovation et l’isolation des logements ou encore la relocalisation des activités.
Au micro, les représentants syndicaux dénoncent la loi de transformation de la Fonction publique, la fermeture des maternités, de classes dans les écoles ou encore de gares.
Bref, à leurs yeux, le compte n’y est pas et la solution pour s’en sortir, c’est la mobilisation des actifs, des retraités, des jeunes et des privés d’emploi.
À l’appel des syndicats, environ 350 personnes se sont rassemblées sur le quai d’Aiguillon pour protester contre la politique du gouvernement. Des salariés du public et du privé, des retraités, mais aussi quelques gilets jaunes qui ont ensuite défilé dans les rues de la ville.
Eux réclament, au contraire, un partage des richesses, mais aussi un respect des impératifs écologiques, la restauration des services publics et des commerces de proximité, un financement des transports en commun quotidiens, la rénovation et l’isolation des logements ou encore la relocalisation des activités.
Au micro, les représentants syndicaux dénoncent la loi de transformation de la Fonction publique, la fermeture des maternités, de classes dans les écoles ou encore de gares.
Bref, à leurs yeux, le compte n’y est pas et la solution pour s’en sortir, c’est la mobilisation des actifs, des retraités, des jeunes et des privés d’emploi.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/lannion-350-personnes-defilent-contre-la-politique-du-gouvernement-19-03-2019-12236271.php#2vDVm5WhXtOxFPgr.99
19 mars
GUINGAMP,
le mardi 19 mars 2019
A
l'appel de l'intersyndicale CGT,
SOLIDAIRES, FSU, FO
SOLIDAIRES, FSU, FO
gréve et rassemblements dans
les Côtes
d'Armor :
d'Armor :
ST
BRIEUC, parc des promenades à 10h30
LANNION,
parking de la poste à 11h30
DINAN,
à 15h00, Place de la résistance
GUINGAMP ,
parvis de la Gare à 17H00
CARHAIX,
avec
Rostrenen,
place du Champ
de Foire à 11h00
de Foire à 11h00
lundi 18 mars 2019
la commune
HOMMAGE A LA COMMUNE DE PARIS DE 1871
Ce 18 mars nous rendons hommage au premier pouvoir ouvrier au monde, et au prolétariat qui pendant deux mois défia la bourgeoisie.
Cette année nous rendrons plus particulièrement hommage à Eugéne Varlin l'un des derniers défenseurs de la dernière barricade de la Commune, rue de la Fontaine Au Roi, puis assassiné par les Versaillais.
Et à la bretonne Nathalie Le Mel, ouvrière proche de Varlin qui fut elle condamnée au bagne avec Louise Michel.
Fresque de Nathalie Le Mel à Brest dont elle était originaire.
Ce 18 mars nous rendons hommage au premier pouvoir ouvrier au monde, et au prolétariat qui pendant deux mois défia la bourgeoisie.
Cette année nous rendrons plus particulièrement hommage à Eugéne Varlin l'un des derniers défenseurs de la dernière barricade de la Commune, rue de la Fontaine Au Roi, puis assassiné par les Versaillais.
Et à la bretonne Nathalie Le Mel, ouvrière proche de Varlin qui fut elle condamnée au bagne avec Louise Michel.
Fresque de Nathalie Le Mel à Brest dont elle était originaire.
dimanche 17 mars 2019
19 MARS
LE TELEGRAMME
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/social-rassemblement-intersyndical-le-mardi-19-mars-a-lannion-16-03-2019-12233695.php#GHzdzY7EP2Ttz4OL.99
Social. Rassemblement intersyndical le mardi 19 mars à Lannion
Dans le cadre d’une journée de mobilisation nationale
interprofessionnelle, l’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires et FO
organise un rassemblement mardi 19 mars à 11 h 30, sur le quai
d’Aiguillon, à Lannion. « L’urgence sociale demeure intacte et les
réponses du gouvernement doivent être à la hauteur des attentes »,
estiment les syndicats, qui revendiquent notamment une augmentation des
salaires, des pensions et des minima sociaux, des mesures de justice
fiscale (imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention
de capital ; allégement de l’impôt indirect), le développement des
services publics ou encore l’abandon des réformes concernant la fonction
publique et en particulier l’Éducation nationale.
Alors que s’achève le Grand débat national, l’intersyndicale considère que cet exercice « ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales ». Les représentants syndicaux profitent de l’annonce de cette journée de manifestation et de grève pour « mettre en exergue l’impact, localement, des différentes politiques du gouvernement, sur l’emploi dans le privé et dans les services publics ». À leurs yeux, « la dynamique de sociétés qui se développent, la création de start-up » ne doivent pas masquer la situation du chômage à Lannion et dans le Trégor qu’ils jugent « globalement » préoccupante. Préoccupation alimentée aussi par la fermeture de lits à l’hôpital ou les suppressions de postes dans les établissements scolaires.
Pratique
Rassemblement le mardi 19 mars, à 11 h 30, quai d’Aiguillon, à Lannion.
Alors que s’achève le Grand débat national, l’intersyndicale considère que cet exercice « ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales ». Les représentants syndicaux profitent de l’annonce de cette journée de manifestation et de grève pour « mettre en exergue l’impact, localement, des différentes politiques du gouvernement, sur l’emploi dans le privé et dans les services publics ». À leurs yeux, « la dynamique de sociétés qui se développent, la création de start-up » ne doivent pas masquer la situation du chômage à Lannion et dans le Trégor qu’ils jugent « globalement » préoccupante. Préoccupation alimentée aussi par la fermeture de lits à l’hôpital ou les suppressions de postes dans les établissements scolaires.
Pratique
Rassemblement le mardi 19 mars, à 11 h 30, quai d’Aiguillon, à Lannion.
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samedi 16 mars 2019
CLIMAT LE TEL
LE TELEGRAMME
Climat. Les Trégorrois passent à l’action [vidéo]
L’« urgence climatique et sociale » a poussé les Trégorrois à descendre une nouvelle fois en masse dans la rue, ce samedi 16 mars après-midi, à Lannion, à l’appel du Collectif Climat du Trégor. Comme les lycéens et étudiants la veille, les manifestants ont fustigé « l’inefficacité de la politique des petits pas » et réclamé un « véritable changement de cap ».
« Si tu te sens trop petite pour agir, essaie de dormir avec un moustique dans ta chambre ». À l’image de Myriam, une Perrosienne membre d’Attac, qui portait ce slogan sur le dos, les très nombreux Trégorrois qui ont battu le pavé lannionnais ce samedi après-midi, sont bien décidés à rester éveillés et à passer à l’action pour « changer le système, pas le climat ».On se sent toujours tout petit et tout seul, on pense qu’à notre niveau, on ne peut rien faire, mais ce n’est pas tout à fait juste.« On se sent toujours tout petit et tout seul, on pense qu’à notre niveau, on ne peut rien faire, mais ce n’est pas tout à fait juste. On peut regarder ce que l’on consomme, on peut regarder où on met notre argent, on peut mobiliser, informer, sensibiliser… », développait Myriam, au coude à coude avec des jeunes et des moins jeunes, des militants associatifs, des représentants de syndicats et de partis politiques, des élus et des citoyens tout simplement. Plus de 1 500 personnes selon le Collectif Climat du Trégor à l’origine du rassemblement, 1 200 selon la police. Soit pas loin du double de la mobilisation du 8 décembre dernier.
« Manque d’ambition et de concrétisation politiques »
Dans le viseur des manifestants : « Le manque d’ambition et de concrétisation politiques en matière de lutte contre le dérèglement climatique et de protection de l’environnement, indispensables à l’égalité et à la solidarité entre les populations », pour reprendre les propos tenus, devant l’hôtel de ville, par les porte-parole du Collectif Climat du Trégor. Autrement exprimé par un manifestant, « Faim et climat, même combat ».
« Les vers de terre en colère »
À travers l’humour, souvent léger, parfois noir, des slogans, transpirait la gravité de la prise de conscience. Comme l’imageait une pancarte, « les vers de terre sont en colère », mais pas seulement eux. « Quand on voit les dégâts que le peu d’humains qui nous dirigent arrivent à faire, c’est affolant », s’insurgeait Lionel, un Strasbourgeois « d’un naturel écolo, qui prône la décroissance » et qui se l’applique au quotidien « en vivant dans un fourgon aménagé et en évitant la surconsommation ».
Traduisant les exaspérations individuelles en injonctions collectives adressées à « ceux qui nous gouvernent », le Collectif Climat du Trégor souhaite un « printemps climatique et social », qui passe par un « véritable changement de cap ». Par exemple, en faisant « basculer les financements qui contribuent au réchauffement climatique » vers le financement des « politiques de sobriété énergétique et la production d’énergie renouvelable », en misant sur « les aides aux logements pour supprimer les passoires thermiques », en donnant la priorité à une agriculture « de type paysanne et locale », ou encore « en arrêtant d’encourager le développement de nouvelles zones commerciales et de grands et petits projets inutiles et imposés ».
« Mesures urgentes et réflexions sur le long terme »
Mélange « à la fois de mesures urgentes et de réflexions sur le long terme », selon Daniel Duguet, conseiller municipal communiste de Trélévern, l’un des nombreux élus de gauche présents dans le défilé. Lui espère un « développement sans précédent du secteur de la recherche pour trouver des solutions moins polluantes, afin que l’individu puisse vivre correctement et qu’il n’y ait pas de régression sociale ».
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/climat-les-tregorrois-passent-a-l-action-16-03-2019-12233754.php#wIqM4MgVxud6i82u.99
NPA CCT
LANNION COLLECTIF CLIMAT TREGOR 16 mars 2019
Déclaration
NPA Comité Lannion Guingamp Bégard Paimpol
Manifestation
Climat – samedi 16 mars 2019 – Lannion
L’urgence
n’est pas devant nous, l’urgence n’est pas pour demain.
L’urgence
est déjà là, et ça ne date pas d’hier : nous sommes en
pleine urgence mondiale pour sauver la vie de la planète, de sa
faune et de sa flore, des milieux naturels, aquatiques et marins, de
l’humanité.
Un
des aspects particuliers de cette situation pour les populations
porte sur les déplacements.
Mais
ce n’est pas de « migrants » dont il nous faut parler,
mais de victimes climatiques, et par effet consécutif de déplacés,
de réfugiés climatiques.
Ces
termes de « réfugiés climatiques » sont défendus par
le chercheur François GEMENNE pour souligner le fait que le
changement climatique est une forme de persécution infligée aux
plus vulnérables.
Et
c’est une persécution de grande ampleur qui est engagée.
Ainsi
un rapport de la Banque Mondiale chiffre à 143 millions d’ici 2050
le nombre de ces réfugiés climatiques.
L’ONU
évalue même ces futurs réfugiés à 1 milliard de personnes sur la
même période.
Ces
populations seront contraintes de quitter leur région en raison des
conséquences directes des bouleversements climatiques (sécheresse,
perturbation des productions agricoles, manque de nourriture, montée
des eaux, cyclones, etc.), mais aussi des conflits qui en
découleront.
C'est
donc une réponse internationaliste que nous prônons au niveau
mondial.
Une
réponse de solidarité internationale sera impérative pour garantir
les droits fondamentaux de ces populations,
-
en confrontation et en opposition aux politiques de rejet, aux
nationalismes et à la xénophobie.
-
en confrontation aussi avec les principaux responsables de ces dégâts
planétaires qui devront assumer et en payer la note.
Les
plus fragiles, les plus défavorisés, les plus pauvres seront
particulièrement exposés et touchés : victimes climatiques et
sociales à la fois.
De
fait, lutte pour la justice climatique et lutte pour la justice
sociale sont un même combat.
Ce
qui est en jeu dans le cadre de ce combat c’est bien un changement
global de société, un changement radical de système, un système
socio-économique qui a mis en coup réglée la planète et sa
population pour gaver toujours plus une minorité de profiteurs,
d’accapareurs, d’affairistes et d’exploiteurs.
De
nombreux politiciens se présentent comme défenseurs de l’écologie
alors que rien ne change sérieusement, que ce soit en signant des
conventions ou encore en organisant des sommets grands moments
d’hypocrisie.
Au
final, la seule chose qui importe aux gouvernants et aux
capitalistes, c’est leurs affaires et leurs finances…
Tant
que cette minorité de très riches décidera pour nous, elle fera
passer ses profits avant la vie de la planète et avant nos vies.
Aussi
pour nous NPA, la capitalisme est incompatible avec l’écologie :
il
n’y a pas de capitalisme vert et propre.
La
pollution mondiale c’est le Kapital !
clim ggp
OUEST FRANCE
Guingamp. Une vingtaine de lycéens mobilisés pour le climat
Dans
le cadre de la mobilisation internationale des jeunes, pour une prise
de conscience sur l’urgence climatique, quelques lycéens guingampais se
sont rassemblés, ce vendredi 15 mars, devant la mairie.
« Quand c’est fondu, c’est foutu » ou encore « la planète peut se passer de nous mais nous ne pouvons pas nous passer d’elle »
: ce vendredi 15 mars, au pied de la mairie de Guingamp, brandissant
des pancartes, une vingtaine de lycéens tente d’alerter les passants et
automobilistes sur l’urgence climatique.Une réponse à l’appel lancé par une Suédoise de 15 ans, Greta Thunberg, à l’origine de près de 200 mobilisations en France.
« Il faut bouger »
Sur le parvis de la mairie, les lycéens, quasiment tous élèves au lycée Pavie, ne cachent pas une pointe de déception, devant l’ampleur de leur manifestation : « Pour certains, cette grève a surtout été un prétexte pour rentrer chez eux », décrit l’une, quand son voisin reconnaît : « on s’y est pris un peu au dernier moment pour s’organiser ».Ils ont cependant tenu à être présents ce vendredi, car « il faut bouger pour le climat, et vite », et pour montrer « qu’il n’y a pas que dans les grandes villes que les jeunes se mobilisent. Pas besoin de prendre sa voiture pour aller manifester ailleurs ».
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